« Déserts » illustre parfaitement les mécanismes qui facilitent les coproductions internationales. Il est réalisé par Faouzi Bensaïdi, un écrivain, comédien et réalisateur marocain dont c’est le 8ème long métrage. https://fr.wikipedia.org/wiki/Faouzi_Bensaïdi

Ciné.info* a fourni les données financières de cet article.

Il s’agit d’une tragi-comédie, tournée en arabe marocain, dans des décors naturels du sud marocain. C’est une coproduction entre la France(40%), l’Allemagne(27%), le Maroc (23%) et la Belgique (10%) pour un budget prévisionnel de 1,7 millions €. C’est la moitié du budget prévisionnel médian des films Français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/gros-budget-negale-pas-gros-box-office/

Pour la préparation, 33 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 74 000 €, dont 30 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 44 000 € de salaire de technicien, ce qui représente 90% de la rémunération médiane des réalisateurs de ces films.https://siritz.com/financine/barometre-de-la-remuneration-des-realisateurs-2/ Faouzi Bensaïdi a écrit le scénario pour 44 000 €, soit la moitié du budget médian des scénarios de ces films. https://siritz.com/financine/la-part-du-scenario-dans-le-budget-augmente/ Les rôles principaux ont reçu 24 000 €, soit un tiers de leur rémunération médiane pour ces films. https://siritz.com/financine/comediens-boom-des-remunerations-au-top/

Le producteur français est Barney Production (Saïd Hamich). Il a bénéficié de l’aide du CNC  aux cinéma du monde, de celle d’Eurimages, de  celle du Mini-traité Franco-Allemand et de celle de Organisation internationale de la Francophonie.  Ces aides représentent deux tiers du financement Français. L’association Française du cheval Arabe de course a également apporté son soutien. Sophie Dulac a donné un minimum garanti pour le mandat de distribution en France et Urban Distribution pour le mandat de distribution à l’étranger.

Le producteur Allemand est Nico Films (Nicolas Gerhards) qui a bénéficié de l’aide d’ Eurimages, de l’aide du Mini-traité franco-allemand et de l’aide de la région Filmförderung Hamburg Schleswig-Holstein. Les chaines Nordmedia et ZDF l’ont préacheté.

Le producteur Marocain est Mont Fleuri Production (Saïd Hamich) qui a bénéficié du soutien du Centre Cinématographique marocain. Le producteur Belge est Entre chien et loup (Diana Elbaum) qui a bénéficié du Tax shelter et du soutien d’Eurimages.

Le précédent film de Faouzi Bensaïdi sorti en France était « Volubilis », sorti le 19 septembre 2018. Il avait le même producteur et avait réalisé 2 600 entrées.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

Pour la première fois, dans « La Petite », Fabrice Luchini apparait dans un rôle dramatique. C’est 15ème long métrage de Guillaume Nicloux, romancier, scénariste et réalisateur, qui change constamment de genre. https://fr.wikipedia.org/wiki/Guillaume_Nicloux

Ciné.info* a fourni les données financières de cet article.

Il s’agit, comme pour « Acide » , d’une coproduction entre la France (85%) et sa Belgique (15%)  pour un budget prévisionnel de 7,4 millions €, soit 50% de plus que le budget prévisionnel moyen des films de fiction Français sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/gros-budget-negale-pas-gros-box-office/

Pour la préparation, 29 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 180 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Soit 40% de plus que la rémunération médiane des réalisateurs de ces films. https://siritz.com/financine/barometre-de-la-remuneration-des-realisateurs-2/ Il s’agit d’une adaptation du roman de Fanny Chesnel (Le berceau) dont les droits ont été acquis pour 108 000 €. Guillaume Nicloux a écrit le scénario avec cette dernière pour 234 000 €. C’est dire que le budget du scénario est de 342 000 €, soit 55% de plus que le budget moyen de ces films. https://siritz.com/financine/la-part-du-scenario-dans-le-budget-augmente/ Les rôles principaux ont reçu 329 000 €, soit 60% de plus que ce qu’ils ont reçu en moyenne pour ces films. https://siritz.com/financine/comediens-boom-des-remunerations-au-top/

Le producteur Français est Les films du kiosque (François Kraus et Denis Pineau-Valencienne). SND et France 2 sont coproducteurs. 3 soficas y ont investi. La région Aquitaine et le Département de la Gironde lui ont apporté leur soutien. Canal+, Ciné+ et France 2 l’ont préacheté. SND a donné un minimum garanti pour tous les droits de distribution France et les ventes à l’étranger.

