POUR LA RÉALISATION DU TOP DES DÉMARRAGES DE FILMS FRANÇAIS
« Si on chantait » est une comédie, qui est le premier long métrage du réalisateur, a démarré largement en tête de tous les films français. En effet, mercredi dernier, il a réalisé au niveau national plus de 23 000 entrées dans 355 salles. « Les Olympiades » arrive en deuxième position avec un peu plus de 17 000 entrées dans 296 salles. Et pourtant, « Si on chantait » n’est pas du tout en tête sur Paris-Périphérie.C’est donc un film qui vise un public « en profondeur ».
Frabrice Maruca est le réalisateur et l’un des scénaristes, depuis 2012, d’une série comique de 2’ sur Arte, « La minute vieille ».
https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Minute_vieille
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Le film, qui a un budget prévisionnel de 7 millions €, est produit par Pierre Forette et Thierry Wong (Cinénominé) ainsi que SND.
Pour la préparation, 37 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 60 000 €, dont 13 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 47 000 € de salaire de technicien.C’est beaucoup moins que la rémunération médiane des réalisateurs de films français sortis en 2021.

Et c’est 1% du budget, également beaucoup moins que le pourcentage moyen des rémunérations de réalisateur.
https://siritz.com/financine/le-barometre-des-realisateurs-2/
Il a coécrit le scénario avec Alexandre Charlot et Isabelle Lazard pour lequel ils se sont partagés 160 000€. C’est moins que la moyenne des scénarios de films français déjà sortis en 2021, mais 2,7 fois la rémunération du réalisateur, soit beaucoup plus que pour la moyenne des films.
Les producteurs délégués ont investi leur crédit d’impôt, et mis en participation leur salaire et frais généraux. SND a tout de même investi du numéraire. Frédéric Brillon (Epithète films) est coproducteur et a investi du soutien. M6 est coproducteur. Canal+, Multithématiques, M6 et W9 ont préacheté un passage.
M6 a donné un minimum garanti pour les mandats
Salle, vidéo, vod et S-Vod.
SND, a donné un minimum garantie pour les mandats de distribution salle, vidéo, vod, S-Vod.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.
POUR LA RÉALISATION DE « A GOOD MAN »
CinéscoopLA RÉMUNÉRATION DE MARIE-CASTILLE MENTION-SCHAAR
C’est le 6ème long métrage réalisée par celle qui est aussi connu pour ses scénarios, notamment celui de « La première étoile », qui avait rassemblé plus de 1,6 millions de spectateurs. C’est l’histoire d’un homme tran qui porte un bébé. https://fr.wikipedia.org/wiki/Marie-Castille_Mention-Schaar
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Le film a été produit par les société de production de la réalisatrice (Willow films et Vendredi Films) pour un budget prévisionnel de 3 millions €. https://fr.wikipedia.org/wiki/A_Good_Man_(film,_2020)
Pour la préparation, 32 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice est de 60 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est beaucoup moins que la rémunération médiane des films français sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-realisateurs-2/
La productrice a investi du numéraire et du soutien. France 2 est coproducteur. Les Régions Paca et Bretagne ont apporté un soutien. Une sofica y a investi.
Canal+, Multithématique et France 2 ont acheté un passage.
Pyramide a accordé un minimum garanti pour le mandat de distribution en salle et un autre pour les ventes à l’étranger.
Le précédent film de la réalisatrice était « La fête des mères », sorti le 25 mai 2018. Il était produit par Willow films pour 5,6 millions € et distribué par UGC.
Pour la préparation le tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice était de 150 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Plus 14 000 € pour le scénario.
Il avait rassemblé 128 000 spectateurs.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.
LA RÉMUNÉRATION DE VALÉRIE LEMERCIER
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DE « ALINE »
Ce biopic musical est son 6ème long métrage en tant que réalisatrice. Elle est également l’interprète principale, scénariste et coproductrice. https://fr.wikipedia.org/wiki/Valérie_Lemercier
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Aline_(film,_2020)
Il est produit par Edouard Weil (Rectangle Productions) et Gaumont pour un budget prévisionnel de 22,4 millions €.
