UN FILM CARACTÉRISTIQUE DES DIFFICULTÉS DE LA PRODUCTION FRANÇAISE
C’est le sixième long métrage de cinéma de Bernard Stora qui a, par ailleurs réalisé et, surtout, écrit le scénario de nombreuses fictions tv. Son dernier film , « Un dérangement considérable » était sorti en 2000. En tant que réalisateur et scénariste il a fortement limité sa rémunération.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bernard_Stora

https://fr.wikipedia.org/wiki/Villa_Caprice
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Mais, comme de plus en plus de films français, son montage financier a été très difficile. Son budget est de 3,2 millions €. Son producteur, Jean-Pierre Guérin (JPG) a mis son salaire et ses frais généraux en participation, il a investi du soutien financier. Il a également investi du numéraire au-delà de ce que lui rapportera le crédit d’impôt.
Le distributeur est David Grumbach (Bac film) qui a donné un minimum garanti pour le mandat salle, vidéo et tv ainsi qu’un minimum garanti pour le mandat ventes internationales. Il est également producteur délégué et a, lui aussi, investi du numéraire.
France 3 est coproducteur. Canal+, Multithématiques et France 3 ont effectué un pré-achat. La Région Ile de France a apporté son soutien et 2 soficas ont investi.
La rémunération de Bernard Stora, pour la préparation, 31 jours de tournage et la post-production est de 60 000 € répartie à part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est la moitié de la rémunération médiane des réalisateurs de films sortis en 2020.
https://siritz.com/financine/le-barometre-des-realisateurs-fin-octobre/
Et ce n’est que légèrement supérieure à la rémunération médiane des réalisateurs de films français sortis depuis le dé-confinement en 2021.

Bernard Stora a réalisé de nombreuses fictions, téléfilms, mini-séries et séries pour la télévision
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, estiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.
« VILLA CAPRICE » À LA FORCE DU POIGNÉ
CinéscoopUN FILM CARACTÉRISTIQUE DES DIFFICULTÉS DE LA PRODUCTION FRANÇAISE
C’est le sixième long métrage de cinéma de Bernard Stora qui a, par ailleurs réalisé et, surtout, écrit le scénario de nombreuses fictions tv. Son dernier film , « Un dérangement considérable » était sorti en 2000. En tant que réalisateur et scénariste il a fortement limité sa rémunération.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bernard_Stora
https://fr.wikipedia.org/wiki/Villa_Caprice
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Mais, comme de plus en plus de films français, son montage financier a été très difficile. Son budget est de 3,2 millions €. Son producteur, Jean-Pierre Guérin (JPG) a mis son salaire et ses frais généraux en participation, il a investi du soutien financier. Il a également investi du numéraire au-delà de ce que lui rapportera le crédit d’impôt.
Le distributeur est David Grumbach (Bac film) qui a donné un minimum garanti pour le mandat salle, vidéo et tv ainsi qu’un minimum garanti pour le mandat ventes internationales. Il est également producteur délégué et a, lui aussi, investi du numéraire.
France 3 est coproducteur. Canal+, Multithématiques et France 3 ont effectué un pré-achat. La Région Ile de France a apporté son soutien et 2 soficas ont investi.
La rémunération de Bernard Stora, pour la préparation, 31 jours de tournage et la post-production est de 60 000 € répartie à part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est la moitié de la rémunération médiane des réalisateurs de films sortis en 2020.
https://siritz.com/financine/le-barometre-des-realisateurs-fin-octobre/
Et ce n’est que légèrement supérieure à la rémunération médiane des réalisateurs de films français sortis depuis le dé-confinement en 2021.
Bernard Stora a réalisé de nombreuses fictions, téléfilms, mini-séries et séries pour la télévision
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, estiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.
Courts métrages consacrés aux femmes
CinéscoopLe 1er Festival de court métrage du Pays de Dreux qui ne parle que des femmes
Anny Duperey sera Présidente d’honneur de cette première édition entourée de Mélanie Page, Nils Tavernier, Firmine Richard, Caroline Vabre, Emmanuelle Montaud, Muriel Montossey, Caroline Bray, David Mora, Raphaelle Passot, Constance Stephanie, Pasterkamp, Olivier Bohin, etc… Et Dave notre Guest.
https://fr.calameo.com/mtaville/read/001916336445c4e596801
FRÉQUENTATION ENCOURAGEANTE POUR LE CINÉMA
ÉditorialMAIS TRÈS INSUFFISANTE POUR LES DISTRIBUTEURS
LA RÉMUNÉRATION DE CÉLINE SCIAMMA
CinéscoopUNE SCÉNARISTE QUI RÉALISE SES FILMS
« La petite maman » qui vient de sortir est le 5ème film réalisé par Céline Sciamma qui a une formation de scénariste à la Fémis et qui a écrit le scénario de tous ses films.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Céline_Sciamma
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Petite_Fille_(film,_2020)
Celui-ci est produit par Bénédicte Couvreur (Lilies Films) pour un budget de 2,8 millions €. Il est distribué par Pyramide Films en salle tandis que MK2 international a le mandat international.
