Les résultats de la fréquentation cinématographique en France en 2023 ont été décevants puisqu’ils sont de plus de 10% au-dessous de leur niveau d’avant covid, qui était toujours supérieur à 200 millions d’entrées.Mais c’est essentiellement le troisième trimestre qui a été décevant. https://siritz.com/editorial/au-moins-200-millions-dentrees/ Pour ce qui est de 2024 c’est le premier semestre qui risque d’être très décevant, comme le prouvent les médiocres résultats du mois de janvier.

La Fédération Nationale des Éditeurs de Films qui regroupe les principaux éditeurs français et les majors américaines, vient de publier une très intéressante note de conjoncture qui conforte ceux qui restent optimistes quant à l’avenir du cinéma.En France https://fnef.fr/wp-content/uploads/2024/01/Note-de-conjoncture-FNEF-Le-cinema-en-2023-24.pdf

Ainsi, la note rappelle qu’en 2023, avec 71,9 millions d’entrées, le cumul des entrées des films français n’est qu’en recul que de 4,2% de la moyenne des années 2015-2019 et de 1,2% par rapport à l’année 2019.

Le recul de la fréquentation est donc essentiellement du aux films américains qui sont 17,3 % au-dessous de leur niveau moyen de 2015-2019 et 24,8% au-dessous de 2019. Comme on le sait, ces mauvaises performances des films américains sont dûs à l’arrêt de leur production pendant la covid, puis à la grèves des comédiens qui ont refusé d’assurer la promotion des films terminés. Au premier semestre de cette année d’importants films américains vont manquer à l’appel du fait de cette grève qui se cumulait à celle des scénaristes.

En 2023 le marché français est en tout cas celui qui a enregistré la plus forte reprise dans le monde, du fait de la vitalité de son cinéma national qui est remonté à 40% de part de marché, contre 35% avant la crise, mais aussi au cinéma étranger non américain qui s’est situé à 18% (contre 10% avant la crise). Mais, il est vrai que ces derniers comprennent des films comme « Barbie » « Napoléon » ou « Expendable 4 » qui sont en fait des blockbusters de major américaines.

La FNEF souligne par ailleurs, du fait de la numérisation des copies et du développement de la multiprogrammation, l’élargissement du plan de sortie des films de plus 17% pour l’ensemble des films par rapport à la période pré-covid. La croissance de la diffusion  est même de 26% pour les films Art et Essai.

Pour l’année 2024 la FNEF rappelle que le cinéma est une économie de l’offre, avec une forte réactivité du public aux propositions qui lui sont faites. Certes, au premier semestre, du fait de la grève, l’offre américaine sera en recule. Mais il se peut qu’arrivent sur le marché des films « inattendus » qui renouvellent l’offre. N’oublions pas que des films comme ‘Titanic » ou « Intouchables » avaient, à eux seuls, rassemblé 20 millions de spectateurs.

A l’heure actuelle la Cinémathèque de Paris consacre un cycle aux films de Claude Miller. Ce samedi c’était « L’Effrontée » qui était présenté. C’est le plus grand succès commercial du réalisateur avec quelques trois millions d’entrées en France et un record de ventes à l’étranger.

La présentation de ce film par ses trois scénaristes a été l’occasion de voir le grand intérêt du livre, « Claude Miller, une vie de films » qu’Olivier Curchod a consacré au réalisateur et qui est publié par les Impressions Nouvelles.

Olivier Curchod

Car, au bout d’un quart d’heure, il était clair que le récit respectif d’Annie Miller, Luc Beraud et Jean-Claude Stora sur la façon dont le scénario avait été écrit différait du tout au tout. Pour le spectateur dans la salle il était difficile de se faire une idée exacte. Au contraire, en se reportant au chapitre que l’historien du cinéma consacre à « L’Effronté », et qui est le fruit de recherches approfondies, on découvre les méandres de la création d’un chef d’oeuvre. De tels méandres, que mêmes ceux qui y ont participé ont du mal à en reconstitué toutes les circonvolutions. Ainsi, au vu du premier jet, Claude Miller affirmait « Je ne ferai jamais ce film ». Et pourtant, après de multiples rebondissements, il l’a réalisé.

Olivier Curchot raconte aussi les méandres de la production. La productrice à succès Marie-Laure Reyre (Oliane Production) avait décidé de produire le film. Mais elle ne parvenait pas à boucler le financement car son distributeur habituel n’y croyait absolument pas. Là encore il a fallu faire preuve de créativité et il y a eu de multiples rebondissements.

