La comédienne Romane Bohringer https://fr.wikipedia.org/wiki/Romane_Bohringer réalise son second long métrage avec « Dîtes-lui que je l’aime » https://fr.wikipedia.org/wiki/Dites-lui_que_je_l%27aime_(film,_2025). Inspiré du roman éponyme et autobiographique de Clémentine Autain, il nous plonge dans l’enfance abimée par l’absence d’une mère. La réalisatrice comme la romancière en sont toutes deux interprètes.

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Romane Bohringer

Son budget prévisionnel est 1,8 millions €, soit un peu moins de la moitié du budget prévisionnel médian de notre dernier baromètre des films de fictions français. https://siritz.com/financine/barometre-des-budgets-previsionnels/ Pour la préparation, 29 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice est de 40 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est un peu moins de la moitié de la rémunération médiane des réalisateurs. https://siritz.com/financine/le-barometre-de-la-remuneration-des-realisateurs-2.Les droits du livre ont été acquis 66 000 € tandis que le scénario a été écrit par Romane Bohringer, Arnaud Madelin et Gabor Rassoy pour 80 000 €. Le coût total du scénario est donc 146 000 €, soit 90% du budget médian des scénarios.https://siritz.com/financine/budget-des-scenarios-en-2025-et-2024/. La musique a été confiée à Emmanuel Jessua et Maurice Marius pour 15 000 €, c’est-à-dire que le budget de la musique est le tiers de le budget médian des musiques de films. https://siritz.com/financine/remuneration-des-compositeurs-de-musique/.Enfin les rôles principaux ont reçu 25 000 €, soit 20% de leur rémunération médiane. https://siritz.com/financine/la-remuneration-des-roles-principaux-en-2025/

Pour bien illustrer la part du budget que la production de « La bonne étoile » a consacré aux quatre principaux postes de l’affiche par rapport à ce qui leur est consacré dans la moyenne des films le tableau ci-dessous est éclairant :

En comparaison de la moyenne des films,  en pourcentage du budget total du film, le budget de son scénario est plus de deux fois celui de la moyenne des films. La rémunération de la réalisatrice est légèrement inférieure, celle de la musique également. La rémunération des rôles principaux est moins du quart de la moyenne.

Le producteur délégué est Escazal films (Sophie Révil). Il a bénéficié de 550 000 € d’avance sur recettes. 2 sofica non garanties y ont investi. Canal+ et Ciné+ l’ont préacheté. ARP a donné un minimum garanti pour les mandats de distribution en en salle et vidéo. Kinology à le mandat de vente à l’étranger sans minimum garanti et Le meilleur du cinéma a le mandat de vente à la télévision, également sans minimum garanti.

Le premier film réalisé et écrit par Romane Bohringer était « L’amour flou », sorti en 2018. Il était également interprété par elle. Escazal Films était déjà le coproducteur pour 550 000 €.  Rezo Film le distribuait et il avait rassemblé 195 000 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

Le 4ème long métrage pour le cinéma réalisé par le belge Alain Berliner https://fr.wikipedia.org/wiki/Alain_Berliner est un documentaire, « Bardot », https://fr.wikipedia.org/wiki/Bardot_(film) sur la vie de  l’icône du cinéma français. Il l’a coréalisé avec Elora Thevenet dont c’est le premier film. https://www.allocine.fr/personne/fichepersonne_gen_cpersonne=990870.html

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Alain Berliner

Elora Thevenet

 

Le budget prévisionnel de cette coproduction entre la France (70%), la Belgique (20%) et le Luxembourg (10%) est  2,3 millions €. C’est le budget prévisionnel le plus élevé des documentaires français sortis cette année et 6 fois leur budget moyen https://siritz.com/financine/le-barometre-financier-des-documentaires-en-2025/

Pour la préparation, 20 jours de tournage et la post-production la rémunération des deux réalisateurs est de 51 000 €, dont 9 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 42 000 € de salaire de technicien, soit 20% de plus que la rémunération moyenne des réalisateurs de documentaire. Il y a eu un scénario qui a été écrit par Elora Thevenet, Nicolas Bary, Alain Berliner et Jessica Mendez pour 10 000 €. La musique a été confiée à Astrid Gomez-Montoya et Rebecca Delannet. Le budget total de la musique est 46 000 € ce qui revient aux trois quarts du budget moyen des musiques de films français.

