Cette semaine, en prévision des vacances scolaires deux films français d’animation français sont sortis : « Les inséparables » https://siritz.com/cinescoop/gros-budget-danimation-en-3d/et « Sirocco et le royaume des courants d’air ». https://siritz.com/cinescoop/une-animation-french-touch/ C’est que la France, grâce notamment à ses grandes écoles, est l’un des tous premiers producteurs mondiaux de films d’animation.

Ciné.info* a fourni les données financières de cet article.

Si l’on essaye de faire le point de cet aspect de notre production, les budget prévisionnels moyens et  médians des films d’animation français sont beaucoup plus élevés que ceux de nos films de fiction. https://siritz.com/financine/gros-budget-negale-pas-gros-box-office/

Certes, comme on le voit, les budgets les plus élevés ne le sont pas autant que ceux des films de fiction. Encore que le dessin animé, « Miraculous », sorti en salle le 11 juin dernier, n’est certes pas considéré comme français parce qu’il a été tourné au Canada. Mais ils est réalisé par un français, Jeremy Zag, et coproduit par deux producteurs français (Aton Soumach et Dimitri Rassam). Et son budget est de 80 millions €, donc très au-dessus de la fiction française la plus chère. Distribué en France par SND il y a rassemblé 1 650 000 spectateurs et a eu un succès mondial, réalisant en tout plus de 8,5 millions d’entrées et réalisé plus de 42 millions $ de chiffre d’affaires. https://fr.wikipedia.org/wiki/Miraculous,_le_film#Box_office Deux des films d’animation considérés comme français ont dépassé 800 000 entrées.

C’est d’ailleurs une caractéristique des films d’animation c’est qu’ils ont, en général, un marché mondial. Par ailleurs, la très grande majorité d’entre eux sont des coproductions internationales.

En ce qui concerne la rémunération des réalisateurs, la rémunération moyenne de ceux des films d’animation est supérieure à celle des réalisateurs de films de fiction. https://siritz.com/financine/barometre-de-la-remuneration-des-realisateurs-2/

Il en est de même de la rémunération médiane. À noter que cette  dernière  est supérieure à la rémunération moyenne. C’est dû aux très grandes écarts de rémunération, plusieurs rémunérations inférieures à 60 000 € tirant la moyenne vers le bas.

En revanche, le budget des scénarios des films d’animation est nettement inférieur à celui des films de fiction. https://siritz.com/financine/la-part-du-scenario-dans-le-budget-augmente/

En ce qui concerne les minima garantis donnés par les distributeurs pour le mandat de distribution, pour les films d’animation, la plupart d’entre eux ne prennent que le mandat salle. Quand ils prennent d’autres mandats leurs minima garantis sont distincts.  Les minima garantis le plus élevé et moyen des films d’animation sont sensiblement plus élevés pour la fiction que pour l’animation. https://siritz.com/financine/distribution-alibi-com2-champion/

En revanche il est le même pour le minimum garanti médian.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

Le film d’animation « Sirocco et le royaume des courants d’air » est le premier long métrage réalisé par Benoît Chieux. https://fr.wikipedia.org/wiki/Benoît_Chieux

Ciné.info* a fourni les données financières de cet article.

Il s’agit d’une coproduction, majoritaire française, avec la Belgique, pour un budget prévisionnel de 4,9 millions €. C’est le budget moyen des films de fiction français sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/editorial/plus-de-films-avec-moins-de-moyens/

Pour la préparation, la fabrication et la post-production la rémunération du réalisateur est de 142 000 €, dont 46 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 96 000 € de salaire de technicien. C’est un peu plus que la rémunération moyenne des réalisateurs de films de fiction. Il a écrit le scénario avec Alain Gagnol pour 65 000 €, soit le tiers du budget des scénarios des films de fiction.

Les producteurs français sont Sacrebleu Productions (Ron Dyens) et Ciel de Paris (Cilvy Aupin et Jonathan Martinot). La région Auvergne Rhône-Alpes Cinéma et Kinology sont coproducteurs. 5 soficas y ont investi. Le CNC a apporté une aide  au développement, une aide au pilote pour la Création et une aide à la musique. La Sacem a accordé une aide à la musique et Procirep/Angoa une aide à à la production.

Les régions Grande Est, Sud, Réunion et Centre Val de Loire lui ont apporté leur soutien. Canal+ l’a préacheté, Haut et Court a donné un minimum garanti pour le mandat de distribution en salle et Kinology un minimum garanti pour le mandat de vente à l’étranger.

