POUR LA RÉALISATION DE « LIBRE GARANCE !»

Elle avait réalisé plusieurs court-métrages et des documentaires. https://www.kubweb.media/page/eva-voudrait-caroline-ferrus-lisa-diaz/

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Le film est produit par Colette Quesson (A Perte de Vue) et Antoine Simkine ( Les films d’Antoine) pour un budget prévisionnel de 1,2 millions €. Ils ont investi leur crédit d’impôt et mis leur salaire de producteur ainsi que leurs frais généraux en participation.

Pour la préparation, 37 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice est de 25 000 €, dont 10 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 15 000 € de salaire de technicien. C’est un quart de la rémunération médiane des réalisateurs des films français de fiction sortis en salle depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/la-remuneration-des-realisateurs/

Le scénario a été écrit avec Clara Bourreau, Anne-Louise Trividic et René Ballesteros. Ils se sont partagés 30 000 €. C’est le quart du budget médian des scénario des films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-scenarios-2/

Le CNC a accordé 440 000 € d’avance sur recettes. Le film a bénéficié de l’ aide des régions Bretagne, Occitanie et Pays de Loire (Ciclic). United post-production en investi en participation.

Le distributeur Patrick Sibourd (Nour Films) a donné un minimum garanti pour le mandat de distribution salle.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

POUR LA RÉALISATION DE « LES ENFANTS DES AUTRES

C’est son 5ème film. https://fr.wikipedia.org/wiki/Rebecca_Zlotowski

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Il est produit par Frédéric Jouve (Les Films Velvet) pour un budget prévisionnel de 4,45 millions €. https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Enfants_des_autres

Pour la préparation, 33 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice est de 120 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est 20% de plus que la rémunération médiane des réalisateurs de films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/la-remuneration-des-realisateurs/

Elle a écrit le scénario pour 160 000 €, ce qui est plus que le budget médian des scénarii des films français sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-scenarios-2/

France 3 est coproducteur et 3 soficas y ont investi. Canal+, Multithématiques et France 3 ont préacheté un passage.

Ad Vitam a donné un minimum garanti pour les mandats salle, vidéo, vod et s-vod.

Le précédent film de Rebecca Zlotowski était « Une fille facile », sorti en salle le 23 août 2019. Il avait le même producteur et le même distributeur. Son budget prévisionnel était de 2,7 millions €.

Pour la préparation, 25 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice était de 82 000 €, dont 26 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 56 000 € de salaire de technicien.

Le scenario était coécrit avec Zahia Dehar ainsi que Teddy Lussi-Modeste et ils s’étaient partagés 50 000€.

Le film était coproduit par France 3 et avait obtenu le soutien de la région Paca. Canal+, Multithématiques et France 3 avaient préacheté un passage.

Ad Vitam avait donné un minimum garanti pour les mandats salle, vidéo et vod.

Le film avait rassemblé 85 000 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

POUR LA RÉALISATION DE « CANAILLES »

Il a une longue carrière de grand chef opérateur. C’est son 5ème film en tant que réalisateur, dont 3 en coréalisation. https://fr.wikipedia.org/wiki/Christophe_Offenstein

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Le film est produit par Clément Miserez(Radar films) pour un budget prévisionnel de 4 millions €.

Pour la préparation, 31 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 100 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est la rémunération médiane des réalisateurs de films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/la-remuneration-des-realisateurs/

Le scénario a été coécrit avec Narjiss SlaouiGabor Rassov et Jonathan Koulavsky. Ils se sont partagés 40 000 €. Il s’agit d’une adaptation de d l’œuvre d’Iain Levison dont les droits ont été acquis 160 000 €. Le budget total du scénario est dont supérieur au budget moyen des scénarios de films français sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-scenarios-2/

Le film est coproduit par Orange Studio dont l’apport tient lieu de minimum garanti pour tous les mandats de distribution monde. La distribution physique est réalisée par UGC. La région Ile de France a apporté son soutien et une sofica y a investi. Pour son premier week-end la semaine dernière,  sorti dans 375  salles, le film avait rassemblé 30 000 spectateurs.

Le précédent film que Christophe Offentsein avait réalisé seul était « En solitaire », sorti en salle le 6 novembre 2013. C’était une coproduction France (70%), Belgique (20%) et Espagne (10%) pour un budget prévisionnel de 17 millions €. En France le film était produit par Gaumont et Les films du Cap.

