POUR LA RÉALISATION DE « À LA BELLE ÉTOILE »

Cette comédie est son premier long métrage. https://www.agencesartistiques.com/Fiche-Artiste/746564-sebastien-tulard.html

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Il est produit par De l’autre côté du périph (Laurence Lascary) pour un budget prévisionnel de 4,4 millions €. https://fr.wikipedia.org/wiki/À_la_belle_étoile_(film,_2023) C’est le budget moyen des films français de fiction sortis en 2022 et en janvier dernier. https://siritz.com/financine/barometres-des-films-francais-de-fiction/

Pour la préparation, 41 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 70 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est 30% de moins que la rémunération médiane des réalisateurs de films français de fiction sortis en 2022 et un peu moins que ceux sortis le mois dernier.

Le film est tiré de l’œuvre de Yazid Ichemrazen. Le réalisateur a écrit le scénario avec Cédric Ido. L’ensemble représente un budget de 148 000 € ce qui se situe entre la moyenne de celui des films français de fiction sortis en 2022 et ceux de janvier 23.

France 2, Ateliers de production (Thomas et Mathieu Verhaegue) et Kiss films (Jamel Debbouze) sont coproducteurs. Une sofica y a investi. Canal+, Ciné+ et France 2 l’ont préacheté.

Bac Films a donné un minimum garanti pour les mandats de distribution salle, vidéo, vod et S-vod. France 2 a donné un minimum garanti pour le mandat de vente à l’étranger.

Le précédent film produit par De l’autre côté du périph (Laurence Lascary) était « L’Ascension » réalisé parLudovic Bernard, sorti le 12 juillet 2017. Son budget prévisionnel était de 5,6 millions €. Mars film l’avait distribué et il avait rassemblé 1,14 millions de spectateurs.

Le précédent film distribué par Bac Films était « La Passagère », réalisé par Héloïse Pelloquet, sorti le 28 décembre 2022. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-heloise-pelloquet/ Il était produit par Why not Productions et avait rassemblé 73 000 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

POUR LA RÉALISATION DE « LES CHOSES SIMPLES »

C’est son 8ème long métrage. https://fr.wikipedia.org/wiki/Éric_Besnard_(réalisateur)

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Il est produit par Ciné Nomine (Pierre Forette et Thierry Wong)  et Same Player (Vincent Roget) pour un budget prévisionnel de 5,9 millions €. https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Choses_simples_(film,_2023)

C’est environ 30% de plus que le budget prévisionnel moyen des films de fiction français. https://siritz.com/financine/barometres-des-films-francais-de-fiction/

Pour la préparation, 34 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 200 000 €, dont 101 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 99 000 € de salaire de technicien. C’est 45 % de plus que la rémunération moyenne des réalisateurs de films français de fiction.

Pour l’écriture du scénario il a reçu 150 000 €. C’est un peu moins que le budget moyen des scénarios des films sortis en 2022 mais un peu plus que celui des films sortis en janvier dernier.

SND et France 3 sont coproducteurs. La région Auvergne Rhône-Alpes Cinéma a apporté son soutien. Canal+, Ciné+ et France 3 l’ont préacheté. SND a donné un minimum garanti pour tous les mandats de distribution.

Le précédent film réalisé par Éric Besnard était « Délicieux », sorti en salle le 8 septembre 2021. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-eric-besnard/ Il était produit par Nord-Ouest Cinéma pour le budget prévisionnel de 6,1 millions €.

Pour la préparation, 34 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 184 000 €, dont 119 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 65 000 € de salaire de technicien. Il avait écrit le scénario avec Nicolas Boukhrief et ils s’étaient partagés 150 000 €.

