POUR LA RÉALISATION DE « AVEC AMOUR ET ACHARNEMENT »

C’est le 14ème film de cette réalisatrice. https://fr.wikipedia.org/wiki/Claire_Denis

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Il est produit par Olivier Delbosc (Curiosa film ) pour un budget prévisionnel de 6,2 millions €.

Pour la préparation, 40 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice est de 136 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est un peu moins que la rémunération moyenne des réalisateurs de films français de fiction depuis le début de l’année.https://siritz.com/financine/la-remuneration-des-realisateurs/

Il s’agit d’une adaptation du roman « Un tournant dans la vie » de Christine Angot, dont les droits ont été acquis pour 140 000 €. Le scénario a été écrit par Claire Denis et Christine Angot et elles se sont partagées 138 000 €. Le budget du scénario (278 000 €) est donc sensiblement plus élevé que celui de la moyenne des films français de fiction. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-scenarios-2/

Arte est coproducteur, Canal+, Multithématiques et Arte ont acheté un passage.

Ad vitam a donné un minimum garanti pour les mandats salle, video et vod.

Le précédent film de Claire Denis était « High life », sorti le 7 novembre 2018. C’était une coproduction entre la France (20%), le Royaume-Uni (60%) et la Pologne (10%). Le budget prévisionnel était de 6,6 millions €. Le producteur français était Alcatraz films et le distributeur Wild Bunch.

Pour la préparation, 40 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice était de 140 000 €, uniquement en salaire de technicien.

Claire Denis, Jean-Pol Fargeau et Geoff Cox avaient co-écrit le scénario et ils s’étaient partagés      170 000 €.

En France le film avait rassemblé 37 000 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

POUR LA RÉALISATION DE « LA PAGE BLANCHE »

Celle qui s’est jusqu’ici consacré à l’écriture (pièces de théâtre, séries, romans) réalise son premier film. https://fr.wikipedia.org/wiki/Murielle_Magellan

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Il est produit par Reginald de Guillebon   (Partners in crime )& Marion Delord (Folimage animation) pour un budget prévisionnel de 2,7 millions €.

Pour la préparation, 30 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice est de 46 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien.C’est moins de la moitié de la rémunération médiane des réalisateurs. https://siritz.com/financine/la-remuneration-des-realisateurs/

En fait il s’agit de l’adaptation de la bande dessinée de Pénélope Bagieu et Boulet dont les droits ont été acquis pour 65 000 €. Pour l’écriture du scénario la réalisatrice a reçu 70 000 €. Le scénario a donc coûté 135 000 €, montant plus élevé que la rémunération de la réalisatrice et légèrement supérieur à la rémunération médiane des scénarios.https://siritz.com/financine/le-barometre-des-scenarios-2/

Le film est coproduit par SND et une sofica y a investi. OCS a préacheté deux passages. SND a donné un minimum garanti pour tous les mandats monde.

Le précédent film pour lequel Murielle Magellan était scénariste était « Profession du père », sorti le 28 juillet 201. Il était réalisé par Jean-Pierre Améris qui avait co-écrit le scénario avec elle. Ils avaient reçu 200 000 € pour ce scénario. C’était l’adaptation du roman éponyme de Sorj Chalandon qui avait été acquis pour 118 000 €. Le film était distribué par Ad vitam et, sorti dans 275 salles, avait rassemblé 37 000 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

LE SCÉNARIO BEAUCOUP MIEUX RÉMUNÉRÉ QUE LE RÉALISATEUR

Nous avons établi le baromètre de la rémunération des scénarios des films français de fiction sortis depuis le début de l’année jusqu’au 22 août 2022.

La rémunération la plus élevée est celle du film « Qu’est-ce que l’on a  encore fait au bon dieu », réalisé par Philippe Chauveron. Il a écrit le scénario avec Guy Laurent et ils se sont partagés 840 000 €. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-philippe-de-chauveron/

La rémunération moyenne se rapproche de celle de « Cœurs vaillants », réalisé par Mona Achache. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-mona-achache/Elle a coécrit le scénario avec Valérie Zénatti, Jean Cottin, Christophe Offenstein et Anne Berest. Rappelons que, pour le réalisateur, la rémunération moyenne est de 144 000 €

La rémunération médiane est de 123 000 €. C’est celle du film « Le médecin imaginaire », réalisé par Ahmed Hamidi. Il a écrit le scénario avec Fatsah Bouyahmed. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-hahmed-hamidi/ Rappelons que, pour le réalisateur, la rémunération moyenne est de 100 000 €.