Pour la préparation,  12 semaines de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 180 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Il avait participé à l’écriture du scénario dont le budget était de 289 000 €.

En France le film avait rassemblé 680 000 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

POUR LA RÉALISATION DE « UNE BELLE COURSE »

C’est son 7ème film.https://fr.wikipedia.org/wiki/Christian_Carion

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Le film est produit par Christian Carion (Une Hirondelle Productions) pour un budget prévisionnel de 8 millions €. Il y a une coproduction avec la Belgique (7%) par Arthémis. https://fr.wikipedia.org/wiki/Une_belle_course

Pour la préparation, 33 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 321 000 €, dont 200 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 121 000 € de salaire de technicien. C’est plus que la rémunération moyenne des réalisateurs de films français de fiction sortis en 2022. https://siritz.com/financine/la-remuneration-des-realisateurs/

Il a coécrit le scénario avec Cyril Gély et ils se sont partagés 240 000 €. Là encore, c’est plus que le budget moyen des scénarios des films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-scenarios-2/

Pathé et TF1 sont coproducteurs. 2 soficas y ont investi et le film a le soutien de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Canal+, Multithématiques, TF1 et TMC ont préacheté un passage. Pathé a donné un minimum garanti pour le mandat salle et un autre pour tous les autres mandats monde.

Lé précédent film réalisé par Christian Carion était « My son », sorti en salle le 3 novembre 2021. C’était une coproduction France (50%), Royaume-Uni (38%) et Allemagne (12%). Il avait un budget prévisionnel de 6,7 millions €.

Pour la préparation, le tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 295 000 €, dont 130 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 65 000 € de salaire de technicien.

Le scénario avait été coécrit par Christian Carion et Laure Irrmann, d’après le scénario original de Mon garçon écrit par Christian Carion. L’adaptation avait été payée 304 000 € et l’acquisition des droits d’adaptation 250 000 €.

En France le film était distribué par Wild bunch international et il y avait rassemblé 49 000 spectateurs dans 200 salles.

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

Jérôme Seydoux a probablement annoncé « La nouvelle ère du cinéma » https://siritz.com/editorial/seydoux-annonce-la-nouvelle-ere-du-cinema/, comme il l’avait fait en 1993, lorsqu’il avait lancé deux multiplexes, un type de salles qui, largement imité, allait faire remonter la fréquentation de 116 millions à plus de 200 millions de spectateurs. Cela signifie moins de salles de cinéma.

Pour illustre la politique de Pathé en tant que producteur il a cité 3 films à gros budget. Il est évident, comme pour les blockbusters américains, que les écrans de télévision ne peuvent rivaliser avec les salles de cinéma pour les films spectaculaires.

Mais le cinéma ne peut se reposer uniquement sur des films spectaculaires à gros budget. Ne serait-ce que parce que les investissements sont trop importants par rapport à la taille du secteur et de ses entreprises. Il lui faut donc produire une diversité de films. Mais, ce qui a désormais changé c’est que la concurrence est telle avec les autres médias que le public exige l’excellence. Mais cette diversité doit s’accompagner d’une forte réduction du nombre de films distribués. Aujourd’hui, 300 films rassemblant chacun moins de 50 000 spectateurs, soit au total 15 millions d’entrées. Donc moins de 10% des entrées qui constituent le nouvel étiage du cinéma. La plupart de ces films ne peuvent être amortis que par un fort soutien du contribuable sous toute ses formes. En outre, les médias ne peuvent rendre compte de cette pléthore d’offre et les programmations d’une séance par jour ou d’un jour par semaine, qui réduit les horaires des autres films, compliquent la sortie cinéma aux yeux des spectateurs.

Certes ont pourrait remarquer que l’édition de livres ne se porte pas si mal malgré le nombre phénoménal de livre qui sortent. Mais, outre qu’il ne s’agit pas des mêmes investissements, le livre ne subit pas la concurrence des télévisions et des plateformes pour accaparer les meilleurs talents, comme le cinéma avec les scénaristes, les réalisateurs, les comédiens et les techniciens.

Pour les films qui ne sont pas à gros budget le cinéma va donc devoir se situer sur la crête étroite de l’excellence. S’il y arrive ce sera un atout de plus pour attirer les meilleurs talents.

