POUR LA RÉALISATION DE « CITOYEN D’HONNEUR »

C’est son 5ème film. https://fr.wikipedia.org/wiki/Mohamed_Hamidi_(réalisateur)

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Le film est produit par Christophe Cervoni (Axel films) pour un budget prévisionnel de 3,6 millions €. Il a investi du soutien automatique, son salaire de producteur et ses frais généraux. Son plan de financement ne prend pas en compte le crédit d’impôt.

Pour la préparation, 30 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 100 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est la rémunération médiane des réalisateurs de films français sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/la-remuneration-des-realisateurs/

Il s’agit d’une adaptation de l’oeuvre de Mariano Cohn et Gastón Duprat dont les droits ont été acquis dont les droits ont été acquis pour 65 000 €. Mohamed Hamidi a coécrit le scénario avec Alain-Michel Blanc et ils ses sont partagés 14 000 €. Le budget du scénario est donc inférieur à celui de la rémunération du réalisateur et  inférieur au budget médian des films français sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-scenarios-2/

Apollo Films et C8 ont coproduit. 4 soficas y ont investi. Canal+, Multithématiques et C8 ont préacheté un passage. Apollo Films a donné un minimum garanti pour les mandats salle et vidéo.

Le précédent film réalisé par Mohamed Hamidi est « Une belle équipe » sorti en salle le 15 juin 2020. Il a été produit par Quad Films/ADNP pour un budget de 8,6 millions €. Il est coproduit par Gaumont dont l’investissement est élevé mais sert aussi de minimum garanti pour la distribution. Pictanovo et TF1 sont également coproducteurs.

Canal+, Multithématiques, TF1 et TMC ont préacheté un passage. Gaumont a tous les médias monde sauf la télévision.

Le film, sorti dans 432 salles, a rassemblé 350 000 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

 

POUR LA RÉALISATION DE « LE VISITEUR DU FUTUR »

C’est son premier long métrage. Celui-ci est l’adaptation de sa web-série de 2 à 57 épisodes de 28’ qui a commencé à être diffusé en 2009 sur Daily motion.https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Visiteur_du_futur_(web-série)

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Pour la préparation, 33 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 80 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est 20% de moins que la rémunération médiane des réalisateurs de films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/la-remuneration-des-realisateurs/

C’est lui qui a écrit le scénario. Celui-ci, comme les droits d’adaptation de la série a un budget de 88 000 €, dont légèrement plus élevé que la rémunération du réalisateur. C’est beaucoup moins que la rémunération médiane des scénarios des films français sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-scenarios-2/

C’est une coproduction entre la France (30%) et la Belgique (30%). En France le film est produit par Robin Boesflug-Vonnier et Stéphany Partenay (Pyramide productions). Il a investi du numéraire et France 3 est coproducteur.

Le film a bénéficié du soutien de la région Ile de France ainsi que des Métropoles Metz et Nancy.

3 soficas dont une adossée y ont investi. OCS, Multithématiques et France 2 ont préacheté un passage. En France KMBO a les mandats salle et viéo sans minimum garanti.

En Belgique la productrice est Geneviève Lemal (Scope Pictures). Elle a bénéficié du tax shelter et d’un gros investisseur privé, Allons voir.

Selon Film Source (Comscore), dimanche soir le film était seconde des entrées  avec 124 000 entrées sur 452 copies.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

LA VALEUR PLUTÔT QUE LE VOLUME ET LE NOMBRE

L’annonce de Jérôme Seydoux aux Échos de vendredi dernier que Pathé va entrer en bourse en 2024 indique dans quel sens l’écosystème du cinéma français va être profondément modifiée. Certes, attirer des investisseurs alors que la fréquentation en France a baissé de 30% par rapport aux années pré-covid, que Pathé a perdu 104 millions € ces deux dernières années et que Cineworld, le deuxième plus grand exploitant mondial, vient de déposer le bilan, semble une gageure. https://www.lesechos.fr/tech-medias/medias/jerome-seydoux-vise-une-introduction-en-bourse-pour-pathe-en-2024-1786769

Mais le président de Pathé explique que son secteur est en train de vivre une révolution copernicienne : « voir Top Gun en Dolby, en IMAX, en 4DX, cela n’a rien à voir avec un visionnage sur votre téléviseur ».  C’est pourquoi, dans une précédente interview au Figaro, il affirmait que « nous tablons sur une baisse de la fréquentation de 20% « qui serait donc de 160 millions de spectateurs par an et non plus de 200 millions. » Il estime ne pas être en concurrence avec les plateformes, « sauf pour attirer les talents. Pour les attirer il faut qu’on puisse travailler avec eux à la fois sur des films et des séries ».
C’est notamment dans cette optique que Pathé a produit, pour une sortie en 2023, des films à grand spectacle et à budget élevé, dont deux sur les 3 Mousquetaires ainsi que les prochains Asterix et Dany Boon.

