POUR LA RÉALISATION DE «LE TRÉSOR DU PETIT NICOLAS »
Cette nouvelle adaptation de la bande dessinée de Gosciny et Sempé est le 3ème film de Julien Rappeneau qui est le scénariste de nombreux longs métrages. https://fr.wikipedia.org/wiki/Julien_Rappeneau
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Il a été produit par Olivier Delbosc (Curiosa Films) pour un budget prévisionnel de 13,3 millions € et il est distribué par Warner Bros, qui a tous les mandats France et monde. https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Trésor_du_Petit_Nicolas
Pour la préparation, 58 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 225 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien.
C’est la rémunération moyenne des réalisateurs de films français sortis depuis le début de l’année.

Pour le scénario Julien s’est partagé avec Mathias Gavarny 635 000 €.
OCS a acheté le 1er passage de télévision payante, Canal+ les deux suivants, M6 deux passages et W9 trois passages.
« Les vacances du Petit Nicolas », réalisé par Roland Tirard et sorti en 2014, avait un budget de 24,5 millions €. Il était distribué par Wild Bunch et avait rassemblé 2,4 millions de spectateurs. « Le Petit Nicolas », avec le même réalisateur, sorti en 2009, avait atteint 5,4 millions de spectateurs.
Le précédent film réalisé par Julien Rappeneau était « Fourmi », une adaptation d’un roman graphique. Il était sorti le 4 septembre 2019. Michael Gentile (The film) l’avait produit pour un budget prévisionnel de 6,1 millions €. Il était distribué par Mars Films et TF1 DA.
Pour la préparation, 41 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 125 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien.
Le film avait rassemblé 120 000 spectateurs.
A noter que Curiosa Films a produit « Illusions Perdues », qui sort ce même jour.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit du dossier sur lequel le producteur a monté son financement, correspondant à l’agrément d’investissement, non les données définitives, après production effective du film. Ce site dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 11 ans d’archives.
LA RÉMUNÉRATION DE GUILLAUME CANET
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DE « LUI »
C’est le 7ème long métrage qu’il a réalisé. Il y est également comédien. https://fr.wikipedia.org/wiki/Guillaume_Canet Il venait de jouer dans « Au nom de la terre ». https://siritz.com/cinescoop/edouard-bergeon-86-000-e-pour-au-nom-de-la-terre/
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Il a été produit par Alain Attal (Trésor Films) pour un budget initial de 5,3 millions €. Pathé en est le distributeur avec tous mandats, mais sans minimum garanti. https://fr.wikipedia.org/wiki/Lui_(film)
Pour la préparation, 28 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 200 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est beaucoup plus que la rémunération moyenne des réalisateurs de film français sortis en 2021.https://siritz.com/financine/le-barometre-des-realisateurs/
C’est 3,8% du budget prévisionnel soit beaucoup plus que le pourcentage moyen. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-realisateurs/
Pathé est coproducteur, tout comme Guillaume Canet (Caneo Films) et TF1 Films productions. La région Bretagne a apporté son soutien.
Canal+, Multithématiques, TF1 et TMC l’ont préacheté.
Il est en seconde position des démarrages de films mercredi dernier avec + 21 000 entrées le premier jour dans 385 salles.
Le précédent film réalisé par Guillaume Canet était « Nous finirons ensemble », sorti le 1er mi 2019. Il avait le même producteur et son budget initial était de 16,3 millions €. Le distributeur était Europacorp. https://fr.wikipedia.org/wiki/Nous_finirons_ensemble
Pour la préparation, 45 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 560 000 €, dont 300 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 260 000 € de salaire de technicien. Il avait en outre reçu 550 000 € pour son scénario. Il avait été coécrit par Rodolphe Lauga qui avait reçu 15 000 €.
Le film avait rassemblé près de 2,8 millions de spectateur
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.
PS : Pour compléter l’éditorial d’hiers sur Netflix https://siritz.com/editorial/le-village-gaulois-des-salles-de-cinema/ Sabine Chevrier remarque que « Netflix sous-paye les équipes techniques, en payant au tarif audiovisuel, conçu au départ pour les téléfilms français, détournant ainsi nos conventions collectives. »
LE VILLAGE GAULOIS DES SALLES DE CINÉMA
ÉditorialIL S’AGIT D’UN CHOIX DE SOCIÉTÉ
Dans « Le Monde » paru vendredi Michel Guerrin pose une question fondamentale pour l’avenir du cinéma : « On peut se demander si le combat français des salles n’est pas celui d’un village gaulois ». https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/10/29/on-peut-se-demander-si-le-combat-francais-pour-preserver-la-salle-des-plates-formes-n-est-pas-celui-d-un-village-gaulois_6100287_3232.html
Il s’agit bien entendu du combat des exploitants et des distributeurs contre Netflix. Cette fois-ci à propos du Festival de films Netflix que la plateforme veut présenter en salle juste avant de le faire sur sa plateforme. Toutes les salles françaises ont refusé de présenter ces films, mais pas la Cinémathèque française ni le Festival Lumière.