Pour la préparation, 49 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice est de 900 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est de loin la rémunération la plus élevée de tous les films français qui étaient déjà sorti en 2021. https://siritz.com/wp-admin/post.php?post=7451&action=edit&classic-editor=1
En outre Valérie Lemercier a touché 700 000 € pour le sujet et le scénario a été co-écrit par Brigitte Buc qui a reçu 75 000 €. Ce n’est pas le scénario payé le plus cher, mais il arrive en seconde position si ont exclut les achats de droits d’œuvres pré-existantes. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-scenarios/
Les producteurs délégués ont mis leurs frais généraux en participation et investi leur crédit d’impôt. Rectangle productions a mis son salaire en participation. Valérie Lemercier (De l’huile) est coproductrice à un petit niveau. TF1 est également producteur.
Gaumont, pour la distribution et tous les mandats sauf le Canada a accordé un très gros minimum garanti.
Le Canada est coproducteur à hauteur de 12% par Caramel Films.
Le CNC a accordé un soutien pour l’innovation visuelle et sonore et la Sacem un soutien pour la musique. Canal+ et Mutithématiques ont acheté un passage, TF1 deux passages et TMC/FX un passage.
Le précédent film de Varélie Lemercier était « Francine », sorti en salles le 3 mai 2017. Il avait les mêmes producteurs délégués et distributeur.
Pour la préparation, 39jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice était de 300 000 €, dont 120 000 € de salaire et 180 000 € d’à valoir sur droits d’auteur. Elle avait en outre reçu 230 000 € pour le sujet. Elle avait coécrit le scénario avec Sabine Haudepin et elles s’étaient partagées 200 000 €.
Le film avait rassemblé 900 000 spectateurs.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.
LE BAROMÈTRE DES RÉALISATEURS
FinanCinéDE LA RÉMUNÉRATION EN € ET EN % DU BUDGET
Ces baromètres hebdomadaires fournissent la rémunération des réalisateurs de films français sortis depuis le début de l’année. Le premier est calculé en €, le second % par rapport au budget prévisionnel du film.
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
On voit que le réalisateur le mieux payé est Nicolas Bedos pour le film « OSS 117-Alerte Afrique noire ». https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-nicolas-bedos-2/
Xavier Giannoli pour « Illusions perdues » https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-xavier-giannoli/et Éric Lavaine pour « Un tour chez ma fille » https://siritz.com/cinescoop/remuneration-record-deric-lavaine/sont en seconde position avec 400 000 €.
La rémunération moyenne des réalisateurs est de 125 000 €. Correspond à celle de Julien rappeneau pour la réalisation de « Le Petit Nicolas ».
La rémunération médiane est de 100 000 €. Elle correspond à celle de Bruno Podalydes pour « Les 2 Alfred ». https://siritz.com/?s=Bruno+Podalydes
En % du budget la rémunération la plus élevée est toujours celle de la réalisatrice Jasmina Zbanic pour la réalisation de « La voix d’Aïda ». https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Voix_d%27Aïda
Celle de Nicolas Bedos n’est que de 3,28% du budget, mais supérieure à la moyenne.
La rémunération moyenne est 2,57%. C’est celle de Mai Hansen-Love pour « Bergman Island ».
La rémunération médiane est de 2,3% qui correspond à celle de Patrick Imbert pour le film d’animation « Le sommet des dieux». https://siritz.com/?s=Le+sommet+des+dieux
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.
LA RÉMUNÉRATION DE FABRICE MARUCA
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DU TOP DES DÉMARRAGES DE FILMS FRANÇAIS
« Si on chantait » est une comédie, qui est le premier long métrage du réalisateur, a démarré largement en tête de tous les films français. En effet, mercredi dernier, il a réalisé au niveau national plus de 23 000 entrées dans 355 salles. « Les Olympiades » arrive en deuxième position avec un peu plus de 17 000 entrées dans 296 salles. Et pourtant, « Si on chantait » n’est pas du tout en tête sur Paris-Périphérie.C’est donc un film qui vise un public « en profondeur ».
Frabrice Maruca est le réalisateur et l’un des scénaristes, depuis 2012, d’une série comique de 2’ sur Arte, « La minute vieille ».
https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Minute_vieille
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Le film, qui a un budget prévisionnel de 7 millions €, est produit par Pierre Forette et Thierry Wong (Cinénominé) ainsi que SND.
Pour la préparation, 37 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 60 000 €, dont 13 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 47 000 € de salaire de technicien.C’est beaucoup moins que la rémunération médiane des réalisateurs de films français sortis en 2021.
