POUR LA RÉALISATION DE « LES PETITES VICTOIRES »

C’est son deuxième long métrage. https://fr.wikipedia.org/wiki/Mélanie_Auffret

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Il est produit par Quad ADNP (Nicolas Duval Adassovsky) et ZINC (Jérôme Hilal) pour un budget prévisionnel de 5,8 millions €. https://siritz.com/financine/barometres-des-films-francais-de-fiction/ C’est donc 25 % de plus que le budget moyen des films français. https://siritz.com/financine/barometres-des-films-francais-de-fiction/

Pour la préparation, 35 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice est de 100 000 €, dont 58 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 42 000 € de salaire de technicien. C’est la rémunération médiane des réalisateurs de films français de fiction en 2022. Le scénario a été écrit avec Michaël Souhaité et ils se sont partagés 166 000 €. C’est à peu près le budget moyen des films français de fiction en 2022.

France 3 est coproducteur et deux soficas adossées y ont investi. Canal+, Ciné+ et France 3 l’ont préacheté.

Zinc/ADNP ont donné un minimum garanti pour tous les mandats de distribution. Zinc assure la distribution physique.

Le précédent film de Mélanie Jauffret était « Roxane », sorti le 12 juin 2019. Il était déjà produit par ADNP, pour un budget prévisionnel de 4,3 millions €.

Pour la préparation, 36 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice était de 51 000 €, dont 10 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 41 000 € de salaire de technicien. Elle avait déjà écrit le scénario avec Michaël Souhaité et ils s’étaient partagés 65 000 €.

TF1 Studio et France 3 étaient coproducteurs. Le film avait obtenu le soutien de la région Bretagne. OCS et France 3 l’avaient préacheté. TF1 DA et Mars films avaient donné un minimum garanti pour les mandats salle, vidéo, vod et s-vod.

Le film avait rassemblé 324 000 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

POUR LA RÉALISATION DE « LA SYNDICALISTE »

C’est son 9ème long métrage. https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Paul_Salomé

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Il s’agit d’une coproduction entre la France (90%) et l’Allemagne (10%) pour un budget prévisionnel de 7,5 millions €. https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Syndicaliste . C’est 60% de plus que le budget moyen des films français. https://siritz.com/financine/barometres-des-films-francais-de-fiction/

Pour la préparation, 40 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 170 000 €, dont 100 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 70 000 € de salaire de technicien. C’est 20% de plus que la rémunération moyenne des réalisateurs de film français de fiction.

Il s’agit d’une adaptation d’un livre de Caroline Michel-Aguirre dont les droits d’adaptation ont été acquis 65 000 €. Le scénario a été écrit par Jean-Paul Salomé et Fadette Drouard pour 294 000 €. Le budget de ce scénario est donc le double du budget des scénarios des films français de fiction.

Le producteur délégué français est Le Bureau Films (Bertrand Faivre). Le film a bénéficié de l’avance sur recette pour 100 000 € et du soutien du mini-traité franco-allemand. France 2 est coproducteur. 3 soficas, dont une garantie, y ont investi. La région Ile de France lui a accordé une aide remboursable. France 2 et OCS (2 passages) l’ont préacheté.

Le Pacte a donné un minimum garanti pour le mandat salle en France et The Bureau sales un pour les ventes internationales.

Le coproducteur Allemand est HeimatFilm (Bettina Brokemper) qui a également bénéficié du mini-traité franco-Allemand et du soutien de la Westphalie du nord.

La Daronne

Le précédent film réalisé par Jean-Paul Salomé était « La Daronne », sorti le 9 septembre 2020. Il était lui aussi interprété par Isabelle Huppert.

Il était produit par Les films du lendemain et La Boétie Films pour un budget prévisionnel de 5,8 millions €.  https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-jean-paul-salome/

Pour la préparation, 48 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 250 000 €, dont 165 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 85 000 € de salaire de technicien. C’était une adaptation d’un livre de Hannelove Cayre dont les droits avaient été acquis 40 000 €. Le scénario avait été écrit par le réalisateur avec Hannelove Cayre pour 165 000 €. Le film avait bénéficié de 100 000 € d’avance sur recettes après réalisation.

