POUR LA RÉALISATION DE « LE SIXIÈME ENFANT »

Cette comédie est son premier film.http://distrib.pyramidefilms.com/pyramide-distribution-catalogue/leopold-legrand.html

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Il est produit par  Frédéric Brillon et Gilles Legrand (Épithète & Co) pour un budget prévisionnel de 3,6 millions €. http://distrib.pyramidefilms.com/pyramide-distribution-catalogue/leopold-legrand.html

Pour la préparation, 35 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 70 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est 30% de moins que la rémunération médiane des réalisateurs de films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/la-remuneration-des-realisateurs/

Il s’agit d’un adaptation du roman «Pleurer des rivières » d’Alain Jaspard dont les droits ont été acquis pour 30 000 €. Le scénario a été écrit par le réalisateur avec Catherine Paillé et ils se sont partagés 93 000 €. Le budget du scénario est donc de 123 000 €, c’est-à-dire exactement le budget médian des scénarios de films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-scenarios-2/

France 2 est coproducteur. La Procirep a apporté son soutien et 4 soficas y ont investi. OCS, Multithématiques et France 2 ont acheté un passage.

Le film est distribué par Pépites films et Pyramide films qui ont donné un minimum garanti pour les mandats salle, vidéo, vod et S-Vod.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

LA RÉMUNÉRATION D’OLIVIER DUCRAY ET  DE WILFRIED MÉANCE

Cette comédie est le deuxième long métrage réalisé par Olivier Ducray.https://www.premiere.fr/Star/Olivier-Ducray

Il a coréalisé celui-ci avec Wilfried Méance qui a réalisé de nombreux courts métrages et écrit plusieurs scénarios.https://www.notrecinema.com/communaute/stars/stars.php3?staridx=315488

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Le film est produit par Jérôme Corcos et Antoine Pezet (NAC films) pour un budget prévisionnel de 5,5 millions €.

Pour la préparation, 35 jours de tournage et la post-production la rémunération des deux réalisateurs est de 110 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est un peu plus que la rémunération médiane des films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/la-remuneration-des-realisateurs/

Les deux réalisateurs ont co-écrit le scénario avec Jean-Paul Barthany  et ils se sont partagés 112 000 €, ce qui est un peu moins que le budget médian des films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-scenarios-2/

SND et M6 sont coproducteurs. La région Nouvelle Aquitaine et le département de la Charente ont accordé leur soutien.

Canal+, Multithématiques, M6 et W9 ont préacheté un passage.

SND a donné un minimum garanti pour le mandat salle, un autre pour les mandats vidéo, vod et S-vod, un pour le mandat étranger et un pour le mandat TV.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

POUR LA RÉALISATION DE « LES SECRETS DE MON PÈRE »

Ce film d’animation est le 7ème film réalisé par celle qui a été auparavant une grande productrice. La direction artistique est confiée à Luciano Lepinay dont c’est le 4ème  film ,  le précédant étant « Jungle rouge » sorti le 22 juin dernier. https://fr.wikipedia.org/wiki/Véra_Belmont

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

C’est une coproduction France (85%)/Belgique (15%) pour un budget prévisionnel de 4,4 millions €. Les producteurs français sont Franck Ekinci et Marc Jousset (Je suis bien content).

La rémunération de Lucinano Lepinay est 25 000 € et celle de Véra Belmont de 66 000 €. Il s’agit d’une adaptation de « Deuxième génération, ce que je n’ai pas dit à mon père », de Michel Kichka , dont les droits ont été acquis pour 80 000 €.

Alain Pancrazi (PM S.A) est coproducteur.

Le CNC a accordé une avance sur recettes de 500 000 €, 110 000 € d’aide aux Créations visuelles et sonores et une aide à la musique. La Sacem, la Procirep et l’Angoa ont accordé leur aide. Le film a le soutien des régions Ile de France et Haut de France. 2 soficas y ont investi et Multithématique a préacheté un passage.