Et c’est 1% du budget, également beaucoup moins que le pourcentage moyen des rémunérations de réalisateur.
https://siritz.com/financine/le-barometre-des-realisateurs-2/
Il a coécrit le scénario avec Alexandre Charlot et Isabelle Lazard pour lequel ils se sont partagés 160 000€. C’est moins que la moyenne des scénarios de films français déjà sortis en 2021, mais 2,7 fois la rémunération du réalisateur, soit beaucoup plus que pour la moyenne des films.
Les producteurs délégués ont investi leur crédit d’impôt, et mis en participation leur salaire et frais généraux. SND a tout de même investi du numéraire. Frédéric Brillon (Epithète films) est coproducteur et a investi du soutien. M6 est coproducteur. Canal+, Multithématiques, M6 et W9 ont préacheté un passage.
M6 a donné un minimum garanti pour les mandats
Salle, vidéo, vod et S-Vod.
SND, a donné un minimum garantie pour les mandats de distribution salle, vidéo, vod, S-Vod.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.
BUSINESS CONTRE DIVERSITÉ CULTURELLE
ÉditorialLA FRANCE ET L’EUROPE DOIVENT DÉFENDRE LEUR MODÈLE
Le combat que même la profession cinématographique contre la programmation du «Netflix Film Club » à la cinémathèque française et à l’institut Lumière n’est pas un combat d’arrière-garde.
Tout d’abord l’AFCAE a raison de rappeler dans une lettre ouverte que ces deux institutions sont, principalement, avec un financement public, chargées « d’archiver, conserver, restaurer les oeuvres et les artistes, non de faire la promotion d’une plateforme multinationale, fut-elle mécène d’une restauration, comme le Napoleon d’Abel Gance». https://www.art-et-essai.org/actualites/1199924/netflix-film-club-lettre-ouverte-de-lafcae
Mais surtout, il ne faut cesser de rappeler que la conception qu’a Netflix du cinéma est fondamentalement opposée à celle qu’en a l’Europe, et notamment l’Union Européenne. En matière économique celle-ci est libérale. Elle vise, en créant un vaste marché unique, à tirer les bénéfices des économies d’échelles et à faire émerger les plus compétitifs. Mais, pour que ces objectifs soient atteints, il faut que les entreprises en concurrence respectent les mêmes règles du jeu, notamment certaines normes communes.
Au contraire, dans le domaine culturelle, la France a réussi à faite adopter par l’Union Européenne une philosophie tout à fait différente : sa richesse c’est la diversité de ses cultures et chaque État est en droit d’intervenir économiquement pour maintenir l’expression de sa culture. D’où la compatibilité avec l’Union européenne de toutes nos formes de soutien à la culture cinématographique et audiovisuelle.
Or, en France, et dans beaucoup de pays européens, voir le cinéma en salle fait parti de notre culture. D’où, par exemple, la compatibilité avec les règles européennes du soutien automatique à l’exploitation et à la distribution d’oeuvres françaises ou assimilées,qui est, entre autre, un droit de douane sur les films étrangers.Cette bataille a été gagnée, de haute lutte, par la France, dans les années 80.
Netflix, comme la plupart des américains, ne partagent pas notre point de vue. Pour eux le cinéma, comme toute la culture, est un business comme un autre. Business as usual. Et un business rentable car, non seulement le marché américain est gigantesque, mais leurs plateformes, comme leurs films, visent le marché mondial. https://siritz.com/editorial/la-singularite-du-cinema/
En France, comme dans tous les pays européens qui le voudront, ces géants américains seront obligés de respecter nos règles nationales. Ils ne cesseront de vouloir les contourner, même symboliquement comme avec le Netflix Film Club. Car elles leur apparaissent comme les rites de sauvages qui ignorent les bienfaits de la civilisation, celle-ci ne pouvant être qu’américaine.
LA RÉMUNÉRATION DE SYLVIE OHAYON
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DE « HAUTE-COUTURE »
C’est le 2ème long métrage de cette romancière. https://fr.wikipedia.org/wiki/Sylvie_Ohayon
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Le film a été produit par Yves Marmion (Les films du 24) pour un budget prévisionnel de 5,8 millions € et il est distribué par UGC qui a donné un minimum garanti pour tous les mandats.
Pour la préparation, 30 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 89 000 €, dont 40 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 49 000 € de salaire de technicien.