Le producteur Belge est Umédia (Adrian Politowsky) qui a bénéficié du Tax shelter.

Le précédent film de Guillaume Nicloux était « La Tour », sorti le 8 février 2023. C’était un film de genre. https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Tour_(film,_2022)

Il était produit par Unité & Les Films du Worso pour un budget prévisionnel de 2,4 millions €. Pour la préparation, 25 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 80 000 €, dont 45000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 35 000 € de salaire de technicien. Il avait écrit le scénario pour 75 000 € et les rôles principaux avaient reçu 7 000 €. Le film avait bénéficié de 500 000 € d’avance sur recettes. Wild bunch avait donné un minimum garanti pour le mandat de distribution. Le film avait réalisé 32 000 entrées.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

« Acide » est l’un des rares films de genre du cinéma français. Et c’est le deuxième long métrage de Just Philippot qui se spécialise dans ce type de films. https://fr.wikipedia.org/wiki/Just_Philippot

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Il s’agit d’une coproduction entre la France (88%) et la Belgique (12%) pour un budget prévisionnel de 11,7 millions €, soit 2,4 fois le budget prévisionnel moyen des films français sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/gros-budget-negale-pas-gros-box-office/ Malgré de budget important la rémunération du réalisateur n’est que de 86 000 €, soit à peine 10% de plus que la rémunération médiane des réalisateurs de ces films. https://siritz.com/financine/barometre-de-la-remuneration-des-realisateurs-2 . Just Philippot a écrit  le scénario avec Yacine Badday et ils se sont partagés 132 000 €, soit 60% du budget moyen des scénarios de ces films. https://siritz.com/financine/la-part-du-scenario-dans-le-budget-augmente/Les rôles principaux, avec notamment Guillaume Canet, ont reçu 465 000 €, ce qui les situerait dans le Top 15 des rémunérations de ces films. Il est donc clair que, d’un point de vue financier,  la production ont donné priorité au casting. https://siritz.com/financine/comediens-boom-des-remunerations-au-top/

Les producteurs français sont Pathé (Jérôme Seydoux) et Bonne Pioche (Yves Darondeau et Emmanuel Priou). Canéo (Guillaume Canet) et France 3 sont coproducteurs. Le CNC a accordé 400 000 € d’avance sur recettes aux films de genre, une aide aux créations visuelles et sonores ainsi qu’une aide au développement. Le film a également bénéficié du soutien de l’Angoa, de la Sacem et de l’Ile de France. 5 soficas, dont une garantie, y ont investi. Canal+, Ciné + et France 3 l’ont préacheté. Pathé a donné un minimum garanti pour tous les droits France et Monde. Le coproducteur Belge est UMédia (Adrian Politowsky) qui a ébénficié du Tax shelter et de Wallimage.

Le précédent et premier long métrage de Just Philippot était « La nuée », sorti le 19 juin 2021. C’était déjà un film de genre. The Jokers films et Capricci films était producteurs pour un budget prévisionnel de 2,8 millions €. Pour la préparation, 30 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 50 000 €, dont 20 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 30 000 € de salaire de technicien. The Jokers films et Capricci avaient donné un minimum garanti pour la distribution. Le film avait totalisé 50 000 entrées.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

Il y a peu de réalisateurs Français qui peuvent présenter au public leur 29ème film. Mais c’est le cas de Philippe Garrel dont « Le Grand Chariot » sort aujourd’hui. C’est un auteur de films relativement autobiographiques et qui s’ affirme comme disciple de Godard. https://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_Garrel

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Il s’agit d’une coproduction entre la  France (90%) et la Suisse (10%) pour un budget prévisionnel de 2,8 millions €. C’est 80% du budget médian des films Français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/gros-budget-negale-pas-gros-box-office/ Pour la préparation, 30 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 94 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est 20% de plus que la rémunération médiane des réalisateurs de ces films. https://siritz.com/financine/barometre-de-la-remuneration-des-realisateurs-2/

