POUR LA RÉALISATION DE « DODO »
Cette comédie dramatique est le 5ème film de ce réalisateur grec.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Panos_H._Koutras
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
C’est une coproduction entre la France (30%), la Grèce (60%) et la Belgique (10%). Son budget prévisionnel est de 2,8 millions €.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Dodo_(film)
Pour la préparation, 39 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 117 000 €, dont 100 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 7 000 € de salaire de technicien. En outre, pour l’écriture du scénario, le réalisateur a reçu 47 000 €.
La productrice française est Marie-Pierre Macia (MPM Film). Elle a bénéficié d’une aide CVS du CNC et d’une aide d’Eurimages. Pyramide a donné un minimum garanti pour le mandat salle en France et un autre pour le mandat international. Sorti dans 52 salles il a réalisé 11 000 entrées la première semaine.
Le producteur grec est Syntetic qui a coproduit avec Pan Entertaiment. Il a bénéficié du soutien de 4 fonds, a été préacheté par ERTV et Feelgood a donné un minimum garanti pour le mandat de distribution.
Le producteur Belge est Tarantula.
Le précédent film réalisé par Panos Koutras est « Xénia ». En France il était sorti le 18 juin 2014.
Pour la préparation, 48 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 93 000 €, dont 68 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 25 000 € de salaire de technicien.
Le scénario était écrit par Panagotis Evangelidi et Pános Koútras pour 38 000€.
C’était une coproduction entre la France (30%), la Grèce (50%) et la Belgique (20%). Le budget prévisionnel était de 1,6 millions €.
En France il était produit par MPM, en Grèce par Synthetic et Wrong men, en Belgique par Entre chiens et loups.
Pyramide était le distributeur français et le film avait rassemblé 57 000 spectateurs.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
LA RÉMUNÉRATION DES RÉALISATEURS
FinanCinéLE BAROMÈTRE EN VALEUR ABSOLUE ET EN POURCENTAGE DU BUDGET
Le baromètre de la rémunération des films français de fiction a peu évolué depuis le mois d’avril.
La rémunération la plus élevé est toujours celle de Claude Lelouch pour « L’amour c’est mieux que la vie ». Elle est de 825 000 €.
https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-claude-lelouch/
Les 5 rémunérations les plus élevées dépassent 400 000 €. C’est le cas de celle de Jean-Jacques Annaud pour (Notre-Dame brûle) qui est de 740 000 €, de Olivier Baroux pour « Menteur » qui est de 550 000 €, de David Moreau pour « King », qui est de 422 000 € et de Christophe Barratier pour « Le temps des secrets » qui est de 400 000 €.
La rémunération moyenne est de 143 000€. Elle correspond à peu près à celle de Éric Fraticelli pour « Permis de construire ».
https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-eric-fraticelli/
La rémunération médiane est de 100 000 € et pas moins de 6 réalisateurs ont exactement cette rémunération;: Christophe Thomson pour « Tendre et saignant », Mikhael Hers par « Les passagers de la nuit », Philippe Guillard pour « J’adore ce que vous faites », Xavier Durringer pour « L’homme parfait », Dominique Moll pour « La nuit du 12 » et Fabrice Bracq pour « Joyeuse retraite!2 ».
Si l’on établit le baromètre du rapport entre la rémunération du réalisateur et le budget prévisionnel du film c’est de nouveau Claude Lelouch qui, avec 9,5% a la rémunération la plus élevée.
Il y a 5 réalisateurs dont la rémunération est au moins 6,2% du budget prévisionnel. Outre Claude Lelouch, c’est le cas de Santiago Mitre pour « Petite Fleur » (8,4%), de Philipe Delépine et Gustave Kerven pour « En même temps » (7,8%), de Omar El Zohairy pour « Plumes » (7%) et de François Ozon pour « Peter Von Kant » (6,2%). Le pourcentage moyen correspond à la rémunération de Frédéric Videau pour « Selon la police ». https://fr.wikipedia.org/wiki/Selon_la_police
Sa rémunération était de 78 000 € pour un budget de 2 79 000 €.