Les 10 rémunérations les plus élevées dépassent les 455 000 €, alors que pour la rémunération des réalisateurs elle est au moins de 250 000 €,  (« Adieu monsieur Haffmann », réalisé par Fred Cayavé).

Outre celle de « Qu’est-ce que l’on a  encore fait au bon dieu », pour lequel le réalisateur a retenu 390 000 €. Celle de :

-« Notre-Dame brûle », réalisé par Jean-Jacques Annaud, qui a co-écrit le scénario avec Thomas Bidegain (740 000 €). Le réalisateur a reçu 650 000 €.

-« Rumba la vie », réalisé par Franck Dubosc (600 000€). Le réalisateur a reçu 220 000 €.

– « Le temps des secrets, réalisé par Christophe Barratier (593 000€). Le réalisateur a reçu 400 000 €.

–  « L’amour c’est mieux que la vie », réalisé par Claude Lelouch (579 000€). Le réalisateur a reçu 825 000 €.

-« Adieu monsieur Haffmann » (500 000€). Le réalisateur a reçu 25 000 €.

– « En attendant Bojangles », réalisé par Régis Ronsard (496 000 €). Le réalisateur a reçu 496 000 €.

– « La petite bande », réalisé par Pierre Salvador (475 000€),.- « Alors on danse » réalisé par Michèle Laroque (475 000 €).

-« Maigret », réalisé par Patrick Leconte (455 000 €). Le réalisateur a reçu 65 000 €

Seul le réalisateur de « L’amour c’est mieux que la vie » est mieux rémunéré que le scénario. Mais Claude Lelouch est à la fois réalisateur et scénariste.

Donc, d’une manière générale, le scénario est beaucoup mieux rémunéré que le réalisateur. Mais, presque toujours une partie de la rémunération du scénario, est attribuée au réalisateur et, souvent,  la totalité.

Les 30% de baisse de la fréquentation sont avant tout dus à la chute de celle des films français. Car les films américains, bien que moins nombreux, se comportent aussi bien  qu’avant la pandémie: « Top gun Maverick » a dépassé les 6,2 millions d’entrées et ira sans doute vers les 7 millions d’entrées alors que le n°1 se la franchise se situait à moins de la moitié. De même « Thor « en est à 2,7 millions et devrait dépasser les 3 millions, alors que la précédente version de la franchise n’avait pas rassemblé 2,6 millions de spectateurs. On peut expliquer cette résilience par le fait qu’il y a, cet été, très peu de blockbusters américains. Avant la pandémie, du début juillet au 15 août, il en sortait un par semaine.

Mais, dans les échecs en cascade enregistrés par les films français cet été, deux cas sont à regarder de près. Ce sont deux films à petit budget mais de grande qualité si l’on prend en compte les critiques et le bouche à oreille des spectateurs sur internet. C’est « La nuit du 12 », réalisé par Dominik Moll    https://siritz.com/cinescoop/dominik-moll-entre-films-et-series/

et « As Bestas » réalisé par Rodrigo Sorogoyen. https://siritz.com/?s=As+Bestas

Un film qui se comporte bien réalise au total environ 3 fois les entrées de sa première semaine, c’est-à-dire qu’il baisse en moyenne de 33% d’une semaine sur l’autre. Or « La nuit du 12 » a démarré avec 93 000 entrées dans 199 salles la première semaine et pouvait alors  prévoir approcher les 280 000 entrées. De même « As Bestas » a démarré avec 71 000 entrées dans 200 salles et pouvait dépasser les 210 000 entrées.

Mais, en 6ème semaine, « La nuit du 12 », en est déjà à 386 000 entrées et a encore attiré 45 000 spectateurs. Il devrait donc largement dépasser les 400 000 entrées. De même, « As Bestas » a déjà rassemblé 255 0000 entrées en 5 semaine, dont 38 000 la dernière semaine. Il devrait donc largement dépasser les 350 000 entrées.

