POUR LA RÉALISATION DE « EN PLEIN FEU »
C’est son 3ème long métrage. https://fr.wikipedia.org/wiki/Quentin_Reynaud
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Il s’agit d’une coproduction franco(85%)-Belge (15%) pour un budget prévisionnel de 6 millions €. C’est plus que le budget moyen des films français de fiction en 2022 et depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/barometres-des-films-francais-de-fiction-2/.
Pour la préparation, 30 jours de tournage, dont 9 en studio, et la post-production la rémunération du réalisateur est de 90 000 €, dont 38 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 52 000 € de salaire de technicien. Elle se situe entre la rémunération médiane des films français de fiction sortis en 2022 et en 2023.
Le réalisateur a écrit le scénario pour 100 000 €. Là encore cela se situe entre le budget médian de l’année dernière et de cette année.
La rémunération des interprètes principaux est de 250 000 €, se situant entre celle de l’année dernière et celle de cette année.
Les producteurs délégués français sont Alliance production cinématographique (Jean-Christophe Barret) et 22h22 (Léonard Glowinski). Studio Canal et Apollo sont coproducteurs. 4 soficas, dont une garantie, y ont investi. Il a bénéficié du soutien du fonds BNP jeunes talents ainsi que de celui du CNC pour les Créations visuelles et sonores ainsi que du développement.
La Région Nouvelle Aquitaine, le Département de la Charente et Département de la Charente-Maritime ont apporté leur soutien.
Canal+ et Ciné+ l’ont préacheté.
Apollo/StudioCanal ont donné un minimum garanti pour tous les mandats de distribution.
Le coproducteur Belge est Gapbusters.Il a bénéficié du Tax shelter et du soutien de Wallimage. La RTBF est coproducteur. Voo BeTv a acquis la 1ère fenêtre et Proximus TV, la 2ème fenêtre.
Le précédent film réalisé par Quentin Reynaud était « 5ème set », sorti le 16 juin 2021. https://fr.wikipedia.org/wiki/Cinquième_Set
Il était produit par 22h22 (Léonard Glowinski) pour un budget prévisionnel de 4,4 millions €.
Pour la préparation, 32 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 62 000 €, dont 20 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 42 000 € de salaire de technicien. Il avait écrit le scénario pour 45 000 €.
Il était distribué en salle par Apollo Films qui n’avait pas donné de minimum garanti. Il avait rassemblé 52 000 spectateurs. StudioCanal avait donné un minimum garanti pour les mandats vidéo, vod, svod et étranger.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
LA RÉMUNÉRATION DE DENIS IMBERT
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DE « SUR LES CHEMINS NOIRS »
C’est son 3ème long métrage. https://fr.wikipedia.org/wiki/Denis_Imbert
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Il est produit par Radar (Clément Miserez et Matthieu Warter) pour 4 millions € de budget prévisionnel. https://fr.wikipedia.org/wiki/Sur_les_chemins_noirs_(film)
Ce budget est 20% en-dessous de la moyenne de ceux des films français de fiction sortis en 2022. https://siritz.com/financine/barometres-des-films-francais-de-fiction-2/
Pour la préparation, 45 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 90 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est 10% de moins que la rémunération médiane des réalisateurs de films français de fiction sortis l’année dernière.
C’est l’adaptation du livre de Sylvain Tesson dont les droits ont été acquis pour 100 000 €. Le réalisateur a écrit le scénario avec Denis Imbert et Diastème. Ils se sont partagés 158 000 €. C’est 40% de plus que le budget des scénarios des films de 2022.
La rémunération des rôles principaux est de 171 000 €. C’est un peu moins que la rémunération moyenne des films de l’année dernière.
Apollo Films est coproducteur tout comme la région Auvergne-Rhône-Alpes cinéma, France 3 et La Production Dujardin.
OCS a préacheté 2 passages et France 3 un passage. Apollo Films et TF1 DA ont donné un minimum garanti pour tous les mandats de distribution.