Le producteur belge est Take five (Alon Knoll et Grégory Zalcman). Il a bénéficié du tax shelter. La Fédération Wallonie-Bruxelles image et Screen Bruxelles lui ont apporté leur soutien. La RTBF l’a préacheté

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

La période des fêtes de Noël est celle des dessins animés. C’est pourquoi sortent cette semaine deux dessins animés français. « Les inséparables », en 3D, est le premier. Il est réalisé en solo par Jérémie Gruson. https://www.festival-deauville.com/artistes/jeremie-degruson/

Il avait co-réalisé les trois précédents avec Ben Stassen, notamment « Bigfoot Family », sorti  le 5 août 2020, avait rassemblé 461 000 spectateurs. Son budget était de 15,2 millions € et la rémunération des réalisateurs était de 212 000 €.

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Il s’agit d’une coproduction internationale entre la Belgique (66%), la France (23%) et l’Espagne (11%) pour le budget prévisionnel de 15,9 millions €. Cela le situe au 11ème range des budgets de films français sortis depuis le début de l’année.

Pour la préparation,  la fabrication et la post-production, la rémunération du réalisateur est de 239 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est 70% de plus que la moyenne des rémunérations des réalisateurs de tous les films français sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/editorial/plus-de-films-avec-moins-de-moyens/

Il s’agit d’une adaptation du Don Quichotte de Cervantes. Le réalisateur a coécrit le scénario avec Bob Barlen, Carl Brunker, Joël Cohen, Alec Sokolow, et Matthieu Zeller. Ils se sont partagés 772 000 €. C’est plus de trois fois et demi le budget moyen des scénarios des films français.

Le producteur belge est nWave Pictures (Ben Stassen et Caroline Van Iseghem) qui a bénéficié du tax shelter et des soutiens régionaux. Le producteur français est Octopolis (Mathieu Zeller) qui a bénéficié de l’aide du CNC production. Canal+ l’a préacheté et KMBO a donné un minimum garanti pour le mandat de distribution en  salle. Le producteur espagnol est A Contracorriente Films (Adolfo Blanco Lucas).

A noter que 40% du financement du film provient de préventes à l’étranger.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

« Les Trois Mousquetaires : Milady » sort ce mercredi après « Les Trois Mousquetaires : D’Artagnan» sorti le 5 avril dernier et qui avait rassemblé 3,37 millions d’entrées. https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Trois_Mousquetaires_:_D%27Artagnan  Il est, lui aussi, réalisé par Martin Bourboulon. https://fr.wikipedia.org/wiki/Martin_Bourboulon dont c’est le 5ème long métrage.

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Celui-ci a à peu près le même budget prévisionnel que le premier opus,  soit 36,164 millions € comparé à 36,075 millions€.  https://www.cinefinances.info/film/2848,

C’est le deuxième budget prévisionnel de films de fiction français sortis depuis le début de l’année, derrière « Astérix et Obélix, l’empire du milieu », réalisé par Guillaume Canet et sorti le 1er février de cette année. https://www.cinefinances.info/film/2763

Comme pour « D’Artagnan », pour la préparation, 67 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur de « Milady » est de 490 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est la dixième rémunération de réalisateur pour les films de fiction français. Mais si l’on additionne ses deux rémunérations pour « Les trois Mousquetaires », Martin Bourboulon arrive en deuxième position, derrière Dany Boon pour « La vie pour de vrai ». https://siritz.com/cinescoop/la-vie-pour-de-vrai/

Bien entendu, il s’agit d’une adaptation du roman d’Alexandre Dumas. Le réalisateur a écrit le scénario avec Alexandre de la Patellière et Mathieu Delaporte pour 973 000 €. C’est au 5ème rang des budgets des scénarios des films de fiction français cette année. Mais, même si on cumule le coût des scénarios des deux films on n’arrive qu’au 3ème rang, derrière « Asterix » et « La vie pour de vrai ». Quant aux rôles principaux  ils ont reçu 1,262 millions €. Cela les situe au 4ème rang. Mais si on ajoute les deux films, cela les situe au premier rang. Certes, derrière les 4,8 millions € de « Marlowe ». Mais c’est en fait un film anglo-saxon, la France étant un coproducteur très minoritaire. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-neil-jordan/