France télévisions était coproducteur, tout comme Les Films de la Greluche et Same Player. 2 soficas y avaient investi. Le film avait été préacheté par canal+, OCS et France télévisions. Le Pacte avait donné un minimum garanti pour les mandats salle, vidéo, tv et étranger hors Bénélux.

Le film avait rassemblé 421 000 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

POUR LA RÉALISATION DE « ARRÊTE AVEC TES MENSONGES »

C’est son 6ème long métrage. https://fr.wikipedia.org/wiki/Olivier_Peyon

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Il est produit par TS Productions (Miléna Poylo) pour un budget prévisionnel de 2,2 millions €. https://siritz.com/financine/barometres-des-films-francais-de-fiction/ C’est la moitié du budget moyen des films français.

Pour la préparation, 25 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 47 000 €, dont 27 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 20 000 € de salaire de technicien. C’est moins de la moitié de la rémunération médiane des réalisateurs de films français de fiction sortis l’année dernière.

Il s’agit d’une adaptation du livre éponyme de Philippe Besson dont les droits ont été acquis 75 000 €. Le scénario a été co-écrit par le réalisateur, Arthur Cahn, Vincent Poymiro et Cécilia Rouaud pour 97 000 €.

Le film a bénéficié de 530 000 € d’avance sur recettes. 2 soficas, dont une garantie par le producteur, y ont investi. Il a reçu l’aide de la Région Nouvelle Aquitaine et  du département de la Charente.

Canal+, Ciné+ et TV5 Monde l’ont préacheté. KMBO a donné un minimum garanti pour le mandat de distribution salle et Univerciné pour le mandat de distribution vidéo.

Le précédent film réalisé par Olivier Peyon était « Tokyo Shaking », sorti le29 juin 2021. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-dolivier-peyon/

Il était produit par Les films du lendemain pour un budget prévisionnel de 4,8 millions €.

Pour la préparation, 30 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 48 000 €, dont 20 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 28 000 € de salaire de technicien.

Le film avait bénéficié de 100 000 € d’avance sur recettes après réalisation. Wild Bunch avait donné un minimum garanti pour tous les mandats France et Le Pacte un minimum garanti pour les mandats de vente à l’étranger. Le film avait rassemblé 45 000 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

La France est  l’un des principaux pays en matière de films comme de séries, d’animation. C’est dû à la qualité de ses écoles de formation à l’animation, mondialement reconnues, et au succès de ses bandes dessinées, là encore mondialement reconnues, de Tintin à Astérix en passant par Ernest et Céléstine.

Ce succès est particulièrement frappant dans le cinéma. Ainsi, à l’heure actuelle deux  succès sont  à l’affiche. Tout d’abord « Pattie et la colère de Poséidon », sorti en salle le 25 janvier dernier. https://fr.wikipedia.org/wiki/Pattie_et_la_Colère_de_Poséidon

La semaine dernière il en était déjà à 557 000 entrées (sources Comscore). Mais ce qui est impressionnant c’est que, évidemment du fait des vacances scolaires, à partir de la 3ème semaine, ses entrées n’ont cessé d’augmenter.

 

Par ailleurs, il illustre à quel point nos films d’animation se distinguent du reste de notre production cinématographique par le fait qu’ils s’exportent dans le monde entier. Certes, l’animation a comme caractéristique d’être, par nature, doublée et ne pas avoir à passer la barrière de la langue. Mais, à part l’animation américaine, aucune autre n’a autant de succès continu. Et les séries scandinaves et israéliennes ont un succès mondial bien qu’elles ne soient pas tournées dans des langues très répandues.

Énorme potentiel à l’exportation

De ce point de vue « Pattie et la colère de PoséIdon » est un exemple frappant. Il est réalisé par David Alaux, pour une rémunération de 200 000 €. Il est produit par TAT Productions (qui dispose de ses propres studios d’animation à Toulouse) pour un budget prévisionnel de 8,9 millions €. Tourné en 3 D il a bénéficié de larges subventions du CNC pour le créations visuelles et sonores.