Ce qui est frappant c’est que, interviewé par le Figaro de samedi dernier, Christophe Guérin, directeur général de Nexans, fabricant français de câbles qu’il vient de ramener à la rentabilité, dit exactement la même chose : « Pendant des décennies on a appris aux managers dans les meilleurs écoles qu’il fallait plus de clients, plus de volume, plus de produits pour faire de meilleurs profits. Il faut tout désapprendre(…). De la valeur plus que du volume. Depuis 2018 on est passé de 17 000 à 4 000 clients, de 300 000 à 200 000 produits ».

Et ni les producteurs ni les créateurs ne peuvent crier au malthusianisme car les plateformes, mais aussi la vod, sont en train de faire exploser la demande de fiction, d’animation et de documentaires. C’est désormais à la profession et aux pouvoirs publics de s’adapter à cette nouvelle réalité.https://siritz.com/editorial/revoir-lecosysteme-de-notre-cinema/

Un premier test de cette volonté d’adaptation sera la réponse donnée à la demande de fusion de TF1 avec M6. L’enjeu est d’avoir des diffuseurs français capables de rivaliser avec les plateformes et les studios américains pour attirer les meilleurs talents. Refuser cette fusion sous prétexte qu’elle donnerait à TF1/M6 une position trop dominante, notamment sur le marché de la publicité, alors à ces plateformes sont en train d’y pénétrer ferait preuve d’un aveuglement lourd de conséquence pour notre souveraineté culturelle. https://www.capital.fr/entreprises-marches/le-projet-de-fusion-tf1-m6-reste-menace-apres-des-auditions-cruciales-1445494

POUR LA RÉALISATION DE « LE TIGRE ET LE PRÉSIDENT »

C’est le premier film de celui qui, jusque là, a été comédien et scénariste.

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Il est produit par Philippe Godeau (Pan-Européenne) et Jérémy Zelnick (Dibona Films) pour un budget prévisionnel de 4,3 millions €.

Pour la préparation, 26 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 40 000 €, dont 18 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 22 000 € de salaire de technicien. C’est moins de la moitié de la rémunération médiane des réalisateurs de films de français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/la-remuneration-des-realisateurs/

Il a écrit le scénario avec Marc Syrigas et ils se sont partagés 125 000 €. C’est le budget médian des films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-scenarios-2/

Tandem et Studio Orange sont coproducteurs. 8 soficas dont 3 garanties y ont investi. Canal+ et Multithématiques ont acheté un passage. Le film est une coproduction (10%) avec la Belgique. Le producteur belge est Benoit Roland (Wrong man north) qui a bénéficié d’un tax shelter. Le film a été acheté par la RTBF et deux plateformes locales.

En France Tendam et Orange sont distributeurs en donnant un minimum garanti pour le mandat salle et vidéo.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

POUR LA RÉALISATION DE « REVOIR PARIS »

C’est le 4ème long métrage de cette diplômée de la Femis, section scénario.https://fr.wikipedia.org/wiki/Alice_Winocour

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Le film est produit par Isabelle Madelaine (Dharamsala) & Émilie Tisné (Darius Films) pour un budget prévisionnel de 5,3 millions €.

Pour la préparation, 32 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice est de 120 000 €, répartie en part égale entre à-valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien.

C’est un peu moins que la rémunération moyenne des réalisateurs de films français de fiction sortis cette année. https://siritz.com/financine/la-remuneration-des-realisateurs/

Elle a écrit le scénario avec Jean-Stéphane Bron et  Marcia Romano pour  165 000 €. Là encore c’est moins que le budget moyen des scénarios de films français sortis en 2022. Mais, comme dans la majorité des cas, le budget du scénario est plus élevé que la rémunération de la réalisatrice et ils s’étaient partagés 166 000 €. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-scenarios-2/

Le film a bénéficié de 690 000 € d’avance sur recettes. Il est coproduit par France 3 cinéma.

La région Ile de France lui a apporté son soutien.

Canal+, Mutithématiques et France 3 avaient acheté un passage. Pathé avait les mandats de distribution salle et vidéo pour le monde en donnant un minimum garanti par 3 soficas adossées.

Pathé a donné un minimum garanti pour les mandats salle et vidéo monde.