Le producteur délégué est Timpel Pictures (Nicolas Bary) tandis que JD prod est coproducteur. Il y a eu en outre un pool d’investisseurs privés, un partenariat Amor Lux et un partenariat de GCH. La région Paca et la commune de St-Tropez lui ont accordé une aide non remboursable. Canal+ et TF1 l’ont préacheté. Pathé Live a, sans minimum garant,i tous les mandats de distribution France de la vie de l’icône du cinéma français.  Freemantle a le mandat de vente à l’étranger.

Le producteur belge est Agent Double qui a bénéficié du Tax shelter et du soutien de Wallimage. La chaîne VRT l’a préacheté.  Le producteur britannique est Futuristic Films.

Le précédent film réalisé par Alain Berliner était « J’ai voulu être danseur » sorti en 2007. Ce film musical  franco-belgo-bitannico-luxembourgeois  dont le producteur délégué était la société belge Artemis productions était distribué par Eurozoom. Il avait rassemblé 10 000 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

Pour son 8ème film, qui sort demain,  Abdellatif Kechiche https://fr.wikipedia.org/wiki/Abdellatif_Kechiche réalise la suite de son 6ème f, film, « Mektoub, my love : canto uno », sont 7ème, « Intermezzo » ayant été monté au Festival de Cannes mais n’étant jamais sorti en salle. Dans « Mektoub, my love : canto due” le destin fait une sortie de route. https://fr.wikipedia.org/wiki/Mektoub,_My_Love:_canto_due

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Abdellatif Kechiche

Son budget prévisionnel est 5,4 millions €, soit le budget moyen des films français de fiction de notre dernier baromètre. https://siritz.com/financine/barometre-des-budgets-previsionnels/ Pour la préparation, 20 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 108 000 €, dont 58 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 50 000 € de salaire de technicien. C’est 80% de la rémunération moyenne des réalisateurs des films de fiction. https://siritz.com/financine/le-barometre-de-la-remuneration-des-realisateurs-2/

Comme pour le premier opus, il s’agit de l’adaptation du roman. “La blessure, la vraie » de François Begaudeau. Les droits de cette nouvelle adaptation ont été acquis 20 000 €. Le scénario a été écrit par Abdellatif Kechiche pour 100 000 € et les dialogues confiés à Ghalya Lacroix pour 170 000 €. Le coût total du scénario est donc 290 000 €, soit 30% de plus que le budget moyen des scénarios. Le budget total de la musique est 150 000 €, c’est-à-dire deux fois et demi le budget moyen des bandes musicales de film. https://siritz.com/financine/remuneration-des-compositeurs-de-musique/ Mais aucun compositeur n’est indiqué. Enfin les rôles principaux ont reçu 230 000 € ce qui correspond à ce qu’ils reçoivent en moyenne. https://siritz.com/financine/la-remuneration-des-roles-principaux-en-2025/

Pour bien illustrer la part du budget que la production de « Mektoub, my love : canto due » a consacré aux quatre principaux postes de l’affiche par rapport à ce qui leur est consacré dans la moyenne des films le tableau ci-dessous est éclairant :

Comme on le voit, en pourcentage du budget total,  la musique et le scénario  sont bien mieux rémunérés que la moyenne des films. Le réalisateur l’est un peu moins et les rôles principaux, très légèrement moins.