F3 était coproducteur. La Procirep et le Département du Cantal lui avaient apporté leur soutien. Canal+, Multithématiques et France 3 l’avaient préacheté. SND avait donné un minimum garanti pour tous les mandats de distribution. Le film avait rassemblé 352 000 spectacteurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

POUR LA RÉALISATION DE « L’ASTRONAUTE »

C’est le deuxième long métrage de celui qui est avant tout un comédien. Il est d’ailleurs l’un des deux interprètes principaux du film. https://fr.wikipedia.org/wiki/Nicolas_Giraud

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Le film est produit par Nord-Ouest productions (Christophe Rossignon) pour un budget prévisionnel de 4,2 millions €. https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Astronaute_(film) C’est un peu moins que le budget moyen des films français de fiction. https://fr.wikipedia.org/wiki/Nicolas_Giraud

Pour la préparation, 36jours de tournage, dont 4 en studio, et la post-production la rémunération du réalisateur est de 79 000 €, dont 37 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 42 000 € de salaire de technicien. C’est 20% de moins que la rémunération médiane des réalisateurs des films français sortis en 2022, mais égale à celle des films sortis le mois précédent. Nicolas Giraud a écrit le scénario avec Stéphane Cabel et ils se sont partagés 120 000 €. C’est beaucoup moins que le budget des scénarios des films français de fiction sortis en 2022 mais équivalent à celui des films de janvier 2023.

OCS est coproducteur. 2 soficas, dont une garantie, y ont investi. Le film a bénéficié de l’aide du CNC aux Créations Visuelles et Sonores et du soutien de la région Nouvelle Aquitaine.

OCS l’a préacheté et a donné un minimum garanti pour les mandats de distribution salle, vidéo et étranger. C’est Diaphana qui assure la distribution physique. Le producteur Belge Artemis Productions (Patrick Quinet) est coproducteur à hauteur de 7% avec du Tax Shelter.

Son premier film en tant que réalisateur

Le précédent film réalisé par Nicolas Giraud était « Du soleil dans mes yeux », sorti le 11 avril 2018. Il en était également interprète.

Il avait été produit par Frères Zac pour un budget prévisionnel de 800 000 €. Pour la préparation, 27 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 14 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien.Le scénario avait été écrit avec David Oelhoffen et ils s’étaient partagés 31 500 €.

OSC était coproducteur et la région Poitou Charente avait apporté son soutien.

M4 Distribution avait donné un minimum garanti pour le mandat salle et un autre pour le mandat vente à l’étranger. Le film avait rassemblé 2 500 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

Depuis le début de l’année la production française a sorti deux comédies qui sont des suites de franchises à succès.

« Astérix et Obélix-L’empire du milieu ». https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-guillaume-canet-2/

et « Alibi.com  2» https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-philippe-lacheau-3/ . Certes, le budget du second est à peine 30% de celui du premier. Mais leur financement et leur potentiel à l’étranger sont très différents.

« Alibi.com 2 » est la suite de « Alibi.com », sorti le 15 février 2017 et qui avait rassemblé 3,6 millions d’entrées (sources Comscore). Son budget était de 7,5 millions €. La suite a un budget prévisionnel qui est 2,5 fois plus élevé et son distributeur a donné un minimum garanti 2,8 fois plus élevés.

Sa première semaine le n°1 avait réalisé 31% de toute sa carrière. Et Paris-Périphérie représentait 17% de la France (sources Cinéchiffres).

Or, pour son démarrage, la suite rassemble sur la France 10% de spectateurs en moins que la première version. Et Paris-Périphérie représente 13% de la France.

Sa deuxième semaine Alibi.com avait chuté de 29% sur la France et de 44% sur Paris-Périphérie. Pour Alibi.com 2, nous n’avons pas la totalité des chiffres de la seconde semaine. Mais, sur les trois premiers jours de la seconde semaine (mercredi, jeudi et vendredi), la baisse est de 21%. Or, les vacances scolaires de la zone commencent le samedi, ce qui devrait être favorable au film à partir de lundi.

A ce stade on peut donc estimer que le n°2 réalisera entre 10% et 20% des entrées du premier ce qui, malgré la forte augmentation du minimum garanti du distributeur, devrait être amplement suffisant pour permettre au distributeur de dégager la totalité de sa commission  et de verser un large supplément aux producteurs.

Au milieu de sa troisième semaine qu’en est-il de la nouvelle version d’Astérix live ? https://siritz.com/editorial/premiers-pronostics-sur-asterix-et-obelix/

Tout d’abord, le minimum garanti pour tous les mandats du distributeur (Pathé) est quatre fois celui du distributeur (StudioCanal) d’Alibi.com 2, du fait, notamment, du gros marché Allemand et d’une vente à Netflix.