En ce qui concerne le financement ils sont les mêmes pour les deux « Trois mousquetaires ». Chapter 2 (Dimitri Rassam) et Pathé (Jérôme Seydoux)  sont les producteurs délégués. M6 est coproducteur. Trois régions lui ont apporté leur soutien. OCS, Canal+ et M6 (2fenêtres) l’ont pré-acheté et Pathé a donné un énorme minimum garanti pour les droits de distribution tous mandats.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

« L’enfant du Paradis » est le premier long métrage de fiction réalisé par le comédien Salim Kéchiouche qui a joué dans de très nombreux films de cinéma et de fictions télévisuelles. C’est un drame. https://fr.wikipedia.org/wiki/Salim_Kechiouche

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Il est produit par K-Rec Films (Aurélie Turc) pour un budget prévisionnel très peu élevé puisqu’il n’est que de 288 000 €. Ce n’est même pas 10% du budget prévisionnel des films de fiction français sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/editorial/plus-de-films-avec-moins-de-moyens/ En fait c’est le budget le plus bas de tous les films français sortis depuis le début de l’année.

Pour la préparation, 22 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 2 500 €, dont 500 € d’à valoir sur droits d’auteur et 2 000 € de salaire de technicien. Il a écrit le scénario avec Amel Bedani et Ami Zitouni pour 12 000 €. C’est 13% du budget médian des scénarios de ces films.  Les rôles principaux, dont Salim Kechiouche, ont reçu 5 000 €. C’est à peine 6% de la rémunération médiane des rôles principaux des films français.

« L’enfant du Paradis » est produit par K-Rec Films (Aurélie Turc). SLZ Holding et Sasa film sont coproducteurs. La Région Ile de France a apporté son soutien à la post-production. Le distributeur, La Vingt-cinquième heure, a donné un minimum garanti pour le mandat de distribution en salle. Le film est sorti dans 19 salles.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

Cette année, malgré l’optimisme du début d’année, la fréquentation ne dépassera sans doute pas à 180 millions de spectateurs. https://siritz.com/editorial/faire-a-nouveau-la-difference/ Est-ce inquiétant ?

Cela s’explique en partie par le confinement de 2020 et 2021 qui, en France, y a transformé le mode vie. Celui-ci a notamment permis l’accélération du développement du nombre d’abonnés des plates-formes, qui, à commencer par Netflix, ont présenté de très bons programmes, avant tout des séries, mais souvent aussi des documentaires. En outre, les spectateurs peuvent y choisir  et fixer les horaires de ses programmes. Par ailleurs, ces plates-formes bénéficient d’une puissante promotion, à l’image de celle des gros films de cinéma, et de plus en plus souvent, sur le support cinéma lui-même.

On note aussi une élévation du niveau des séries des chaînes classiques qui sont souvent de la qualité des meilleurs films, telles récemment « D’argent et de Sang » sur Canal + ou « Sambre » sur France 2. S’y ajoute, pour ces chaînes aussi, avec le replay, une souplesse de programmation qui augmente l’audience Et pourtant, toutes les chaînes n’ont pas encore adopté la possibilité de voir dès le premier jour l’ensemble des épisodes d’une série, comme Arte l’a initié en France.

Quant aux jeunes, leur usage des réseaux sociaux s’est fortement développé, pour communiquer entre eux, s’exprimer ou visionner des programmes qu’ils affectionnent.

Face à cette concurrence accrue, pour inciter les Français à sortir et à payer pour aller au cinéma les films doivent être plus attractifs qu’avant.

Certes, cette année la fréquentation devrait être aux alentours de 180 millions d’entrées après avoir été de 150 l’année dernière. Soit une progression de 20%. Mais c’est insuffisant. Notre parc de salles est conçu et financé pour réaliser plus de 200 millions d’entrées. Rappelons que, c’est après qu’en 1993 Pathé ait lancé les deux premiers multiplex français et que ceux-ci se sont multipliés, que la fréquentation est progressivement remontée de 116 millions d’entrées à plus de 200 millions. Et, bien que la presse déplore la disparition des cinémas Marignan, sur les Champs-Elysées, et Bretagne, à Montparnasse, cet élargissement du parc de salle se poursuit. Le mécanisme du compte de soutien, qui est une épargne ne pouvant être réinvestie qui si elle est utilisée que si elle est réinvestie, le rend d’ailleurs inévitable. Les 200 millions de spectateurs doivent donc être nettement dépassés pour que l’exploitation, base de notre industrie cinématographique, retrouve structurellement son équilibre.