Il y a peu Netflix prônait la diffusion sur sa plateforme en même temps qu’en salle. Tous les exploitants du monde y étaient opposés en vertu du respect de la nécessaire chronologie des médias. Celle-ci repose sur le simple bon sens : le média le plus cher par spectateur passe avant celui qui est moins cher. C’est évident pour le livre : si on vendait le livre de poche en même temps que l’édition brochée le chiffre d’affaires des libraires et des éditeurs s’effondrerait et s’en serait fini de l’industrie du livre. C’est aussi évident pour les autres médias culturels.
Les dirigeants de Netflix se sont rendu compte non seulement que leur position était excessive mais que la sortie en salle de cinéma était essentielle pour bâtir la notoriété d’un film, notamment en étant présenté dans de grands festivals. Ils ne visent plus la diffusion simultanée mais une forte réduction de la priorité de diffusion accordée à la salle : 45 jours, 30 jours, voire 15 jours. Ou uniquement dans un grand festival habituellement réservé aux films de cinéma.
Cette réduction de la fenêtre de diffusion réservée aux salles est évidemment une atteinte à l’équilibre économique des salles et des distributeurs.
Mais, c’est aussi une remise en cause de notre vie sociale qui repose sur la sortie pour aller au restaurant, se distraire ou se cultiver. Les plateformes ont marqué un point avec le confinement et la fermeture obligée des salles de cinéma. Mais il est clair que l’enjeu est capital et dépasse celui de l’économie.
Ce qui est grave c’est que des studios américains-Disney et Warner- qui sont les principaux investisseurs dans les films de cinéma n’ont pas hésité à mettre en cause la sacro-sainte chronologie des médias, parfois même en sautant le sortie en salle, en tout cas en réduisant fortement le fenêtre réservée à celle-ci. https://siritz.com/editorial/scarlett-johansson-pour-la-salle/
Très grave aussi est le fait que Netflix, qui ne fait nullement partie de l’industrie du cinéma, n’a pas hésité à surpayer de grands talents du cinéma français et international-comédiens et réalisateurs-pour s’en assurer l’exclusivité sur son réseau (Jane Campion, Martin Scorcese, Jean-Pierre Jeunet, Dany Boon, Omar Sy, etc…). Pour la plateforme ce n’est en fait qu’un investissement dans son budget promotion. Pour le cinéma ce sont des pertes sèches de recettes.
Cela s’ajoute au fait que de nombreux talents (réalisateurs, scénariste, comédiens, producteurs) sont attirés vers les séries où certains s’épanouissent encore plus qu’à l’occasion d’un film.
Mais quand le village gaulois se sera rendu, il ne restera plus qu’une société confinée dans laquelle nos choix seront gouvernés par les algorithmes des plateformes. Nous seront passés dans une autre civilisation.
LA RÉMUNÉRATION DE CATHERINE CORSINI
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DE « LA FRACTURE »
C’est le 11ème long métrage réalisée par cette comédienne qui est aussi scénariste. https://fr.wikipedia.org/wiki/Catherine_Corsini
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Fracture_(film,_2021)
Pour la préparation, 33 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice est de 100 000 €, répartie en part égale entre â valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien.
C’est la rémunération médiane des réalisateurs de films sortis en 2021. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-realisateurs/
Mais c’est 2% du budget soit 15% de moins que la rémunération médiane de ces réalisateurs en % du budget.
La réalisatrice a en outre reçu 80 000 € pour le scénario qui a été coécrit par Agnès Feuvre qui a reçu 11 000 €.
Le film a un budget prévisionnel de 4,8 millions €. La productrice Elisabeth Perez (Chaz Productions) a mis en participation son salaire, ses frais généraux et même ses imprévus. Elle a également pris en compte son crédit d’impôt. Le Pacte et France 3 sont coproducteurs ainsi qu’un pool de soficas. La Région Auverge Rhône-Alpes a apporté une aide remboursable.
Il a été préacheté par Canal+, Multithématiques et France 3.
