POUR LA RÉALISATION DE « LES MAGNÉTIQUES »

POUR LA RÉALISATION DE « LES BODIN’S EN THAÏLANDE »

Cette comédie est seconde position des démarrages des films français en 2021 avec, selon Film source, dès le premier week-end, sur 488 copies, 473 000 entrées. Il  se situe juste derrière  « Aline » qui avait atteint 478 000 spectateurs. C’est le 8ème long métrage du réalisateur. https://fr.wikipedia.org/wiki/Frédéric_Forestier

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Il est produit par Claude Cyndeki (Cheyenne Studio) pour un budget de 6,9 millions € et distribué par SND qui est également coproducteur.

Pour la préparation, 37 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 90 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est moins que la rémunération médiane des réalisateurs de films français déjà sortis en 2021. https://siritz.com/financine/barometre-des-realisateurs/

Le scénario a été coécrit avec Vincent Dubois, Jean-François Fraiscinet  qui sont également  interprètes principaux du film ainsi que Erich loroc. Ils se sont partagés 695 000 €, ce qui en fait un des scénarios les mieux rémunérés parmi les films français. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-scenarios-au-9-11/

Le producteur a investi un numéraire élevé, en partie couvert par son crédit d’impôt et mis en participation une partie de son salaire. Il a mis tous ses frais généraux en participation.

M6 est également coproducteur et a préacheté un passage ainsi que W9. SND a donné des minima garantis pour chacun de ses mandats de distribution : salle, vidéo, tv et vente à l’étranger.

Le précédent film réalisé par Frédéric Forestier était une autre comédie, « Petit poussin », sorti le 28 Juin/2017. Il était produit par Yves Marmion (Films du 24) pour un budget de 9,1 millions € et distribué par UGC.

Pour la préparation, 40 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 200 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien.

Le scénario avait été coécrit avec Romain Protat et chacun avait reçu 46 000 €. Participait également à cette coécriture Charles-Emmanuel Delwart qui avait reçu 67,5.

Le film avait rassemblé 331 000 spectateurs.

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement,  destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.

POUR RENVERSER DES ÉVOLUTIONS INQUIÉTANTES

Un lundi et un mardi  avec un Cinéchiffres, qui fournit la fréquentation quotidienne, dans toutes les salles de Paris-Périphérie,  un peu supérieur à 40 000 entrées.  Je n’ai jamais vu ça depuis la création de cet outil en 2002. Les plus basses eaux étaient au-dessus de 60 000 entrées. Et encore, pas dans des périodes de bonne fréquentation comme novembre.

Pourtant, il y a incontestablement beaucoup de bons films à l’affiche, dans le registre du cinéma commercial comme du cinéma d’auteur.

Globalement, par rapport à 2019, la fréquentation a baissé d’environ 25%. Apparemment ce sont surtout les jeunes qui vont moins au cinéma, mais quand ils y allaient, c’était plutôt pour aller voir des films américains. Or les films américains s’en tirent mieux que les autres. https://www.lesinrocks.com/cinema/box-office-france-aline-en-tete-mais-la-frequentation-est-en-berne-424465-19-11-2021/

D’une manière générale, la fréquentation se répartie entre quelques succès et énormément de déceptions, voire d’échecs.

Parallèlement, selon Médiamétrie, en octobre l’audience de la télévision, qui avait progressé avec le confinement et la pandémie, marque une chute importante par rapport à celle d’octobre 2019. Or,  les jeunes  ont toujours  très peu regardé la télévision. https://www.lefigaro.fr/medias/la-chute-inquietante-du-temps-passe-devant-la-tele-20211116

Visiblement, ces périodes de confinement ont modifié l’approche qu’ont les français de leur temps de loisir, notamment culturel. Mais est-ce l’iphone et les plateformes qui sont la cause de ces évolutions ? Peut-être. Mais ce n’est pas certain.