La rémunération médiane était 2,5%. Elle correspond à la rémunération de 8 réalisateurs.
Ce qui est frappant c’est que, tant pour la rémunération en valeur absolue que pour la rémunération en pourcentage, la rémunération médiane suit de très près la rémunération moyenne.
LA RÉMUNÉRATION DE FRANCK DUBOSC
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DE « RUMBA LA VIE »
C’est le 2ème long métrage réalisé par Franck Dubosc qui est avant tout une star du cinéma français. Il est d’ailleurs le principal interprète du film. https://fr.wikipedia.org/wiki/Franck_Dubosc
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Le budget du film est de 11,2 millions €.
Pour la préparation, 40 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 220 000 €, dont 200 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 20 000 € de salaire de technicien. Il a également écrit le scénario pour lequel il a reçu 600 000 €. https://siritz.com/financine/la-remuneration-des-realisateurs-fin-mai-2022/
C’est Sidonie Dumas (Prod Gaumont) qui l’a produit en investissant du numéraire et du soutien automatique. https://fr.wikipedia.org/wiki/Rumba_la_vie
Gaumont est également distributeur avec tous les mandats, sauf le Bénélux, sans avoir donné de minimum garanti.
Franck Dubosc est coproducteur par sa société Pour toi public tout comme TF1 Films productions.
TF1 est coproducteur et a acheté un passage. TMC, OCS et Multithématiques ont également acheté un passage. La Région Ile France lui a apporté son soutien et une sofica adossée y a investi.
Le coproducteur Belge Nexus Factury a investi 5% et possède les mandats sur le Bénélux.
Le premier film réalisé par Franck Dubosc était « Tout le monde debout », sorti le 14 mars 2018. Il était produit par Gaumont et LGM pour un budget prévisionnel de 10 millions €.
Pour la préparation, 34 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 500 000 €, dont 400 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 100 000 € de salaire de technicien.
Il avait écrit le scénario avec Declan May et ils s’étaient partagés 600 000 €. Pour toi public était coproducteur tout comme TF1 film production. La Région Ile de France avait apporté son soutien. OCS, Multithématiques ont préacheté un passage.
Gaumont avait tous les mandats de distribution sauf le Bénélux Le coproducteur Belge Nexus Factury avait investi 5% et possèdait les mandats sur le Bénélux.
Le film avait rassemblé en France 2,4 millions de spectateurs.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples
LA RÉMUNÉRATION DE JEAN BECKER
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DE « LES VOLETS VERTS »
A 89 ans c’est son 16 ème film. C’est une adaptation d’un roman de George Simenon publié en 1950. https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Becker
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Pour la préparation, 30 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 200 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien.
Les droits d’adaptation ont été acquis pour 150 000 €. Le scénario, écrit par Jean-Louis Dabadie, avant son décès, a été rémunéré 200 000 €.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Volets_verts_(film)
Le film est une coproduction entre la France (90%) et la Belgique (10%). Le budget prévisionnel est de 6,2 millions €.
Le producteur français est Laurent Pétin et Michel Halberstadt (ARP sélection). Il a investi du numéraire et du soutien automatique et a bénéficié d’une aide remboursable de la région Ile de France.
Canal+ et Multithématiques l’ont préacheté. ARP sélection a donné un minimum garanti pour le mandat salle et un autre pour le mandat vente à l’étranger.
Le producteur Belge est Patrick Quinet (Artémis) qui a bénéficié du Tax shelter et a les droits TV sur la Belgique.
Le précédent film de Jean Becker était « Le collier rouge », sorti le 28 mars 2018. Son budget prévisionnel était de 6,8 millions €.
Pour la préparation, 37 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 502 000 €, dont 302 000 € d’à-valoir sur droits d’auteur et 200 000 € de salaire de technicien.
C’était l’adaptation du roman « Le collier rouge » de Jean-Christophe Rufin. Le scénario avait été écrit par ce dernier ainsi que Jean-Louis Dabadie et Louis Becker. Ils avaient reçu 215 000 €.