Le Pacte a donné un minimum garanti pour le mandat salle et un autre pour le mandat vidéo.

Le producteur belge est Left Field Ventures qui a bénéficié du Tax Shelter et du soutien de Wallimage. Be-TV a acheté un passage.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

Le Congrès de la Fédération Nationale des Cinémas qui vient de se tenir à Deauville était particulièrement intéressant. I https://www.lefilmfrancais.com/cinema/158466/congres-fncf-2022-richard-patry-nous-devons-nous-adapter-aux-nouvelles-pratiques-des-spectateurs-dont-les-habitudes-changent

Il a notamment permis de mettre l’accent sur une problème qui n’avait jamais été abordé par le passé et qui fait peser de graves menaces sur l’avenir des salles de cinéma et donc du cinéma en France : les salles de cinéma sont de gros consommateurs d’énergie, qu’elles soient vides ou pleines, et leurs factures vont exploser cet hiver. Tant la ministre de la Culture, Rima Abdul-Malak, que le président du CNC , Dominique Boutonnat, ont promis que l’État va mettre en place une compensation mais ils ont dû reconnaitre qu’à ce jour celle-ci n’existait pas.

La menace par Walt Disney de ne pas sortir en salle à l’automne son blockbuster « Black Panther, Wanda forever », parce que la chronologie des médias situe sa fenêtre pour une diffusion sur sa plate-forme Disney à 17 mois et que cette diffusion doit cesser quand elle démarre sur une chaîne en claire, fait évidemment très peur aux exploitants. Car le précédent film de la franchise avait rassemblé 3,7 millions de spectateurs. Les pouvoirs publics ont prévu une réunion le 4 octobre avec toutes les parties prenantes de cette chronologie des médias. Mais  cette chronologie des médias  est fixée par des accords interprofessionnels. C’est évidemment une règle absurde s’agissant d’une production Disney qui n’est nullement pré-financée par les chaînes françaises. Et, même pour un film français, alors que la fenêtre de Canal+ ou d’Orange est à 6 mois,  il est absurde de porter celle d’une plate-forme  à 15 ou 17 mois. Elle est le résultat d’un chantage de Canal+ sur les producteurs français, la FNCF ayant laissé faire.

La principale préoccupation de l’ensemble de la profession est la baisse de la fréquentation qui est globalement de 28%. Certes la situation est encore pire dans d’autres grands pays : -60% en Italie, -40% en Espagne, -32% aux États-Unis. Ce qui est frappant c’est que la baisse dans nos petites salles, notamment les salles art et essai, est de 10%  inférieure à celle de nos grandes salles. Certains estiment que c’est dû aux prix élevés pour les spectateurs occasionnels des grandes salles. Mais cette interprétation est très contestée car les grandes salles offrent beaucoup de tarifs réduits pour différentes catégories de population.

En tout cas les distributeurs indépendants sont évidemment très touchés par cette chute de la fréquentation. Le CNC a prévu pour eux un nouveau bonus/minimum garanti de 3 millions €.

Tous les exploitants ont rappelé, comme Christine Désandré, du Loft de Chatellerault, que le cinéma est un marché d’offre et que ce qui compte c’est la qualité des films pas leur nombre. Il y a trop de « films tièdes ». Christophe Courtois, qui dirige la distribution de SND, a précisé : « Il faut faire des films spectaculaires ou qui relient à son époque ». Il rappelle que la production cinéma est un métier à risque dans lequel les gros succès compensent les pertes dues aux échecs et permettent de dégager un bénéfice. Et « le succès crée du lien social », ce qui explique l’importance du cinéma dans notre société. Il indique que seuls 15% des Français sont au courant des films qui sortent. Il est donc important de renforcer la promotion des films de cinéma.