L’insuffisance vient en partie des films américains. Ceux, qui représentaient 55% de part de notre marché avant la Covid, ne sont aujourd’hui qu’à 50%. Les majors, à commencer par la première d’entre elle, Disney, ont compris qu’il faut changer leur approche. https://siritz.com/editorial/iger-ne-croit-pas-aux-suites/Il y a eu l’ère des westerns, puis celle des péplums, puis celle des super-héros. «Indiana Jones 4 » a beau être aussi bon que les trois premiers, le public veut autre chose. https://siritz.com/editorial/le-graal-et-la-pierre-philosophale-des-studios/

Mais la force du cinéma est qu’il a toujours su trouver autre chose. Et, une chose est certaine :  ce sont des innovateurs et des entrepreneurs qui vont  trouver, pas l’Intelligence Artificielle.

Le film italien « La Chimère » est une coproduction entre la France (19%), l’Italie (69%) et le Suisse (12%) . C’est le troisième volet d’une trilogie réalisé l’italienne Alice Rohrwacher. https://fr.wikipedia.org/wiki/Alice_Rohrwacher

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Son budget prévisionnel est de 9,4 millions €, soit presque le double du budget moyen des films de fiction français sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/editorial/plus-de-films-avec-moins-de-moyens/

Pour la préparation, 72 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrie est de 370 000 €, dont 148 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 222 000 € de salaire de technicien. C’est plus que 2,7 fois la rémunération moyenne des réalisateurs de films de fiction français. Elle a écrit le scénario pour 130 000 €. C’est 60% du budget du scénario des films de fiction. Les rôles principaux ont reçu 620 000 €, soit trois fois ce que les rôles principaux ont reçu en moyenne.

Ad Vitam est le producteur français. Arte est coproducteur. Le film a bénéficié de l’aide aux cinémas du monde du CNC. Canal+, Ciné+ et Arte l’on préacheté. Ad Vitam a donné un minimum garanti pour les mandats de distribution salle et vidéo.

Le producteur italien est Tempesta films (Carlo Creto-Dina). Il a bénéficié du Crédit d’impôt et   de l’aide du ministère de la culture. La Rai est coproducteur et l’a pré-acheté.

Le producteur suisse est Amka films (Tiziana Soudani et Tina Boillat). Il a bénéficié d’une aide du Ministère de la Culture et d’une aide régionale FISS. La Radio-Télévision Suisse Italienne est coproducteur et l’a préacheté. Le film aurait bénéficié d’une prévente aux États-Unis.

Le précédent film d’ Alice Rohrwacher et le deuxième film de la trilogie était « Heureux comme Lazzaro » sorti en France le 7 novembre 2011. C’était déjà coproduction entre les 3 mêmes pays et les trois mêmes producteurs. Le film avait rassemblé 91 000 spectateurs en France.

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La comédie “Noël Joyeux” est le second long métrage de cinéma réalisé par Clément Michel qui est par ailleurs comédien, réalisateur pour la télévision et auteur de pièces de théâtre. https://fr.wikipedia.org/wiki/Clément_Michel

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Son budget prévisionnel est de 8,4 millions € ce qui est trois-quarts de plus que la moyenne des budgets prévisionnels des films de fiction français sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/editorial/plus-de-films-avec-moins-de-moyens/

Pour la préparation, 35 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 90 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien, ce qui correspond aux deux tiers de la rémunération moyenne des réalisateurs de films de fiction français. Clément Michel a écrit le scénario pour 90 000 €, ce qui est le budget médian des scénarios des films de fiction. Les rôles principaux(Franck Dubosc, Emmanuelle Devos, Danielle Lebrun et Danielle Michaud) ont reçu 750 000 €, ce qui est trois fois et demi ce que les rôles principaux ont reçu en moyenne pour le films de fiction. Il est clair que la production a donné la priorité au casting. https://fr.wikipedia.org/wiki/Noël_Joyeux

Gaumont (Sidonie Dumas et Claude Colbosc) est le producteur délégué et TF1 Films Production coproducteur. Canal+, Ciné+, TF1 et TMC l’ont préacheté. Gaumont est le distributeur.

Le premier film de Clément Michel, « La stratégie de la poussette », était également une comédie, sortie en salle le 3 janvier 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Stratégie_de_la_poussette  . Son budget prévisionnel était de 5,1 millions €. Pour la préparation, 38 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 60 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Clément Michel avait écrit le scénario avec Louis-Paul Desanges. Sombrero Films était le producteur et StudioCanal le distributuer. Le film avait rassemblé 290 000 spectateurs.