Garrel a écrit le scénario avec Jean-Claude Carrière, Caroline Deruas, Philippe Garrel et Arlette Langmann pour 172 000 €. C’est presque le double du budget médian de ces films. https://siritz.com/financine/la-part-du-scenario-dans-le-budget-augmente/ Les rôles principaux ont reçu 129 000 €, soit 50% de plus de leur rémunération médiane dans ces films. https://siritz.com/financine/comediens-boom-des-remunerations-au-top/ Comme on le voit le scénario est, de loin, le plus important de ces trois postes.

Le producteur Français est Rectangle Productions (Edouard Weill et Alice Girard). Prolixe et Arte cinéma sont coproducteurs. Le film a bénéficié de 550 000 € d’avance sur recettes, soit 20% du financement total. Il a reçu l’aide au développement du CNC et un soutien de la Procirep. Canal+ et Arte l’ont préacheté. Ad Vitam a donné un minimum garanti pour les mandats de distribution  salle, vidéo, vod, svod et télévision en France. Wild Bunch a donné un minimum garanti pour le mandat de distribution internationale.

Le producteur Suisse est Suisse Close up (Marions Chollet et Joëlle Bertossa). Le film a été préacheté par les chaînes RTS et SSR. Cinéforom lui a apporté son soutien automatique et son soutien sélectif. Sister Distribution a donné un minimum garanti pour les mandats de distribution en Suisse.

Le précédent film de Philippe Garrel était « Le sel des larmes », sorti le 14 juillet 2020. C’est la même coproduction Franco-Suisse, avec les mêmes producteurs et distributeurs ainsi que le préachat de Arte. En France le film avait rassemblé 12 000 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

Mercredi dernier, à 19 heures, sur LCI, le journaliste David Pujadas s’est livré à une démonstration à glacer le sang  de ceux qui sont dans l’audiovisuel, les médias ou, même, de simples citoyens d’une démocratie. Il nous a annoncé qu’avant de rentrer sur le plateau, il venait juste d’enregistrer un petit speech d’une minute et il l’a rediffusé. Puis, dans la foulée, celui-ci a été rediffusé, mais en Portugais, avec exactement sa voix à lui et exactement le même visage, à l’exception de ses lèvres, adaptées à la prononciation de cette langue. Puis, la séquence a été rediffusée en Polonais, comme si c’était la langue maternelle de Pujadas. Et ce prodige a été réalisé, grâce à un logiciel d’intelligence artificielle.

C’est évidemment un progrès impressionnant, puisque c’est la possibilité de doubler en un tour de main un film dans toutes les langues du monde. Mais c’est d’un coup l’annonce de la disparition du métier de doubleur et de comédien de doublage, c’est à dire la disparition de milliers d’emplois de comédiens et de techniciens. Il est probable que la même technologie pourra faire dire à un responsable politique ou à une personnalité ce qu’ils n’ont pas dit, ce qui va faire faire un énorme bond aux fake news.

Le lendemain de cette démonstration, sur France inter, plusieurs comédiens français ont affirmé, avec une belle assurance, que cette technologie n’était pas menaçante, car « elle ne pouvait prendre en compte le sous-texte d’une interprétation. » Souhaitons que cet aveuglement ne soit pas partagé par la majorité de leurs collègues.  Rappelons en effet qu’il y a quelques années, en un tour de main, les tournages des films et la diffusion en salle de cinéma avec  des copies en pellicule ont été remplacés par le numérique. Pour les producteurs et les distributeurs les économies ont été considérables. En 2012 Kodak a déposé le bilan, puis su devenir une entreprise du numérique.

Une poignée de grands réalisateurs américains ont encore le pouvoir de tourner en pellicule, car le grain est plus fin. De même, la copie pellicule est le moyen le plus sûr de conserver un film. Mais les enjeux économiques sont tels que le transfert de technologie a été général et extrêmement rapide. Et le métier a été profondément changé. Ainsi, les réalisateurs ont désormais la possibilité de recommencer un nombre de fois illimité le tournage d’une scène et, dans un pays comme la France, certains films sortent, le premier jour, dans mille salles tandis que le nombre de projectionniste a fondu comme neige au soleil.