Le cinéma doit donc se situer  au sommet de la pyramide de la création audiovisuelle, une création en plein expansion comme le confirme la conférence de presse de l’USPA à la suite du Festival de fiction de La Rochelle. https://www.uspa.fr/storage/wsm_newsfile/uspa_-_conf_larochelle_150917.pdf

PS : Le fait que TF1 et M6 aient été amenés à renoncer à fusionner du fait des exigences de l’Autorité de la concurrence souligne que cette instance étatique n’a pas pris en compte le profond bouleversement que va entrainer l’ouverture des plateformes au  marché publicitaire télévisuel. Souhaitons qu’un tel aveuglement ne se retrouve pas en ce qui concerne les profondes transformations  que doit engager  le cinéma en France.

POUR LA RÉALISATION DE « CHRONIQUE D’UNE LAISON PASSAGÈRE »

C’est son 11ème film. https://fr.wikipedia.org/wiki/Emmanuel_Mouret

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Il est produit par Frederick Niermayer (Moby Dick Films) pour un budget prévisionne de 3,3 millions €. https://fr.wikipedia.org/wiki/Chronique_d%27une_liaison_passagère

Pour la préparation, 30 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 80 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est 20% de moins que la rémunération médiane des réalisateurs de films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/la-remuneration-des-realisateurs/ Le scénario a été écrit avec Pierre Giraud et ils se sont partagés 140 000 € ce qui est un peu plus élevé que le budget médian des scénario des films français sortis depuis le début de l’année.https://siritz.com/financine/le-barometre-des-scenarios-2/

Le film a bénéficié du soutien des régions Ile de France et Paca. Canal+ et Multithématiques ont préacheté un passage. Pyramide a donné un minimum garanti pour les mandats salle et vidéo.

Parmi les films sortis ce mercredi c’est ce film qui, selon Comscore, est en tête 21 000 entrées dans 280 salles.

Son précédent film était « Les choses qu’on dit, les choses qu’on fait », sorti le 15 septembre 2020. Il avait le même producteur et le même distributeur. Il avait eu le soutien des deux mêmes régions. Son budget prévisionnel était de 3,4 millions €.

Pour la préparation, 37 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était  de 125 000 €, dont 80 000 € d’à-valoir sur droits d’auteur et 45 000 € de salaire de technicien. Il avait écrit le scénario et reçu 120 000 €.

Canal+ et Multithématiques avaient préacheté un passage. Le film avait rassemblé 280 000 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

POUR LA RÉALISATION DE « CITOYEN D’HONNEUR »

C’est son 5ème film. https://fr.wikipedia.org/wiki/Mohamed_Hamidi_(réalisateur)

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Le film est produit par Christophe Cervoni (Axel films) pour un budget prévisionnel de 3,6 millions €. Il a investi du soutien automatique, son salaire de producteur et ses frais généraux. Son plan de financement ne prend pas en compte le crédit d’impôt.

Pour la préparation, 30 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 100 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est la rémunération médiane des réalisateurs de films français sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/la-remuneration-des-realisateurs/

Il s’agit d’une adaptation de l’oeuvre de Mariano Cohn et Gastón Duprat dont les droits ont été acquis dont les droits ont été acquis pour 65 000 €. Mohamed Hamidi a coécrit le scénario avec Alain-Michel Blanc et ils ses sont partagés 14 000 €. Le budget du scénario est donc inférieur à celui de la rémunération du réalisateur et  inférieur au budget médian des films français sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-scenarios-2/

Apollo Films et C8 ont coproduit. 4 soficas y ont investi. Canal+, Multithématiques et C8 ont préacheté un passage. Apollo Films a donné un minimum garanti pour les mandats salle et vidéo.

Le précédent film réalisé par Mohamed Hamidi est « Une belle équipe » sorti en salle le 15 juin 2020. Il a été produit par Quad Films/ADNP pour un budget de 8,6 millions €. Il est coproduit par Gaumont dont l’investissement est élevé mais sert aussi de minimum garanti pour la distribution. Pictanovo et TF1 sont également coproducteurs.

Canal+, Multithématiques, TF1 et TMC ont préacheté un passage. Gaumont a tous les médias monde sauf la télévision.