Car celles-ci sont à rapprocher d’une autre évolution, qui elle est apparemment paradoxale : alors qu’il y a encore énormément de chômeurs, plusieurs secteurs ont du mal à recruter et il y aurait 300 000 emplois non pourvus. Principalement dans des secteurs mal payés et qui ne nécessitent pas une formation  poussée, comme la restauration, l’hôtellerie ou le bâtiment. https://www.rtl.fr/actu/debats-societe/debat-emplois-non-pourvus-pourquoi-certains-postes-n-interessent-ils-pas-les-chomeurs-7900097792

En fait, il y a peut-être un point commun entre ces trois évolutions : pendant le confinement de nombreux français ont réfléchi à ce qu’ils voulaient faire de leur vie et comment l’organiser.

Et ils ont décidé de changer.

La société, et notamment le cinéma et l’audiovisuel, va devoir d’adapter â ce qu’ils recherchent. https://siritz.com/editorial/le-cinema-en-salle-doit-innover/

LA RÉMUNÉRATION DE JEAN-CHRISTOPHE MEURISSE

C’est son 2ème long métrage. https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Christophe_Meurisse

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Il a été produit par Édouard Weil (Rectangle Productions) & Marine Bergère ainsi que Romain Daubeach (Mamma Roman) pour un budget prévisionnel de 2 millions €. https://fr.wikipedia.org/wiki/Oranges_sanguines

Pour la préparation, 28 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 60 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est beaucoup moins que la rémunération médiane des réalisateurs de films français déjà sortis en 2021. https://siritz.com/financine/barometre-des-realisateurs/

Le scénario est coécrit avec Amélie philippe et il a été rémunéré 33 000 €. C’est moins que la rémunération du réalisateur ce qui n’est le cas que de 40% des films français. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-scenarios-au-9-11/

Chien de Navarre, la société de Jean-Christophe Meurisse est coproducteur. Le films a bénéficiré d’un soutien des régions Ile de France et Borgogne Franche-Comté.

Il a été acheté par Canal+, Multithématique et C8, mais par aucune des grandes chaînes en clair.

Le distributeur en salle est  The Jokers films qui a donné un minimum garanti. Ce distributeur a également un mandat pour la vidéo, la vod, la S-Vod et la tv, mais sans minimum garanti. Best for Ever a le mandat international avec minimum garanti.

Le premier film réalisé par Jean-Christophe Meurisse était « Apnée », sortie le 19 octobre 2015. Il était produit par Emmanuel Chaumet (Ecce films ) pour un budget de  810 000 € et distribué par Shellac distribution.

Pour la préparation, 30 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 20 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien.

Le film avait atteint 33 000 spectateurs.

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement,  destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.

POUR LA RÉALISATION DE « LES MAGNÉTIQUES »

C’est le premier film de ce réalisateur qui est un diplômé de la Femis.

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

C’est une coproduction 80/20 entre la France et l’Allemagne et le budget prévisionnel total est de 3,4 millions €.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Magnétiques

En France il a été produit par Christophe Barral et Toufik Ayadi (Srab Films) et Marc Benoits Créancier (Easy Tiger). Srab Films a produit « Le genou d’Ahed » qui vient de sortir    https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-nadav-lapid/ Il a produit aussi « L’Évènement » qui a remporté le Lion d’or au Festival de Venise et n’est pas encore sorti.

Pour la préparation, 37 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 65 000 €, dont 28 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 37 000 € de salaire de technicien.

C’est beaucoup moins que la rémunération médiane des films français déjà sortis en 2021. https://siritz.com/financine/barometre-des-realisateurs/

Le scénario a été coécrit avec Romain Campingt, Chloé Larouchi, Rose Philippon, Catherine Paillé, Maël Le Garrec pour une rémunération de 46 000 €. C’est plus que la rémunération du réalisateur mais beaucoup moins que la rémunération médiane des scénarios des films français sortis en 2021. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-scenarios-au-9-11/

Le film a bénéficié de 330 000 € d’avance sur recettes du CNC et d’une aide du CNC à la coproduction franco-allemande. Il a bénéficié aussi d’une aide d’Eurimages et de la Région Ile de France.

Les producteurs ont investi leur crédit d’impôt et mis en participation une petite partie de leur salaire ainsi que de leurs frais généraux.

5 soficas y ont investi et France 2 est coproducteur. Canal+, Multithématiques et France 2 ont préacheté un passage.

Paname distribution n’a pas donné de minimum garanti.

Le producteur Allemand  est Elemag Pictures.