Certes, la semaine prochaine, 11 nouveaux films, dont 4 films français avec un casting conséquent vont sortir. Mais, « La nuit du 12 » et « As Bestas » réalisent telles performances sur leur créneau du public que les programmateurs ne vont pas réduire leur exposition pour des films dont les entrées risquent de s’effondrer dès la seconde semaine.

Parmi les films sortis cette semaine, il y en a un dont les programmateurs suivent les performances de près, c’est « Les volets verts ». C’est l’adaptation d’un roman de Georges Simenon, le dernier scénario de Jean-Loup Dabadie et il est réalisé par Jean Becker. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-jean-becker/ Gérard Depardieu en est le principal interprète.

Il vise principalement le public des seniors qui sont le socle du public du cinéma, un public de fidèles qui ne le sont plus du tout autant qu’avant la pandémie.

Le premier jour ce film était en 2ème position (34 000 entrées), tout juste derrière « Rumba la vie » (36 000 entrées), mais dans beaucoup moins de salles (500 contre 612). Et si on ne tient pas compte des avant-premières, plus nombreuses pour « Rumba la vie », il est en tête.

Par ailleurs, si on compare ses performances au précédent film de l’équipe Becker/Dabadie, « Le collier rouge », sorti en 2018, il démarre avec plus d’entrées alors que ce dernier avait fini par totaliser 342 000 entrées.

Or, la majorité des critiques et des réactions du public sont positives pour le film de Jean Becker. Si, lui aussi, se maintient d’une semaine sur l’autre, il pourrait atteindre les 400 000 entrées pour que l’investissement du producteur/distributeur, ARP sélection, soit un bon investissement.

En fait, il semble que le trop plein de films que le public juge médiocre favorise fortement les rares qu’il juge bons.

Ce qui est très frappant c’est qu’aucune chaîne en clair n’a coproduit et pré-acheté les « Volets verts », alors que tous les précédents films de Jean Becker l’étaient par une chaîne du service public.Certains ne manquent pas de pointer quelques comédies dans lesquelles le service public a investi et posent la question de sa mission dans le cinéma.

LE BAROMÈTRE EN VALEUR ABSOLUE ET EN POURCENTAGE DU BUDGET

Le baromètre de la rémunération des films français de fiction a peu évolué depuis le mois d’avril.

La rémunération la plus élevé est toujours celle de Claude Lelouch pour « L’amour c’est mieux que la vie ». Elle est de 825 000 €.

https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-claude-lelouch/

Les 5 rémunérations les plus élevées dépassent 400 000 €. C’est le cas de celle de Jean-Jacques Annaud pour (Notre-Dame brûle) qui est de 740 000 €, de Olivier Baroux pour « Menteur » qui est de 550 000 €, de David Moreau pour « King », qui est de 422 000 € et de Christophe Barratier pour « Le temps des secrets » qui est de 400 000 €.

La rémunération moyenne est de 143 000€. Elle correspond à peu près à celle de Éric Fraticelli pour « Permis de construire ».

https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-eric-fraticelli/

La rémunération médiane est de 100 000 € et pas moins de 6 réalisateurs ont exactement cette rémunération;: Christophe Thomson pour « Tendre et saignant », Mikhael Hers par « Les passagers de la nuit », Philippe Guillard pour « J’adore ce que vous faites », Xavier Durringer pour « L’homme parfait », Dominique Moll pour « La nuit du 12 » et Fabrice Bracq pour « Joyeuse retraite!2 ».

Si l’on établit le baromètre du rapport entre la rémunération du réalisateur et le budget prévisionnel du film c’est de nouveau Claude Lelouch qui, avec 9,5% a la rémunération la plus élevée.