Le producteur délégué est Quat’sous films (Abdellatif Kechiche). Pathé est coproducteur. La région Languedoc Roussillon lui a accordé son soutien. Canal+ et Ciné + l’ont préacheté. Pathé a donné un minimum garanti important pour tous les mandats de distribution.

“Mektoub, my love : canto uno” était sortie en 2018. Il avait le même producteur délégué et le même distributeur. Son budget prévisionnel était 5,4 millions € et il avait rassemblé 131 000 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

L’industrie de l’image est une industrie d’avenir et dans laquelle la France est particulièrement performante. C’est ce qu’ont rappelé les deux tables rondes organisées vendredi dernier à l’INA sur les « Modèles et enjeux des studios de tournage, de production et de post-production à l’ère du numérique ».
Il faut dire que le lieu était particulièrement approprié pour réfléchir à la fabrication des images à l’ère numérique puisqu’il s’agit sans doute d’un des tous premiers clusters de l’industrie de l’image en Europe et dans le monde. On y trouve en effet à la fois l’INA, avec son incomparable centre d’archives, de production de documentaire et de formation ainsi que les studios de tournage de Bry-sur-Marne, qui sont les principaux studios français et s’apprêtent à doubler de volume.
L’industrie de l’image c’est celle du cinéma, des télévisions, des plateformes mais aussi, désormais,  de You tube. Elle est donc en pleine croissance. La formation, tant initiale que permante est un enjeu essentiel puisque les technologies ne cessent d’évoluer. La France dispose d’un énorme réseau d’écoles et de centres de formation publics et privés. Or, plusieurs intervenants ont rappelé que nombre de ces formations ne débouchaient pas sur des emplois. Il est indispensable que l’État mette en place un mécanisme d’information sur les débouchés effectifs de chaque école ou centre de formation.
Paradoxalement il y a à la fois un nombre croissant de diplômés chômeurs alors qu’il y a des tensions sur certains emplois. Ainsi, le producteur exécutif Nicolas Royer (Voulez-vous Production services) a expliqué qu’il y avait un manque significatif d’administrateurs de production, une fonction essentielle de la production qui doit cumuler compétence et expérience.
Les VFX sont aujourd’hui l’un des piliers de la création cinématographique et audiovisuelle. Et c’est un secteur où la France est particulièrement performante, notamment grâce au regroupement des principaux acteurs au sein de France CFX et du soutien du CNC. À ce sujet, Olivier Emery, Président de Trimaran VFX et coprésident de France VFX à abordé la question de l’IA générative : est-ce une menace pour la plus grande partie des emplois de l’industrie de l’image ? Il a cité l’exemple du détourage d’image qui est un travail fastidieux puisqu’il faut le réaliser  de manière  répétitive image par image. Il existe une application IA qui permet de le réaliser très rapidement à partir d’un prompt. Les résultats sont parfaits sur un petit écran. Mais sur un grand écran « ça ne le fait pas », car l’IA repose sur la statistique : c’est juste à 80 ou 90%, mais, par nature, jamais juste à 100%. Pour le grand écran l’IA ne remplacera pas les techniciens.
Guillaume de Menthon, le président des studios de Bry, en les faisant visiter, à rappelé que des studios étaient performants pour des productions de films à partir de 6 millions € de budget ou de séries dont les épisodes dépassaient 1,3 millions € de budget. Mais un de ses plateaux possède un écran led qui permet de tourner des scènes extérieures à un prix compétitif. La démonstration était impressionnante.
Laurence Schwob, présidente de V Studios et directrice du développement du groupe France télévisions, a d’ailleurs rappelé que les studios de ce dernier à Montpellier, grâce à ces nouvelles technologies, sont très compétitifs pour fabriquer des feuilletons quotidiens à budget légers. Certes, comme plusieurs intervenants, Guillaume de Menthon a reconnu que le cinéma et l’industrie de séries traverse une période de basses eaux au niveau mondial. C’est spectaculaire pour Hollywood où les studios, du fait de leurs coûts et de celui de leurs techniciens, sont désertés : les blockbusters sont tournés à Vancouver ou au Royaume-Uni. Bien pire, la plupart des derniers blockbusters ont été des désastres financiers.
En fait le chiffre d’affaires du cinéma est en recul partout, y compris en France. Est-ce parce que, du fait de la concurrence des plateformes et de l’i-phone son temps est passé ? N’oublions pas que le cinéma est un marché d’offre. C’est une industrie de prototypes. Au cours de son histoire il a connu de nombreuses crises. À chaque fois il en est sorti par un complet renouvellement de sa création.
Enfin, rappelons que la France a un atout considérable : c’est l’existence du CNC, un organisme public particulièrement compétent qui dote le pays d’une stratégie englobant toute l’industrie de l’image de la technologie de fabrication à la salle de cinéma.

