POUR LA RÉALISATION DE « L’INNOCENT »

Cette comédie policière est son 4ème film. https://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_Garrel

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Il est produit par Anne-Dominique Toussant (les films des Tournelles) pour un budget prévisionnel de 3,6 millions €. https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Innocent_(film,_2022)

Pour la préparation, 33 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 235 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est un peu moins que la rémunération moyenne des réalisateurs de films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/la-remuneration-des-realisateurs/

Il a écrit le scénario avec Tangy Viel avec la collaboration de Naïla Guiguet et ils se sont partagés 153 000€. C’est moins que le budget moyen des scénarii de films de fiction français sortis depuis le début de l’année.https://siritz.com/financine/le-barometre-des-scenarios-2/

Le film a reçu 550 000 € d’avance sur recettes.

Arte est coproducteur et une sofica y a investi. La région Rhône-Alpes lui a apporté son soutien.

Canal+, Multithématiques et Arte l’ont préacheté.

Ad Vitam a donné un minimum garanti pour les mandats salle, vidéo, vod et svod.

Le précédent film de Louis Garrel était « La croisade », sorti le 22 décembre 2021. C’était également une comédie. Le producteur était Why not Productions pour un budget prévisionnel de 1,2 millions €.

Pour la préparation, 22jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 10 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien.

Il avait écrit le scénario avec Jean-Claude Carrière et ils s’étaient partagés 22 500€.

Canal+ et Multithématiques avaient préacheté un passage.

Ad vitam était le distributeur et avait sorti le film sur 93 copies. Il avait rassemblé 21 000 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

LA RÉMUNÉRATION DE MALIK BENTALHA ET LUDOVIC COLBEAU-JUSTIN

C’est le premier long métrage réalisé par Malik Bentalha qui a surtout mené une carrière de comédien. https://fr.wikipedia.org/wiki/Malik_Bentalha

C’est le 3ème long métrage de Ludovic Colbeau-Justin qui est aussi un grand directeur de la photo.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ludovic_Colbeau-Justin

« Jack Mimoun et les secrets de Val Verde » est produit par Pathé Films & Mandarins et Cgie (les frères Altmayer) pour un budget prévisionnel de 15 millions €. Ils ont investi leur compte de soutien automatique pour effets sonores et visuels.

Pour la préparation, 46 jours de tournage et la post-production la rémunération des deux réalisateurs est de 302 000 €, dont 295 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 100 000 € de salaire de technicien. Elle est dans le Top 5 des rémunérations de réalisateurs de films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/la-remuneration-des-realisateurs/

Le scénario a été écrit par Malik Bentalha. Il a reçu 275 000 €, donc très au-dessus du budget moyen des scénario films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-scenarios-2/

TF1 films productions est coproducteur. Canal+, Multithématiques, TF1 et TMC ont préacheté un passage. Pathé a donné un minimum garanti pour tous les mandats salle.

Le précédent film de Ludovic Colbeau-Justin était « Le lion », sorti le 29 janvier 2020. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-ludovic-jusstin-colbeau/

Pour la préparation, 54 jours de tournage et la post-production, la rémunération du réalisateur était  de 450 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Son budget prévisionnel était de 15,8 millions €.

Sorti dans 715 salles le film avait rassemblé 460 000 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

POUR LA RÉALISATION DE « SIMONE-LE VOYAGE DU SIÈCLE »

Cette biographie de Simone Weill est son 9ème film.

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Il est produit par Romain Le Grand (Marvelous Productions) pour un budget prévisionnel de de 16,6 millions €.

Pour la préparation, 58 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 330 000 €, dont 170 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 160 000 € de salaire de technicien. C’est très au-dessus de la rémunération moyenne des réalisateurs de films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/la-remuneration-des-realisateurs/

Olivier Dahan a écrit le scénario et a reçu 484 000 €. C’est plus du double du budget des scénario des films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-scenarios-2/

Le film est coproduit par CN8 Productions, Bero, Dassault, Saint-James, France 2 et France 3. Trois soficas y ont investi.

Canal+, Multithématiques, France 2 et France 3 l’ont préacheté. Warner a donné un minimum garanti pour tous les mandats de distribution France et Belgique.