Olivier Snanoudj, le vice-président de Warner France estime que, pour que le cinéma devienne une sortie pérenne il faut que les films soient des évènements. Selon lui le système français de soutien à la production « pousse les producteurs à produire vite », ce qui explique que souvent les scénarios sont insuffisamment travaillés, ce qui n’est pas le cas des séries. https://siritz.com/editorial/revoir-lecosysteme-de-notre-cinema

Éric Marty qui dirige Comscore France a montré que la baisse de la production de films par les studios américains avait commencé bien avant le Covid. Ils pensaient donc que, pour tenir tête aux plates-formes il fallait moins de films, mais des films événements.

Il faut dire que la Journée des distributeurs de jeudi, où les principaux distributeurs présentaient leur line up à venir, poussait à l’optimisme. A partir du premier trimestre de l’année prochaine il semble qu’il y a beaucoup de films, français, américains et étrangers très porteurs.

POUR LA RÉALISATION DE « LIBRE GARANCE !»

Elle avait réalisé plusieurs court-métrages et des documentaires. https://www.kubweb.media/page/eva-voudrait-caroline-ferrus-lisa-diaz/

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Le film est produit par Colette Quesson (A Perte de Vue) et Antoine Simkine ( Les films d’Antoine) pour un budget prévisionnel de 1,2 millions €. Ils ont investi leur crédit d’impôt et mis leur salaire de producteur ainsi que leurs frais généraux en participation.

Pour la préparation, 37 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice est de 25 000 €, dont 10 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 15 000 € de salaire de technicien. C’est un quart de la rémunération médiane des réalisateurs des films français de fiction sortis en salle depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/la-remuneration-des-realisateurs/

Le scénario a été écrit avec Clara Bourreau, Anne-Louise Trividic et René Ballesteros. Ils se sont partagés 30 000 €. C’est le quart du budget médian des scénario des films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-scenarios-2/

Le CNC a accordé 440 000 € d’avance sur recettes. Le film a bénéficié de l’ aide des régions Bretagne, Occitanie et Pays de Loire (Ciclic). United post-production en investi en participation.

Le distributeur Patrick Sibourd (Nour Films) a donné un minimum garanti pour le mandat de distribution salle.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

POUR LA RÉALISATION DE « LES ENFANTS DES AUTRES

C’est son 5ème film. https://fr.wikipedia.org/wiki/Rebecca_Zlotowski

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Il est produit par Frédéric Jouve (Les Films Velvet) pour un budget prévisionnel de 4,45 millions €. https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Enfants_des_autres

Pour la préparation, 33 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice est de 120 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est 20% de plus que la rémunération médiane des réalisateurs de films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/la-remuneration-des-realisateurs/

Elle a écrit le scénario pour 160 000 €, ce qui est plus que le budget médian des scénarii des films français sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-scenarios-2/

France 3 est coproducteur et 3 soficas y ont investi. Canal+, Multithématiques et France 3 ont préacheté un passage.

Ad Vitam a donné un minimum garanti pour les mandats salle, vidéo, vod et s-vod.

Le précédent film de Rebecca Zlotowski était « Une fille facile », sorti en salle le 23 août 2019. Il avait le même producteur et le même distributeur. Son budget prévisionnel était de 2,7 millions €.

Pour la préparation, 25 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice était de 82 000 €, dont 26 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 56 000 € de salaire de technicien.

Le scenario était coécrit avec Zahia Dehar ainsi que Teddy Lussi-Modeste et ils s’étaient partagés 50 000€.

Le film était coproduit par France 3 et avait obtenu le soutien de la région Paca. Canal+, Multithématiques et France 3 avaient préacheté un passage.

Ad Vitam avait donné un minimum garanti pour les mandats salle, vidéo et vod.

Le film avait rassemblé 85 000 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

POUR LA RÉALISATION DE « CANAILLES »

Il a une longue carrière de grand chef opérateur. C’est son 5ème film en tant que réalisateur, dont 3 en coréalisation. https://fr.wikipedia.org/wiki/Christophe_Offenstein

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Le film est produit par Clément Miserez(Radar films) pour un budget prévisionnel de 4 millions €.