Le Pacte a investi un minimum garanti.
Le précédent film qu’elle avait réalisé était « Un amour impossible, « sorti en 2018. Le producteur et le distributeur étaient les même. Le budget était de 7,5 millions €.
Pour la préparation, 33 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice était de 160 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Elle avait écrit le scénario avec Laurette Polmanss et Christine Angot et elles s’étaient partagés 92 000 €.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.
LE BAROMETRE DES MINIMA GARANTIS
FinanCinéWARNER BROS FRANCE DONNE LE PLUS GROS
Ces baromètres concernent les films français sortis depuis le début de l’année 2021. Ils fournissent le minimum garanti le plus élevé, moyen et médian
Cinéfinances.info* a fourni les données financières qui ont permis son calcul.
Il ne prend pas compte les films sans minimum garanti du distributeur parce que celui-ci est le principal producteur. C’est notamment le cas de films à budget important de Gaumont, de Pathé, d’Apollo films ou d’UGC.
Le premier baromètre est en euros.
Le minimum garanti le plus élevé a été fourni par Warner Bros France pour « Le Trésor du Petit Nicolas », réalisé par Julien Rappeneau et produit par Curiosa Films. https://www.unifrance.org/annuaires/societe/46622/warner-bros-franceWarner a tous les mandats, notamment le mandat de vente international. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-julien-rappeneau/Comme le film et largement préacheté par les chaînes françaises, le distributeur compte visiblement sur les ventes internationales. Cela doit être le cas des autres majors américaines.
Ainsi, le second minimum garanti le plus élevé (3 millions€) est également celui d’une major américaine, Universal France, pour «Présidents», réalisé par Anne Fontaine, produit par Ciné-@. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-julien-rappeneau/
Le second baromètre est celui du minimum garanti par rapport au budget prévisionnel du film.
Cette fois-ci celui qui est en tête est « Présidents », avec un pourcentage de 66,7%.
En second position arrive une autre major américaine, Sony Pictures, pour « Opération Portugal », produit par Moana Films, avec 63,9%. « Le Trésor du Petit Nicolas » arrive en troisième position avec 32,5%. Dans les trois cas les majors doivent penser que ces films ont un réel potentiel à l’international.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.
LA RÉMUNÉRATION DE FABRICE ÉBOUÉ
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DE « BARBAQUE »
Cette comédie est le 4ème long métrage réalisée par ce comédien qui est passé par la scène, a réalisé des mises en scènes de spectacles et écrit des scénarios. https://fr.wikipedia.org/wiki/Fabrice_Éboué
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Il a été produit par Julien Déris et Davide Gauquié (Cinéfrance Studios) pour un budget de 5,7 millions € https://fr.wikipedia.org/wiki/Barbaque et il est distribué par Apollo Films § TF1 DA qui ont donné un important minimum garanti.
Pour la préparation, 27 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 120 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien.
C’est 20% de plus que la rémunération médiane des réalisateurs de films français sortis en 2021. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-realisateurs/
Il a coécrit le scénario avec Vincent Solignac et ils se sont partagés 505 000 €.
Apollo Films § TF1 DA et TF1 sont coproducteurs. Le film a bénéficié d’un soutien des régions ile de France et Normandie. Canal+, Multithématiques et TF1 ont préacheté un passage.
Le précédent film réalisé par Fabric Éboué était « Coexister », sorti le 11 octobre 2017. Il avait été produit par Europacorp pour 9,5 millions € et distribué par Europacorp.
Pour la préparation, 40 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 320 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Pour le scénario il avait en outre reçu 300 000 €.
Le film avait rassemblé 650 000 spectateurs.
Le dernier film distribué par Apollo Films & TF1 DA est « Pourris gâtés » https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-nicolas-cuche/
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.
LA RÉMUNÉRATION DE MAXIME ROY
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DE « LES HÉROÏQUES »
Ce drame est le premier film réalisé par Maxime Roy. https://www.journaldesfemmes.fr/loisirs/cinema/2752087-maxime-roy-realisateur-les-heroiques/
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Il est produit par Miléna Poylo et Gilles Sacuto (TS Productions) pour un budget prévisionnel de 2 millions €. Il est distribué par Pyramide qui a donné un minimum garanti pour le mandat salle et un autre pour le mandat international.
Le producteur a mis en participation ses frais généraux et une grande partie de son salaire. Il a investi sont crédit d’impôt.
Pour la préparation, 28 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 52 000 €, dont 20 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 32 000 € de salaire de technicien.