Le précédent film réalisé par Denis Imbert était « Mystère », sorti le 15 décembre 2021 https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-denis-denis-imbert/
Il était produit par Radar Films pour un budget prévisionnel de 6,2 millions €.
Pour la préparation, 41 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 120 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Le film était tiré d’un livre de Rémi Sappe dont les droits avaient été acquis pour 260 000 €. Le scénario était écrit avec Matthieu Ouillon et Stéphanie Vasseur. Ils s’étaient partagés 6 500 €.
Gaumont avait donné un minimum garanti pour les mandats de distribution et le film avait rassemblé 464 000 spectateurs.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
LE BAROMÈTRE DE LA DISTRIBUTION DE FILMS FRANÇAIS
FinanCinéSUR L’ENSEMBLE DES FILMS FRANÇAIS SORTIS EN 2022
Un peu moins de 70% des films français sortis en 2022 ont été financés par un minimum garanti du distributeur. Ceux qui ne l’ont pas été sont essentiellement des documentaires, dont le budget est à priori réduit. Sauf quelques films de fiction à gros budget dont le distributeur, notamment une de nos grandes sociétés intégrées, est à la fois le producteur ou le coproducteur.
C’est ainsi plusieurs fois le cas d’UGC pour comme « Qu’est-ce qu’on a tous encore fait au bon dieu ? » de Philippe de Chauveron https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-philippe-de-chauveron/ , de Gaumont comme pour « Couleurs de l’incendie », de Clovis Cornillac https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-clovis-cornillac-2/ ou de Pathé comme pour « Mascarade » de Nicolas Bedos https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-nicolas-bedos-3/
Quand il existe, le minimum garanti est très souvent l’une des principales sources de financement de la production.
Pour les films qui bénéficient d’un minimum garanti du distributeur, le plus élevé est celui de « Simone-, le voyage du siècle » https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-dolivier-dahan , donné par un studio américain, Warner. Le minimum garanti moyen était, notamment, celui de « Baby Sitter », de Monia Chokri https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-monia-chokri/ et le médian, notamment celui de « Les secrets de mon père », de Vera Belmont https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-vera-belmont/
Bien entendu ce minimum garanti dépend en partie de l’étendu des mandats. Néanmoins le mandat salle pèse le plus, de loin, devant le mandat de ventes à l’étranger. Le mandat tv est rare mais peut représenter des recettes non négligeables à terme. Ainsi, pour « Simone-Le voyage du siècle », Warner a tous les mandats France et Belgique, mais pas le mandat de vente à l’étranger. Le mandat TV France a de la valeur, mais il y a déjà deux passages préachetés sur la télévision en clair.
En pourcentage du budget le minimum le plus élevé est de 29,6% (« Rosy », de Marine Barnerias, distribué par Gaumont, dont le minimum garanti est de 300 000 € pour tous les mandats) pour un budget de 1 millions €. Le moyen est de 8,3% et le médian de 6,2%.
Rappelons à cette occasion qu’au-delà de 6,150 millions € de chiffre d’affaires salle, donc 880 000 entrées, il n’y a plus de soutien. La recette du distributeur est donc amputée des 10,7% de taxe additionnelle et n’est plus une épargne forcée. Pour les producteurs le soutien, même très bas, existe quel que soit le nombre d’entrées.
AMÉLIORER L’ÉCOSYSTÈME DE NOTRE CINÉMA
ÉditorialLE MOMENT EST IDÉAL POUR S’Y ATTELER
Le cinema français a un écosystème que le monde entier nous envie. Mais n’a-t-il pas dépassé les limites au-delà duquel un système commence à avoir des effets pervers, jusqu’à avoir des effets inverses de ceux recherchés ?
Notre soutien automatique, étendu d’ailleurs à l’audiovisuel, est un outil remarquable. Il s’agit en effet à la fois d’une épargne forcée obligeant toutes les entreprises du secteur( production, distribution et exploitation) à réinvestir en permanence s’ils veulent récupérer celle-ci et un droit de douane systématique sur toutes les productions étrangères que Bruxelles nous autorise.