 En France, il est distribué par Apollo Films qui a donné un minimum garanti de 180 000 € pour la distribution en salle et de 20 000 € pour la distribution en vidéo et vod. Dans les deux cas ce sera une excellente affaire. Mais Kinology, qui a le mandat de vente à l’étranger a donné un minimum garanti de ….2 300 000 €, soit plus de 21 fois le minimum garanti donné pour la France. Si Kinology a pris un tel engagement c’est qu’il estime qu’il dispose d’un marché potentiel pour l’amortir un investissement d’un tel niveau.

Un autre dessin animé français est à l’affiche : « Ernest et Céléstine, le voyage en Charabie ». https://fr.wikipedia.org/wiki/Ernest_et_Célestine_:_Le_Voyage_en_Charabie

Une franchise en 2D

Il est en 2D et réalisé par Jean-Christophe Roger et Julien Cheng. C’est une nouvelle adaptation des célèbres bandes dessinées écrites et illustrées par Gabrielle Vincent. Il est produit par Folivari qui possède son propre studio d’animation  à Paris. Son budget prévisionnel est de 7,8 millions €. Distribué par StudioCanal, qui a donné un minimum garanti pour tous les mandats de distribution, il est sorti le 14 décembre dernier, pour les vacances de fin d’année. Mais, comme on l’a dit, en 11ème semaine d’exploitation il est toujours à l’affiche et, le 8 février, il a vu ses entrées progresser de 36% par rapport à la semaine précédente .Il a déjà dépassé les 500 000 entrées.

« Erneste et Célestine en hivers », sorti le 22 novembre 2017 et distribué par KMBO, avait les mêmes réalisateurs. Folivari en était déjà producteur. Il avait rassemblé 290 000 entrées. La première adaptation, « Erneste et Célestine » était sortie le 12 décembre 2012. Il était déjà distribué par StudioCanal et avait rassemblé 1,15 millions de spectateurs.

Tous les films de cette franchise sont des coproductions avec le Luxembourg et la Belgique qui sont des pays majeurs en matière de film d’animation, mais aussi de bandes dessinées.

Ces deux films ont un budget double du budget moyen des films français de fiction. https://siritz.com/financine/barometres-des-films-francais-de-fiction/

Mais, à la différence de la plupart de ceux-ci, ils dépassent largement les 500 000 entrées en France, réalisent des performances non négligeables en vidéo et vos, et se vendent très bien à l’international.

 

POUR LA RÉALISATION DE « PETITES »

C’est son premier long métrage. https://www.agencelisearif.fr/auteur-realisateur/julie-lerat-gersant/

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Il est produit par Escazal Films (Sophie Révil) pour un budget prévisionnel de 1,8 millions €. C’est 40% du budget prévisionnel des films de fiction français. https://siritz.com/financine/barometres-des-films-francais-de-fiction/

Pour la préparation, 25 jours de tournage et la post-production, la rémunération du réalisateur est de 30 000 €, dont 10 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 20 000 € de salaire de technicien. C’est 30% de la rémunération médiane des réalisateurs des films de fiction français sortis en 2022. Le scénario a été écrit avec François Roy et ils se sont partagés 25 000 €. C’est 25% du budget des scénarios des films français de fiction.

Deux soficas y ont investi et la région Normandie lui a apporté son soutien.

Canal+ et Ciné+ l’ont préacheté. Haut et court a donné un minimum garanti pour la distribution en salle et Be for Film un minimum garanti pour les ventes à l’étranger.

Le précédent film produit par Escazal était « Les folies fermières » sorti en salle le 11 mai 2022.

Il était réalisé par Jean-Pierre Améris pour un budget prévisionnel de 6,1 millions €. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-jean-pierre-ameris/ Distribué par Apollo Fims et TF1 Studiol avait rassemblé 166 000 spectateurs.