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement,  destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.

POUR LA RÉALISATION DE « AMANTS »

C’est le 10ème long métrage réalisé par la comédienne. https://fr.wikipedia.org/wiki/Nicole_Garcia

Le film est produit par Philippe Martin (Les Films Pélléas) pour un budget de 7,8 millions €. Il devait être distribué par Mars film qui a disparu et a été remplacé par Wild Bunch Distribution.

Pour la préparation, 46 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice est de 120 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est légèrement moins que la rémunération des réalisateurs des films français déjà sortis en 2021. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-realisateurs-3/

Son précédent film comme réalisatrice était « Mal de Pierre », sorti le 19 octobre 2016. Il était produit par Yvan Attal (Trésor Films) pour un budget de 10,3 millions € et distribué par Studio Canal.

Pour la préparation, 52 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice est de 280 000 €, dont 183 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 97 000 € de salaire de technicien. Il était tiré d’un roman de Milena Agus dont les droits d’adaptation avaient été acquis 120 000 €. Elle avait, en outre, touché 180 000 € pour le scénario coécrit avec Nathalie Carter qui avait reçu 108 000 €.

Le film avait rassemblé 670 000 spectateurs.

Le scénario de «Amants «  a été coécrit avec Jacques Fieschi qui a reçu 185 000 € alors qu’elle en recevait 330 000 €.

Le producteur a investi du soutien en préparation et en production, une grande partie de son salaire et de ses frais généraux ont été mis en participation. Il a également investi du numéraire qui est en grande partie couvert par son crédit d’impôt. Il y a plusieurs coproducteurs dont Studio Canal, France 3 et Nicole Garcia. 5 soficas ont investi dont une adossée.

La région Paca a accordé une aide.

Le Film a été préacheté par Canal+, Multithématiques et France 3. Studio Canal a donné un minimum garanti non négligeable pour les mandats de distribution salle, vidéo, vod et international. Il y a une petite coproduction belge.

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement,  destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.

PAR UN COMPOSITEUR DE MUSIQUE À L’IMAGE

Cette musique est une matinée de musique populaire russe et de tzigane. Certains de ces airs ont été adaptés pour être de grands succès modernes, comme Dona, Dona, chantée par Joan Baez.

Le concert est interprété par 5 musiciens : un accordéoniste, deux guitaristes, un tambour/cymbales et le chef d’orchestre, Erik Slabiac,  qui joue du violon, chante et danse. Le Yiddish est un patois allemand avec des mots hébreux et slaves. Il était parlé par les juifs de l’Europe de l’Est.

C’est un spectacle particulièrement entrainant.

Parallèlement à la musique de spectacles, Eric Slabiak, qui se  passionne pour la musique à l’image, compose  depuis l’an 2000 les bandes originales de nombreux films documentaires et fictions, pour la télévision ou le cinéma.

https://www.ericslabiak.com

Compositeur, violoniste, auteur et chanteur, Eric Slabiak est né à Paris dans une famille d’immigrés juifs polonais, où la musique est un art de vivre depuis plusieurs générations.

Éric débute le violon à l’âge de 5 ans et obtient unPremier prix au Conservatoire Royal de Bruxelles à 21 ans.

Parallèlement à ses études de musique classique, il joue les musiques d’Europe de l’Est dont il fera son répertoire de prédilection. Dès l’âge de 17 ans, il se produit dans de nombreux restaurants et cabarets.

En 1992 avec son frère, il crée le groupe Les Yeux Noirs. Huit albums (dont une nomination aux Victoires de la Musique en 1998) et 1400 concerts les emmènent autour du monde, dans une quarantaine de pays, sur les cinq continents, d’Erythrée en Argentine, d’Israël au Cambodge, du Kenya en Polynésie, en passant par la Roumanie et le Canada.