Sur la France « Astérix aux Jeux Olympiques » avait rassemblé 3 millions de spectateurs dès sa première semaine, soit 45% des 6,8 millions de toute sa carrière. « Astérix et Obélix au service de sa majesté » en avait rassemblé 1,132 millions, soit 30% de toute sa carrière. Il avait baissé de 25% en seconde semaine mais remonté de 16% en 3ème. C’est dire que les carrières des films ne sont pas homothétiques.

« Astérix aux Jeux Olympiques », la première semaine avait réalisé 18% de ses entrées sur Paris-Périphérie et « Astérix et Obélix au service de sa majesté » 21%.

Sur Paris-périphérie le premier avait perdu 53% de ses entrées la deuxième semaine et encore 50% la troisième. Le second, 28% la seconde semaine et encore 7% la troisième. Donc que ce soit en France ou uniquement sur Paris-périphérie, « Astérix aux Jeux Olympiques » a baissé beaucoup plus vite que « Astérix et Obélix au service de sa majesté ». Mais il avait démarré tellement plus haut qu’en fin de course il a terminé à 6,8 millions d’entrées contre 3,8 millions.

Avec 1,882 millions d’entrées sa première semaine« Astérix et Obélix-L’empire du milieu » se situe entre les deux précédentes versions de la franchise live. La seconde semaine il chute de 46% soit  entre ces  deux prédécesseurs. Et, sur les trois premiers jours de la troisième semaine de Paris-Périphérie il chute encore de 53%. Certes, les vacances scolaires commencent samedi et devraient amortir cette chute. Et sa chute en deuxième semaine et ces trois jours est la même que celle de « Astérix aux jeux Olympiques ». Mais elle est beaucoup plus rapide que celle de « Astérix et Obélix au service de sa majesté ».

A ce stade il semble donc que pour « Astérix » notre pronostic de la semaine dernière soit juste.

POUR LA RÉALISATION DE « JUSTE CIEL !»

Cette comédie est son 9ème long métrage. https://fr.wikipedia.org/wiki/Laurent_Tirard

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Il est produit par Les Films sur Mesure (Olivia Lagache) pour un budget prévisionnel de 5,6 millions €.  C’est 25% de plus que le budget prévisionnel moyen des films français de fiction sortis en 2022 ou en janvier dernier. https://siritz.com/financine/barometres-des-films-francais-de-fiction/

Pour la préparation, 35 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 200 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est 50% de plus que la rémunération moyenne des réalisateurs de films français de fiction sortis en 2022 et le mois dernier.

Il a écrit le scénario avec Cécile Larripa et Philippe Pinel. Ils ses sont partagés 271 000 €. C’est 60% de plus que le budget moyen des scénarios des films français de fiction sortis en 2022 et plus du double de celui des films de janvier dernier.

Le Pacte et M6 sont coproducteurs. 4 soficas dont deux adossées y ont investi. Canal+, Ciné+, M6 et W9 l’ont préacheté. Le Pacte a donné un minimum garanti pour la distribution en salle.

Le précédent film réalisé par Laurent Tirard était « Le Discours », sorti le 9 juin 2021.  https://siritz.com/cinescoop/avec-le-discours-laurent-tirard/ Il était également produit par Les Films sur Mesure.

Pour la préparation, 29 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 200 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien.

Il était tiré du livre de Fabrice Caro dont les droits d’adaptation avaient été achetés 315 000 €. Pour le scénario Laurent Tirard avait été payé 1 500 €.

Le Pacte et France 2 cinéma étaient coproducteurs. Le CNC et la Sacem avaient accordé une aide à la musique. La région Ile de France lui avait accordé son soutien. 5 soficas, dont une adossée, y avaient investi.

Canal+, Multithématiques, France 2 et C8 l’avaient préacheté. Le Pacte  avait donné un minimum garanti pour les mandats salle, vidéo et vod.