Le précédent film distribué par Haut et Court était « Vous n’aurez pas ma haine », sorti le 2 novembre 2022. Il était réalisé par Kilian Riedhof et Haut et court l’avait produit pour 6,4 millions €. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-kilian-riedhof/ Le film avait rassemblé 14 000 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

POUR LA RÉALISATION DE « À LA BELLE ÉTOILE »

Cette comédie est son premier long métrage. https://www.agencesartistiques.com/Fiche-Artiste/746564-sebastien-tulard.html

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Il est produit par De l’autre côté du périph (Laurence Lascary) pour un budget prévisionnel de 4,4 millions €. https://fr.wikipedia.org/wiki/À_la_belle_étoile_(film,_2023) C’est le budget moyen des films français de fiction sortis en 2022 et en janvier dernier. https://siritz.com/financine/barometres-des-films-francais-de-fiction/

Pour la préparation, 41 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 70 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est 30% de moins que la rémunération médiane des réalisateurs de films français de fiction sortis en 2022 et un peu moins que ceux sortis le mois dernier.

Le film est tiré de l’œuvre de Yazid Ichemrazen. Le réalisateur a écrit le scénario avec Cédric Ido. L’ensemble représente un budget de 148 000 € ce qui se situe entre la moyenne de celui des films français de fiction sortis en 2022 et ceux de janvier 23.

France 2, Ateliers de production (Thomas et Mathieu Verhaegue) et Kiss films (Jamel Debbouze) sont coproducteurs. Une sofica y a investi. Canal+, Ciné+ et France 2 l’ont préacheté.

Bac Films a donné un minimum garanti pour les mandats de distribution salle, vidéo, vod et S-vod. France 2 a donné un minimum garanti pour le mandat de vente à l’étranger.

Le précédent film produit par De l’autre côté du périph (Laurence Lascary) était « L’Ascension » réalisé parLudovic Bernard, sorti le 12 juillet 2017. Son budget prévisionnel était de 5,6 millions €. Mars film l’avait distribué et il avait rassemblé 1,14 millions de spectateurs.

Le précédent film distribué par Bac Films était « La Passagère », réalisé par Héloïse Pelloquet, sorti le 28 décembre 2022. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-heloise-pelloquet/ Il était produit par Why not Productions et avait rassemblé 73 000 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

POUR LA RÉALISATION DE « LES CHOSES SIMPLES »

C’est son 8ème long métrage. https://fr.wikipedia.org/wiki/Éric_Besnard_(réalisateur)

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Il est produit par Ciné Nomine (Pierre Forette et Thierry Wong)  et Same Player (Vincent Roget) pour un budget prévisionnel de 5,9 millions €. https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Choses_simples_(film,_2023)

C’est environ 30% de plus que le budget prévisionnel moyen des films de fiction français. https://siritz.com/financine/barometres-des-films-francais-de-fiction/

Pour la préparation, 34 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 200 000 €, dont 101 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 99 000 € de salaire de technicien. C’est 45 % de plus que la rémunération moyenne des réalisateurs de films français de fiction.

Pour l’écriture du scénario il a reçu 150 000 €. C’est un peu moins que le budget moyen des scénarios des films sortis en 2022 mais un peu plus que celui des films sortis en janvier dernier.

SND et France 3 sont coproducteurs. La région Auvergne Rhône-Alpes Cinéma a apporté son soutien. Canal+, Ciné+ et France 3 l’ont préacheté. SND a donné un minimum garanti pour tous les mandats de distribution.

Le précédent film réalisé par Éric Besnard était « Délicieux », sorti en salle le 8 septembre 2021. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-eric-besnard/ Il était produit par Nord-Ouest Cinéma pour le budget prévisionnel de 6,1 millions €.

Pour la préparation, 34 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 184 000 €, dont 119 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 65 000 € de salaire de technicien. Il avait écrit le scénario avec Nicolas Boukhrief et ils s’étaient partagés 150 000 €.