Le précédent film réalisé par Alice Winocour  est « Proxima », sorti le 27 novembre 2019. Il avait les mêmes producteurs et le même distributeur.

Pour la préparation, 48 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice était de 150 000 €, répartie en part égale entre à-valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Elle avait écrit le scénario avec Stéphane Bron et ils s’étaient partagés 166 000 €.

Le film était coproduit par Pathé et France 3. Il avait bénéficié de 700 000 € d’avance sur recettes. Les régions Ile de France et Paca avaient apporté leur soutien. Canal+, Multithématique et France 3 avaient acheté un passage.

Pathé avait un mandat de distribution salle et vidéo monde. Son minimum garanti avait été apporté par trois soficas adossées.

Le film avait rassemblé 115 000 spectateurs.

.www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

POUR LA RÉALISATION DE « KOMPROMAT »

C’est son 6ième film. https://siritz.com/editorial/recul-structurel-du-nombre-de-blockbusters/

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Il en est le producteur délégué par sa société Super 8 production pour un budget de 8,2 millions €.

Pour la préparation, 44 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 370 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est plus du double de la rémunération des réalisateurs de films français de fiction déjà sortis en 2022. https://siritz.com/financine/la-remuneration-des-realisateurs/

Il en a écrit le scénario, qui est tiré d’une histoire réelle,  avec Caryl Férey et ils se sont partagés 302 000 €. C’est un des rares cas où le budget du scénario est inférieur à la rémunération du réalisateur.

SND est coproducteur. Il est aussi distributeur, avec un minimum garanti lui donnant tous les mandats mondiaux. France 2 est également coproducteur.

Canal+, Multithématiques et France 2 ont acheté un passage. La Lithuanie est coproducteur grâce un tax shelter.

Le précédent film de Jérôme Salle était « L’odyssée » sur la vie du commandant Cousteau, sorti le 12 octobre 2016. Il était produit par la Pan-Européenne  pour un budget prévisionnel de 20,8 millions €.

C’était une adaptation des livres « Capitaine de la Calypso » d’Albert Falco et Yves Paccalet et « Mon père le commandant » de Jean-Michel Cousteau  dont les droits avaient été acquis pour 596 000 €.

Pour la préparation, 58 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 205 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Jérôme Salle avait écrit le scénario  pour  380 000 €.

Le film était coproduit par Wild Bunch et TF1.

Canal+, OCS avaient acheté un passage et TF1 deux passages.

Wild Bunch avait donné un minimum garanti pour tous les mandats monde.

Le film avait rassemblé 1 255 000 entrées en France.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

POUR LA RÉALISATION DE « LA DÉGUSTATION »

C’est le 7ème long métrage réalisé par celui qui est aussi romancier et auteur de théâtre. https://fr.wikipedia.org/wiki/Ivan_Calbérac

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Le film est produit par Nicolas et Éric Altmayer (Mandarin et Cgie) pour un budget prévisionnel de 5,3 millions €.

Pour la préparation, 20 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 200 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est le double de la rémunération médiane des réalisateurs de films français de fiction sortis en 2022. https://siritz.com/financine/la-remuneration-des-realisateurs/

En fait, il s’agit d’une adaptation de la pièce éponyme écrite et mise en scène par Ivan Calbérac. Les droits d’adaptation de celle-ci ont été acquis 150 000 € et Ivan Calderac a écrit le scénario pour 140 000 €. Comme cela est le plus souvent le cas, le budget du scénario est donc supérieur à celui de la rémunération du réalisateur. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-scenarios-2/

Le film a été coproduit par StudioCanal et France 2. Troyes Champagne Métropole a apporté son soutien. Canal+, Multithématiques et France 2 ont préacheté un passage. StudioCanal a donné un minimum garanti pour tous les mandats de distribution monde. C’est le film qui a démarré en tête mercredi dernier avec plus de 32 000 entrées dans 422 salles.

Le précédent film d’Ivan Calbérac était « Venise n’est pas en Italie », sorti le 25 mai 2019. Il était produit par ASIFILMS pour un budget prévisionnel de 6,8 millions €.

Pour la préparation, 33 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 170 000 €, dont 80 000 € d’à-valoir sur droits d’auteur et 90 000 € de salaire de technicien.

Les droits d’adaptation du roman éponyme d’Ivan Calbérac avaient été acquis 55 000 € et son scénario payé 120 000 €.

StudioCanal et France 2 étaient coproducteurs. Canal+, Multithématiques, France 2 et C8 avaient pré-acheté un passage. StudioCanala avait donné un minimum garanti pour tous les mandats monde.