Ils se produisent notamment au womad (Singapour, Australie, Espagne, Nouvelle-Zélande), au Symphony Space de New York, au Symphony Hall de Chicago, à l’Hollywood Bowl et au Royce Hall de Los Angeles, au Kennedy Center à Washington, au Spectrum de Montréal, au Théâtre Royal de Bangkok, à l’Opéra de Sydney, à l’Opéra de Jakarta, au Teatro Franco Parenti de Milan, au Millenium Stage de Budapest, au Festival International de Buenos Aires, au Festival d’été de Québec, au Festival interceltique de Lorient, aux Francofolies de La Rochelleet à Paris : l’Olympia, l’Européen, le Théâtre du Châtelet, le Théâtre des Champs-Elysées, la Salle Gaveau, la Cigale, le Trianon, l’Alhambra, l’Elysée Montmartre, le Bataclan, le Café de la Danse, le Sentier des Halles, le Théâtre Trévise, le Palais des Congrès, le Cirque d’Hiver, les Folies Bergère…

Après 25 années d’existence, Les Yeux Noirs donnent leur dernier concert le 31 décembre 2017 au Théâtre Montansier à Versailles.

Eric Slabiak participe à plusieurs albums et tournées pour des artistes tels que Mano Solo, Philippe Léotard et Bernard Lavilliers.

Parallèlement à la vie du groupe, Éric se passionne pour la musique à l’image et compose ainsi depuis l’an 2000 les bandes originales de nombreux films documentaires et fictions, pour la télévision ou le cinéma, notamment pour les réalisateurs Yves Jeuland, Jean-Jacques Zilbermann, Carine Tardieu, Claude Mouriéras, Thierry Binisti… https://www.ericslabiak.com

Les metteurs en scène de théâtre Arthur Nauzyciel et Thierry Harcourt lui demandent également de créer la musique de leurs spectacles.

Il crée en mars 2009 Yiddish Mélodies pour le Musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme, un spectacle de chansons du répertoire yiddish et d’adaptations en yiddish de standards américains et français (avec le chanteur Dave). En 2016, il se produit au Festival d’Avignon dans un spectacle de Jean-Claude Grumberg : Les Vitalabri.

Depuis 2005, Eric Slabiak a entamé une collaboration artistique et musicale avec la conteuse Muriel Bloch. Ensemble, ils enregistrent un livre-disque et montent plusieurs spectacles avec lesquels ils se produisent en tournée.
2007 Orphée Dilo (tournées en France, dans les Balkans et en Polynésie).
2008 Le Schmat Doudou et autres contes juifs du monde.
2013 Contes étranges (tournée en Alsace).
2013 Les aventures de Moyshé Pipik (pour le Musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme).

En 2015, il compose pour France Culture la musique de deux dramatiques réalisées par Blandine Masson : Madame Wilde et Le Train.

En 2019, Eric Slabiak fonde un nouveau groupe composé de cinq musiciens, Josef Josef. Cette même année, ils enregistrent un premier album chez Buda Musique. Leur répertoire est lié aux musiques des Balkans, chansons yiddish et mélodies tsiganes.

Musiques pour le cinéma

2009 La folle histoire d’amour de Simon Eskenazy de Jean-Jacques Zilbermann
2012 Du vent dans mes mollets de Carine Tardieu
2014 Les gens du Monde d’Yves Jeuland
2014 A la vie de Jean-Jacques Zilbermann
2017 Ôtez-moi d’un doute de Carine Tardieu

Musiques pour la télévision : documentaires

2002 L’histoire des Klarsfeld d’Elisabeth Citroën (France 5)
2002 Bleu Blanc Rose d’Yves Jeuland (France 3)
2003 La Paix, nom de Dieu ! d’Yves Jeuland (France 2)
2004 En quête d’Ingrid de Gilles Perez (Canal Plus)
2004 Camarades d’Yves Jeuland (France Télévisions)
2007 Comme un Juif en France d’Yves Jeuland, avec Dave (France Télévisions)
2007 Shimon Peres, autoportrait de Samuel Lajus (France 5)
2009 Après les camps, la vie de Virginie Linhart (France 2)
2010 Les Compagnons de l’aube d’Yves Jeuland (France Télévisions)
2013 Asiatiques de France de Laurence Jourdan (France 5)
2013 L’Europe des écrivains, la Hongrie de Sylvain Bergère (Arte)
2015 Un temps de président d’Yves Jeuland (France 3)
2016 Robert Doisneau de Clémentine Deroudille (Arte)
2017 Un Français nommé Gabin de François Aymé et Yves Jeuland (France 3)
2017 Les Roms de Samuel Lajus (Arte)
2018 La Babel des enfants perdus de Théo Ivanez (Arte)
2019 Joseph Kessel, une fureur de vivre de Marie Brunet-Debaines (Arte)