Le film, sorti dans 432 salles, a rassemblé 350 000 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

 

POUR LA RÉALISATION DE « LE VISITEUR DU FUTUR »

C’est son premier long métrage. Celui-ci est l’adaptation de sa web-série de 2 à 57 épisodes de 28’ qui a commencé à être diffusé en 2009 sur Daily motion.https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Visiteur_du_futur_(web-série)

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Pour la préparation, 33 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 80 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est 20% de moins que la rémunération médiane des réalisateurs de films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/la-remuneration-des-realisateurs/

C’est lui qui a écrit le scénario. Celui-ci, comme les droits d’adaptation de la série a un budget de 88 000 €, dont légèrement plus élevé que la rémunération du réalisateur. C’est beaucoup moins que la rémunération médiane des scénarios des films français sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-scenarios-2/

C’est une coproduction entre la France (30%) et la Belgique (30%). En France le film est produit par Robin Boesflug-Vonnier et Stéphany Partenay (Pyramide productions). Il a investi du numéraire et France 3 est coproducteur.

Le film a bénéficié du soutien de la région Ile de France ainsi que des Métropoles Metz et Nancy.

3 soficas dont une adossée y ont investi. OCS, Multithématiques et France 2 ont préacheté un passage. En France KMBO a les mandats salle et viéo sans minimum garanti.

En Belgique la productrice est Geneviève Lemal (Scope Pictures). Elle a bénéficié du tax shelter et d’un gros investisseur privé, Allons voir.

Selon Film Source (Comscore), dimanche soir le film était seconde des entrées  avec 124 000 entrées sur 452 copies.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

LA VALEUR PLUTÔT QUE LE VOLUME ET LE NOMBRE

L’annonce de Jérôme Seydoux aux Échos de vendredi dernier que Pathé va entrer en bourse en 2024 indique dans quel sens l’écosystème du cinéma français va être profondément modifiée. Certes, attirer des investisseurs alors que la fréquentation en France a baissé de 30% par rapport aux années pré-covid, que Pathé a perdu 104 millions € ces deux dernières années et que Cineworld, le deuxième plus grand exploitant mondial, vient de déposer le bilan, semble une gageure. https://www.lesechos.fr/tech-medias/medias/jerome-seydoux-vise-une-introduction-en-bourse-pour-pathe-en-2024-1786769

Mais le président de Pathé explique que son secteur est en train de vivre une révolution copernicienne : « voir Top Gun en Dolby, en IMAX, en 4DX, cela n’a rien à voir avec un visionnage sur votre téléviseur ».  C’est pourquoi, dans une précédente interview au Figaro, il affirmait que « nous tablons sur une baisse de la fréquentation de 20% « qui serait donc de 160 millions de spectateurs par an et non plus de 200 millions. » Il estime ne pas être en concurrence avec les plateformes, « sauf pour attirer les talents. Pour les attirer il faut qu’on puisse travailler avec eux à la fois sur des films et des séries ».
C’est notamment dans cette optique que Pathé a produit, pour une sortie en 2023, des films à grand spectacle et à budget élevé, dont deux sur les 3 Mousquetaires ainsi que les prochains Asterix et Dany Boon.

Ce qui est frappant c’est que, interviewé par le Figaro de samedi dernier, Christophe Guérin, directeur général de Nexans, fabricant français de câbles qu’il vient de ramener à la rentabilité, dit exactement la même chose : « Pendant des décennies on a appris aux managers dans les meilleurs écoles qu’il fallait plus de clients, plus de volume, plus de produits pour faire de meilleurs profits. Il faut tout désapprendre(…). De la valeur plus que du volume. Depuis 2018 on est passé de 17 000 à 4 000 clients, de 300 000 à 200 000 produits ».

Et ni les producteurs ni les créateurs ne peuvent crier au malthusianisme car les plateformes, mais aussi la vod, sont en train de faire exploser la demande de fiction, d’animation et de documentaires. C’est désormais à la profession et aux pouvoirs publics de s’adapter à cette nouvelle réalité.https://siritz.com/editorial/revoir-lecosysteme-de-notre-cinema/

Un premier test de cette volonté d’adaptation sera la réponse donnée à la demande de fusion de TF1 avec M6. L’enjeu est d’avoir des diffuseurs français capables de rivaliser avec les plateformes et les studios américains pour attirer les meilleurs talents. Refuser cette fusion sous prétexte qu’elle donnerait à TF1/M6 une position trop dominante, notamment sur le marché de la publicité, alors à ces plateformes sont en train d’y pénétrer ferait preuve d’un aveuglement lourd de conséquence pour notre souveraineté culturelle. https://www.capital.fr/entreprises-marches/le-projet-de-fusion-tf1-m6-reste-menace-apres-des-auditions-cruciales-1445494