Pour tous les passionnés de cinéma,  ce livre est donc une occasion de se rendre compte à quel point un grand film, à commencer par tous ceux de ce grand réalisateur, est une incroyable et passionnante aventure. https://lesimpressionsnouvelles.com/catalogue/claude-miller-une-vie-de-films/

« L’Étoile filante https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Étoile_filante_(film)est le quatrième film  dans lequel le duo belgo-canadien Dominique Abel et Fiona Gordon sont à la fois réalisateurs et interprètes. https://fr.wikipedia.org/wiki/Abel_et_Gordon

Ciné.info* a fourni les données financières de cet article.

Il s’agit d’une coproduction entre la France (55%) et la Belgique (45%) pour un budget prévisionnel de 3,2 millions €. C’est 90% du budget médian des films de fiction français sortis en 2023. https://siritz.com/financine/le-budget-des-films-de-fiction-explose/

Pour la préparation, 45 jours de tournage (30 en France, dont 17 studios de la Victorine, et 15 en Belgique) et la post-production la rémunération des réalisateurs est de 96 000 €, dont 30 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 66 000 € de salaire de technicien. C’est 70% de la rémunération moyenne des réalisateurs des films de fiction. https://siritz.com/financine/realisateurs-les-ecrats-de-realisation-saccroissent/ Ils ont écrit le scénario pour 55 000 €, soit la moitié du budget médian des scénarios de ces films. Ils n’ont reçu aucune rémunération en tant que comédien.

Le producteur français est Moteur s’il vous plaît Production (Christie Molia). Le film a bénéficié de 390 000 € d’avance sur recettes, d’une aide du CNC  à la musique, du soutien de la région sud, d’Eurimages et d’Angoa. Une sofica garantie y a investi. Potemkine a donné un minimum garanti pour le mandat de distribution salle et MK2 pour celui des ventes internationales.

Le producteur Belge est Courage mon amour (Fiona Gordon et Dominique Abel). Il a bénéficié du tax shelter ainsi que des soutiens de Fédération Wallonie Bruxelles, Screen Brussels, Eurimages et Média. VOO et Brutele, RTBF, Proximus sont coproducteurs et on effectué un préachat. Cinéart a donné un minimum garanti pour le mandat de distribution.

Le précédent film réalisé et interprété par Dominique Abel et Fiona Gordon était « Paris pieds nus », https://fr.wikipedia.org/wiki/Paris_pieds_nus sorti en salle en France le 8 mars 2015. Il s’agissait déjà d’une coproduction entre la France et la Belgique avec les mêmes producteurs et distributeurs, pour un budget prévisionnel de 2 millions €. Pour la préparation, 50 jours de tournage et la post-production la rémunération des réalisateurs étai de 65 000 €, dont 20 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 45 000 € de salaire de technicien. Ils avaient écrit le scénario pour 25 000 €. Le film avait rassemblé 62 000 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiplescritères.

« Le bonheur est pour demain »https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_bonheur_est_pour_demain_(film,_2023) est le quatrième film réalisé par la comédienne Brigitte Sy https://fr.wikipedia.org/wiki/Brigitte_Sy Une femme tombe amoureuse d’un braqueur.

Ciné.info* a fourni les données financières de cet article.

Son budget prévisionnel est de 2,4 millions €. C’est deux tiers du budget prévisionnel médian des films de fiction français sortis en 2023. https://siritz.com/financine/le-budget-des-films-de-fiction-explose/

Pour la préparation, 30 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice est de 46 000 €, dont 15 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 31 000 € de salaire de technicien, ce qui revient à moins de la moitié de la rémunération médiane des réalisateurs de films de fiction l’année dernière. https://siritz.com/financine/realisateurs-les-ecrats-de-realisation-saccroissent/ Elle a écrit le scénario avec Christine Dory et Frédéric Serve. Elles se sont partagées 49 000 €, ce qui représente la moitié du budget moyen des scénarios de ces films. https://siritz.com/financine/budget-du-scenario-remuneration-du-realisateur/ Enfin les rôles principaux ont reçu 55 000 €, soit deux tiers de leurs rémunération médianes en 2023. https://siritz.com/financine/les-stars-ne-garantissent-pas-le-succes/

Le producteur délégué est Fechner Films (Alexandra Fechner). Micro Climat (Thomas Carillon) et AMI sont coproducteurs. Le film a bénéficié de 220 000 € d’avance sur recettes. Deux soficas y ont investi. Canal+ et Ciné+ l’ont préacheté. Paradis Films a le mandat de distribution en salle sans minimum garanti.