C’est moins que la rémunération médiane des réalisateurs de films français sortis depuis le début de l’année. C’est 1,5% du budget, donc bien en-dessous du pourcentage médian de ces films. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-realisateurs-2/
Le scénario a été co-écrit avec Sylvie Verheyde et son budget est de 85 000 €. C’est également moins que le budget moyen des scénarios des français sortis depuis le début de l’année. C’est moins que le budget de la rémunération du réalisateur, alors que pour 62% des films le budget du scénario est supérieur à la rémunération du réalisateur. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-scenarios/
Le producteur a investi un numéraire plus important que son salaire, ses frais généraux et son crédit d’impôt. Le films est coproduit par Marc Harari et Bruno Chappey (Les films du Renard) et Christophe Bichot (Les films Jouror). Et également par un pool de 2 soficas. Il bénéficie de l’aide de la région Ile de France.
OCS a acheté 2 passages mais aucune chaîne gratuite n’est préseente.
Le premier film de Sylvie Ohayon était “Papa was not a Rolling Stone” sorti le 8 octobre 2014. Il était produit par Michaël Gentille (The Film) pour un budget prévisionnel de 6,2 millions € et distribué par Pathé/Orange Studio.
Pour la préparation, 35 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 80 000 €, dont 50 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 30 000 € de salaire de technicien. Plus une rémunération de 90 000 € pour le sujet.
Le scénario a également été co-écrit avec Sylvie Verheyde et chacune a reçu 50 000 €.
Le film avait rassemblé 68 000 entrées.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.
LA RÉMUNÉRATION DE XAVIER BEAUVOIS
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DE « ALBATROS »
C’est son 8ème long métrage. https://fr.wikipedia.org/wiki/Xavier_Beauvois
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Il est produit par Benoit Quainon et Sylvie Pialat (Les films du Worso) pour un budget prévisionnel de 6 millions €. Et il est distribué par Pathé et Orange Studio dans une association à 50/50. https://fr.wikipedia.org/wiki/Albatros_(film,_2021)
Pour la préparation, 48 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 200 000 €, dont 120 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 80 000 € de salaire de technicien.
C’est 50% de plus que la rémunération moyenne des réalisateurs de films français déjà sortis en 2021. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-realisateurs-2/
Le scénario a été co-écrit avec Frédéric Moreau et Marie-Julie Maille et a coûté 258 000 €. C’est plus que la rémunération moyenne des scénarios des films français déjà sortis en 2021. Il représente 1,25 fois la rémunération du réalisateur. C’est plus que le rapport médian de ces deux budgets en 2021. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-scenarios/
Le producteur a investi du fonds de soutien en préparation et en production, son crédit d’impôt et mis son salaire et ses frais généraux en participation. France télévisions est coproducteur.
Le film a bénéficié d’une aide de Normandie images et de l’Angoa, ainsi que de l’investissement de 5 soficas. Il a été préacheté par Canal+, Multithématiques et France télévisions.
Le précédent film du réalisateur était « Les gardiennes », sorti le 6 décembre 2017. Il avait le même producteur et le même distributeur. Le scénario avait été co-écrit avec Frédérique Moreau et Xavier Percheron. Son budget était de 441 000 €. https://www.cinefinances.info/film/1597
Le film avait rassemblé 538 000 spectateurs.
Pour la préparation, 37 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 182 000 €, dont 105 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 77 000 € de salaire de technicien.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.
LE BAROMÈTRE DES SCÉNARIOS
FinanCinéEN VALEUR ABSOLU ET PAR RAPPORT À LA RÉMUNÉRATION DES RÉALISATEURS
Ce baromètre hebdomadaire concerne les films déjà sortis en 2021. Il comporte le baromètre des budgets consacrés aux scénarios et le baromètre du rapport entre ce budget et celui consacré à la rémunération du réalisateur.
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
En valeur absolu le budget le plus élevé est celui de « La trésor du petit Nicolas » qui est de 2,634 millions €. Mais 2 millions sont consacrés à l’achat des droits d’adaptation de la bande dessinée de Gosciny. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-julien-rappeneau/Loin derrière, on seconde position on trouve « Kameloot », avec 877 000 €. Mais, là encore, 527 000 € sont consacrés à l’achat des droits d’adaptation de la série télévisuelle. https://siritz.com/cinescoop/les-remunerations-dalexandre-astier/
« Eiffel » arrive en troisième position avec 836 000 €. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-martin-bourboulon/
Le budget moyen est de 192 000 €, qui est légèrement supérieur à celui de « Bac Nord » qui est de 185 000 €. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-cedric-jimenez-2/.Le budget médian est de 100 000 € qui correspond, entre autres à celui de « Les 2 Alfred ». https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-bruno-podalydes/
Le deuxième baromètre compare la rémunération du budget consacré au scénario comparé à celui consacré à la rémunération du réalisateur.