Vincent Glenn, dont c’est le 4ème long métrage  vient de réaliser un long métrage en hommage à son père, le chef opérateur Pierre-William Glenn qui a été l’un de plu grands chefs opérateurs du cinéma mondial et de la Nouvelle vague en particulier. C’est une lettre d’amour du fils à son père.

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Vincent Glenn

Le budget prévisionnel de ce film est 333 000 €, soit 90% du budget moyen des documentaires français de notre dernier baromètre. Pour le tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 30 000 €, dont 25 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 5 000 € de salaire de technicien. C’est 80% de la rémunération moyenne des réalisateurs de films documentaires.  Il a également été rémunéré de 15 000 € pour le sujet. A noter qu’il a été également rémunéré de 15 000 € pour la composition de la musique du film, soit 70% de la rémunération moyenne des compositeurs de films documentaires.

Les producteurs délégués sont No Yelling (Grance Cosimano) et Cgie des 9muz (Mathieu Discour). Transpalux et Le laboratoire du lien social sont coproducteurs. Le film a bénéficié de 100 000 € d’avance sur recettes après réalisation.

La Région Ile de France lui a accordé une aide pour la post-production sur son territoire. Ciné+ et Arte l’ont préacheté. DHR a le mandat de distribution en salles sans avoir donné de minimum garanti.

Le précédent film de cinéma réalisé par Vincent Glenn était une fiction, la comédie « Enfin de bonnes nouvelles », sorti en 2016. Il était produit et distribué par Coopérative Direction Humaine des ressources.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

Inspiré de faits réels, le 4ème film pour le cinéma réalisé par Leïla Sy https://fr.wikipedia.org/wiki/Leïla_Sy est « Hell in paradise » https://fr.wikipedia.org/wiki/Hell_in_Paradise#:~:text=Hell%20in%20Paradise%20est%20un,inspire%20d’une%20histoire%20vraie.&text=Pour%20plus%20de%20détails%2C%20voir%20Fiche%20technique%20et%20Distribution : Un paradis se transforme en enfer.C’est le premier qu’elle réalise seule. Il est produit et distribué par Luc Besson.

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Leïla Sy

Son budget prévisionnel est de 4,4 millions € soit 80% du budget prévisionnel moyen des films français de fiction de notre dernier baromètre. https://siritz.com/financine/barometre-des-budgets-previsionnels/ Pour la préparation, 40 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice est de 95 000 €, dont 42 500 € d’à valoir sur droits d’auteur et 52 500 € de salaire de technicien. https://siritz.com/financine/le-barometre-de-la-remuneration-des-realisateurs-2/.Le scénario a été écrit par Karine Silla-Perez pour 150 000 €. C’est 80% du budget moyen des scénarios. https://siritz.com/financine/budget-des-scenarios-en-2025-et-2024/.La musique a été confiée à Clément Dumoulin pour 80 000 €, ce qui revient à 30% de plus que les droits musicaux moyens des films français. https://siritz.com/financine/remuneration-des-compositeurs-de-musique/Enfin les rôles principaux ont reçu 243 000 €, soit légèrement plus que la moyenne des films. https://siritz.com/financine/la-remuneration-des-roles-principaux-en-2025/