S’ajoute à ce soutien les obligations d’investissement des chaines, les incitations des régions à investir et de plusieurs incitations fiscales à l’investissement.
Mais cet écosystème est si riche qu’il n’est pas besoin de viser le succès pour viser le profit. Et il se veut avant tout re-distributif, favorisant les petites budgets et la multiplication des productions et des entreprises.
Les performances dégradées de notre système
Or, fort est de constater que, sur notre marché intérieur le film français représente au mieux 40% des entrées contre 50% au début des années 80.
Sur le marché international le chiffre d’affaires des ventes de nos films est de moins de 120 millions € par an alors que le chiffre d’affaires salle des films étrangers en France est au minimum de 360 millions €. Certes, une partie est dépensée chez nous en frais d’édition et en dépenses de structure. Mais pas au point de rentre la balance équilibrée.
Il faut d’ailleurs ajouter que la très grande majorité de ces sommes reviennent aux filiales des studios américains pour la distribution de leurs films et que s’y ajoutent un important chiffre d’affaires aux télévisions.
Typique des maux de l’économie française
La situation de notre écosystème est typique des maux de l’économie française qui, bien que celle d’une des principales économies du monde, cumule endettement et déficit considérable de l’État, déficit commerciale, dégradation des services publiques et chômage.
Les causes fondamentales sont les mêmes : le refus de faire régulièrement un diagnostic approfondie et objectif de la situation pour ne pas prendre le moindre risque de déclencher la colère des multiples lobbies qui chercheraient à défendre leurs intérêts acquis. De lobbies que les pouvoirs publics ont créés comme tels en leur accordant des avantages ponctuels spécifiques. Au point d’ignorer que tout le monde pourrait être gagnant à une amélioration des performances de l’écosystème.
Cette inaction actuelle des pouvoirs publics est d’autant plus regrettable que nous sommes entrés dans une époque d’explosion de la demande de fiction des chaînes et des plateformes, donc d’un élargissement de l’ensemble du secteur audiovisuel et de l’emploi, dans lequel le cinéma peut et doit se repositionner à l’évidence comme un art et une industrie hauts de gamme.
LA RÉMUNÉRATION DE MOURNIA MEDDOUR
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DE « HOURIA »
C’est le deuxième long métrage pour le cinéma de cette réalisatrice franco-algérienne née à Moscou. https://fr.wikipedia.org/wiki/Mounia_Meddour
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Il s’agit d’une coproduction entre la France (88%), la Belgique (11%) et l’Algérie (1%) pour un budget prévisionnel de 4,4 millions €. Il est tourné en français. C’est 90% du budget prévisionel moyen des films français de fiction sortis en 2022. https://siritz.com/financine/barometres-des-films-francais-de-fiction-2/
Pour la préparation, 35 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice est de 90 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est 90% de la rémunération médiane des réalisateurs de films français de fiction sortis l’année dernière.
La réalisatrice a écrit le scénario pour 80 000 €. C’est deux tiers du budget médian des scénarios des films françaisde fiction de l’année dernière. La rémunération des rôles principaux est le tiers de la rémunération médiane des films français de fiction de 2022.
Les producteurs français sont The Ink Connection (Xavier Gens) et High sea production (Patrick André). Dans le plan de financement prévisionnel, France 2 cinéma est coproducteur et la région Paca a apporté son soutien. Canal+, Ciné+ et France 2 l’ont préacheté. Le Pacte a donné un minimum garanti pour les mandats salle et vidéo, Wild Bunch pour le mandat vente à l’étranger.
Le producteur belge est Scope Pictures (Geneviève Lemal) qui a bénéficié du tax shleter et d’une coproduction de Proximus TV. Le producteur Algérien est Machahou Production (Belkacem Hadjaj).
Le premier film de Mournia Meddour est « Papicha », était sorti le 9 octobre 2019. C’était une coproduction entre la France (36%), la Belgique (31%) et l’Algérie (33%), tourné en arabe pour un budget de 1,3 millions €.
Pour la préparation, 29 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice était de 45 000 €, dont 5 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 40 000 € de salaire de technicien. Elle avait écrit le scénario pour 10 000 €.