C’est la moitié de la rémunération médiane des réalisateurs de films français sortis depuis le début de l’année. Et c’est 2,6% du budget, donc plus que pour la moyenne de ces rémunérations. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-realisateurs/
Il a bénéficié de l’investissement d’une sofica adossée au producteur et d’une autre sofica. La région Ile de France lui a accordé un soutien.
Il a été préacheté par Canal+ et Mutithématiques.
Le dernier film distribué par Pyramide distribution est « Le genou d’Ahed », réalisé par Nadav Lapid. Pyramide avait donné un minimum garanti de 80 000 €. https://siritz.com/?s=Nadav+Lapid&cat=
A ce jour le film a totalisé 30 000 entrées. Produit par Judith Lou Levy et Ève Robin (Les films du bal) il avait un budget de 2,6 millions €.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit du dossier sur lequel le producteur a monté son financement, correspondant à l’agrément d’investissement, non les données définitives, après production effective du film. Ce site dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 11 ans d’archives.
LE BAROMÈTRE DES RÉALISATEURS
FinanCinéCes baromètres hebdomadaires fournissent la rémunération des réalisateurs de films français (fiction et animation, mais pas documentaires) sortis depuis le début de l’année. Le premier est calculé en €, le second % par rapport au budget initial du film.
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Le réalisateur le mieux payé est Nicolas Bedos pour le film « OSS 117-Alerte Afrique noire ».
https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-nicolas-bedos-2/
En % du budget la rémunération la plus élevée est celle de la réalisation de « La voix d’Aïda ». https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Voix_d%27Aïda
Celle de Nicolas Bedos n’est que de 3,28% du budget, mais supérieure à la moyenne.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.
AUDIOVISUEL : L’INNOVATION PARENT PAUVRE
ÉditorialEN FRANCE LA PRIORITÉ EST DONNÉE À LA RÉGLEMENTATION ET LA CONCENTRATION
Le gouvernement est favorable à la fusion de TF1 et de M6, car se sont des nains comparés aux géants américains de la S-VoD. Et la présidente de France télévisions partage ce point de vue et doit sans doute souhaiter une fusion de son groupe avec radio France. https://siritz.com/editorial/vers-du-grabuge-dans-laudiovisuel/
Mais, à part la présidente de France télévisions et le président du CSA, les autres diffuseurs et les producteurs indépendants de télévision sont contre, surtout les producteurs de flux que rien ne protège contre une intégration verticale renforcée, dans leur secteur, de ce nouveau groupe.
En tout cas, ce qui est frappant c’est que ces deux diffuseurs, comme France télévisions d’ailleurs, n’ont pas axé leur développement sur l’innovation numérique, à la différence par exemple des chaînes britanniques.
Un article des Échos du 20 octobre notait ainsi que, en 2020, le chiffre d’affaires de la télévision de rattrapage des chaines françaises représentait 125 millions € contre 426 millions € pour la VoD gratuite ou payante des chaines britanniques, soit 11% de leur chiffre d’affaires. https://www.zdnet.fr/blogs/digital-home-revolution/le-replay-l-arme-des-cha-nes-contre-la-svod-39883867.htm
Ce retard â l’allumage de la télévision française n’est pas nouveau. Ainsi, le feuilleton quotidien est à l’évidence un genre majeur de la télévision. Au Royaume-Uni « Coronation street » date de 1960. En France, le premier feuilleton quotidien, « Plus Belle la vie » date de….2004 alors qu’il y en avait alors 4 qui triomphaient au Royaume-Uni et au moins 3 dans chacun des grands pays voisins.
Les GAFA sont intégralement nés de l’innovation, y compris Netflix. Certes Disney, un puissant acteur établi, se développe, mais il reste encore loin derrière.
Le seul domaine où la télévision française a, en fait, innové, est le flux de M6 qui traite des sujets concernant la vie quotidienne des français. Ce qui a permis â cette « petite » chaine d’être beaucoup plus rentable que TF1. Mais elle n’ a pas transposé ce succès dans le numérique, alors que Netflix a démarré comme loueur de K7 vidéo. Et Amazon a commencé en vendant des livres en ligne.
La culture économique dominante en France repose sur la taille et la réglementation beaucoup plus que sur l’innovation.
7ème édition de Tchech-In
Le CarrefourFESTIVAL DU CINÉMA TCHEQUE
La 7ème édition de Czech-In se déroulera le 22, 23 et le 24 octobre 2021, organisée dans les dates qui anticipent la fête nationale de la Tchécoslovaquie (le 28 octobre). Les projections seront organisées dans diverses lieux de la capitale : l’Auditorium de l’hôtel de ville de Paris, les cinémas Les 3 Luxembourg et le Reflet Medicis, puis deux projections satellites seront présentées en novembre dans les locaux des universités de Paris Sorbonne et Institut National des langues orientales.