Le film a été coproduit et préacheté par France 3. Il a été préacheté par Canal+ et Multithématiques. Il a bénéficié d’une aide remboursable de la Région Ile de France.
Pour la préparation, 28 jours de tournage et la post-production, la rémunération de Céline Sciamma est de 100 000 €, répartie à part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien.
C’est moins que la rémunération médiane des réalisateurs de films français sortis en 2020.
https://siritz.com/financine/le-barometre-des-realisateurs-fin-octobre/
20 jours de tournage l’ont été en studio.
Son précédent film était « Portrait de la jeune fille en feu », sorti le 18 septembre 2019. Son budget était de 4,8 millions €. Il avait le même producteur les distributeurs étaient les mêmes. Il était préacheté par Canal+ et Multithématique, mais c’est Arte qui le coproduisait et l’avait préacheté. Il était déjà soutenu par la Région Ile de France.
Le film avait rassemblé 308 000 spectateurs en France et avait été un grand succès à l’international puisqu’il y avait rassemblé près de 900 000 spectateurs.
Pour la préparation, 34 jours de tournage et la post-production la rémunération de Céline Sciamma était de 160 000 €, répartie à part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. La rémunération de son scénario était de 120 000€.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.
LA RÉMUNÉRATION DE LUCAS BELVAUX
CinéscoopLE SCÉNARIO BEAUCOUP PLUS QUE LA RÉALISATION
« Des hommes », qui vient de sortir est le 8ème long métrage du réalisateur belge. https://fr.wikipedia.org/wiki/Lucas_Belvaux
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
C’est une coproduction franco-belge à 86% française. Le producteur français est David Frenkel (Synecdoc ) et le producteur belge Patrick Quinet (Artemis). Son budget est de 5,6 millions, c’est-à-dire un budget moyen.
C’est une adaptation du livre éponyme de Laurent Mauvignier dont les droits ont été acquis 60 000 €.
Le film a bénéficié d’une avance sur recette de 450 000 € et de l’aide à la diversité du CNC. Il a également bénéficié d’un soutien d’Eurimages et de la Procirep. Il a été soutenu par la région Bourgogne-Franche-Comté où il a été en partie tourné. Les scènes se passant pendant la guerre d’Algérie ont été tournées au Maroc.
Il a été financé par pas moins de sept Soficas. France 3 l’a coproduit et Canal+, Multithématiques ainsi que France 3 l’ont préacheté.
En Belgique il a bénéficié d’un tax shelter et été soutenu par Wallonie Bruxelles.
Pour la préparation, 39 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 100 000 €, répartie à part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est un peu moins que la rémunération médiane des réalisateurs de films français sortis en 2020 https://siritz.com/financine/le-barometre-des-realisateurs-fin-octobre/
Mais c’est plus que la rémunération moyenne des réalisateurs de films français sortie en 2020. https://siritz.com/financine/la-remuneration-des-realisateurs-en-mai-2021/
Mais, en fait, Lucas Belvaux a reçu une très forte rémunération de son scénario puisqu’elle est de 187 000 €.
Le précédent film de Luc Belvaux était « Chez nous », sorti en salle en 2017. Ses producteurs étaient les mêmes mais son distributeur Le Pacte. Il avait rassemblé 307 000 spectateurs.
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LA RÉMUNÉRATION DE MICHÈLE LAROQUE
CinéscoopTRÈS AU-DESSUS DE LA MOYENNE
Cette fois-ci la rémunération de la réalisatrice de la comédie « Chacun pour soi », dont elle est aussi l’interprète principale, est enfin supérieure à celle des réalisateurs de la moyenne des films sortis en 2020.
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
https://siritz.com/financine/le-barometre-des-realisateurs-fin-octobre/
En effet, pour la préparation, 35 jours de tournage et la post-production, elle est de 350 000 €, répartie entre 150 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 200 000 € de salaire de technicien.
Le scénario est coécrit avec Julien Colombani qui a reçu 75 000 €. Michèle Laroque a, de son côté, reçu 200 000 € de rémunération complémentaire pour le sujet.
Le film est produit par Alain Terzian (Alter Films) et Studio Canal pour un budget de 6 millions €. Il est distribué par Studio Canal qui, en échange de son minimum garanti dépassant le 8% du budget, a tous les mandats. Il est coproduit par France 2 et il a été pré-acheté par Canal+, Multithématiques, France 2 et C8. Il est aidé par la Région Ile de France.