Pour la préparation, 31 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 100 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est la rémunération médiane des réalisateurs de films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/la-remuneration-des-realisateurs/

Le scénario a été coécrit avec Narjiss SlaouiGabor Rassov et Jonathan Koulavsky. Ils se sont partagés 40 000 €. Il s’agit d’une adaptation de d l’œuvre d’Iain Levison dont les droits ont été acquis 160 000 €. Le budget total du scénario est dont supérieur au budget moyen des scénarios de films français sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-scenarios-2/

Le film est coproduit par Orange Studio dont l’apport tient lieu de minimum garanti pour tous les mandats de distribution monde. La distribution physique est réalisée par UGC. La région Ile de France a apporté son soutien et une sofica y a investi. Pour son premier week-end la semaine dernière,  sorti dans 375  salles, le film avait rassemblé 30 000 spectateurs.

Le précédent film que Christophe Offentsein avait réalisé seul était « En solitaire », sorti en salle le 6 novembre 2013. C’était une coproduction France (70%), Belgique (20%) et Espagne (10%) pour un budget prévisionnel de 17 millions €. En France le film était produit par Gaumont et Les films du Cap.

Pour la préparation,  12 semaines de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 180 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Il avait participé à l’écriture du scénario dont le budget était de 289 000 €.

En France le film avait rassemblé 680 000 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

POUR LA RÉALISATION DE « UNE BELLE COURSE »

C’est son 7ème film.https://fr.wikipedia.org/wiki/Christian_Carion

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Le film est produit par Christian Carion (Une Hirondelle Productions) pour un budget prévisionnel de 8 millions €. Il y a une coproduction avec la Belgique (7%) par Arthémis. https://fr.wikipedia.org/wiki/Une_belle_course

Pour la préparation, 33 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 321 000 €, dont 200 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 121 000 € de salaire de technicien. C’est plus que la rémunération moyenne des réalisateurs de films français de fiction sortis en 2022. https://siritz.com/financine/la-remuneration-des-realisateurs/

Il a coécrit le scénario avec Cyril Gély et ils se sont partagés 240 000 €. Là encore, c’est plus que le budget moyen des scénarios des films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-scenarios-2/

Pathé et TF1 sont coproducteurs. 2 soficas y ont investi et le film a le soutien de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Canal+, Multithématiques, TF1 et TMC ont préacheté un passage. Pathé a donné un minimum garanti pour le mandat salle et un autre pour tous les autres mandats monde.

Lé précédent film réalisé par Christian Carion était « My son », sorti en salle le 3 novembre 2021. C’était une coproduction France (50%), Royaume-Uni (38%) et Allemagne (12%). Il avait un budget prévisionnel de 6,7 millions €.

Pour la préparation, le tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 295 000 €, dont 130 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 65 000 € de salaire de technicien.

Le scénario avait été coécrit par Christian Carion et Laure Irrmann, d’après le scénario original de Mon garçon écrit par Christian Carion. L’adaptation avait été payée 304 000 € et l’acquisition des droits d’adaptation 250 000 €.

En France le film était distribué par Wild bunch international et il y avait rassemblé 49 000 spectateurs dans 200 salles.

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

Jérôme Seydoux a probablement annoncé « La nouvelle ère du cinéma » https://siritz.com/editorial/seydoux-annonce-la-nouvelle-ere-du-cinema/, comme il l’avait fait en 1993, lorsqu’il avait lancé deux multiplexes, un type de salles qui, largement imité, allait faire remonter la fréquentation de 116 millions à plus de 200 millions de spectateurs. Cela signifie moins de salles de cinéma.

Pour illustre la politique de Pathé en tant que producteur il a cité 3 films à gros budget. Il est évident, comme pour les blockbusters américains, que les écrans de télévision ne peuvent rivaliser avec les salles de cinéma pour les films spectaculaires.