Après une année de césure imposée, le festival souhaite montrer la vivacité et diversité de la culture tchèque, en mettant à l’honneur les films qui ont des liens particuliers avec la culture française.
L’événement s’ouvrira avec le film documentaire de Roman Vavra Alfons Mucha – L’affichiste de l’art nouveau (2020), en présence de petit fils de peintre – John Mucha et de l’équipe du film. De renommée internationale, cet artiste tchèque exceptionnel a fait sa carrière au tournant de 19e et 20e siècles à Paris, et il y a créé un nouveau style qui portait son nom : Mucha.
Les petits et les grands pourront apprécier un autre savoir-faire artistique dans lequel les Tchèques excellent : le cinéma d’animation. Même les souris vont au paradis (2021), film co-produit par la République tchèque, la France, la Pologne et la Slovaquie, sera présenté en avant-première parisienne, en présence de son producteur français Alexandre Charlet (Films du Cygne).
Le festival abordera cependant des sujets plus sérieux : l’expulsion des minorités allemandes après la fin de la seconde guerre mondiale est le sujet du film Le Pays dans l’ombre (2020) de Bohdan Sláma. Le débat sera animé par Roman Krakovský, l’historien spécialiste d’Europe Centrale et Orientale.
La clôture du programme se tiendra à l’occasion de la projection d’Un jour un chat de Vojtech Jasný (1963), restauré à l’occasion de Cannes classics cette année. Le film sera accompagné par une présentation d’Anne-Laure Brénéol-Ithurralde (Malavida distribution).
Le département tchèque de Sorbonne Université accueillera une projection de Confession d’un disparu(2015) de Petr Vaclav. Une autre projection aura lieu à l’INALCO : De ta vie (2012) de Krystof Maratka. Les deux films seront présentés par leur réalisateur.
Comme c’est la tradition depuis la création de festival en 2009, celui-ci est sous le haut patronage de l’ambassadeur de la république tchèque à Paris, S.E. Michael Fleischmann, et sa marraine d’honneur est Mme Katerina Lojdová, actrice tchèque et épouse de l’ambassadeur. Le festival compte parmi ses nombreux prestigieux partenaires également le Conseil Parisien des Européen.nes auprès de la Ville de Paris. http://czech-in-film-festival.fr
LA RÉMUNÉRATION DE JULIEN RAPPENEAU
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DE «LE TRÉSOR DU PETIT NICOLAS »
Cette nouvelle adaptation de la bande dessinée de Gosciny et Sempé est le 3ème film de Julien Rappeneau qui est le scénariste de nombreux longs métrages. https://fr.wikipedia.org/wiki/Julien_Rappeneau
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Il a été produit par Olivier Delbosc (Curiosa Films) pour un budget prévisionnel de 13,3 millions € et il est distribué par Warner Bros, qui a tous les mandats France et monde. https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Trésor_du_Petit_Nicolas
Pour la préparation, 58 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 225 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien.
C’est la rémunération moyenne des réalisateurs de films français sortis depuis le début de l’année.
Pour le scénario Julien s’est partagé avec Mathias Gavarny 635 000 €.
OCS a acheté le 1er passage de télévision payante, Canal+ les deux suivants, M6 deux passages et W9 trois passages.
« Les vacances du Petit Nicolas », réalisé par Roland Tirard et sorti en 2014, avait un budget de 24,5 millions €. Il était distribué par Wild Bunch et avait rassemblé 2,4 millions de spectateurs. « Le Petit Nicolas », avec le même réalisateur, sorti en 2009, avait atteint 5,4 millions de spectateurs.
Le précédent film réalisé par Julien Rappeneau était « Fourmi », une adaptation d’un roman graphique. Il était sorti le 4 septembre 2019. Michael Gentile (The film) l’avait produit pour un budget prévisionnel de 6,1 millions €. Il était distribué par Mars Films et TF1 DA.
Pour la préparation, 41 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 125 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien.
Le film avait rassemblé 120 000 spectateurs.
A noter que Curiosa Films a produit « Illusions Perdues », qui sort ce même jour.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit du dossier sur lequel le producteur a monté son financement, correspondant à l’agrément d’investissement, non les données définitives, après production effective du film. Ce site dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 11 ans d’archives.