Le précédent film d’Olivier Dahan était déjà une biographique, « Grace de Monaco », sorti le 14 mai 2014, interprété par Nicole Kidman et Tim Roth. En France il était distribué pr Gaumont et aux États-Unis par The Weinstein Company. https://fr.wikipedia.org/wiki/Grace_de_Monaco_(film)

Il avait rassemblé 300 000 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

POUR LA RÉALISATION DE « L’ORIGINE DU MAL »

Ce thriller dramatique est son 4ème film. https://fr.wikipedia.org/wiki/Sébastien_Marnier

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

C’est une coproduction entre la France (87%) et le Canada (13%) pour un budget prévisionnel de 3,6 millions €. https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Origine_du_mal_(film)

Pour la préparation, 35 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 50 000 €, dont 20 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 30 000 € de salaire de technicien. C’est la moitié de la rémunération médiane des réalisateurs de films français de fiction sortis depuis le début de l’année.https://siritz.com/financine/la-remuneration-des-realisateurs/

Sébastien Marnier a écrit le scénario et a reçu 61 000 €. C’est là encore la moitié du budget médian des scénarii des films français de fiction sortis depuis le début de l’année.https://siritz.com/financine/le-barometre-des-scenarios-2/

Le producteur délégué français est Caroline Bonmarchand (Avenue B Productions). Le film a bénéficié de 540 000 € d’avance sur recettes.

Il a reçu le soutien des régions Pays de Loire et SUD. 3 soficas y ont investi. Canal + et Multithématique l’ont préacheté.

The Jokers  a donné un minimum garanti pour les mandats salle, video ainsi que  vod  et a confié à The Bookmaker la distribution physique.

Le précédent film réalisé par Sébastien Marnier était « L’Heure de la sortie », sortie le 9 janvier 2019. Il était déjà produit par Avenue B Productions pour un budget prévisionnel de 3,1 millions €.

Pour la préparation, 35 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 50 000 €, dont 20 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 30 000 € de salaire de technicien. Il avait écrit le scénario pour 60 000 €.

Haut te Court avait donné un minimum garanti pour le mandat de distribution en salle.

Le film avait rassemblé 66 000 entrées pour une sortie sur 109 copies.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

Le Pass Culture est un dispositif d’accès des jeunes à la culture qui sonne bien aux oreilles. https://fr.wikipedia.org/wiki/Pass_Culture

Lancé en 2019, il permet aux jeunes de 15 à 19 ans qui se sont inscrits à son application, de disposer, d’un crédit de 300 € qu’ils peuvent utiliser de façon autonome, allouée en fonction de leur âge, pour réserver des offres culturelles autour de chez eux. Mais c’est, en fait, un exemple spectaculaire de la façon dont les pouvoirs publics français ont l’art de jeter l’argent par la fenêtre par des procédures mal pensées et coûteuses.

Tout d’abord, ce n’est pas nous qui l’avons inventé mais le gouvernement Italien de Mattéo Renzi. https://www.la-croix.com/Culture/Bilan-mitige-Pass-culture-Italie-2018-03-08-1200919190

 Et, curieusement, comme très souvent en France, personne ne s’est préoccupé du bilan très mitigé de l’expérience italienne.

A priori, amener les jeunes à enrichir leur esprit et à comprendre leur monde en lisant des livres, en allant au théâtre, au cinéma et au musée, voire en regardant certaines émissions de télévision, serait une bonne chose.  Car, quand ils vont au cinéma aujourd’hui c’est essentiellement pour des voir blockbusters américains qui sont puisements distrayants mais cherchent rarement à faire réfléchir.

Officiellement, en 2021, 40% des jeunes ont, grâce à cet outil, découvert des lieux culturels : « Visiter des théâtres et des musées figure parmi le top de leurs résolutions » note la structure en charge du Pass culture.

Mais, sur un budget de 101 millions €, 56% a permis d’acheter des livres, dont 50% de mangas ! et le reste surtout des livres de développement personnel. Le cinéma arrive en seconde position avec 17% et l’achat d’instruments de musique arrive en 3ème position.

Ce n’est qu’à partir de 2022 qu’une part de ce budget est directement distribué aux établissements publics et privés sous contrat. Elle permet aux professeurs d’organiser des activités artistiques et culturelles. Mais, seuls 20% des établissements scolaires l’ont utilisé.

Pourtant, l’un des objectifs de l’école et de ses professeurs est de faire accéder les jeunes à la culture en leur inculquant le désir de se cultiver et l’habitude d’utiliser à cette fin les médias de la culture. Sans surprise, sans l’encadrement des professeurs il est confirmé que les jeunes préfèrent les mangas. Ce budget aurait été un puissant levier complétant notre politique d’éducation à l’image, au théâtre et à la musique. Or, seule un petit pourcentage de cette manne financée par un accroissement de l’endettement public, complète cette action.