C’était les deux mêmes producteurs français. OCS l’avait préacheté. Jour2fête avait donné un minimum garanti pour les mandats salle et vod ainsi qu’un couloir TV. Et un minimum garanti pour les ventes à l’étranger.
Le producteur Belge était déjà Scope Pictures et le producteur Algérien Tayda Films. En France le film avait rassemblé 260 000 spectateurs.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
LA RÉMUNÉRATION DE LIZA AZUELOS
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DE « LA CHAMBRE DES MERVEILLES »
Cette comédie dramatique est son 8ème long métrage de cinéma. https://fr.wikipedia.org/wiki/Lisa_Azuelos
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Il est produit par Jerico Films (Éric Jehelmann) pour un budget prévisionnel de 7,8 millions €. C’est deux tiers de plus que le budget moyen des films français de fiction sortis en 2022. https://siritz.com/financine/barometres-des-films-francais-de-fiction-2/
Pour la préparation, 39 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice est de 470 000 €, dont 282 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 188 000 € de salaire de technicien. C’est 3,5 fois la rémunération des réalisateurs de films français de fiction sortis l’année dernière.
Le film est une adaptation du roman de Julien Sandrel dont les droits ont été achetés 193 500 €. Le scénario a été écrit par Fabien Suarez et Juliette Sales pour 255 000 €. Le budget total du scénario est donc 2,5 fois le budget moyen de celui des films français de 2022.
Les rôles principaux ont reçu 200 000 €, soit 10% de plus que la moyenne des films de l’année dernières.
SND est coproducteur. 2 soficas garanties y ont investi. OCS, Canal+, M6 et W9 l’ont préacheté. SND a donné un minimum garanti pour tous les mandats de distribution.
Le précédent film de Liza Azuelos était la comédie romantique « Mon bébé », sorti le 13 mars 2019. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-liza-azuelos/
Il a été produit par Pathé Films et la société de production de Liza Azuelos pour un budget prévisionnel de 7 millions €.
Pour la préparation, 34 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice était de 400 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Elle avait écrit le scénario pour 500 000 €.
Le film avait rassemblé 620 000 spectateurs.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
LA RÉMUNÉRATION DE JENNIFER DEVOLDERE
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DE « SAGE-HOMME »
Cette comédie romantique est le deuxième long métrage qu’elle a réalisé. https://fr.wikipedia.org/wiki/Jennifer_Devoldère
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Il est produit par Karé Productions (Antoine Rein et Fabrice Goldstein) pour un budget prévisionnel de 4,6 millions €. https://siritz.com/financine/barometres-des-films-francais-de-fiction-2/ C’est le budget prévisionnel moyen des films français de fiction sortis l’année dernière. https://siritz.com/financine/barometres-des-films-francais-de-fiction-2/
Pour la préparation, 37 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice est de 100 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est la rémunération médiane des réalisateurs de films français de fiction sortis l’année dernière. Elle a écrit le scénario avec Céline Sellam et elles se sont partagées 115 000 €. C’est la rémunération médiane des scénarios des films français de fiction sortis en 2022.
Les rôles principaux ont reçu 242 000 €. C’est un tiers de plus que pour les films français sortis l’année dernière.
Une sofica garantie ainsi que France 2 y ont investi. La région Grande Est et Métropole Nancy lui ont apporté leur soutien. Canal+, Ciné+ et France 2 l’ont préacheté. Warner a donné un minimum garanti pour tous les mandats.
Le premier long métrage réalisé par Jennifer Devoldère était « Et soudain, tout le monde me manque », sorti le 20 avril 2011. Il était produit par Vertigo productions pour un budget prévisionnel de 6,3 millions €.
Pour la préparation, le tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice était de 135 000 €, dont 85 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 50 000 € de salaire de technicien. TF1 et UGC étaient coproducteurs. 2 Soficas, dont une garantie, y avaient investi. TPS, TPS star et TF1 l’avaient préacheté. TF1 et UGC avaient donné un minimum garanti pour tous les mandats sauf la TV.