Pour bien illustrer la part du budget que la production de «Hell in paradise » a consacré aux quatre principaux postes de l’affiche par rapport à ce qui leur est consacré dans la moyenne des films le tableau ci-dessous est éclairant:

Comme on le voit, par rapport à la moyenne des films,  le pourcentage du budget de ces postes par rapport au budget général est sensiblement supérieur pour la rémunération des rôles principaux, de la musique, légèrement pour celle du scénario et légèrement inférieur pour la rémunération de la réalisatrice.

Le producteur délégué est LB productions (Luc Besson). Europacorp, Whithe Yellow Films et La petite Reine sont coproducteurs. Canal+, Ciné+ et France télévisions l’ont préacheté. Europacorp Distribution a donné un minimum garanti pour le mandat de distribution France et un autre, beaucoup plus important, pour les ventes à l’étranger.

Le précédent film de Leïla Sy elle l’avait co-réalisé avec Amadou Mariko. C’était « Yo Mama », sorti en 2023. Son budget prévisionnel était 6,5 millions €. Il était coproduit par Gaumont et Douze doigts productions. Gaumont le distribuait et il avait rassemblé 170 000 spectateurs. https://siritz.com/cinescoop/pour-la-realisation-de-yo-mama/

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

Pour son 6ème film Rebecca Zlotowski https://fr.wikipedia.org/wiki/Rebecca_Zlotowski réalise « Vie privée » où la psy mène l’enquête. https://fr.wikipedia.org/wiki/Vie_privée_(film,_2025)

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Rebecca Złotowski

Le budget prévisionnel de ce film est 8 millions €, soit 45% de plus que le budget moyen des films français de fiction de notre dernier baromètre.https://siritz.com/financine/barometre-des-budgets-previsionnels/. Pour la préparation, 38 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice est de 335 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien, ce qui revient à deux fois et demi la rémunération moyenne d’une réalisateurs. https://siritz.com/financine/le-barometre-de-la-remuneration-des-realisateurs-2/Elle a écrit le scénario avec Anne Berest, Gaelle Mace pour 319 000 €, soit 75% de plus que le budget moyen des scénarios https://siritz.com/financine/budget-des-scenarios-en-2025-et-2024/

Elle a confié la musique à Rob pour 100 000 €, c’est-à-dire 60% de plus que les droits musicaux moyens. https://siritz.com/financine/remuneration-des-compositeurs-de-musique/Enfin la rémunération des rôles principaux est 490 000 €, soit 2,2 fois la rémunération moyenne des rôles principaux. https://siritz.com/financine/la-remuneration-des-roles-principaux-en-2025/

Pour bien illustrer la part du budget que la production de « Vie privée » a consacré aux quatre principaux postes de l’affiche par rapport à ce qui leur est consacré dans la moyenne des films le tableau ci-dessous est éclairant :

Comme on le voit le pourcentage du budget des quatre postes par rapport au budget total est supérieur à la moyenne des films. Mais, pour la rémunération de la réalisatrice, du scénario et des rôles principaux il est nettement supérieur.

Le producteur délégué est Les films du Velvet (Frédéric Jouve) et France 3 cinéma est coproducteur. Le film a bénéficié de 600 000 € d’avance sur recettes. 5 sofica non garanties y ont investi. Canal+, Ciné+ et France télévisions l’ont préacheté. Ad Vitam a donné un minimum garanti pour tous les mandats de distribution France et Goodfellas un minimum garanti pour les ventes à l’étranger.