C’est le second long métrage réalisé par Michèle Laroque.
Son premier, « Brillantissime », était sorti en 2018. Il avait été produit par Nolita films et princesse Béli pour 6 millions €. Studio Canal en était déjà le distributeur. Il avait été coproduit par France 2 et pré-acheté par Canal+, Multithématiques et France 2. Il avait bénéficié de plus de 200 000 € de crowdfunding ainsi que du soutien de la région Paca et de la ville de Nice. Il avait rassemblé 621 000 spectateurs.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.
BAISSE DE LA RÉMUNÉRATION DES RÉALISATEURS
FinanCinéTENDANCE LOURDE OU HASARD DES SORTIES ?
Pratiquement tous les films français sortis depuis la réouverture des salles, y compris ceux qui sont des coproductions minoritaires avec le Royaume-Uni ou les États-Unis, la rémunération des réalisateurs, c’est-à-dire le cumul de l’à valoir sur droits d‘auteur et du salaire de technicien, est de l’ordre de 50 000 €.
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
https://siritz.com/financine/la-remuneration-des-realisateurs-en-mai-2021/
Cette semaine c’est même le cas de tous, à l’exception de celle de Jérémie Guez pour « Sons of Philadelphia » qui est légèrement au-dessus.
C’est pourquoi la rémunération moyenne de ces réalisateurs est inférieure à la moitié du salaire médian des réalisateurs de films français sortis en 2020.
https://siritz.com/financine/le-barometre-des-realisateurs-fin-octobre/
Certes, ces réalisateurs reçoivent parfois une forte rémunération pour leur scénario ou leur adaptation, comme c’est le cas pour Florian Zeller pour « The father ». Et il a parfois négocié cette réduction des charges fixes, et donc du risque pris par le producteur, contre un pourcentage plus élevé sur le chiffre d’affaires. Or, « The father » qui a remporté deux oscars, est promis a avoir une véritable carrière internationale, comme la pièce dont il est l’adaptation.
https://www.linternaute.com/cinema/tous-les-films/2547072-the-father-bouleversant-magistral-les-critiques-du-film-avec-anthony-hopkins/
Cela tient aussi au fait qu’une partie des films ont des budgets peu élevés :
Seuls « « Sons of Philadelphia » et « The father » ont des budgets « moyens ».
Mais, comme on le voit dans le tableau des rémunérations pour les films sortis cette semaine c’est tout de même impressionnant :
Cette modicité des rémunérations est-elle une tendance lourde ou un simple hasard ? On le verra pour les films sortant le 2 juin. C’est en tout cas pourquoi nos baromètres sont un outil très utile pour connaître les tendances du marché et se situer.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.
POKER ENTRE CANAL+ ET LE CINÉMA ?
ÉditorialQUI BLUFF ?
L’inclusion des plateformes internationales dans notre régulation donne lieu à une véritable partie de poker. Celles-ci grignotent petit à petit l’audience des chaînes françaises. Il est donc non seulement justifié mais également vitale de les soumettre aux obligations d’investissement dans les œuvres européennes et d’expression originale françaises et qu’elles alimentent le compte de soutien.
Mais ce projet pose deux problèmes de taille. Tout d’abord ces plateformes devraient investir 25% de leur chiffre d’affaires en France dans les oeuvres européennes ou d’expression originale française, dont 20%, soit 5% de leur chiffre d’affaires, dans les films de cinéma. Dans ce cas, elles pourraient diffuser ces films 12 mois après leur sortie en salle contre 36 mois actuellement. Mais, comme on le sait, ces 5% qu’on leur demande de financer et de diffuser représente sensiblement plus que ce que leur public semble attendre. Car ce public semble avant tout friand de séries.
Mais, à ce stade, les professionnels du cinéma et les pouvoirs publics ont l’intention de tenir bon. Seulement, apparait alors un second problème, celui de la chronologie des médias. En effet, la fenêtre de Canal+, qui doit actuellement investir 12,5% de son chiffre d’affaires dans le pré-achat de films français, se situe à 8 mois, avec des dérogations à 6 mois. La chaîne estime qu’une priorité sur les plateformes de seulement 4 mois après la sortie en salle pour deux fois-et-demi plus d’investissement n’est pas sérieux et réclame d’avancer sa fenêtre de 4 mois et de passer les films seulement 4 mois après la sortie en salle, avec des dérogations à 3 mois. Ce que tous les exploitants, et la plupart des distributeurs et des producteurs refusent formellement.