Le Pass culture est un nouvel exemple de la capacité de l’État français d’allier le plus fort taux de prélèvement obligatoire, le plus fort endettement, un chômage au-dessus de la moyenne et des performances économiques médiocres.

POUR LA RÉALISATION DE « UN BEAU MATIN »

C’est son 8ème film.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Mia_Hansen-Løve

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Il s’agit d’une coproduction entre la France (88%) et l’Allemagne (12%) pour un budget prévisionnel de 5,5 millions €.

Pour la préparation, 44 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice est de 120 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est plus que la rémunération médiane des réalisateurs de films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/la-remuneration-des-realisateurs/

La réalisatrice a écrit le scénario et a reçu 105 000€. C’est moins que le budget médian des scénarii des films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-scenarios-2/

Le producteur délégué français est Philippe Martin (Les Films Pélléas) . Arte est coproducteur. Le film a bénéficié de l’aide du CNC pour le mini-traité Franco-Allemand, ainsi que de l’aide de l’Angoa et de la région Ile des France.

Canal+, Multithématiques et Arte ont préacheté un passage. Les films du Losange a donné un minimum garanti pour les mandats de distribution salle,  vod et DVD.

Le producteur Allemand est Razor Film Production. Il a bénéficié du soutien du FFA pour le mini-traité franco-allemand ainsi que de l’aide régionale de la MBB. Il y a une coproduction de BR. Weltkion a donné un minimum garanti pour les mandats de distribution pour les territoires allemands.

Le précédent film de Mia Hansen-Love était « Bergman Island » sorti le 14 juillet 2021. C’était une coproduction entre la France, la Chine, l’Allemagne, la Belgique et la Suède.

Pour la préparation, 46 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice était 148 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Pour le scénario elle avait reçu 76 000 €.

En France le film avait rassemblé 66 000 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

POUR LA RÉALISATION DE « TORI ET LOKITA »

Ce film dramatique qui a remporté le Prix spécial du 75ème Festival de Cannes est le 12ème des frères Dardenne. https://fr.wikipedia.org/wiki/Frères_Dardenne

C’est leur 12ème film.

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

C’est une coproduction entre la Belgique (65%) et la France (35%). Son budget prévisionnel est de 5,9 millions €.

Pour la préparation, 52 jours de tournage et la post-production la rémunération des deux réalisateurs est de 900 000 €, dont 300 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 600 000 € de salaire de technicien. C’est la plus forte rémunération de réalisateurs de films français sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/la-remuneration-des-realisateurs/

Leur scénario a été payé 300 000 € ce qui est au-dessus de la rémunération moyenne des scénarios de films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-scenarios-2/

En Belgique c’est la société de Jean-Pierre et Luc Dardenne (Les Films du fleuve) qui est le producteur délégué. Elle bénéficie du tax shelter. RTBF, Proximusn et BeTV sont coproducteurs. Eurimages, la Fédération Wallonie-Bruxelles, Wallimage, VAF et Screen Brussels ont apporté leur soutien.

Cinéart a donné un minimum garanti pour tous les mandats sur le Bénélux.

En France le producteur délégué est Denis Freyd (Archipel  35). France 2 est coproducteur. Eurimages et la région Ile de Fraance ont apporté leur soutien. Canala+, Mutithématiques et France 2 ont préacheté un passage.

Diaphana a donné un minimum garanti pour le mandat salle et Le Meilleur du Cinéma pour les mandats  vidéo, vod, et s-vod.

Le précédent film des frères Dardenne était « Le jeune Ahmed », sorti le 22 mai 2019.

Pour la préparation, 46 jours de tournage et la post-production la rémunération des deux réalisateurs était de 700 000 €, dont 300 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 400 000 € de salaire de technicien. Ils avaient reçu 400 000 € pour leur scénario.

En France le film avait été distribué par Diaphana et avait rassemblé 152 000 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

POUR LA RÉALISATION DE « NOVEMBRE »

Ce film d’action est son 4ème film. https://fr.wikipedia.org/wiki/Cédric_Jimenez

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Il est produit par Récifilms (Mathias Rubin et Éric Juherlan) et CHI-FO-MI Productions (Hugo Sélignac et Nicolas Dumont) pour un budget prévisionnel de 16 millions €.