Musiques pour la télévision : fictions

2013 Meurtres en trois actes de Claude Mouriéras (France 2) Prix du meilleur téléfilm au festival de La Rochelle
2013 Belinda et moi de Thierry Binisti (France 3)

Musiques pour le théâtre

2009 Une maison de poupée d’Henrik Ibsen, mis-en-scène d’Arthur Nauzyciel (tournée Belgique, Portugal, Italie, France)
2010 Léocadia de Jean Anouilh, mis-en-scène de Thierry Harcourt au Théâtre 14- Jean-Marie Serreau
2012 Rose de Martin Sherman avec Judith Magre, mis-en-scène de Thierry Harcourt à La Pépinière-Théâtre
2013 La croisade s’amuse de Rachida Khalil au Petit-Montparnasse
2016 Le bateau pour Lipaïa d’Alexeï Arbuzov, mis-en-scène de Jean-Pierre Hané au Vingtième Théâtre
2016 Les Vitalabri de Jean-Claude Grumberg, mis-en-scène de Lisa Wurmser au Petit Louvre (Avignon 2016)
2018 La Collection d’Harold Pinter, mis-en-scène de Thierry Harcourt au Théâtre de Paris (salle Réjane)

 

 

RÉMUNÉRATION € ET COMPARATIVEMENT À CELLE DU RÉALISATEUR

Il s’agit de deux baromètres hebdomadaires concernant les films français déjà sortis en 2021. Le premier concerne les rémunérations du scénario en valeur absolue, le second compare les rémunérations du scénario à celle du réalisateur, étant bien entendu que, dans la plupart des cas, le réalisateur est également scénariste ou co-scénariste.

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

En valeur absolue c’est toujours le scénario de « Le Trésor du petit Nicolas » qui est, de loin, le mieux rémunéré. https://www.cinefinances.info/film/2412

Il devance celui de « Kameloot-premier volet » dont la rémunération est de 877 000 €. https://www.cinefinances.info/film/2369

Mais ces deux scénarios comprennent l’achat de droits d’adaptation d’œuvres préexistantes.

Si on exclut l’achat des droits d’adaptation le scénario le mieux rémunération est celui de « Eiffel » qui est de 836 000 €. https://www.cinefinances.info/film/2376

Arrive en seconde position celui de « Aline », rémunéré 775 000 € https://www.cinefinances.info/film/2425

La rémunération moyenne est de 136 000 € et elle est légèrement supérieure à celle du scénario de « Titane ». https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-julie-ducournau/

La rémunération médiane est de 101 000 €.

Si on compare la rémunération du scénario à celle du réalisateur, pour 60%des films  les scénarios sont mieux rémunérés que le réalisateur.

Pour « Le Trésor du Petit Nicolas », la rémunération du scénario  est 21 fois celle du réalisateur. Si on ne prend pas en compte que l’achat de droits d’adaptation c’est de « The faher » qui arrive en tête https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-florian-zeller/.  La rémunération du scénario est 4,5 fois celle du réalisateur. La moyenne est de 1,6 fois et correspond à celui du film  « Onoda, 1000 nuits dans la jungle » https://fr.wikipedia.org/wiki/Onoda,_10_000_nuits_dans_la_jungle. Le rapport médian est de 1,20 fois et correspond à celui du film « L’étreinte ».https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-ludovic-bergery/

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement,  destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.

 

EN € ET EN % DU BUDGET

Ces deux  baromètres hebdomadaires fournissent la rémunération des réalisateurs de films français sortis depuis le début de l’année. Le premier est calculé en euros, le second en pourcentage par rapport au budget prévisionnel du film.

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Désormais, la réalisatrice la mieux payée, et de loin, est Valérie Lemercier pour « Aline ». dont elle est également scénariste et l’interprète principale https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-valerie-lemercier/ 

Le film est produit par Rectangle productions et Gaumont.