Le film avait rassemblé 242 000 spectateurs.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
LA RÉMUNÉRATION DE BÉATRICE POLLET
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DE « TOI NON PLUS TU N’AS RIEN VU »
Ce drame est on 2ème long métrage. https://fr.wikipedia.org/wiki/Béatrice_Pollet
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Pour la préparation, 28 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice est de 50 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est 60% de la rémunération médiane des réalisateurs de films français de fiction sortis l’année dernière et la moitié de celles des films sortis en 2023.
Le budget de la rémunération des rôles principaux est la moitié du budget médian des films français de fiction sortis l’année dernière.
Une sofica y a investi et il a été acheté par Canal+ et Ciné+. Le film est distribué par Jour2fête qui a donné un minimum garanti pour les mandats salle et vidéo. The Party film sales a donné un minimum garanti pour le mandat de vente à l’étranger.
Le précédent long métrage de fiction pour le cinéma réalisé par Béatrice Pollet était « Le jour de la grenouille », sorti 12 septembre 2012. Il était produit par Bandonéon pour 508 000 €. C’était déjà Jour2fête qui le distribuait et il avait rassemblé 2 000 spectateurs.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
FRÉQUENTATION : RETOUR VERS LA NORMALE
ÉditorialLa fréquentation du cinéma en France, depuis le début de l’année, a progressé de plus de 30% par rapport à 2022 qui n’avait terminé qu’à 152 millions de spectateurs. Ce qui peut laisser espérer 195 millions d’entrées sur l’année. Elle reste certes en-dessous des années pré-covid d’environ 20%, notamment de 2019 qui était une année record qui a fini à 213 millions de spectateurs. La moyenne entre ces deux chiffres nous situe aux alentours de 180 millions de spectateurs.
On se rapproche d’un marché « normal », qui est un marché d’offre, c’est-à-dire qui oscille autour d’une moyenne de 200 millions, en fonction de l’offre de films. On n’y est pas encore parce que la part de marché du film français est supérieur à celle du film américain, ce qui est contraire aux années pré-covid. Ainsi, en 2019, sur l’ensemble de l’année, elle était de 35% pour le film français contre 55% pour le film américain. A ce jour elle est de 46% pour les films français contre 42% pour les films américains. Le film américain n’est donc pas encore à son niveau habituel. Une « bonne » répartition serait de 40% contre 50%.
10 blockbusters de studios en juillet-août
En fait, les mois de Juillet-Août sont ceux où le cinéma américain est ultra-dominant, car c’est à cette période que les studios lancent leurs blockbusters simultanément aux États-Unis et dans le monde entier. Or, en 2022, ils n’en avaient lancé que deux puisqu’ils avaient cessé de les fabriquer pendant le covid. Pour 2023, ils nous en annoncent pas moins de 10.
Par ailleurs, les français, comme les américains, sont capables, de temps en temps, de sortir des Ovnis qui atteignent les 20 millions d’entrées : « Titanic », de James Cameron ou « Intouchables » d’Olivier Nakache et Éric Tolédano. Ce qui influe évidemment fortement sur la fréquentation annuelle.
« Avatar : la voie de l’eau », de James Cameron, ne fera que dépasser les 14 millions de spectateurs. Mais ses tarifs très élevés dans certaines salles qui offrent un spectacle supplémentaire, le situe au même niveau en chiffre d’affaires que ces deux champions.
Reste que cette reprise ne doit pas cacher la persistance des problèmes structurels du cinéma français : la fragilité des distributeurs indépendants, la faiblesse des exportations, une offre de films surdimensionnée en nombre par rapport au parc de salles et à la disponibilité de la demande. La France a la chance d’avoir un CNC. Il devrait enfin s’attaquer à ces problèmes plutôt que se contenter de gérer son immense masse financière.
LA RÉMUNÉRATION DE SÉBASTIEN BAILLY
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DE « COMME UNE ACTRICE »
C’est son 1er long métrage. https://fr.wikipedia.org/wiki/Sébastien_Bailly_(réalisateur)
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
L’agrément d’investissement étant très différent de l’agrément de production c’est ce dernier que nous publions.