Le film avait rassemblé 338 000 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

POUR LA RÉALISATION DE « UN HOMME HEUREUX »

C’est son 4ème long métrage.  https://fr.wikipedia.org/wiki/Tristan_Séguéla

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Il est produit par Albertine Productions (Matthieu Tarot et Arnaud Jalbert) & Gaumont  pour un budget prévisionnel de 9,8 millions € https://fr.wikipedia.org/wiki/Un_homme_heureux_(film,_2023)

C’est presque le double de budget moyen des films français de fiction sortis en 2022 et en janvier dernier. https://siritz.com/financine/barometres-des-films-francais-de-fiction/

Pour la préparation, 40 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 300 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est presque plus du double de la rémunération moyenne des réalisateurs de films français de fiction sortis en 2022 et le mois dernier.

Le scénario a été écrit par Guy Laurent (qui avait participé au scénario de « Ducobu 3 ») , Isabelle Lazard ( qui avait participé au scénario de « Une intime conviction »). Ils se sont partagés 305 000 €. C’est un peu moins que le budget des scénarios des films français de fiction sortis en 2022 et un peu plus de celui des films de janvier 2023.

France 2 est coproducteur. Canal+, OCS et France 2 (deux passages) l’ont préacheté.

Gaumont a tous les mandats de distribution sans minimum garanti.

Le précédent film réalisé par Tristan Séguéla est « Docteur », sorti le 11 décembre 2019.https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-tristan-segala/

Il était produit par Unité Production pour un budget prévisionnel de 5,9 millions €.

Pour la préparation, 40 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 140 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Le scénario avait été écrit avec Jim Birmant et ils se sont partagés 163 000 €. Apollo films et France 2 étaient coproducteurs. Une sofica y a investi.La région Ile de France lui a apporté son soutien.

Canal+, Multithématiques et France 2 l’avaient préacheté. Apollo  avait donné un minimum garanti pour les mandats de distribution salle, vod, vidéo et S-vod. Le film avait rassemblé 415 000 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

POUR LA RÉALISATION DE « MARLOWE »

Ce film multinational, tourné en anglais, est le 19ème long métrage de ce réalisateur, scénariste et producteur irlandais. https://fr.wikipedia.org/wiki/Neil_Jordan

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Il s’agit d’une coproduction entre l’Irlande (52%), l’Espagne (37%) et la France (11%)  pour un budget prévisionnel de 22,3 millions €. https://fr.wikipedia.org/wiki/Marlowe_(film,_2022)

C’est le deuxième budget des films français sortis cette année, loin derrière Astérix & Obélix-L’empire du milieu » https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-guillaume-canet-2/ et devant Alibi.com2 https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-philippe-lacheau-3/

Pour la préparation, 40jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 1 067 000 €, dont 213 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 854 000 € de salaire de technicien. C’est beaucoup plus que celles des réalisateurs des deux films précédents et de tous ceux sortis l’année dernière.

Il s’agit de l’adaptation du livre de Benjamin Black, « La blonde aux yeux noirs », dont les droits d’adaptation ont été acquis pour 472 000 €. Le réalisateur a coécrit le scénario avec Raymond Chandler et William Monaha. Ils se sont partagés 1,177 millions €. Là encore c’est beaucoup plus que le budget des scénarios de tous les films français de fiction sortis en 2022 et en janvier 2023.

La rémunération des interprètes principaux est de 4,786 millions €. Là encore c’est beaucoup plus que celles des films de 2022 et 2023. Mais, bien entendu, il s’agit  d’un film ayant un réel potentiel international et tous les noms cités sont mondialement connus.

Le producteur français est Davis Films (Victor Hadida). Il a investi du numéraire et bénéficié d’ Eurimages. Metropolitan Film export (Victor Hadida) partage le minimum garanti pour les droits de distribution à l’étranger avec Storyboard Media.

Le producteur Irlandais, Parallel Films (Marlowe)  Limited (M. Moloney), a investi du numéraire et bénéficié d’Eurimages. Le producteur Espagnol Hills Production AEI, a investi du numéraire et bénéficie d’Eurimages.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

POUR LA RÉALISATION DE « LES TÊTES GIVRÉES »

Cette comédie dramatique est son 2éme long métrage. https://fr.wikipedia.org/wiki/Stéphane_Cazes

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Il s’agit d’une coproduction entre la France (93%) et la Belgique (7%) pour un budget prévisionnel de 6,4 millions €, donc de 40% de plus que le budget moyen des films français sortis en 2022 ou en janvier dernier. https://siritz.com/financine/barometres-des-films-francais-de-fiction/

Pour la préparation, 37 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 88 000 €, dont 50 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 38 000 € de salaire de technicien. C’est moins que la rémunération médiane des réalisateurs de films de fiction français en 2022 et 10% de plus de celle des films de janvier 2023.