Le film était produit par ICE3 et KJB. France 3 était coproducteur et l’avait préacheté. Il avait également été préacheté par Canala+ et Mutithématiques. Il était distribué par La Belle Company.
Le film avait rassemblé 342 000 spectateurs.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
LA RÉMUNÉRATION DE PANOS KOUTRAS
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DE « DODO »
Cette comédie dramatique est le 5ème film de ce réalisateur grec.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Panos_H._Koutras
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
C’est une coproduction entre la France (30%), la Grèce (60%) et la Belgique (10%). Son budget prévisionnel est de 2,8 millions €.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Dodo_(film)
Pour la préparation, 39 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 117 000 €, dont 100 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 7 000 € de salaire de technicien. En outre, pour l’écriture du scénario, le réalisateur a reçu 47 000 €.
La productrice française est Marie-Pierre Macia (MPM Film). Elle a bénéficié d’une aide CVS du CNC et d’une aide d’Eurimages. Pyramide a donné un minimum garanti pour le mandat salle en France et un autre pour le mandat international. Sorti dans 52 salles il a réalisé 11 000 entrées la première semaine.
Le producteur grec est Syntetic qui a coproduit avec Pan Entertaiment. Il a bénéficié du soutien de 4 fonds, a été préacheté par ERTV et Feelgood a donné un minimum garanti pour le mandat de distribution.
Le producteur Belge est Tarantula.
Le précédent film réalisé par Panos Koutras est « Xénia ». En France il était sorti le 18 juin 2014.
Pour la préparation, 48 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 93 000 €, dont 68 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 25 000 € de salaire de technicien.
Le scénario était écrit par Panagotis Evangelidi et Pános Koútras pour 38 000€.
C’était une coproduction entre la France (30%), la Grèce (50%) et la Belgique (20%). Le budget prévisionnel était de 1,6 millions €.
En France il était produit par MPM, en Grèce par Synthetic et Wrong men, en Belgique par Entre chiens et loups.
Pyramide était le distributeur français et le film avait rassemblé 57 000 spectateurs.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
QUESTIONS SUR L’AVENIR DU CINÉMA
ÉditorialLes mésaventures de Cinéworld qui va déposer le bilan font réfléchir sur l’avenir du cinéma. Cette société britannique est le plus important exploitant au monde, avec plus de 8 000 salles. Elle a réalisé un chiffre d’affaires de 1,8 milliards $ en 2021 et enregistré plus de 1 milliard $ de perte. Elle a 8 […]
LA RÉMUNÉRATION DE RODRIGO SOROGOYEN
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DE « AS BESTAS »
C’est le 6ème long métrage de ce réalisateur espagnol de 42 ans. Il a également réalisé des séries. Il s’agit d’une coproduction entre la France (20%) et l’Espagne (80%) pour un budget prévisionnel de 3,9 millions €. https://fr.wikipedia.org/wiki/Rodrigo_Sorogoyen
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Pour la préparation, 47 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 122 000 € de salaire de technicien.
https://siritz.com/financine/realisateurs-en-pourcentage-du-budget/
Le producteur français est France Jean Labadie (Le Pacte). https://fr.wikipedia.org/wiki/As_bestas Il a le soutien d’Eurimages.
3 soficas y ont investi. Canal+ et Multithématiques l’ont préacheté.
Le Pacte a donné un minimum garanti pour les mandats de distribution salle, vidéo, et vod, s-vod. Le film avait rassemblé 220 000 entrées ses quatre premières semaines et se maintient très bien.
Les producteurs espagnols sont Caballo Films, Arcadia Motion Pictures, et Cronos Entertainment.
Ils ont bénéficié d’un crédit d’impôt, du soutien de ICAA, CAM et Eurimages. TVE et Movistar l’avaient préacheté. A Contra Corriente Films avait donné un minimum garanti pour le mandat de distribution.