On trouve ensuite Nicolas Bedos pour « OSS 117  Alerte rouge  Afrique», https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-nicolas-bedos-2.  Sa rémunération est deux tiers de celle de Valérie Lemercier. Puis, loin derrière,  on trouve Xavier Giannoli pour « Illusions perdues » https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-xavier-giannoli  ainsi qu’Éric Lavaine pour « Un tour chez ma fille » https://siritz.com/cinescoop/remuneration-record-deric-lavaine/avec une rémunération de 400 000 €.

La rémunération moyenne est passée à 132 000 €, tirée vers le haut par celle de Valérie Lemercier.

La rémunération médiane est de 100 000 €. Elle correspond à celle de Bruno Podalydes pour « Les 2 Alfred ». https://siritz.com/?s=Bruno+Podalydes

En pourcentage du budget la rémunération la plus élevée est toujours celle de la réalisatrice Jasmina Zbanic pour la réalisation de « La voix d’Aïda ». https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Voix_d%27Aïda

Celle de Valérie Lemercier  est de 4,2% du budget, le budget du film étant de 22,3 millions €.

La rémunération moyenne est 2,69% ce qui correspond à  celle de Chloé Mazlo pour « Le soleil d’Alice » https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-chloe-mazlo/

La rémunération médiane est de 2,3% qui correspond à celle de Patrick Imbert pour le film d’animation « Le sommet des dieux». https://siritz.com/?s=Le+sommet+des+dieux

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement,  destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.

Les Rencontres de l’ARP qui ont eu lieu au Touquet ont principalement porté sur l’intégration des plateformes internationales américaines dans l’écosystème de notre cinéma. Un écosystème qui comprend nos chaînes payantes et gratuites.
On est encore loin d’accords entre le cinéma et ces acteurs. Faute de tels accords l’État imposera des règles du jeu déjà connues. https://www.cineuropa.org/fr/newsdetail/412982/

Selon Alain Sussfeld qui représentait les producteurs, ceux-ci pourraient gagner 80 millions € ou en perdre autant. A comparer aux quelques 350 millions € qu’apportent aujourd’hui l’ensemble de nos chaînes.

Du côté de ces dernières, c’est l’accord avec Canal + qui bloque. Or, n’oublions pas que la chaîne, à la surprise générale, a renoncé à la retransmission du championnat de France de foot-ball, car Bolloré estimait que les droits de retransmission de cette compétition sont exorbitants. On peut estimer, au vu des résultats actuels, qu’il en soit de même des films français de cinéma. Et personne ne peut dire si cette situation n’est que passagère ou si elle va s’inscrire dans la durée.

En fait, Canal+, comme les plateformes, recherche avant tout des séries. Pour les plateformes les films de cinéma sont avant tout des outils de promotion. D’où leur production de films de grands réalisateurs susceptibles d’avoir une forte couverture médiatique. Certes, la sortie salle contribue à cette couverture et peut déclencher un bouche à oreille, comme le montre la tentative de Netflix Film Club. https://siritz.com/editorial/le-village-gaulois-des-salles-de-cinema/ Il se peut d’ailleurs que Netflix et les autres plateformes achètent des salles de cinéma où seront projetés leurs «téléfilms », voire leurs séries. Le billet supportera une TVA de 20% au lieu de 5,5%, mais pas de TSA à 10,7%. Et, comme il s’agit de promotion, le prix de ce billet pourrait être très bas.

Et rappelons que les producteurs de cinéma, comme tous ceux qui participent â la fabrication de films, ont la possibilité de se diversifier dans les séries.

A partir de 1983, notamment du fait de l’augmentation de l’offre de chaînes, le cinéma était entré dans une grande crise, avec 10 ans de baisse de la fréquentation. En 1993 il a mis fin â cette crise et fait remonter sa fréquentation au niveau de 1982 avec le développement des multiplex. Pourtant, en 1983 le premier multiplex, le Kinepolis, existait déjà, avec succès, à Bruxelles. Puis il y a eu les cartes d’abonnement et la diffusion des opéras.

En fait, la leçon du passé c’est que, même avec une chronologie des médias rationnelle et des obligations d’investissement maintenues, face au développement des plateformes et du replay sur toutes les chaînes, les salles de cinéma et le cinéma en général doivent impérativement innover.