Le scénario a été écrit avec Isabelle Fontaine et ils se sont partagés 119 000 €, ce qui est beaucoup moins que le budget des scénarios des films français de fiction sortis l’année dernière et à peu près celui des films sortis en janvier dernier.

Le producteur délégué français est Bonne Pioche cinéma(Yves Darondeau, Emmanuel Priou et Clément Renouvin) https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Têtes_givrées

Le film est coproduit par TF1 studio et France 3. Canal+, OCS, France 3 et D8 l’ont préacheté.

TF1 studio et UGC distribution ont donné un minimum garanti pour tous les mandats France et Other Angle Pictures a partagé un minimum garanti à  à 50/50 avec une  sofica pour le mandat de ventes à l’étranger. Le producteur belge est Umédia.

Le précédent film réalisé par Stéphane Cazes était « Ombline » sorti le 12 septembre 2012. C’était une coproduction entre la France (64%) et la Belgique (36%) pour un budget prévisionnel de 2,9 millions €.

Pour la préparation, 31 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 27 000 €, dont 13 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 14 000 € de salaire de technicien. Il avait co-écrit le scénario avec Mélanie Thierry qui était aussi l’interprète principale du film. Ils s’étaient partagés 27 000 €.

Le film avait bénéficié du CNC de  480 000 € d’avance sur recettes et  d’une aide à la diversité. Il ait également reçu une aide de l’Agence nationale pour la cohésion sociale. 2 soficas y avaient investi et la région Midi Pyrénées lui avait apporté son soutien.

Canal+ et Multithématiques l’avaient préacheté. Océans Films avait les mandats de distribution salle et vidéo sans avoir donné de minimum garanti.

Entre Chien et loup, qui  était le producteur belge,  avait obtenu le soutien de Wallimage, et de Bruxelles Images tout en bénéficiant du  tax shelter.

En France le film avait rassemblé 12 000 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

Après sa première semaine d’exploitation il est possible d’analyser un peu plus clairement le potentiel de « Astérix et Obélix-l’empire du milieu ». Pour ce faire nous pouvons comparer ses performances avec celles des deux précédentes versions live de la franchise : « Astérix aux jeux Olympiques », sorti  le 30 janvier 2008, qui a rassemblé 6 818 000 spectateurs au cours de l’ensemble de sa carrière et « Astérix et Obélix au service de sa Majesté », sorti le 17 octobre 2012, qui a rassemblé 3 875 000 spectateurs au cours de  sa carrière https://siritz.com/editorial/le-barometre-asterix-pour-le-mois-de-fevrier/

Au cours de sa première semaine le dernier Astérix a réalisé 42% d’entrées de plus que « Astérix et Obélix au service de sa Majesté », (66% de plus si on prend en compte ses avant-premières). Par rapport à « Astérix aux jeux Olympiques » il se situe 46% en-dessous (37% si l’on prend en compte ses avant-premières).

Si on extrapolait ses chiffres sur l’ensemble de sa carrière cela le situerait au total entre 3,2 et 5,5 millions d’entrées (entre 4,3 et 6,4 millions d‘entrées avec les avant-premières).

Nous ne possédons pas les chiffres France du début de la deuxième semaine. Mais nous pouvons nous appuyer sur les résultats Paris-Périphérie du Ciné-Chiffres.

« Astérix aux jeux Olympiques » avait rassemblé 329 000 spectateurs (11% de la France entière) et « Astérix & Obélix au service de sa Majesté » 242 000 spectateurs (21% de la France entière). Donc, sur Paris-Périphérie, la première semaine, l’avance du premier sur l’actuel n’était que de 36% alors que sur la France elle était de 65%.  Par ailleurs on voit que la Province pesait beaucoup plus pour « Astérix aux jeux Olympiques » qui, en fin de parcours, avait rassemblé Plus de 6,8 millions de spectateurs France.