Le précédent film réalisé par Brigitte Sy était « L’Astragale », sorti le 8 avril 2015. Il était tiré du roman d’Albertine Sarrazin du même titre. Son budget prévisionnel était 1,7 million €.

Pour la préparation, 28 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice était de 30 000 €, dont 10 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 20 000 € de salaire de technicien. Le film avait bénéficié de 500 000 € d’avance sur recettes. France 3 était coproducteur. France 3 et Multithématiques l’avaient préacheté.  Les droits d’adaptation du livre avaient été acquis pour 70 000 €. Alfama était le distributeur. Le film avait rassemblé 55 000 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

Dans le road trip filiale, « Sous le vent des marquises », François Damiens joue Jacques Brel. C’est le 4ème long métrage réalisé par Pierre Godeau.https://fr.wikipedia.org/wiki/Sous_le_vent_des_Marquises#:~:text=Sous%20le%20vent%20des%20Marquises%20est%20une%20comédie%20dramatique%20française,Pierre%20Godeau%2C%20sortie%20en%202024.

Ciné.info* a fourni les données financières de cet article.

Il s’agit d’une coproduction entre la France (80%) et le Belgique (20%) pour un budget prévisionnel de 4,6 millions €, soit 90% du budget moyen des films de fictions français sortis en 2023. https://siritz.com/financine/le-budget-des-films-de-fiction-explose/

Pour la préparation, 31 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 200 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est 50% de plus que la moyenne des réalisateurs de films de fiction français. https://siritz.com/financine/realisateurs-les-ecrats-de-realisation-saccroissent/Il a écrit le scénario pour 85 000 €. C’est 85% du budget médian des scénarios de ces films. https://siritz.com/financine/budget-du-scenario-remuneration-du-realisateur/Les rôles principaux ont reçu 340 000 €, soit 60% de plus que la moyenne de ce qu’ils ont reçu en 2023.

Le producteur français est Pan Européenne (Philippe Godeau). France 2 est coproducteur. Une sofica garantie y a investi. France 2, Canal+ et Ciné + l’ont préacheté. Pan Européenne a donné un minimum garanti pour les mandats de distribution salle, vidéo, vod et international.

Le producteur belge est Versus production (Jacques-Henri Bronckart). Il a bénéficié du Tax shelter et du soutien de Wallimage. La RTBF, Be tv, Proximus sont co-producteurs et l’ont préacheté.

Le précédent film de Pierre Godeau était «Raoul Taburin », sorti le 17 avril 2019. https://fr.wikipedia.org/wiki/Raoul_Taburin Cette comédie était une adaptation d’une BD de Sempé. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-pierre-godeau/

Il s’agissait d’une coproduction entre la France (90%) et la Belgique (10%), pour un budget prévisionnel de 7,3 millions €. Les producteurs étaient les mêmes. Pour la préparation, 41 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 200 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Pathé avait donné un minimum garanti pour tous les mandats de distribution. Le film avait rassemblé 185 000 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

« Vivre avec les loups » https://fr.wikipedia.org/wiki/Vivre_avec_les_loups est le troisième film documentaire que Jean-Michel Bertrand réalise sur les loups. https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Michel_Bertrand_(artiste)

Ciné.info* a fourni les données financières de cet article.

Il fait partie des documentaires qui bénéficient de moyens importants, puis que son budget est de 920 000 € et qu’il sort dans 152 salles. A titre de comparaison consulter notre baromètre des documentaires sortis en 2023. https://siritz.com/financine/le-tres-grand-ecart-des-documentaires/

Pour la préparation, 68 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 50 000 €, dont 10 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 40 000 € de salaire de technicien. C’est 25% de plus que la moyenne de leur rémunération en 2023. Il a écrit un scénario et a été rémunéré à ce titre à hauteur de 30 000 €, ce qui est très rare pour les documentaires.

Le film est produit par MC4 (Stéphane Millière).L’Angoa, et la région Sud lui ont apporté leur soutien. Deux soficas y ont investi. Ciné+ l’a préacheté. Gebeka a donné un minimum garanti pour le mandat de distribution en salle.