Le précédent film de Rodrigo Sorogoyen était « Madre », sorti en salle en France le 20 juillet 2020. Son budget prévisionnel était de 2,6 millions €. C’était une coproduction entre la France (22%) et l’Espagne (78%). Le producteur français était Noodle Productions & Le Pacte. Le producteur espagnol était Arcadia Motion pictures.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Madre_(film,_2019)
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
LA RÉMUNÉRATION DE CHRISTOPHE DUTHURON
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DE « LES VIEUX FOURNEAUX 2 BONS POUR L’ASILE »
Cette comédie interprétée, entre autres, par Pierre Richard et Eddy Mitchel est le deuxième long métrage réalisé par Christophe Duthuron.
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Christophe Duthuron, qui a 49 ans, a débuté sa carrière comme comédien puis a été scénariste de films et de séries ainsi que qu’auteur de théâtre. Son premier film comme réalisateur était « Les vieux fourneaux » adapté de la bande-dessinée de Wilfrid Lupano et Paul Causet. https://siritz.com/financine/la-remuneration-des-realisateurs-fin-mai-2022/
« Les vieux fourneaux 2 Bons pour l’asile » a les mêmes producteurs et son budget prévisionnel est de 6 millions €.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Vieux_Fourneaux_2_:_Bons_pour_l%27asile
Pour la préparation, 35 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 150 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien.
https://siritz.com/financine/la-remuneration-des-realisateurs-fin-mai-2022/
Les droits d’adaptation de la BD et le scénario ont été rémunérés 399 000 €.
Le film a été coproduit par France 3 et Orange Studio. Il a été préacheté par Canal+, Multithématiques et France 3.
Le précédent film du réalisateur était « Les vieux fourneaux ». Il était sorti le 22 août 2018. Il était produit par Radar Films & Égérie productions pour un budget prévisionnel de 5,8 millions €. https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Vieux_Fourneaux_(film)
Distribué par Gaumont il avait rassemblé 940 000 spectateurs.
Pour la préparation, 35 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 100 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien.
Les droits d’adaptation de la BD avaient été acquis 110 000 € et le scénario, écrit par le réalisateur Wilfrid Lupano avait été rémunéré 100 000 €.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
RÉALISATEURS EN POURCENTAGE DU BUDGET
FinanCinéDE TRÈS GRANDS ÉCARTS
Nous avons créé un baromètre de la rémunération des réalisateurs en pourcentage du budget de leur film.
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Comme on va le voir les écarts sont très importants puisqu’ils vont de 0,6% à 10,8%
Ce dernier pourcentage est celui de Jean Heches pour la réalisation de « Memento Mori », sorti le 18 mai dernier. Mais c’est un film dont le budget prévisionnel n’était que de 390 000 €. La rémunération du réalisateur était de 42 000 €.
En seconde position on trouve la rémunération de Claude Lelouch pour la réalisation de « L’Amour c’est mieux que la vie ». C’est également la rémunération la plus élevée pour les films français de fiction sortis en 2022. Sa rémunération représente 9,5% du budget du film. Mais rappelons que Claude Lelouch est aussi le producteur du film et qu’il savait donc pouvoir adapter cette rémunération aux performances du films. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-claude-lelouch/
En troisième position on trouve Damien Manivel, le réalisateur, de «Magdala» un film dont le budget est de 290 000 €. Sa rémunération représente 8,9% du budget du film.