La première semaine, sur Paris-Périphérie, « Astérix et Obélix-l’empire du milieu » totalisait      304 000 entrées, soit 13% de plus que « Astérix & Obélix au service de sa Majesté » et 8% de moins que « Astérix aux jeux Olympiques ». Et Paris-périphérie représente pour lui 19% de la France.

Comment ont évolué ces trois films, sur Paris-Périphérie mercredi/jeudi/vendredi de la seconde semaine par rapport à ceux de la première semaine ?

Pour « Astérix & Obélix au service de sa Majesté »,  qui a terminé à 3,875 millions d’entrées, il a chuté de 51% alors que « Astérix aux jeux Olympiques », qui a terminé à 6,818 millions de spectateurs, avait chuté de 69%. « Astérix et Obélix-l’empire du milieu » se situe entre les deux, puisqu’il a chuté de 59%.

En conclusion, le dernier Astérix et Obélix a une pénétration de la province inférieure mais proche de celle du film qui avait dépassé 6,8 millions de spectateurs. Il a démarré avec 40% de spectateurs en moins, mais il a sensiblement moins chuté sur Paris-périphérie en seconde semaine. Bien entendu le dernier Asterix va bénéficier des vacances scolaires qui n’ont fait que commencer dans une partie de la France. Mais les deux autres films avaient également bénéficié de vacances scolaires.

Pour l’instant, compte tenu des résultats actuels, « Astérix et Obélix-l’empire du milieu » devrait se situer un peu au-dessous de « Astérix aux jeux Olympiques » et ses 6,8 millions de spectateurs. Ce serait probablement plus que les 4/5 millions d’entrées minimales attendu, mais plus difficilement dans les 6/7 millions d’entrées sans doute espérés par les producteurs et distributeurs de ce film de 64 millions de budget.https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-guillaume-canet-2/

POUR LA RÉALISATION DE « POUR LA FRANCE »

C’est le 2ème long métrage réalisé par cet acteur. https://fr.wikipedia.org/wiki/Rachid_Hami

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Il s’agit d’une coproduction entre la France (93%) et Taïwan (7%) pour un budget prévisionnel de 6,3 millions €. C’est environ 40% de plus que le budget prévisionnel moyen des films français de fiction sortis en 2022 et en janvier dernier. https://siritz.com/financine/barometres-des-films-francais-de-fiction/

Pour la préparation, 49 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 110 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est un peu plus que la rémunération médiane des films français de fiction sortis en 2022 et un peu plus de 20% de celle des films sortis en janvier.

Le scénario a été coécrit avec Olivier Pourriol et ils se sont partagés 63 000 €. Le producteur français est Mizar Films (Nicolas Mauvernay). Le film a bénéficié du CNC de 700 000 € d’avance sur recettes et de 42 000 € d’aide aux Images de la diversité. France 2 est coproducteur et deux soficas y ont investi.

Canal+, OCS et France 2 l’ont préacheté. Memento Films et une sofica se sont partagés à 50/50 le minimum garanti de distribution France. MK2 International a donné un minimum garanti pour les ventes à l’étranger.

Le producteur Taïwanais était Ma Studio qui a bénéficié du Taïpeh Film Fund.

Le précédent long métrage de Rachid Hami,  était « La Mélodie », sorti sorti le 8 novembre 2017, Il avait avait été co-réalisé avec Guy Laurent. Pour la préparation, 45 jours de tournage et la post-production la rémunération des deux réalisateurs était de de 120 000 €, dont 55 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 65 000 € de salaire de technicien.

Mizar film avait produit le film pour un budget prévisionnel de 6,1 millions €. Pour la préparation, 48 jours de tournage et la post-production la rémunération des deux réalisateurs était de 120 000 €, dont 55 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et65B 000 € de salaire de technicien.

Les deux réalisateurs avaient coécrit le scénario avec Valérie Zénatti et ils s’étaient partagés 175 000 €. Le film avait bénéficié du CNC de 600 000 € d’avance sur recettes et de 50 000 € d’aide aux images de la diversité. Il avait été pré-acheté pr Canal+, OCS, France 2, D8 et France 4.

UGC avait donné un minimum garanti pour tous les mandats de distribution.

Le film avait rassemblé 118 000 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.