Rappelons que, dans le dernier Indiana Jones, Harrison Ford, qui a aujourd’hui 80 ans, n’en a que 40 dans la très longue scène du début. Et que personne n’a décelé la moindre « rigidité » dans son jeu.

Mais il y a plus. La semaine dernière, à Détroit, aux États-Unis, le producteur Waymark a présenté « The Frost », un court métrage de 13 minutes qui avait été entièrement fabriqué à l’aide du logiciel D-ID d’intelligence artificielle. Le producteur lui avait donné un court synopsis, avec des indications sur les personnages et le décor, et le logiciel avait réalisé un film que l’on aurait dit interprété par de vrais acteurs et tourné en décors naturel.

A l’évidence, les comédiens et les scénaristes américains ont toutes les raisons de s’inquiéter. Pour l’instant, les technologies de l’Intelligence Artificielle sont avant-tout développées outre-Atlantique. Mais on ne peut attendre que les grèves d’Hollywood aboutissent à de nouvelles règles du jeu qui nous seront imposées pour commencer à réfléchir sérieusement à la question. N’oublions que, si les GAFA sont toutes non européennes, c’est l’Europe qui leur a imposé des règles du jeu encadrant leur action  et que les États-Unis sont en train de copier.

Arielle Dombasle, actrice, chanteuse et scénariste, vient de réaliser son 4ème long métrage, tiré de deux nouvelles d’Honoré de Balzac, Les secrets de la princesse Cardigan et Le Cabinet d’Antiques.  https://fr.wikipedia.org/wiki/Arielle_Dombasle

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« Les secrets de la princesse Cardigan » est produit par Madison Films ((Kristina Larsen) pour un budget prévisionnel de 3,9 millons €. C’est 80% du budget moyen des films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/gros-budget-negale-pas-gros-box-office/

Pour la préparation, 29 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice est de 40 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est la moitié de la rémunération médiane des réalisateurs de ces films. https://siritz.com/financine/barometre-de-la-remuneration-des-realisateurs-2/ Ce n’est pas la réalisatrice mais Jacques Fieschi qui a écrit le scénario, pour 50 000 €. C’est 55% de la rémunération médiane des scénarios de ces films. https://siritz.com/financine/la-part-du-scenario-dans-le-budget-augmente/Les rôles principaux, dont Arielle Dombasle, ont reçu 60 000 €. C’est 75 % de leur  rémunération médiane pour ces films. https://siritz.com/financine/comediens-boom-des-remunerations-au-top/

A Prime Group (Dominique Ambiel), Margo Films (François Margolin et Caroline Sarrion), et France 2 cinéma sont coproducteurs. Le film a bénéficié de 100 000 € d’avance sur recettes et  le CNC lui a aussi accordé de l’aide au développement et de l’aide à la musique. Le film a également bénéficié de l’aide du Département de l’Eure, de la commune de Neubourg et de la région Ile de France. Canal+, Ciné+ et France télévision l’ont préacheté. ARP a donné un minimum garanti pour les mandats de distribution salle, vidéo, vod et S-vod ainsi qu’un autre pour le mandat de vente à l’étranger.

Le précédent film réalisé par Arielle Dombasle était « Alien Crystal Palace », sorti le 25 août 2018. https://fr.wikipedia.org/wiki/Arielle_Dombasle . Il était produit par Mezzanine Film pour un budget de 900 000 € . La rémunération de la réalisatrice était de 10 000 €. Orange studio l’avait distribué. Il avait rassemblé 2 200 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

Bien qu’elle ait réalisé auparavant 15 longs métrages, son dernier film date d’il y a 9 ans. Mais rappelons que Catherine Breillat est aussi romancière, scénariste et comédienne. https://fr.wikipedia.org/wiki/Catherine_Breillat

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« L’été dernier » est produit par SBS Productions (Saïd Ben Said) pour un budget prévisionnel de 3,3 millions €, soit deux tiers du budget prévisionnel moyen des films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/gros-budget-negale-pas-gros-box-office/ Il s’agit du remake du film danois Dronningen (2019) réalisé par May-el-Touky https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Été_dernier