Pour la préparation, 60 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 500 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Elle doit se situer dans le top 5 des rémunérations de réalisateurs de films de fiction français sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/la-remuneration-des-realisateurs/

Il a écrit le scénario avec Olivier Demangel et  ils se sont partagés 643 000 €. Là encore cette rémunération doit se situer dans le Top 5 des budgets de scénarios des films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-scenarios-2/

Le film est coproduit par StudioCanal et France 2. Une sofica adossée y a investi et la région Ile de France lui a accordé une aide remboursable. Canal+, Multithématiques et France 2 ont préacheté un passage.

Le précédent film réalisé par Cédric Jimensez était « Bac Nord », sorti le 18 août 2021.

Pour la préparation, 50 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 350 000 €, dont 225 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 125 000 € de salaire de technicien.

Le film, également distribué par StudioCanal, avait rassemblé 2 220 000 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

@POUR LA RÉALISATION DE « LE SOLEIL DE TROP PRÈS »

Cette comédie romantique est son premier long métrage.

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Il s’agit d’une coproduction entre la France (87%) et la Belgique (13%) pour un budget prévisionnel de 1,2 millions €.

Pour la préparation, 29 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 20 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est 20% de la rémunération médiane des réalisateurs de films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/la-remuneration-des-realisateurs/

Le scénario a été écrit avec Clément Roussier et ils se sont partagés 30 000 €. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-scenarios-2/Comme c’est généralement le cas, le budget du scénario est supérieur à la rémunération du réalisateur.

Le producteur délégué est Vixens (Guy Farkas, Clément Lepoutre et Olivier Muller). HF1 (Alexandre Mulliez) es 480 000 € d’avance sur recettes et le CNC lui a aussi accordé une aide à la réécriture. La région Haut de France/Pictanovo lui a accordé son soutien et 2 soficas y ont investi.

Jour2 fête lui a accordé un minimum garanti pour les mandats salle, vidéo, vod, s-vod et TV.

Le coproducteur Belge est Gapbusters (Jean-Yves Rousseau et Joseph Rouschtop) qui bénéficié du tax shelter et a tous les mandats sur son territoire.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

Ce sont les distributeurs français qui sont les plus touchés par la baisse de la fréquentation des salles en France, qui se situe toujours autour de 30%. Tout d’abord parce que c’est avant la crise de la Covid qu’ils se sont engagés sur les films qui sortent en 2022. Leurs minima garantis sont donc trop élevés par rapport à la réalité du marché. En outre,  leurs frais d’édition ont augmenté parce que les tarifs des médias traditionnels n’ont pas diminué alors qu’il est de plus en plus indispensable d’y ajouter ceux des réseaux sociaux qui sont loin d’être négligeables.
En France, la part de recettes salle du distributeur est plafonnée à 50% et peut très vite descendre à 25% s’il veut rester à l’affiche. Or c’est le distributeur qui paye la promotion des films dans les salles qui vont le jouer. Bien évidemment cela lui permet aussi de faire de la publicité dans les salles qui ne vont pas le jouer. Mais, à la différence des exploitants, il ne participe en aucune façon aux recettes de ce média.
Fait incroyable, le distributeur est le seul dont le fonds de soutien automatique soit plafonné à un million d’entrées. Au-delà de ce million cette recette différée devient véritablement une taxe additionnelle de 10,7% qui s’ajoute à la tva. Plus le film rassemble des spectateurs, plus  distributeur est  pénalisé.

C’est évidemment la preuve la plus flagrante que tout le système de soutien aux films français vise à multiplier leur nombre et non à leur permettre de conquérir un large public.
Espérons que le CNC est conscient de cette incohérence. Il rétorquera sans doute qu’il n’a pas les moyens d’un déplafonnement de l’aide automatique aux distributeurs. Mais les pouvoirs publics auraient pu saisir l’occasion de l’apport supplémentaire apporté par les plates-formes au préfinancement de la production pour  rééquilibrer la répartition du soutien automatique  entre producteurs et distributeurs.https://siritz.com/editorial/revoir-lecosysteme-de-notre-cinema/

En fait, la révision de l’écosystème de notre cinéma devient de plus en plus indispensable. Or le cinéma c’est « un film dans une salle » ce qui signifie que les distributeurs en sont un maillon essentiel.