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“Soudain seuls” est le second long métrage entièrement réalisé par Thomas Bidegain. https://fr.wikipedia.org/wiki/Thomas_Bidegain

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Cette adaptation du roman d’Isabelle Autissier, paru chez Stock, est une coproduction entre la France (88%), la Belgique (12%) et l’Islande (10%) pour un budget prévisionnel de 14,3 millions €, soit 3 fois le budget moyen des films de fiction français sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/editorial/plus-de-films-avec-moins-de-moyens/ C’est en fait le 13ème budget le plus élevé cette année.

Pour la préparation, 38 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 250 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est 90% de plus que la rémunération moyenne des réalisateurs de films de fiction. Les droits d’adaptation ont été acheté 150 000 €. Thomas Bidegain a écrit le scénario avec Valentine Monteil pour 376 000 €. Le budget du scénario est donc de 526 000 €, soit 4 fois et demi le budget moyen des scénarios des films de fiction. Dans les rôles principaux, Gilles Lelouch et Mélanie Laurent ont reçu 335 000 €, soit 50% de plus que ce qu’ont reçu en moyenne les rôles principaux.

Le producteur est Trésor Films (Alain Attal). Cool Industries, StudioCanal, Le Productions du Trésor et France 2 sont coproducteurs. Le CNC a accordé une aide pour les effets visuels numériques. Canal+, Ciné+ et France 2 l’ont préacheté. StudioCanal a donné un minimum garanti pour tous les mandats de distribution. Le producteur Belge est Artémis Productions (Patrick Quinet) qui a bénéficié du Tax Shelter. BE TV, Proximus et RTBF l’ont pré-acheté. Le producteur Islandais est True North (Leifur Dagfinnsonn) qui a bénéficié du Tax credit.

Le premier film réalisé par Thomas Bidegain était « Les Cow-boys », sorti le 25 novembre 2015. C’était une coproduction entre la France (85%) et la Belgique (15%)   pour un budget prévisionnel de 8 millions €. Le producteur était Les Productions du Trésor et le distributeur Pathé. Les producteurs belges étaient Lunanime et les films du Fleuve.

Pour la préparation, 46 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 173 000 €, dont 73 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 100 000 € de salaire de technicien. Il avait écrit le scénario avec Noé Debré et ils s’étaient partagé 130 000 €. Le film avait rassemblé 226 000 spectateurs.

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Ladj Ly, le réalisateur de « Les Misérables » (Prix du Jury du Festival de Cannes 2019, 4 Césars, dont Meilleur film, en 2020) revient avec son troisième film, « Bâtiment 5 », qui sort en salle demain. Comme son premier film c’est un véritable coup de poing. https://fr.wikipedia.org/wiki/Ladj_Ly

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Il est produit par SRAB Films (Christophe Barral et Toufik Ayadi) pour un budget prévisionnel de 9,3 millions €. C’est presque le double du budget prévisionnel des films de fiction français sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/editorial/plus-de-films-avec-moins-de-moyens/ilms pour un budget prévisionnel de

Pour la préparation, 42 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 450 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est 3,3 fois la rémunération moyenne des réalisateurs de ces films de fiction. Il a écrit le scénario et ils se sont partagés 500 000 €. C’est deux fois et demi le budget moyen des scénarios de ces films. Les rôles principaux ont reçu 293 000 €. C’est 40% de plus que ce qu’ils ont reçu en moyenne pour ces films.

France 2 est coproducteur du film qui a reçu 550 000 € d’avance sur recettes. 8 soficas y ont investi. Canal+, Ciné+ et France 2 l’ont préacheté. Le Pacte a donné un minimum garanti pour les mandats de distribution salle, vidéo, vod et S-Vod. Wild Bunch international en a donné un pour le mandat de vente international.

Les sociétés  belges Panache production (André Logie) & La Cie Cinématographique (Gaetan David) sont également coproducteurs.

« Les Misérables » était sorti en salle le 20 novembre 2019. Il était déjà produit par SRAB Films pour un budget prévisionnel de 2,1 millions €. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-du-realisateur-ladj-ly/ Le film était distribué par Le Pacte. La rémunération du réalisateur pour 28 jours de tournage était de 60 000 €. Le films avait rassemblé près de 2,2 millions de spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.