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LA RÉMUNÉRATION DE FLORIAN ZELLER

POUR LA RÉALISATION DE « THE FATHER »

L’adaptation cinématographique de cette pièce de théâtre qui a été un succès mondial a reçu 2 oscars, celui de la meilleure adaptation et celui du meilleur acteur. https://fr.wikipedia.org/wiki/The_Father_(film,_2020)

C’est son auteur qui a réalisé cette adaptation. C’est son premier long métrage en tant que réalisateur alors qu’il a écrit et dirigé plusieurs pièces de théâtre.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Florian_Zeller

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Le budget du film est 6 millions €.

Il s’agit d’une coproduction à 80% britannique. Outre-manche le producteur délégué est Tandermark Father mais le coproducteur  Elarof Trust est celui qui a investi le plus.

En France les producteurs sont Jean-louis Livi (F comme Films) et Philippe Carcassonne (Ciné@). Orange Studio est coproducteur et distributeur sans minimum garanti. La distribution physique est assurée par UGC. Canal+ a effectué un préachat.

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Pour la préparation, 26 jours de tournage et la post-production la rémunération de Florian Zeller est 58 000 € répartie à part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est tout juste au-dessus de la rémunération  médiane des réalisateurs de films français sortis en mai, https://siritz.com/financine/la-remuneration-des-realisateurs-en-mai-2021/ mais la moitié de celle des réalisateurs de films français sortis en 2020. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-realisateurs-fin-octobre/

Par ailleurs Florian Zeller  a co-écrit l’adaptation de la pièce de théâtre avec Christopher Hampton et ils se sont partagés 176 000 €. En outre les droits d’adaptation de la pièce ont été acquis pour 58 000 €.

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement,  destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.