F3 était coproducteur. La Procirep et le Département du Cantal lui avaient apporté leur soutien. Canal+, Multithématiques et France 3 l’avaient préacheté. SND avait donné un minimum garanti pour tous les mandats de distribution. Le film avait rassemblé 352 000 spectacteurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

POUR LA RÉALISATION DE « L’ASTRONAUTE »

C’est le deuxième long métrage de celui qui est avant tout un comédien. Il est d’ailleurs l’un des deux interprètes principaux du film. https://fr.wikipedia.org/wiki/Nicolas_Giraud

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Le film est produit par Nord-Ouest productions (Christophe Rossignon) pour un budget prévisionnel de 4,2 millions €. https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Astronaute_(film) C’est un peu moins que le budget moyen des films français de fiction. https://fr.wikipedia.org/wiki/Nicolas_Giraud

Pour la préparation, 36jours de tournage, dont 4 en studio, et la post-production la rémunération du réalisateur est de 79 000 €, dont 37 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 42 000 € de salaire de technicien. C’est 20% de moins que la rémunération médiane des réalisateurs des films français sortis en 2022, mais égale à celle des films sortis le mois précédent. Nicolas Giraud a écrit le scénario avec Stéphane Cabel et ils se sont partagés 120 000 €. C’est beaucoup moins que le budget des scénarios des films français de fiction sortis en 2022 mais équivalent à celui des films de janvier 2023.

OCS est coproducteur. 2 soficas, dont une garantie, y ont investi. Le film a bénéficié de l’aide du CNC aux Créations Visuelles et Sonores et du soutien de la région Nouvelle Aquitaine.

OCS l’a préacheté et a donné un minimum garanti pour les mandats de distribution salle, vidéo et étranger. C’est Diaphana qui assure la distribution physique. Le producteur Belge Artemis Productions (Patrick Quinet) est coproducteur à hauteur de 7% avec du Tax Shelter.

Son premier film en tant que réalisateur

Le précédent film réalisé par Nicolas Giraud était « Du soleil dans mes yeux », sorti le 11 avril 2018. Il en était également interprète.

Il avait été produit par Frères Zac pour un budget prévisionnel de 800 000 €. Pour la préparation, 27 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 14 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien.Le scénario avait été écrit avec David Oelhoffen et ils s’étaient partagés 31 500 €.

OSC était coproducteur et la région Poitou Charente avait apporté son soutien.

M4 Distribution avait donné un minimum garanti pour le mandat salle et un autre pour le mandat vente à l’étranger. Le film avait rassemblé 2 500 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

Depuis le début de l’année la production française a sorti deux comédies qui sont des suites de franchises à succès.

« Astérix et Obélix-L’empire du milieu ». https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-guillaume-canet-2/

et « Alibi.com  2» https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-philippe-lacheau-3/ . Certes, le budget du second est à peine 30% de celui du premier. Mais leur financement et leur potentiel à l’étranger sont très différents.

« Alibi.com 2 » est la suite de « Alibi.com », sorti le 15 février 2017 et qui avait rassemblé 3,6 millions d’entrées (sources Comscore). Son budget était de 7,5 millions €. La suite a un budget prévisionnel qui est 2,5 fois plus élevé et son distributeur a donné un minimum garanti 2,8 fois plus élevés.

Sa première semaine le n°1 avait réalisé 31% de toute sa carrière. Et Paris-Périphérie représentait 17% de la France (sources Cinéchiffres).

Or, pour son démarrage, la suite rassemble sur la France 10% de spectateurs en moins que la première version. Et Paris-Périphérie représente 13% de la France.

Sa deuxième semaine Alibi.com avait chuté de 29% sur la France et de 44% sur Paris-Périphérie. Pour Alibi.com 2, nous n’avons pas la totalité des chiffres de la seconde semaine. Mais, sur les trois premiers jours de la seconde semaine (mercredi, jeudi et vendredi), la baisse est de 21%. Or, les vacances scolaires de la zone commencent le samedi, ce qui devrait être favorable au film à partir de lundi.

A ce stade on peut donc estimer que le n°2 réalisera entre 10% et 20% des entrées du premier ce qui, malgré la forte augmentation du minimum garanti du distributeur, devrait être amplement suffisant pour permettre au distributeur de dégager la totalité de sa commission  et de verser un large supplément aux producteurs.

Au milieu de sa troisième semaine qu’en est-il de la nouvelle version d’Astérix live ? https://siritz.com/editorial/premiers-pronostics-sur-asterix-et-obelix/

Tout d’abord, le minimum garanti pour tous les mandats du distributeur (Pathé) est quatre fois celui du distributeur (StudioCanal) d’Alibi.com 2, du fait, notamment, du gros marché Allemand et d’une vente à Netflix.

