POUR LA RÉALISATION DE « KAMELOOT-PREMIER VOLET »
Malgré la pandémie, le distributeur SND a décidé de sortir ce 21 juillet ce premier volet cinématographique de la trilogie adaptant la série à succès de M6. Le film a réalisé 1 million d’entrées la première semaine, 520 000 la seconde et 380 000 la troisième. En période normal il aurait évidemment fait beaucoup plus, mais, pour les exploitants, il était important d’avoir une telle locomotive. https://fr.wikipedia.org/wiki/Kaamelott_:_Premier_Volet

Le budget du film est 14,8 millions €.
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Comme la série, le film est écrit et réalisé par Alexandre Astier, qui en est aussi le principal interprète et le scénariste ainsi que le producteur (Regular Production). C’est également lui qui a composé la musique. https://fr.wikipedia.org/wiki/Alexandre_Astier
Pour la préparation, 42 jours de tournage et la post-production, sa rémunération est de 242 000 €, répartie à part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Le scénario lui a été payé 527 000 € et l’adaptation 350 000 €.
Pour le financement Regular Production a investi 780 000 €, son salaire de producteur et ses frais généraux et mis son crédit d’impôt. Sont coproducteurs SND, M6 et la région Auvergne-Rhône-Alpes.
Le film a été préacheté par Canal+, Multithématiques, M6 et W9.
SND a pris le film en distribution avec tous les mandats et a donné un minimum garanti de 2,6 millions €.
Alexandre Astier avait réalisé un premier film pour le cinéma, avec Louis Clichy : « Asterix, le secret de la potion magique » était sorti le 5 décembre 2018. C’était un dessin animé d’un budget de 33,8 millions €. https://fr.wikipedia.org/wiki/Astérix_:_Le_Secret_de_la_potion_magique
Pour la préparation, 44 jours de tournage et la post-production, la rémunération des deux réalisateurs avait été de 395 000 €, dont 155 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 240 000 € de salaire de technicien. Le film était produit par M6 studio et distribué par SND.
Le film avait atteint près de 4 millions de spectateurs.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.
LES RÉMUNÉRATIONS D’ALEXANDRE ASTIER
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DE « KAMELOOT-PREMIER VOLET »
Malgré la pandémie, le distributeur SND a décidé de sortir ce 21 juillet ce premier volet cinématographique de la trilogie adaptant la série à succès de M6. Le film a réalisé 1 million d’entrées la première semaine, 520 000 la seconde et 380 000 la troisième. En période normal il aurait évidemment fait beaucoup plus, mais, pour les exploitants, il était important d’avoir une telle locomotive. https://fr.wikipedia.org/wiki/Kaamelott_:_Premier_Volet
Le budget du film est 14,8 millions €.
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Comme la série, le film est écrit et réalisé par Alexandre Astier, qui en est aussi le principal interprète et le scénariste ainsi que le producteur (Regular Production). C’est également lui qui a composé la musique. https://fr.wikipedia.org/wiki/Alexandre_Astier
Pour la préparation, 42 jours de tournage et la post-production, sa rémunération est de 242 000 €, répartie à part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Le scénario lui a été payé 527 000 € et l’adaptation 350 000 €.
Pour le financement Regular Production a investi 780 000 €, son salaire de producteur et ses frais généraux et mis son crédit d’impôt. Sont coproducteurs SND, M6 et la région Auvergne-Rhône-Alpes.
Le film a été préacheté par Canal+, Multithématiques, M6 et W9.
SND a pris le film en distribution avec tous les mandats et a donné un minimum garanti de 2,6 millions €.
Alexandre Astier avait réalisé un premier film pour le cinéma, avec Louis Clichy : « Asterix, le secret de la potion magique » était sorti le 5 décembre 2018. C’était un dessin animé d’un budget de 33,8 millions €. https://fr.wikipedia.org/wiki/Astérix_:_Le_Secret_de_la_potion_magique
Pour la préparation, 44 jours de tournage et la post-production, la rémunération des deux réalisateurs avait été de 395 000 €, dont 155 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 240 000 € de salaire de technicien. Le film était produit par M6 studio et distribué par SND.
Le film avait atteint près de 4 millions de spectateurs.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.