Pour la préparation, 27 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice est de 70 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est 10% de moins que la rémunération médiane des réalisateurs de ces films. https://siritz.com/financine/barometre-de-la-remuneration-des-realisateurs-2/ Les droits d’adaptation ont été acquis pour 130 000 € et le scénario de Catherine Breillat a été payé 15 000 €. Le coût total du budget est donc les trois quarts du budget moyen des scénarios de ces films. https://siritz.com/financine/la-part-du-scenario-dans-le-budget-augmente/Les rôles principaux ont reçu 70 000 €, soit 90% de ce qu’ont reçu les rôles principaux de ces films.  ://siritz.com/financine/comediens-boom-des-remunerations-au-top/

Le film a bénéficié de 500 000 € d’avances sur recettes. Une sofica adossée y a investi. Canal+ et Ciné+ l’ont préacheté. SBS Distribution a donné un minimum garanti pour les mandats de distribution salle, vidéo, vod et  S-vod et un autre minimum garanti pour le mandat vente à l’étranger.

Le précédent film de Catherine Breillat était « Abus de faiblesse, sorti le 12 février 2014. Cette coproduction entre la France (70%) et l’Allemagne (30%)   avait un budget de 4 millions €. Pour la préparation, 7 semaines de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice était de 80 000 €, dont 50 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 30 000 € de salaire de technicien. Elle avait écrit le scénario pour 110 000 €. Le film avait bénéficié de 500 000 € d’avance sur recettes. Le producteur Français était Flash film Production et son distributeur Rezo Films. Le film avait rassemblé 30 000 spectateurs.

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« Le livre des solutions », un film sur les difficultés d’une cinéaste pour terminer son film, est partiellement autobiographique. C’est le 12ème long métrage de Michel Gondry qui est absent des salles depuis 2015. Ce réalisateur est aussi musicien et auteur de bandes dessinées. https://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Gondry

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Partizan Films (Georges Bermann) l’a produit pour un budget prévisionnel de 3,6 millions €. C’est trois quarts du budget prévisionnel moyen des films français sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/gros-budget-negale-pas-gros-box-office/

Pour la préparation, 32 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 51 000 €, dont 15 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 36 000 € de salaire de technicien. C’est 55% de la rémunération médiane des réalisateurs de ces films. https://siritz.com/financine/barometre-de-la-remuneration-des-realisateurs-2/ Il a écrit le scénario pour 50 000 €. C’est deux tiers de la rémunération médiane des scénarios de ces films. https://siritz.com/financine/la-part-du-scenario-dans-le-budget-augmente/Les rôles principaux ont reçu deux tiers de leur rémunération médiane sur ces films. https://siritz.com/financine/comediens-boom-des-remunerations-au-top/

Le producteur délégué a investi du numéraire, son salaire, ses frais généraux et du fonds de soutien. Le CNC a accordé une aide à la création visuelle et sonore et une aide à la musique. Le film a bénéficié du soutien de la région Occitanie. 4 soficas y ont investi. Canal+ et Ciné+ l’ont préacheté.  The Jokers Films & Bookmakers ont accordé un minimum garanti porté par le pool sofica pour les mandats de distribution salle, video, vod et s-vod. Kinology a donné un minimum garanti pour le mandat vente à l’étranger.

Le précédent film de Michel Gondry était  « Microbe et Gasoil « , sorti le 8 juillet 2015. Il était déjà produit par Partizan films. Son budget était de 4 millions €.

Pour la préparation, 52 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 120 000 €, dont 50 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 70 000 € de salaire de technicien. Il avait écrit le scénario pour 50 000 €. StudioCanal était le distributeur et le film avait rassemblé 96 000 spectateurs.

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« Un métier sérieux », le nouveau film de Thomas Lilti, qui sort demain en salle, est-il parti pour être de nouveau millionnaire en spectateurs ? C’est sont 5ème film. https://fr.wikipedia.org/wiki/Thomas_Lilti

Ce médecin qui s’est lancé dans la réalisation a tout d’abord rencontré le succès avec deux films sur des médecins, « Hippocrate » (954 000 spectateurs) et « Médecin de campagne » (1 511 000 spectateurs), avant de le renouveler avec un film sur des étudiants en médecine, (1 015 000 spectateurs). Cette fois-ci ses héros sont des enseignants.