Il y a 5 réalisateurs dont la rémunération est au moins 6,2% du budget prévisionnel. Outre Claude Lelouch, c’est le cas de Santiago Mitre pour « Petite Fleur » (8,4%), de Philipe Delépine et Gustave Kerven pour « En même temps » (7,8%), de Omar El Zohairy pour « Plumes » (7%) et de François Ozon pour « Peter Von Kant » (6,2%). Le pourcentage moyen correspond à la rémunération de Frédéric Videau pour « Selon la police ». https://fr.wikipedia.org/wiki/Selon_la_police

Sa rémunération était de 78 000 € pour un budget de 2 79 000 €.

La rémunération médiane était 2,5%. Elle correspond à la rémunération de 8 réalisateurs.

Ce qui est frappant c’est que, tant pour la rémunération en valeur absolue que pour la rémunération en pourcentage, la rémunération médiane suit de très près la rémunération moyenne.

POUR LA RÉALISATION DE « RUMBA LA VIE »

C’est le 2ème long métrage réalisé par Franck Dubosc qui est avant tout une star du cinéma français. Il est d’ailleurs le principal interprète du film. https://fr.wikipedia.org/wiki/Franck_Dubosc

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Le budget du film est de 11,2 millions €.

Pour la préparation, 40 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 220 000 €, dont 200 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 20 000 € de salaire de technicien. Il a également écrit le scénario pour lequel il a reçu 600 000 €.  https://siritz.com/financine/la-remuneration-des-realisateurs-fin-mai-2022/

C’est Sidonie Dumas (Prod Gaumont) qui l’a produit en investissant du numéraire et du soutien automatique. https://fr.wikipedia.org/wiki/Rumba_la_vie

Gaumont est également distributeur avec tous les mandats, sauf le Bénélux, sans avoir donné de minimum garanti.

Franck Dubosc est coproducteur par sa société Pour toi public tout comme TF1 Films productions.

TF1 est coproducteur et a acheté un passage. TMC, OCS et Multithématiques ont également acheté un passage. La Région Ile France lui a apporté son soutien et une sofica adossée y a investi.

Le coproducteur Belge Nexus Factury a investi 5% et possède les mandats sur le Bénélux.

Le premier film réalisé par Franck Dubosc était « Tout le monde debout », sorti le 14 mars 2018. Il était produit par Gaumont et LGM pour un budget prévisionnel de 10 millions €.

Pour la préparation, 34 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 500 000 €, dont 400 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 100 000 € de salaire de technicien.

Il avait écrit le scénario avec Declan May  et ils s’étaient partagés 600 000 €. Pour toi public était coproducteur tout comme TF1 film production. La Région Ile de France avait apporté son soutien. OCS, Multithématiques ont préacheté un passage.

Gaumont avait tous les mandats de distribution sauf le Bénélux Le coproducteur Belge Nexus Factury avait investi 5% et possèdait les mandats sur le Bénélux.

Le film avait rassemblé en France 2,4 millions de spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples

POUR LA RÉALISATION DE « LES VOLETS VERTS »

A 89 ans c’est son 16 ème film. C’est une adaptation d’un roman de George Simenon publié en 1950. https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Becker

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Pour la préparation, 30 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 200 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien.

Les droits d’adaptation ont été acquis pour 150 000 €. Le scénario, écrit par Jean-Louis Dabadie, avant son décès, a été rémunéré 200 000 €.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Volets_verts_(film)

Le film est une coproduction entre la France (90%) et la Belgique (10%). Le budget prévisionnel est de 6,2 millions €.

Le producteur français est Laurent Pétin et Michel Halberstadt (ARP sélection). Il a investi du numéraire et du soutien automatique et a bénéficié d’une aide remboursable de la région Ile de France.

Canal+ et Multithématiques l’ont préacheté. ARP sélection a donné un minimum garanti pour le mandat salle et un autre pour le mandat vente à l’étranger.

Le producteur Belge est Patrick Quinet (Artémis) qui a bénéficié du Tax shelter et a les droits TV sur la Belgique.

Le précédent film de Jean Becker était « Le collier rouge », sorti le 28 mars 2018. Son budget prévisionnel était de 6,8 millions €.

Pour la préparation, 37 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 502 000 €, dont 302 000 € d’à-valoir sur droits d’auteur et 200 000 € de salaire de technicien.

C’était l’adaptation du roman « Le collier rouge » de Jean-Christophe Rufin. Le scénario avait été écrit par ce dernier ainsi que Jean-Louis Dabadie et Louis Becker. Ils avaient reçu 215 000 €.