Là encore, « Le Trésor du Petit Nicolas » arrive largement en tête avec un budget scénario 21 fois celui de la rémunération du réalisateur. Le rapport moyen est de 1,5 fois (correspondant lui aussi à « Les 2 Alfre et le rapport médian 1,15 fois.
Pour 62% des films le budget du scénario est supérieur à celui de la rémunération du réalisateur.
Bien entendu, dans la plupart, des cas le réalisateur est rémunéré pour sa participation à l’écriture du scénario et, souvent, il l’écrit tout seul.
Cette prépondérance du scénario tient au fait que le scénario est indispensable pour déclenches les financements d’un film.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.
LA RÉMUNÉRATION DE JACQUES AUDIARD
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DE « LES OLYMPIADES »
Ce film, qui est à la fois une romance et un drame, est une adaptation des bandes dessinées d’Adiran Tomine. C’est le 9ème long métrage du réalisateur. https://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Audiard
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article
Il a été produit par ce dernier (la société 114) pour un budget de 5,4 millions €. Il est distribué par Memento Film.https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Olympiades_(film)
Pour la préparation, 34 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 200 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien.
C’est beaucoup plus que la rémunération moyenne des réalisateurs de films français sortis depuis le début de l’année. C’est 3,4% du budget du film et donc également plus que la rémunération moyenne de ces films. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-realisateurs-2/
Le producteur a investi du fonds de soutien en préparation et en production, son crédit d’impôt et une petite partie de ses frais généraux. France 2 est coproducteur.Play time a donné un minimum garanti non négligeable pour le mandat de vente international.
Il a bénéficié d’une aide de l’Ile de France et d’un investissement d’une sofica adossée à Memento Films
Le film a été préacheté par Canal+, Multithématiques et France 2.
Le précédent film de Jacques Audiard était fit « Les frères sisters », sorti en salle le 19 septembre 2018.
Il était produit par Pascal Caucheteux (Why Not productions) pour un budget de 35 millions € et distribué par UGC Films.
Pour la préparation, 43 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 480 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Il avait en outre reçu 680 000 € pour le scénario qui était l’adaptation du roman de Patrick Dewitt.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.
LE BAROMÈTRE DES RÉALISATEURS
FinanCinéLEUR RÉMUNÉRATION POUR LES FILMS FRANÇAIS SORTIS DEPUIS LE DÉBUT DE L’ANNÉE
Ces baromètres hebdomadaires fournissent la rémunération des réalisateurs de films français sortis depuis le début de l’année. Le premier est calculé en €, le second % par rapport au budget prévisionnel du film.
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
On voit que le réalisateur le mieux payé est Nicolas Bedos pour le film « OSS 117-Alerte Afrique noire ». https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-nicolas-bedos-2/
Xavier Giannoli pour « Illusions perdues » https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-xavier-giannoli/et Éric Lavaine pour « Un tour chez ma fille » https://siritz.com/cinescoop/remuneration-record-deric-lavaine/sont en seconde position avec 400 000 €.
La rémunération moyenne des réalisateurs est de 132 000 €. Elle a légèrement augmenté depuis la semaine dernière. . Elle correspond à la rémunération de « Bruno » Dumont pour le film « France ». https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-bruno-dumont/
La rémunération médiane est de 100 000 €. Elle correspond à celle de Bruno Podalydes pour « Les 2 Alfred ». https://siritz.com/?s=Bruno+Podalydes
En % du budget la rémunération la plus élevée est celle de la réalisatriceJasmina Zbanic pour la réalisation de « La voix d’Aïda ». https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Voix_d%27Aïda
Celle de Nicolas Bedos n’est que de 3,28% du budget, mais supérieure à la moyenne.
La rémunération moyenne est 2,44%. Elle est légèrement supérieure à celle de Samir Gesmi pour « Ibrahim ». https://siritz.com/?s=Le+sommet+des+dieux
La rémunération médiane est de 2,3% qui correspond à celle de Patrick Imbert pour le film d’animation « Le sommet des dieux». https://siritz.com/?s=Le+sommet+des+dieux
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.