En France, le film avait rassemblé 515 000 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

LES STUDIOS SONT FORCÉS DE RÉDUIRE LEUR PRODUCTION DE FILMS 

La chute de la fréquentation par rapport à l’avant-covid continue â être la préoccupation principale des professionnels du cinéma. Et aussi des articles de presse consacrés au secteur. https://www.lefigaro.fr/medias/un-ete-morose-pour-la-frequentation-des-cinemas-francais-20220902

 La majorité des analyses rappellent que le cinéma est un marché d’offre et que, surtout cet été, l’offre n’était pas au rendez-vous. Tout d’abord parce qu’elle dépend très majoritairement des films américains. Or les studios d’Outre-atlantique ont réduit de plus de moitié leur production. En effet celle-ci est calibrée pour un marché mondial. Or, dans de très nombreux marchés, les salles restent largement fermées. En outre, en Chine, deuxième marché pour les films américains, non seulement la stratégie zéro covid a maintenu de nombreuses salles fermées mais le pays contingente de plus en plus l’importation de films américains. Enfin, trois des studios-Disney, Warner et Paramount-investissent en priorité dans leurs plateformes et dans la production pour ces plateformes.
Le cinéma français ne peut compenser ce recul parce que son écosystème vise à multiplier le nombre de films produits et non à produire des films qui vont attirer le maximum de spectateurs. https://siritz.com/editorial/questions-sur-lavenir-du-cinema/

Par ailleurs, comme le souligne très justement Éric Marti, dirigeant de Comscore France, « désormais le public veut bien se déplacer, mais pour aller voir LE film qu’il faut voir. »
Ce changement d’attitude est probablement dû en grande partie au fort développement de l’offre des plateformes. Il y a 10 jours, l’actualité des médias et des réseaux sociaux était le début de la série « House of dragons » sur Netflix. Cette semaine c’est le démarrage de la série « Les anneaux du pouvoir » sur Amazon prime. Une série dont le budget est de un milliard de dollars, soit celui de 5 blockbusters.

L’impact des plateforme ne va pas s’atténuer car elles ont les moyens d’attirer les meilleurs talents. Des talents qu’elles vont souvent subtiliser au cinéma.

Une autre explication, peut-être encore plus fondamentale, de la baisse de la fréquentation est que la société numérique est un puissant facteur d’individualisme et de repliement sur soi. Les algorithmes et les réseaux sociaux nous poussent à nous enfermer dans des univers qui ne font que conforter nos habitudes et nos certitudes, plutôt que de sortir pour découvrir ce que les autres ont à nous apprendre.

Face à ce constat, nous ne cessons de répéter que, pour survivre, le cinéma français doit impérativement revoir son écosystème. Mais on n’aperçoit pas le début du commencement d’une démarche dans ce sens. https://siritz.com/editorial/revoir-lecosysteme-de-notre-cinema/

Rappelons que www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

POUR LA RÉALISATION DE « LES 5 DIABLES »

C’est le deuxième long métrage de celle qui a commencé comme scénariste.https://fr.wikipedia.org/wiki/Léa_Mysius

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Ce film a été produit par Jean-Louis Livi (F comme films) & Fanny Yvonnet (Trois brigands productions) pour un budget prévisionnel de 3,3 millions €.

Pour la préparation, 36 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice  est de 56 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est légèrement plus que a moitié de la rémunération médiane des réalisateurs de films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/la-remuneration-des-realisateurs/

Léa Mysisus a écrit le scénario avec Paul Guilhaume et ils se sont partagés 55 000 €. C’est beaucoup moins que le budget médian des scénarios de films français de fiction.https://siritz.com/financine/le-barometre-des-scenarios-2/

Le film est coproduit par Théo Grall (Indisumo group). Il a bénéficié de 400 000 € d’avance sur recettes.  La Région Ile de France lui a apporté son soutien et Auvergne-Rhône-Alpes Cinéma a apporté un aide remboursable. Trois soficas y ont investi.

Canal+ et Multithématiques ont préacheté un passage.

Le Pacte a donné un minimum garanti pour les mandats salle, vidéo, vod, TV et s-vod. Le film est sorti dans 153 salles et a rassemblé 5 000 spectateurs.

Le premier film réalisé par Léa Mysius est « Ava », sorti le 21 juin 2017. Il avait les mêmes producteurs et son budget prévisionnel était de 2,8 millions €.

Pour la préparation, 40 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice était de 60 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Léa Mysius avait écrit le scénario et reçu 36 000 €.

Bac Film avait donné un minimum garanti pour les mandats salle et vidéo. Le film avait rassemblé 108 000 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.