SUSPENSION DE LA PUBLICATION DE SIRITZ.COM
ÉditorialJUSQU’AU 18 AOÛT
LA RÉMUNÉRATION DE JULIE DUCOURNAU
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION D’UNE FILM DE GENRE
« Titane » est le deuxième long métrage de la réalisatrice est en compétition officielle au Festival de Cannes.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Julia_Ducournau
Comme son premier film il semble devoir entrer dans la catégorie des films de genre.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Titane_(film)
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Il est produit par Jean-Christophe Reymond (Kazak Productions) pour un budget de 7,4 millions €. Son distributeur en France est Diaphana qui a donné deux minima garantis séparés pour le mandat salle et le mandat vidéo. Wild Bunch a donné un minimum garanti relativement élevé pour le mandat international.
Ont investi dans le film 2 sofica et Arte. Canal+, Multithématiques et Arte ont pré-acheté le film. Celui-ci bénéficie d’une avance sur recettes du CNC de 620 000 € et d’une aide pour les effets spéciaux. Il est soutenu par la région Ile de France, la Région Paca, Eurimages, le programme Média et la Fondation Gan pour le cinéma.
Pour la préparation, 41 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice est de 150 000 €, répartie à part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien.
C’est moins que la rémunération moyenne des films français sortis en 2020, mais beaucoup plus que la rémunération moyenne des films français sortis en 2021.
https://siritz.com/financine/les-barometres-des-remunerations/
Le précédent film de Julie Ducournau était « Grave », sorti le 15 mars 2017. Il avait lui aussi été sélectionné au Festival de Cannes.
Il était produit par Jean des Forêts(Petit Film productions) pour un budget de 3,6 millions € et distribué par Wild Bunch.
Pour la préparation, 38jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice était de 120 000 €, répartie à part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien.
Le film avait rassemblé 155 000 spectateurs.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.
LA RÉMUNÉRATION DE CHLOÉ MAZLO
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DE « SOUS LE CIEL D’ALICE »
Cette comédie dramatique est sortie en salle la semaine dernière.https://fr.wikipedia.org/wiki/Sous_le_ciel_d%27Alice
C’est le premier long métrage de la réalisatrice qui avait réalisé cinq courts-métrages dans lesquels elle avait été interprète.https://fr.wikipedia.org/wiki/Sous_le_ciel_d%27Alice
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
D’un budget de 2,85 millions €, il est produit par Frédéric Niedermayer (Moby Dicks Films) et distribué par Ad Vitam qui a donné un petit minimum garanti. Charades a le mandat de vente à l’international.
Le producteur a mis la plus grande partie de son salaire et de ses frais généraux en participation, plus du numéraire et une peu de soutien financier. Le CNC a accordé 600 000 € d’avance sur recettes. Arte a coproduit pour 350 000 € et préacheté pour 150 000 €. Canal+ et Multithématiques ont préacheté. 2 soficas ont investi.
Pour la préparation, 36 jours de tournage et la poste production la rémunération du réalisateur est répartie à part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est beaucoup moins que la rémunération médiane des films sortis en 2020 et des films déjà sortis en 2021. Il a été tourné 10 jours dans des décors naturels de la région Ile de France, 20 jours dans les studios de Bry-sur-Marne et 6 jours à Chypre. C’est beaucoup moins que la rémunération médiane des réalisateurs de films sortis en 2020 et et en 2021. https://siritz.com/financine/les-barometres-des-remunerations/
Le scénario a été co-écrit avec Yacine Baday. Il a été rémunéré 46 000 €.
Le film a réalisé 10 000 entrées en France du mercredi au dimanche de sa semaine de sortie.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.
LES BAROMÈTRES DES RÉMUNÉRATIONS
FinanCinéRÉALISATEURS ET SCÉNARIOS
Quand on compare la rémunération des réalisateurs sur les films français sortis en 2020 et en 2021, on note une forte tendance à la baisse. Certes, du fait du confinement, ce ne sont pas des années représentatives et l’année 2021 n’a que quelques semaines.