Le précédent film réalisé par Rebecca Zlotowski était « Les enfants des autres », sorti en 2022 et dont le budget prévisionnel était 4,4 millions €. Il avait le même producteur et le même distributeur et avait rassemblé 401 000 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

Le 10 ème film réalisé par Eugène Green, réalisateur français d’origine américaine https://fr.wikipedia.org/wiki/Eugène_Green est« L’arbre de la connaissance » https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Arbre_de_la_connaissance_(film,_2025), une coproduction franco-portugaise tournée en portugais au Portugal. C’est un film fantastique dans lequel un ogre mange les touristes en ragout.

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Eugène Green

Le budget prévisionnel de cette coproduction entre la France (30%) et le Portugal (70%) est 1 millions €, soit 30% du budget prévisionnel médian des films français de notre dernier baromètre. https://siritz.com/financine/barometre-des-budgets-previsionnels/. Pour la préparation, le tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 51 000 €, dont 31 000 € d’à-valoir sur droits d’auteur et 20 000 € de salaire de technicien. C’est 60% de la rémunération médiane des réalisateurs. https://siritz.com/financine/le-barometre-de-la-remuneration-des-realisateurs-2/ Il a écrit le scénario pour 13 000 €, soit 8% du budget médian des scénarios.  https://siritz.com/financine/budget-des-scenarios-en-2025-et-2024/

Il n’y a pas de compositeur de la musique mais les droits musicaux sont de 4 500 €, ce qui revient à 10% de leur budget médian. https://siritz.com/financine/remuneration-des-compositeurs-de-musique/ Enfin, les rôles principaux ont reçu 28 000 €, c’est-à-dire le quart de la rémunération médiane des rôles principaux. https://siritz.com/financine/la-remuneration-des-roles-principaux-en-2025/

Pour bien illustrer la part du budget que la production de « L’arbre de la connaissance » a consacré aux quatre principaux postes de l’affiche par rapport à ce qui leur est consacré dans la moyenne des films le tableau ci-dessous est éclairant:

Comme on le voit la rémunération du réalisateur en pourcentage de l’ensemble du budget est très supérieure à la moyenne. Pour les trois autres poste c’est l’inverse.

Le producteur délégué français est Le plein de super (Thierry Niveau). Il a bénéficié de l’aide des cinémas du monde du CNC et a demandé l’aide remboursable de l’Ile de France. JHR a donné un minimum garanti pour tous les mandats de distribution en France.

Le producteur délégué portugais est O Som e a furia (Luis Urbano). Il a bénéficié de l’aide nationale à la production de l’ICA et de celle du Fonds de développement Lusitano-Italien. La RTP l’a préacheté. Fonds de développement Lusitano-Italien lui a également apporté son soutien. Desforra Appache a donné un minimum garanti pour le mandat de distribution au Portugal.

Le précédent film réalisé par Eugène Green était « Atarrabi et Mikelats , un mythe basque », tourné en langue basque et sorti en 2021. Cette coproduction franco-Belge avait un budget prévisionnel d’1 million €. Noodles production et UFO Distribution le distributeur. Il avait rassemblé 3 500 spectateurs. https://fr.wikipedia.org/wiki/Atarrabi_et_Mikelats

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

Le discours de Gaëtan Bruel, le président du CNC, lors des rencontres des Rencontres Animation Formation, a souligné un problème qui est l’un des plus importants de la France et le sera de plus en plus dans les années à venir : la formation. Il est devenu typique de notre pays depuis que l’État s’est fixé comme objectif 85% de bachelier, non en élevant le niveau des élèves, mais en abaissant celui du bac.

Dans le domaine de l’animation, la France a toujours été l’un des principaux producteurs du monde grace, notamment, à un prestigieux réseau d’écoles publiques et privées. Mais les écoles, dans ce secteur, comme dans tous les autres, se sont multipliées comme des petits pains. Le CNC recense 60 écoles d’animation et 230 parcours d’animation. Alors qu’Audiens recense 800 primo-entrants par an. C’est dire que la plupart de ces formations forment surtout des chomeurs. Et ce parce que l’on n’a pas mis en place les outils pour identifier les opérateurs sérieux des autres. C’est d’autant plus grave que les entreprises peinent à recruter tous les talents adaptés à leurs besoins parce que beaucoup partent en Amérique du Nord ou au Royaume-Uni.