Le film était produit par ICE3 et KJB. France 3 était coproducteur et l’avait préacheté. Il avait également été préacheté par Canala+ et Mutithématiques. Il était distribué par La Belle Company.

Le film avait rassemblé 342 000 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

POUR LA RÉALISATION DE « DODO »

Cette comédie dramatique est le 5ème film de ce réalisateur grec.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Panos_H._Koutras

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

C’est une coproduction entre la France (30%), la Grèce (60%) et la Belgique (10%). Son budget prévisionnel est de 2,8 millions €.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Dodo_(film)

Pour la préparation, 39 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 117 000 €, dont 100 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 7 000 € de salaire de technicien. En outre, pour l’écriture du scénario, le réalisateur a reçu 47 000 €.

La productrice française est Marie-Pierre Macia (MPM Film). Elle a bénéficié d’une aide CVS du CNC et d’une aide d’Eurimages. Pyramide a donné un minimum garanti pour le mandat salle en France et un autre pour le mandat international. Sorti dans 52 salles il a réalisé 11 000 entrées la première semaine.

Le producteur grec est Syntetic qui a coproduit avec Pan Entertaiment. Il a bénéficié du soutien de 4 fonds, a été préacheté par ERTV et Feelgood a donné un minimum garanti pour le mandat de distribution.

Le producteur Belge est Tarantula.

Le précédent film réalisé par Panos Koutras est « Xénia ». En France il était sorti le 18 juin 2014.

Pour la préparation, 48 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 93 000 €, dont 68 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 25 000 € de salaire de technicien.

 Le scénario était écrit par Panagotis Evangelidi et Pános Koútras pour 38 000€.

C’était une coproduction entre la France (30%), la Grèce (50%) et la Belgique (20%). Le budget prévisionnel était de 1,6 millions €.

En France il était produit par MPM, en Grèce par Synthetic et Wrong men, en Belgique par Entre chiens et loups.

Pyramide était le distributeur français et le film avait rassemblé 57 000 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

Les mésaventures de Cinéworld qui va déposer le bilan font réfléchir sur l’avenir du cinéma. Cette société britannique est le plus important exploitant au monde, avec plus de 8 000 salles. Elle a réalisé un chiffre d’affaires de 1,8 milliards $ en 2021 et enregistré plus de 1 milliard $ de perte. Elle a 8 […]

POUR LA RÉALISATION DE « AS BESTAS »

C’est le 6ème long métrage de ce réalisateur espagnol de 42 ans. Il a également réalisé des séries. Il s’agit d’une coproduction entre la France (20%) et l’Espagne (80%) pour un budget prévisionnel de 3,9 millions €. https://fr.wikipedia.org/wiki/Rodrigo_Sorogoyen

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Pour la préparation, 47 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 122 000 € de salaire de technicien.

https://siritz.com/financine/realisateurs-en-pourcentage-du-budget/

Le producteur français est France Jean Labadie (Le Pacte). https://fr.wikipedia.org/wiki/As_bestas Il a le soutien d’Eurimages.

3 soficas y ont investi. Canal+ et Multithématiques l’ont préacheté.

Le Pacte a donné un minimum garanti pour les mandats de distribution salle, vidéo, et vod, s-vod. Le film avait rassemblé 220 000  entrées ses quatre premières semaines  et se maintient très bien.

Les producteurs espagnols sont Caballo Films, Arcadia Motion Pictures, et Cronos Entertainment.

Ils ont bénéficié d’un crédit d’impôt, du soutien de ICAA, CAM et Eurimages. TVE et Movistar l’avaient préacheté. A Contra Corriente Films avait donné un minimum garanti pour le mandat de distribution.

Le précédent film de Rodrigo Sorogoyen était « Madre », sorti en salle en France le 20 juillet 2020. Son budget prévisionnel était de 2,6 millions €. C’était une coproduction entre la France (22%) et l’Espagne (78%). Le producteur français était Noodle Productions & Le Pacte. Le producteur espagnol était Arcadia Motion pictures.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Madre_(film,_2019)

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.