Ce n’est qu’en 4ème position que l’on trouve un film non atypique. La rémunération de Santiago Mitre pour la réalisation de « Petite fleur », dont le budget prévisionnel est de 2,5 millions €, est de 8,4% de celui-ci. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-santiago-mitre/
La rémunération moyenne est de 2,9%. C’est celle de Carine Tardieu pour la réalisation de « Les jeunes amants » https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-carine-tardieu/et de Sepideh Farsi, pour la réalisation de « Demain je traverse ». https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration- de-sepideh-farsi/
La rémunération médiane est de 2,5% du budget. C’est celle de quatre réalisateurs dont celle de Philippe de Chauveron pour la réalisation «Qu’est-ce qu’on a tous fait au bon dieu ». https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-philippe-de-chauveron/
Le plus étonnant est la rémunération de Claude Zidi.Jr pour la réalisation de « Ténor », son deuxième film. Elle n’est que de 0,6% du budget, c’est-à-dire de 30 000 € pour un film dont le budget est 5 millions €. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-claude-zidi-jr/
Le film a dépassé les 340 000 entrées.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
Arrêt provisoire des publications
CinéscoopJUSQU’AU MERCREDI 17 AOÛT
REMETTRE LE PUBLIC AU CENTRE DU JEU
ÉditorialPLUTÔT QU’AUGMENTER CONTINUELLEMENT LE NOMBRE DE FILMS
Les bonnes performances de la fête du cinéma apportent de l’eau au moulin des optimistes qui pensent que le cinéma va retrouver en France la fréquentation des années d’avant la Covid. Cette année la fréquentation est de 4% au-dessus des années précédentes, y compris de celle de 2019. https://www.leparisien.fr/culture-loisirs/cinema/apres-le-succes-de-la-fete-du-cinema-des-etats-generaux-proposes-pour-relancer-le-desir-et-doper-la-frequentation-07-07-2022-MAP6IV5FZBBPNJPRNTTU7JQZJQ.php?ts=1657385193282
Mais, si on les regarde de près, elles confortent les analyses de ceux qui estiment que le cinéma français doit impérativement être profondément réformé. Car ces bonnes performances sont presqu’essentiellement dues à l’offre de films américains : la sortie des « Minions 2 » comme la continuation de « Top gun », « Jurassic park », « Buzz l’Éclair » ou « Elvis ».
Parti pour largement dépasser les 5 millions d’entrées
Cité par Le Parisien, Richard Patry, le président de la FNCF fait le bon diagnostic à propos des faiblesses du cinéma français : «Les films français sont un peu déconnectés des goûts du public, dit-il avec euphémisme. Il faut remettre le spectateur au centre du jeu, s’adresser d’avantage aux jeunes, accorder plus d’importance au scénario ».
Plusieurs réalisateurs ou scénaristes partagent ce point de vue.
Alors comment en est-on arriver là ? Tout simplement parce qu’au fil des années les pouvoirs publics ont multiplié les sources de financement des films pour gonfler l’offre, c’est â dire multiplier le nombre de films.
Notre soutien automatique est un mécanisme génial parce que le producteur (mais aussi le distributeur et l’exploitant) ne peut récupérer l’ensemble de sa recette que s’il la réinvestie. En outre, il peut récupérer plus que sa recette, parce que les films étrangers, générant aujourd’hui 65% de la recette, n’en bénéficient pas. C’est donc à la fois une épargne forcée qui incite les entreprise à investir constamment et un droit de douane.
Mais ce soutien automatique n’a cessé d’être complété par de plus en plus de nouvelles sources de financement. A tel point qu’aujourd’hui un producteur peut dégager un bénéfice avant que son film ne sorte et qu’en produisant deux ou trois films par an il peut ainsi vivre très confortablement. Il va se consacrer à rassembler les talents qui vont motiver et rassure les décideurs de ces sources de financement. Et, dans cette étapes, les grands agents ont un poids énorme, imposant un casting et une équipe que ne voulaient pas le producteur et le réalisateur au départ.
Puis le producteur peut se consacrer à monter un financement qui couvre plus que largement le vrai coût du film.
Cette évolution explique pourquoi les grands producteurs comme Claude Berri, Serge Silberman, Georges Danciger ou Anatole Dauman, qui prenaient un risque en produisant chacun de leur film, et, donc, dépendaient du succès de ce film, ont disparu. Parce qu’à leur époque ils devaient investir de l’argent en plus de leur temps et que, de ce fait, pour eux, comme le dit Richard Patry, « le public était au centre du jeu ».
Mais pour revenir à cette logique, qui est celle du cinéma américain et explique son succès, le cinéma français doit entamer une vraie révolution. https://siritz.com/editorial/revoir-lecosysteme-de-notre-cinema/
Notre politique du cinéma doit cesser de donner la priorité à l’augmentation perpétuelle de l’offre, car les moyens qui permettent d’atteindre cet objectif sont la cause principales de la crise de notre cinéma.