Maxime Saada, le président du directoire du groupe Canal+ vient de suggérer, dans un interview au Figaro, que s’il n’obtenait pas satisfaction sa chaîne changerait de statut et opterait pour le statut de plateforme. Les professionnels du cinéma estiment que c’est du bluff car les obligations d’investissement de Canal+ passeraient de 16,5 % à 20 ou 25% et sa tva de 10 à 20 %. Donc ces dépenses doubleraient. Mais Canal+ pourrait économiser la location de son réseau TNT en faisant basculer sans trop de problèmes la plupart de ses abonnés TNT sur la réception internet. https://www.lefigaro.fr/medias/l-ultimatum-de-canal-au-cinema-francais-20210525
Surtout, Maxime Saada affirme, sans doute à juste titre, que le film de cinéma français n’est plus du tout un produit d’appel de la chaîne. Et que ce sont encore les films américains et désormais les séries qui le sont. Donc, ce basculement amènerait un doublement des dépenses de la chaîne mais une multiplication par quatre des investissements de Canal+ dans le produit phare. Encore faut-il être en mesure de multiplier par quatre les commandes de séries de la qualité du « Bureau des légendes » ou d’« Engrenage ».
Ce serait évidemment un virage risqué pour le groupe. Mais ce serait pour le cinéma une véritable catastrophe pour le cinéma français car Canal+ est, de loin, la principale source de financement de ses films. https://siritz.com/editorial/plateformes-des-enjeux-contradictoires/
LA RÉMUNÉRATION DE FLORIAN ZELLER
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DE « THE FATHER »
L’adaptation cinématographique de cette pièce de théâtre qui a été un succès mondial a reçu 2 oscars, celui de la meilleure adaptation et celui du meilleur acteur. https://fr.wikipedia.org/wiki/The_Father_(film,_2020)
C’est son auteur qui a réalisé cette adaptation. C’est son premier long métrage en tant que réalisateur alors qu’il a écrit et dirigé plusieurs pièces de théâtre.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Florian_Zeller
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Le budget du film est 6 millions €.
Il s’agit d’une coproduction à 80% britannique. Outre-manche le producteur délégué est Tandermark Father mais le coproducteur Elarof Trust est celui qui a investi le plus.
En France les producteurs sont Jean-louis Livi (F comme Films) et Philippe Carcassonne (Ciné@). Orange Studio est coproducteur et distributeur sans minimum garanti. La distribution physique est assurée par UGC. Canal+ a effectué un préachat.
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Pour la préparation, 26 jours de tournage et la post-production la rémunération de Florian Zeller est 58 000 € répartie à part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est tout juste au-dessus de la rémunération médiane des réalisateurs de films français sortis en mai, https://siritz.com/financine/la-remuneration-des-realisateurs-en-mai-2021/ mais la moitié de celle des réalisateurs de films français sortis en 2020. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-realisateurs-fin-octobre/
Par ailleurs Florian Zeller a co-écrit l’adaptation de la pièce de théâtre avec Christopher Hampton et ils se sont partagés 176 000 €. En outre les droits d’adaptation de la pièce ont été acquis pour 58 000 €.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.
LA RÉMUNÉRATION DES RÉALISATEURS EN MAI 2021
FinanCinéLA RÉMUNÉRATION MÉDIANE BAISSE DE PLUS DE 50%
Maintenant que l’exploitation cinéma reprend son cours nous allons pouvoir publier nos baromètres. Aujourd’hui il s’agit du baromètre de la rémunération des réalisateurs de films français sortis en mai 2021. Ce mois-ci s’agit uniquement de films de fiction. Mais, nous établirons des baromètres distinct pour la fiction, le documentaire et l’animation.
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Nous avons comparé ces données à celles du baromètre de 2020. Mais celui-ci mélange films de fiction, films d’animation et documentaires. Si on prenait les seuls films de fiction, la rémunération moyenne et médiane serait plus élevée.
Ce qui est frappant c’est que tant la rémunération moyenne que la rémunération médiane du mois de mai de cette année se situent à moins de 50% de ces rémunérations l’année dernière. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-realisateurs-fin-octobre/
Bien entendu ces données ne portent que sur deux semaines. Mais il semble que la baisse des rémunérations médianes des réalisateurs est une tendance de fonds. On verra si les baromètres des prochains mois le confirment. La rémunération moyenne dépend beaucoup des rémunérations les plus élevées.
Néanmoins, en ce qui concerne la rémunération la plus élevée des films français sortis en mai, c’est celle de Christophe Barratier, pour « Envole-moi » le film dont le budget le plus élevé du mois. Elle est de 300 000 €, alors que pour son précédent film, « L’outsider », sorti en juin 2016, elle était de 285 000 €.
De même, celle de Quentin Dupieu, pour « Mandibules », a reçu 255 000 €. Et il a en outre reçu 230 000 € pour son scénario. Il avait reçu 120 000 € pour son précédent film, « Le daim », sorti en 2019.
Quentin Dupieux en forte hausse
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