Sur la France « Astérix aux Jeux Olympiques » avait rassemblé 3 millions de spectateurs dès sa première semaine, soit 45% des 6,8 millions de toute sa carrière. « Astérix et Obélix au service de sa majesté » en avait rassemblé 1,132 millions, soit 30% de toute sa carrière. Il avait baissé de 25% en seconde semaine mais remonté de 16% en 3ème. C’est dire que les carrières des films ne sont pas homothétiques.

« Astérix aux Jeux Olympiques », la première semaine avait réalisé 18% de ses entrées sur Paris-Périphérie et « Astérix et Obélix au service de sa majesté » 21%.

Sur Paris-périphérie le premier avait perdu 53% de ses entrées la deuxième semaine et encore 50% la troisième. Le second, 28% la seconde semaine et encore 7% la troisième. Donc que ce soit en France ou uniquement sur Paris-périphérie, « Astérix aux Jeux Olympiques » a baissé beaucoup plus vite que « Astérix et Obélix au service de sa majesté ». Mais il avait démarré tellement plus haut qu’en fin de course il a terminé à 6,8 millions d’entrées contre 3,8 millions.

Avec 1,882 millions d’entrées sa première semaine« Astérix et Obélix-L’empire du milieu » se situe entre les deux précédentes versions de la franchise live. La seconde semaine il chute de 46% soit  entre ces  deux prédécesseurs. Et, sur les trois premiers jours de la troisième semaine de Paris-Périphérie il chute encore de 53%. Certes, les vacances scolaires commencent samedi et devraient amortir cette chute. Et sa chute en deuxième semaine et ces trois jours est la même que celle de « Astérix aux jeux Olympiques ». Mais elle est beaucoup plus rapide que celle de « Astérix et Obélix au service de sa majesté ».

A ce stade il semble donc que pour « Astérix » notre pronostic de la semaine dernière soit juste.

POUR LA RÉALISATION DE « JUSTE CIEL !»

Cette comédie est son 9ème long métrage. https://fr.wikipedia.org/wiki/Laurent_Tirard

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Il est produit par Les Films sur Mesure (Olivia Lagache) pour un budget prévisionnel de 5,6 millions €.  C’est 25% de plus que le budget prévisionnel moyen des films français de fiction sortis en 2022 ou en janvier dernier. https://siritz.com/financine/barometres-des-films-francais-de-fiction/

Pour la préparation, 35 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 200 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est 50% de plus que la rémunération moyenne des réalisateurs de films français de fiction sortis en 2022 et le mois dernier.

Il a écrit le scénario avec Cécile Larripa et Philippe Pinel. Ils ses sont partagés 271 000 €. C’est 60% de plus que le budget moyen des scénarios des films français de fiction sortis en 2022 et plus du double de celui des films de janvier dernier.

Le Pacte et M6 sont coproducteurs. 4 soficas dont deux adossées y ont investi. Canal+, Ciné+, M6 et W9 l’ont préacheté. Le Pacte a donné un minimum garanti pour la distribution en salle.

Le précédent film réalisé par Laurent Tirard était « Le Discours », sorti le 9 juin 2021.  https://siritz.com/cinescoop/avec-le-discours-laurent-tirard/ Il était également produit par Les Films sur Mesure.

Pour la préparation, 29 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 200 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien.

Il était tiré du livre de Fabrice Caro dont les droits d’adaptation avaient été achetés 315 000 €. Pour le scénario Laurent Tirard avait été payé 1 500 €.

Le Pacte et France 2 cinéma étaient coproducteurs. Le CNC et la Sacem avaient accordé une aide à la musique. La région Ile de France lui avait accordé son soutien. 5 soficas, dont une adossée, y avaient investi.

Canal+, Multithématiques, France 2 et C8 l’avaient préacheté. Le Pacte  avait donné un minimum garanti pour les mandats salle, vidéo et vod.

Le film avait rassemblé 338 000 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.