Jean-Michel Bertrand avait réalisé « Marche avec les loups », sorti le 15 janvier 2021 dans 124 salles. Il avait un budget et 890 000 €, le même producteur et le même distributeur. 187 000 spectateurs avaient été le voir.  « La vallée des loups » était sorti le 4 janvier 2017 dans 57 salles et avait rassemblé 495 000 spectateurs. Son budget était de 750 000 €. Il avait également le même producteur et le même distributeur.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

La France produit énormément de documentaires pour le cinéma. Mais, pour la majorité d’entre eux, le producteur n’officialise pas son budget prévisionnel. Nous avons établi un baromètre des films documentaires en 2023, qui ne porte que sur ceux qui ont présenté un budget prévisionnel à des investisseurs. Financièrement il y a de très grands écarts entre les documentaires français.

Ciné.info* a fourni les données financières de cet article.

En ce qui concerne les budgets, le plus élevé est celui de « Voyage au pôle sud », réalisé par Luc Jacquet, sorti le 20 décembre dernier. https://fr.wikipedia.org/wiki/Voyage_au_pôle_Sud Il a rassemblé 83 000 spectateurs Le moins élevé est celui de « En plein jour », réalisé par Lysa Heurtier Manzanarès. https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=302936.html Il n’a pas réalisé une seule entrée en salle. Comme on le voit, le budget médian n’est pas très loin du budget moyen.

Le budget le moins élevé est 3,4% du budget le plus élevé. Pour les films de fiction il est de 2,6 pour mille !

En ce qui concerne la rémunération du réalisateur, la plus élevée est celles de Nicolas Philibert pour la réalisation de « Sur l’Adamant » https://fr.wikipedia.org/wiki/Sur_l%27Adamant Il s’agit d’une coproduction franco-japonaise. A noter que cette rémunération est 80% de la rémunération moyenne d’une réalisateur de fiction. https://siritz.com/financine/realisateurs-les-ecrats-de-realisation-saccroissent/La rémunération la moins élevée est 4000 €. C’est celle de Brice Gravelle pour « Des idées de génie », un film dont le budget prévisionnel est 72 000 €. https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=314969.html

En ce qui concerne le nombre d’entrées, le champion est « Sur l’Adamant ». Comme on l’a vu, il y a des films qui n’ont pas fait une seule entrée.   La moyenne est de 14 000 entrées. Mais la médiane est de 2 500 entrées, ce qui signifie que la moitié des films documentaires français rassemble moins de 2 500 spectateurs. Un quart rassemble moins de 500 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

la comédie “Le dernier des juifs” https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Dernier_des_Juifs est la première réalisation de long métrage pour le cinéma par Noé Debré qui, jusque-là avait été le co-scénariste de 15 films. https://fr.wikipedia.org/wiki/Noé_Debré

Ciné.info* a fourni les données financières de cet article.

Son budget prévisionnel est de 2,5 millons €, soit un peu moins de la moitié du budget moyen des films de fiction français sortis en 2023. https://siritz.com/financine/le-budget-des-films-de-fiction-explose/

Pour la préparation, 26 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 47 000 €, dont 20 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 27 000 € de salaire de technicien. C’est deux tiers de la rémunération médiane des réalisateurs de ces films. https://siritz.com/financine/realisateurs-les-ecrats-de-realisation-saccroissent. Il a écrit le scénario pour 50 000 €, soit la moitié du budget médian des scénarios en 2023. https://siritz.com/financine/budget-du-scenario-remuneration-du-realisateur/ Les rôles principaux ont reçu 53 000 €, ce qui revient à 60% de leur rémunération médiane en 2023. https://siritz.com/financine/les-stars-ne-garantissent-pas-le-succes/

Le film est produit par Mooshaker (Benjamin Elalouf) et coproduit par The Living (Nathalie Dennes). Il a bénéficié de 600 000 € d’avance sur recettes. La région Ile de France lui a apporté son soutien. Une sofica y a investi. Canal+ et Ciné+ l’ont préacheté. Ad Vitam a donné un minimum garanti pour le mandat de distribution salle et Charades pour le mandat de distribution international.

Le précédent film pour lequel il avait coécrit le scénario avec le réalisateur, Emmanuel Poulain-Arnaud, était « Le Test », sorti le 29 décembre 2021. https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Test_(film,_2021) Son budget prévisionnel était de 5,4 millions € et il était produit par 24 25 Films. https://siritz.com/cinescoop/pour-la-realisation-de-le-test/ Le film avait rassemblé 307 000 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

Le thriller « Captives https://fr.wikipedia.org/wiki/Captives_(film,_2023) est le 8ème long métrage de cinéma réalisé par Arnaud des Pallières. Il repose sur un fort casting féminin, à commencer par Mélanie Thierry. https://fr.wikipedia.org/wiki/Arnaud_des_Pallières

Ciné.info* a fourni les données financières de cet article.