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Mais, tout de même, la plus forte rémunération de 2020 était celle de Michel Hazanavicius : 1 millions € pour la réalisation d’un film au budget de 24 millions €. https://siritz.com/financine/top-20-des-salaires-de-producteur/ En 2021 c’est 400 000 € pour Éric Lavaine pour la réalisation de « Un tour chez ma fille », un film au budget de 9,7 millions €. Donc une baisse de plus de 60%.https://siritz.com/cinescoop/remuneration-record-deric-lavaine/
Mais Léos Carax n’a reçu que 300 000 € pour la réalisation de « Annette » dont le budget est de 18,5 millions € et qui est un film en anglais visant le marché international. Paul Verhoeven n’a reçu que 250 000 € pour « Benedetta », un film au budget de 19,4 millions €. Pour ces deux derniers films la diminution est de 70 et 75% pour des films à budgets comparables.
On note une baisse d’un tiers sur la rémunération moyenne des réalisateurs, qui passe de 182 000 € à 112 000 €. Et sur la rémunération médiane on passe de 105 000 € à 62 000 €.
Il semble bien que la baisse corresponde à une réelle tendance, même si en 2021 l’échantillon ne porte que sur 37 films.
Une des explications tient peut-être au fait que, désormais, la rémunération du scénario est plus élevée que celle du réalisateur. En général il participe à sa rédaction, seul ou accompagné. Or la rémunération des scénaristes à l’avantage de ne pas comporter les prélèvements sociaux du salaire de technicien alors que la SACD rémunère le scénario à chaque diffusion.
En tout cas, pour les films déjà sortis en 2021, la rémunération maximale d’un scénario est plus élevée que celle du réalisateur. C’est de nouveau celle du scénario du film d’Éric Lavaine qu’il a écrit avec d’autres. https://fr.wikipedia.org/wiki/Un_tour_chez_ma_fille La rémunération moyenne des scénarios est également plus élevée que celle des réalisateurs. En revanche la rémunération médians des scénarios est moins élevée que celle des réalisateurs.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.
LA RÉMUNÉRATION DES FRÈRES BOUKHERMA
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DE « TEDDY »
Il s’agit d’une comédie d’épouvante sortie la semaine dernière, ce que l’on appelle un film de genre. C’est le second film réalisé par Dudovic et Zoran Boukherma qui sont des frères jumeaux. https://fr.wikipedia.org/wiki/Ludovic_Boukherma et https://fr.wikipedia.org/wiki/Zoran_Boukherma
Il est produit par Pierre Louis Garnon (Baxter Films) et Frédéric Jouve (les Films Velvet) pour un budget de 1,2 millions €. Son distributeur est The Bookmakers distribution. https://fr.wikipedia.org/wiki/Teddy_(film,_2020)
Zoran Boukherma
Dudovic Boukherma
Le producteur a mis en participation son salaire et ses frais généraux. Il a également investi du fonds de soutien et du numéraire. Le film a reçu une aide pour effets spéciaux et un soutien de la région Occitanie. Deux soficas ont investi.
Il a été préacheté par Canal+ et Multithématiques.
Pour la préparation, 30 jours de tournage et la post-production la rémunération des réalisateurs est de 36 000 €, dont 15 000 € en à valoir sur droits d’auteur et 21 000 € de salaire de technicien.
C’est beaucoup moins que le revenu médian des réalisateurs de films français sortis en 2020.
https://siritz.com/financine/le-barometre-des-realisateurs-fin-octobre/
Ils ont en outre reçu 40 000 € pour l’écriture du scénario.
La première semaine, à Paris, il a réalisé 9300 entrées dans 20 Salles.
Le premier film des deux frères était « Willy 1er » qu’ils ont réalisé avec Marielle Gautier et Hugo P. Thomas. Il était sorti le 19 octobre 2016 et avait le même producteur mais été distribué par UFO distribution. Il avait rassemblé 3 6 000 spectateurs.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.
LA RÉMUNÉRATION DE LÉOS CARAX
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DE « ANNETTE »
Ce film chanté qui a ouvert le Festival de Cannes 2021 est le sixième long métrage du réalisateur. https://fr.wikipedia.org/wiki/Leos_Carax
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Il est produit par Charles Gillibert (CG cinéma international) pour un budget de 18,5 millions €. C’est une coproduction entre la France (40%), l’Allemagne (Détail Film)pour 30%) et la Belgique (Scope Pictures) pour 33%. En France, UGC est le distributeur avec le mandat salle et vidéo. Un minimum garanti a été donné.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Annette_(film)
Le film a bénéficié d’une avance sur recettes de 700 000 €.