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Comme ses précédents films celui-ci se situe dans la limite supérieure des budget prévisionnels moyens des films français de fiction sortis depuis le début de l’année : 7,5 millions €. https://siritz.com/financine/gros-budget-negale-pas-gros-box-office/ Pour la préparation, 48 jours de tournage et la post-production, la rémunération du réalisateur est de 500 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est la 4ème rémunération la plus élevée de réalisateurs de films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/barometre-de-la-remuneration-des-realisateurs-2/

Il a écrit le scénario pour 250 000 €. C’est 10% de plus que le budget moyen des scénarios de ces films. https://siritz.com/financine/la-part-du-scenario-dans-le-budget-augmente/ Les rôles principaux ont reçu 353 000 €. C’est 70% de plus que ce qu’ils ont reçu en moyenne pour ces films. https://siritz.com/financine/comediens-boom-des-remunerations-au-top/

Les producteurs délégués sont 31 juin Films et les Films du Parc (Agnès Vallée et Emmanuel Barrault). Les Films de Benjamin (Thomas Lilti), Le Pacte et France 2 sont coproducteurs. 9 soficas, dont une garantie, y ont investi. Les régions Ile de France et Normandie ont apporté leur soutien. Canal +, Ciné+ et France 2 (2 passages) l’ont pré-acheté. Le Pacte a donné un minimum garanti pour tous les mandats.

Le précédent film de Thomas Lilti, « Première année », était sorti le 12 septembre 2018. Son budget était de 6,1 millions €. Il avait les mêmes producteurs et les mêmes coproducteurs. Le Pacte était déjà distributeur. Pour la préparation, 46 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 250 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Il vient donc de doubler sa rémunération.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

Le compositeur est, avec le réalisateur et le scénariste, le troisième auteur d’un film. La bande musicale contribue fortement à l’émotion que suscite l’œuvre du réalisateur. Rappelons-nous que le succès mondial d’ « Un homme et une femme », le premier film de Claude Lelouch, devait beaucoup à la chanson interprétée par Nicole Croisille, sur une musique composée par Francis Lai et des paroles écrites par Pierre Barouh. Bien entendu ils avaient été choisis par le réalisateur et avaient travaillé étroitement avec lui.  Autre exemple marquant, tous les James Bond sont identifiés par le thème musical initial de de John Barry.

D’ailleurs, quand les films étaient encore muets ils étaient souvent accompagnés par des pianistes, comme ceux de Chaplin ou par des orchestres, comme ceux de Eisenstein ou Griffith, sur les musiques de compositeurs choisis par le réalisateur.

La France a eu certains des compositeurs de musique de films les plus célèbres mondialement. Une excellence reconnue par Hollywood et qui a marqué l’histoire de cinéma, comme l’illustrent, entre autres, Maurice Jarre avec « Le pont sur la rivière Kwaï » et « Laurence d’Arabie » ou Michel Legrand avec « L’affaire Thomas Crown ».

Mais l’économie de l’industrie musicale a profondément changé. Auparavant les ventes du disque de la musique d’un film pouvaient être une ressource complémentaire importante pour le producteur. Aujourd’hui le marché est dominé par les plates-formes. Au milieu d’une offre de millions de titres, seuls quelques uns  se dégagent. La musique d’un film ne procure donc que des recettes marginales. Néanmoins, aux États-Unis, pour les blockbusters, les réalisateurs et les studios ont compris que la musique peut, et doit, avoir un impact important sur le succès d’une oeuvre.

En France, juridiquement, le compositeur de la musique est reconnu comme l’un des trois auteurs d’un film, avec le réalisateur et le scénariste. Dans le budget, la création musicale comprend la rémunération du ou des compositeurs ainsi que celle de l’interprétation (musiciens et interprètes). Mais c’est une rémunération qui est bien moins importante que celle de la réalisation ou du scénario, comme le montre cette comparaison.

Ciné.info* a fourni les données financières de cet article.

En tout cas, pour certains films, producteurs et les réalisateurs n’ont pas hésité â investir des sommes non négligeables, comme le montre le Top 10.

Matthieu Chedid

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.