Gaëtan Bruel prône la mise en place de ces outils d’identification, ce qui parait effectivement indispensable. D’autant plus qu’avec l’IA, il est plus que probable que chaque individu devra se former en permanence mais aussi changer de métier plusieurs fois dans sa vie. La formation va devenir l’un des tous premiers secteurs de notre économie.C’est pourquoi la labellisation rigoureuse des formations, contenant notamment des indications précises sur leurs performances en matière d’emploi, doit être imaginée et mise en place au plus vite. La labellisation des formations à l’animation est indispensable. Elle est urgente et doit-être facilement identifiable.

Bien entendu l’ensemble de l’industrie de l’animation traverse actuellement une crise. Dans le cinéma elle est liée celle que traverse l’ensemble du secteur. Quant aux chaînes de télévision elles se rendent compte qu’elles ont de plus en plus de mal à concurrence l’i-phone et You tube pour attirer l’attention des enfants et des jeunes. Le succès des programmes courts modifie profondément leur approche de l’image.

Mais l’animation est un métier de création, c’est à dire un métier qui existe parce qu’il ne cesse d’évoluer.

Le 8ème film réalisé par Dominik Moll https://fr.wikipedia.org/wiki/Dominik_Mollest « Dossier 137 », https://fr.wikipedia.org/wiki/Dominik_Moll, une enquête sur les violences policières.

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Dominik Moll

Son budget prévisionnel est 6,2 millions €, soit 10% de plus que le budget prévisionnel moyen des films français de fiction de notre dernier baromètre. https://siritz.com/financine/barometre-des-budgets-previsionnels/. Pour la préparation, 40 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 150 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Là encore c’est 10% de plus que la rémunération moyenne des réalisateurs. https://siritz.com/financine/le-barometre-de-la-remuneration-des-realisateurs-2/Il a écrit le scénario avec Gilles Marchand pour 200 000 €, soit 10% de plus que le budget moyen des scénarios. La musique a été confiée à Olivier Marguerit pour 51 000 €. C’est 80% des droits musicaux moyens des films français. https://siritz.com/financine/remuneration-des-compositeurs-de-musique/Quant aux rôles principaux leur rémunération est 250 000 €, ce qui revient à 10% de plus que la rémunération moyenne des rôles principaux. https://siritz.com/financine/la-remuneration-des-roles-principaux-en-2025/

Pour bien illustrer la part du budget que la production de «Dossier 137″ a consacré aux quatre principaux postes de l’affiche par rapport à ce qui leur est consacré dans la moyenne des films le tableau ci-dessous est éclairant :

Comme on le voit le poids, en pourcentage du budget total, de la rémunération du réalisateur est légèrement supérieur à celui de la moyenne des films. Celui du budget du scénario et de la rémunération des rôles principaux est légèrement inférieure. Celui de la musique est plus nettement inférieur.

Le producteur délégué est Haut et Court (Carole Scotta, Caroline Benjo, Barbara Letellier et Simon Arnal). France 2 cinéma est coproducteur. Le film a bénéficié de 480 000 € d’avance sur recettes. Europe Creative Media lui a apporté son soutien. Une sofica garantie et cinq sofica non garanties y ont investi. Canal+, Ciné+ et France télévisions l’ont préacheté. Haut et court a donné un minimum garanti pour les mandats de distribution en France et un autre pour les ventes à l’étranger.

Le précédent film réalisé par Dominik Moll était « La nuit du 12 », sorti en 2022. https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Nuit_du_12. Son producteur était Haut et Court pour un budget prévisionnel 4,1 millions €. Haut et Court et Memento Films le distribuaient. Le film avait rassemblé 545 000 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.