Canal+ et Multithématiques l’ont préacheté pour la France, Arte en est le coproducteur pour la France et l’Allemagne. Tandis que la RTBF est le coproducteur pour la Belgique. Le film est soutenu par Wallimage. En France sept soficas ont investi.
Le tournage a eu lieu en Belgique, en Allemagne et à Los-Angeles.
Pour la préparation, 63 jours de tournage et la post-production, la rémunération du réalisateur est de 300 000 € répartie à part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien.
C’est beaucoup plus que la moyenne des rémunérations de films français sortis en 2020 :
https://siritz.com/financine/le-barometre-des-realisateurs-fin-octobre/
Le film est adapté d’un livre de Ron& Russel Mael, qui a été acquis 414 000 €. Le scénario est écrit par l’auteur du livre qui a reçu 65 000 €.
Le précédent film du réalisateur était « Holy motors », sorti en France le 4 juillet 2012.
Il était produit par Maurice Trinchant (Pierre grise production) pour un budget de 4 millions € et distribué par Les Films du Losange.
Pour la préparation, 41 jours de tournage et la post-production, la rémunération du réalisateur était de 80 000 € répartie à part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Il avait en outre reçu 80 000 € pour le scénario.
Le film avait rassemblé 182 000 spectateurs.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.
LA RÉMUNÉRATION DE PAUL VERHOEVEN
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DE « BENEDETTA »
Cette production française sur « Sœur Benedetta, entre sainte et lesbienne » de Judith C. Brown dresse le portrait d’une nonne qui a fait scandale. https://fr.wikipedia.org/wiki/Benedetta_(film)
Cest le 17ème film de de ce néerlandais qui est l’un des principaux réalisateurs mondiaux. C’est à lui que l’on doit notamment « Turkish delight», « Robocop », « Total recall » ou « Basic instinct ».
https://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Verhoeven
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Son producteur est Saïd Ben Saïd (SBS PRODUCTIONS) et son budget d’un peu moins de 20 millions €. Son distributeur est Pathé qui a tous les mandats sans avoir donné de minimum garanti mais en ayant apporté du numéraire en tant que coproducteur. C’est son apport producteur qui est amorti par les premières recettes. Le producteur a mis en participation son salaire et ses frais généraux, investi du numéraire et du soutien automatique. Le film est coproduit à hauteur de 6% par la Belgique, Belga Films ayant les droits du Bénélux. Il y a 5 soficas qui y ont investi.
Le film a été préacheté par Canal+ et Multithématiques. Il a été coproduit et préacheté à la fois par France 2 et France 3. Il y a 6 soficas et un soutien de la région Sud. Sur 79 jours de tournage 19 ont été tournés en Italie et 2 dans les Studios de France.
Pour la préparation, le tournage et la post-production la rémunération du réalisateur pour la préparation, le tournage et la post-production est de 250 000 €, répartie à part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est plus que la rémunération moyenne des réalisateurs de films français sortis en 2020.
https://siritz.com/financine/le-barometre-des-realisateurs-fin-octobre/
Le scénario a été coécrit avec Gérard Soetema et ils se sont partagés 361 000 €. Les droits du livre ont été acquis pour 113 000 €.
Le précédent film français du réalisateur est « Elle », avec Isabelle Huppert, sorti en France le 25 mais 2016. Son producteur était le même qui en était également distributeur. Il était tiré du livre « Oh… » de Philippe Djian
Pour la préparation, 51 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 243 000 €, dont 168 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 75 000 € de salaire de technicien.
Le scénario a été co-écrit avec David Birk et ils se sont partagés 371 000 €. Le livre a été acheté 113 000 €.
Ce film avait rassemblé 661 000 spectateurs en salle en France.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.