Mais le cinéma ne peut se reposer uniquement sur des films spectaculaires à gros budget. Ne serait-ce que parce que les investissements sont trop importants par rapport à la taille du secteur et de ses entreprises. Il lui faut donc produire une diversité de films. Mais, ce qui a désormais changé c’est que la concurrence est telle avec les autres médias que le public exige l’excellence. Mais cette diversité doit s’accompagner d’une forte réduction du nombre de films distribués. Aujourd’hui, 300 films rassemblant chacun moins de 50 000 spectateurs, soit au total 15 millions d’entrées. Donc moins de 10% des entrées qui constituent le nouvel étiage du cinéma. La plupart de ces films ne peuvent être amortis que par un fort soutien du contribuable sous toute ses formes. En outre, les médias ne peuvent rendre compte de cette pléthore d’offre et les programmations d’une séance par jour ou d’un jour par semaine, qui réduit les horaires des autres films, compliquent la sortie cinéma aux yeux des spectateurs.

Certes ont pourrait remarquer que l’édition de livres ne se porte pas si mal malgré le nombre phénoménal de livre qui sortent. Mais, outre qu’il ne s’agit pas des mêmes investissements, le livre ne subit pas la concurrence des télévisions et des plateformes pour accaparer les meilleurs talents, comme le cinéma avec les scénaristes, les réalisateurs, les comédiens et les techniciens.

Pour les films qui ne sont pas à gros budget le cinéma va donc devoir se situer sur la crête étroite de l’excellence. S’il y arrive ce sera un atout de plus pour attirer les meilleurs talents.

Le cinéma doit donc se situer  au sommet de la pyramide de la création audiovisuelle, une création en plein expansion comme le confirme la conférence de presse de l’USPA à la suite du Festival de fiction de La Rochelle. https://www.uspa.fr/storage/wsm_newsfile/uspa_-_conf_larochelle_150917.pdf

PS : Le fait que TF1 et M6 aient été amenés à renoncer à fusionner du fait des exigences de l’Autorité de la concurrence souligne que cette instance étatique n’a pas pris en compte le profond bouleversement que va entrainer l’ouverture des plateformes au  marché publicitaire télévisuel. Souhaitons qu’un tel aveuglement ne se retrouve pas en ce qui concerne les profondes transformations  que doit engager  le cinéma en France.

POUR LA RÉALISATION DE « CHRONIQUE D’UNE LAISON PASSAGÈRE »

C’est son 11ème film. https://fr.wikipedia.org/wiki/Emmanuel_Mouret

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Il est produit par Frederick Niermayer (Moby Dick Films) pour un budget prévisionne de 3,3 millions €. https://fr.wikipedia.org/wiki/Chronique_d%27une_liaison_passagère

Pour la préparation, 30 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 80 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est 20% de moins que la rémunération médiane des réalisateurs de films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/la-remuneration-des-realisateurs/ Le scénario a été écrit avec Pierre Giraud et ils se sont partagés 140 000 € ce qui est un peu plus élevé que le budget médian des scénario des films français sortis depuis le début de l’année.https://siritz.com/financine/le-barometre-des-scenarios-2/

Le film a bénéficié du soutien des régions Ile de France et Paca. Canal+ et Multithématiques ont préacheté un passage. Pyramide a donné un minimum garanti pour les mandats salle et vidéo.

Parmi les films sortis ce mercredi c’est ce film qui, selon Comscore, est en tête 21 000 entrées dans 280 salles.

Son précédent film était « Les choses qu’on dit, les choses qu’on fait », sorti le 15 septembre 2020. Il avait le même producteur et le même distributeur. Il avait eu le soutien des deux mêmes régions. Son budget prévisionnel était de 3,4 millions €.

Pour la préparation, 37 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était  de 125 000 €, dont 80 000 € d’à-valoir sur droits d’auteur et 45 000 € de salaire de technicien. Il avait écrit le scénario et reçu 120 000 €.

Canal+ et Multithématiques avaient préacheté un passage. Le film avait rassemblé 280 000 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.