Il est produit par La mer à boire productions (Ludovic Henry & Antoine Roux) pour un budget définitif de 996 000 €. C’est 21 % du budget prévisionnel médian des films sortis en 2022 et 17% de celui des films sortis en 2023. https://siritz.com/financine/barometres-des-films-francais-de-fiction-2/
Pour la préparation, 31 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 24 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est 24% de celle des réalisateurs de films sortis l’année dernière et un tiers de celui des films sortis depuis le début de l’année.
Le scénario a été écrit avec Zoé Galeron pour 53 000 €. Les rôles principaux ont reçu 22 000 €.
Le producteur a investi son salaire, ses frais généraux et son crédit d’impôt.
Le CNC lui a accordé des aides à la musique et au développement. La région Ile de France lui a accordé une aide remboursable.
2 soficas y ont investi et la région Ile de France lui a apporté son soutien. Ciné+ l’a préacheté. Jour2 fête a accordé un minimum garanti pour la distribution salle, vidéo et vod mais Épicentre le distribue.
Le précédent film de Sébastien Bailly, « Féminin plurielles », sorti le 7 mars 2018, était en fait un programme de ses trois courts métrages. https://fr.wikipedia.org/wiki/Féminin_plurielles
Il était déjà produit par La mer à boire productions qui l’avait également distribué. Le programme avait totalisé 677 entrées sur 2 copies.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
LA RÉMUNÉRATION DE QUENTIN REYNAUD
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DE « EN PLEIN FEU »
C’est son 3ème long métrage. https://fr.wikipedia.org/wiki/Quentin_Reynaud
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Il s’agit d’une coproduction franco(85%)-Belge (15%) pour un budget prévisionnel de 6 millions €. C’est plus que le budget moyen des films français de fiction en 2022 et depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/barometres-des-films-francais-de-fiction-2/.
Pour la préparation, 30 jours de tournage, dont 9 en studio, et la post-production la rémunération du réalisateur est de 90 000 €, dont 38 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 52 000 € de salaire de technicien. Elle se situe entre la rémunération médiane des films français de fiction sortis en 2022 et en 2023.
Le réalisateur a écrit le scénario pour 100 000 €. Là encore cela se situe entre le budget médian de l’année dernière et de cette année.
La rémunération des interprètes principaux est de 250 000 €, se situant entre celle de l’année dernière et celle de cette année.
Les producteurs délégués français sont Alliance production cinématographique (Jean-Christophe Barret) et 22h22 (Léonard Glowinski). Studio Canal et Apollo sont coproducteurs. 4 soficas, dont une garantie, y ont investi. Il a bénéficié du soutien du fonds BNP jeunes talents ainsi que de celui du CNC pour les Créations visuelles et sonores ainsi que du développement.
La Région Nouvelle Aquitaine, le Département de la Charente et Département de la Charente-Maritime ont apporté leur soutien.
Canal+ et Ciné+ l’ont préacheté.
Apollo/StudioCanal ont donné un minimum garanti pour tous les mandats de distribution.
Le coproducteur Belge est Gapbusters.Il a bénéficié du Tax shelter et du soutien de Wallimage. La RTBF est coproducteur. Voo BeTv a acquis la 1ère fenêtre et Proximus TV, la 2ème fenêtre.
Le précédent film réalisé par Quentin Reynaud était « 5ème set », sorti le 16 juin 2021. https://fr.wikipedia.org/wiki/Cinquième_Set
Il était produit par 22h22 (Léonard Glowinski) pour un budget prévisionnel de 4,4 millions €.
Pour la préparation, 32 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 62 000 €, dont 20 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 42 000 € de salaire de technicien. Il avait écrit le scénario pour 45 000 €.
Il était distribué en salle par Apollo Films qui n’avait pas donné de minimum garanti. Il avait rassemblé 52 000 spectateurs. StudioCanal avait donné un minimum garanti pour les mandats vidéo, vod, svod et étranger.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.