LA RÉMUNÉRATION DUNE ANCIENNE MINISTRE
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DE « SŒURS »
C’est le second long métrage de fiction de Yamina Benguigui. Celle qui a été Ministre de la francophonie et des étrangers dans le gouvernement Fabius a surtout réalisé des documentaires, ainsi que la série de quatre téléfilms « Aïcha » sur France 2, de 2008 à 2011. https://fr.wikipedia.org/wiki/Yamina_Benguigui
La majorité de ses œuvres traitent de l’Algérie et de l’immigration. Son père était Algérien musulman mais elle est née en France, à Lille.
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Ce film est interprété par Isabelle Adjani, Maïwen, Rachida Bakni. Il est produit par Philippe Dupuis Mendel (Bandits production) pour un budget de 2,7 millions € et distribué par Bandits distribution qui a donné un minimum garanti en échange de tous les mandats. https://fr.wikipedia.org/wiki/Sœurs_(film)
Il est coproduit à 20% par l’Algérie (Centre Algérien du Développement du Cinéma).Elemiah, la société de production que Yamina Benguigui avait créée avec Marc de La Charrière, est coproducteur. Canal+ et Multithématiques l’ont pré-acheté
Pour la préparation 16 jours de tournage, la rémunération de la réalisatrice est de 150 000 € répartie à part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien.
C’est moins que la moyenne des rémunérations des réalisateurs de films sortis en 2020 https://siritz.com/financine/le-barometre-des-realisateurs-fin-octobre/
Mais beaucoup plus que la moyenne des rémunération sdes réalisateurs des films déjà sortis en 2021.
Yamina Benguigui a en outre reçu 60 000 € d’à valoir pour avoir écrit le scénario.
Le premier et seul autre film de fiction qu’elle a réalisé était « Inch’Allah Dimanche », sorti le 5 décembre 2001 et produit par Philippe Dupuis Mendel (Bandits production). Il avait rassemblé 90 000 spectateurs.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.
LE BEURRE ET L’ARGENT DU BEURRE
ÉditorialCHRONOLOGIE : NORMALEMENT FACILE À RÉGLER
On rentre dans le sprint final concernant l’inclusion des plateformes S-VOD dans l’écosystème français. https://siritz.com/editorial/smad-questions-non-tranchees/
Logiquement, le problème de la chronologie des médias devrait pouvoir être résolu sans trop de difficultés. Selon le décret que vient de prendre le gouvernement il faut que la fenêtre de la S-Vod se situe entre celle de Canal+ (actuellement 8 mois) et celle des chaînes en clair (actuellement 22 mois). Pour n’avoir à investir dans les œuvres françaises que 20% de leur chiffre d’affaires, au lieu de 25%, les plateformes préfèreront sans doute que leur fenêtre se situe entre 12 et 14 mois après la sortie en salle, plutôt qu’entre 10 à 12 mois et devoir investir 25%. Le cinéma propose 17 mois, ce qui semble laisser peut de temps par rapport aux 22 mois sur les chaînes en clair.
https://www.lesechos.fr/tech-medias/medias/cinema-toujours-pas-daccord-sur-la-chronologie-des-medias-a-la-veille-du-festival-de-cannes-1329010
Le problème se situe entre les plateformes et les chaînes hertziennes, car le modèle de la S-Vod est de garder longtemps les programmes et ne pas les retirer au bout de 10 à 12 mois. Une des solutions pourrait être qu’elles retirent provisoirement ces accès juste avant et juste après la diffusion hertzienne. Mais il y aura une limite à leur fenêtre, car les producteurs veulent récupérer leurs droits.
Enfin il y a un autre problème. En effet, Arte.TV, qui est en fait, une plateforme de S-VoD, garde les films longtemps après leur diffusion en hertzien. Néanmoins cette diffusion a un prix. A partir du moment où il y a un prix il y a une solution.
Mais la menace que fait peser Canal+ de passer au statut de plateforme de S-Vod si sa fenêtre ne lui convient pas, est en fait sérieuse, quelle que soit la chronologie finale. Car cette chaîne Premium doit actuellement diffuser un volume de films qui correspond de moins en moins à la demande de ses abonnés alors que ceux-ci réclament des séries.
Le fonds du problème est que les producteurs français veulent le beurre et l’argent du beurre, sans avoir à modifier leurs habitudes de natalisme productif alors que l’avènement des plateformes modifie fondamentalement les données du jeu.