Son budget prévisionnel est de 6,3 millions €, soit 20% de plus que celui de la moyenne des films de fiction français sortis en 2023. https://siritz.com/financine/le-budget-des-films-de-fiction-explose/

Pour la préparation, 35 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 160 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien, ce qui représente également à peu près 20% de plus que la rémunération moyenne des réalisateurs de ces films. https://siritz.com/financine/realisateurs-les-ecrats-de-realisation-saccroissent/ Il a écrit le scénario avec Christelle Bethevas et ils se sont partagés 100 000 €, soit la moitié du budget moyen des scénarios de ces films. https://siritz.com/financine/budget-du-scenario-remuneration-du-realisateur/ Enfin les rôles principaux ont reçu 150 000 €, ce qui correspond à les trois quarts de ce que les rôles principaux ont reçu en 2023 pour les films de fiction français. https://siritz.com/financine/les-stars-ne-garantissent-pas-le-succes/

Le film est produit par Prélude (Jonathan Bluementhal). Wild Bunch et France 2 sont coproducteurs. Trois soficas y ont investi. Les régions Ile de France , Hauts-de-France et Normandie ont apporté leur soutien. Canal+, Ciné+ et France 2 l’ont préacheté. Wild Bunch  a donné un garanti minimum pour tous les mandats.

Le précédent film réalisé par Arnaud des Pallières était un documentaire, « Journal d’Amérique », sorti le 22 novembre 2023. https://fr.wikipedia.org/wiki/Journal_d%27Amérique Il était produit par Iwaso Films & Films Hatari, pour un budget prévisionnel de 313 000 €. La rémunération du réalisateur avait été de 15 000 €. Les Films de l’Atalante l’avaient distribué.

Son dernier film de fiction était « Orpheline » https://fr.wikipedia.org/wiki/Orphelin .Le film était sorti le 29 mars 2019. Distribué par Le Pacte il avait rassemblé 72 000 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

« Un coup de dés » , https://fr.wikipedia.org/wiki/Un_coup_de_dés, est un thriller dont Yvan Attal est à la fois réalisateur, scénariste, interprète et producteur. C’est son 9ème long métrage en tant que réalisateur. https://fr.wikipedia.org/wiki/Yvan_Attal

Ciné.info* a fourni les données financières de cet article.

Son budget prévisionnel est 6,6 millions €, ce qui est 30% de plus que le budget prévisionnel moyen des films de fiction français sortis en 2023. https://siritz.com/financine/le-budget-des-films-de-fiction-explose/

Pour la préparation, 48 jours de tournage et la post-production la rémunération d’Yvan Attal est de 300 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est 2,2 fois la rémunération moyenne des réalisateurs de ces films. https://siritz.com/financine/realisateurs-les-ecrats-de-realisation-saccroissent/ Il a coécrit le scénario avec Yaël Langmann et ils se sont partagés 330 000 €, soit deux tiers de plus que le budget moyen des scénarios de ces films. https://siritz.com/financine/budget-du-scenario-remuneration-du-realisateur/ Les rôles principaux, dont lui, se sont partagés 213 000 €, comme la moyenne des rôles principaux en 2023. https://siritz.com/financine/les-stars-ne-garantissent-pas-le-succes/

Curiosa films  (Olivier Delbosc) et Films sous un influence (Yvan Attal) sont producteurs délégués. SND et France 2 sont coproducteurs. Canal+, Ciné+ et France 2 l’ont préacheté. SND a investi en tant que coproducteur et pour tous les mandats de distribution.

Le précédent film d’Yvan Attal était également un thriller, « Les choses humaines », sorti le 1er décembre 2021. Il y exerçait déjà ces 4 rôles. https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Choses_humaines_(film)

Il était tiré du roman de Caroline Thuil, dont les droits d’adaptation avaient été acquis 202 000 € Les producteurs délégués et les scénaristes étaient les mêmes. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-yvan-attal/

Le budget prévisionnel du film était de 7,9 millions €. Pour la préparation, 43 jours de tournage et la post-production la rémunération d’Yvan Attal  était de 450 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Les scénaristes avaient reçu 335 000 € et les rôles principaux 161 000 €. Gaumont avait donné un minimum garanti pour tous les mandats. Le film avait rassemblé 182 000 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.