POUR LA RÉALISATION DE « SERRE MOI FORT »
Tiré d’une pièce de théâtre jamais jouée de Claudine Galléa, « Je reviens de loin », ce mélodrame est le 7ème film du réalisateur. https://fr.wikipedia.org/wiki/Mathieu_Amalric
Il a été produit par Yaël Fogiel (Les films du poisson) pour un budget de 5 millions d’euros. C’est une coproduction France (87%) Allemagne (13%). Il est distribué par Gaumont. https://fr.wikipedia.org/wiki/Serre_moi_fort

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Le producteur a investi son salaire, une partie de ses frais généraux et du numéraire qui est, en grande partie, couvert par le crédit d’impôt. Gaumont est coproducteur.
Le film a obtenu du soutien à la préparation. Il a bénéficié de 600 000 € d’avance sur recettes, de l’aide remboursable de la région Occitanie, de l’aide du mini-traité franco-allemand et de l’aide d’Eurimages.
2 soficas adossées y ont investi.
Canal + et Multithématiques l’ont préacheté. Arte a investi 400 000 € comme coproducteur et l’a préacheté 100 000 €.
Gaumont, en échange de son minimum garanti, a les mandat salle, vidéo, vod, s-Vod et international.
Le producteur allemand est Own invest. Il a, lui aussi, bénéficié de l’aide du traité franco-allemand et d’Eurimages. Également d’un préachat d’Arte Allemagne et d’une deuxième chaîne.
Pour la préparation, 35 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 120 000 €, dont 50 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 70 000 € de salaire de technicien. Il a, en outre, reçu 90 000 € pour son scénario. Les droits de la pièce de théâtre ont été acquis 20 000 €.
Le précédent film réalisé par Mathieu Amalric était « Barbara », sorti en salle le 6 septembre 2017. Il était produit par Patrice Godeau (Waiting for cinema) pour un budget de 5 millions d’euros et distribué également par Gaumont.
Pour la préparation, 30 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 95 000 €, dont 50 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 45 000 € de salaire de technicien. Il a, en outre, reçu 90 000 € pour le scénario. Philippe Di Folco qui l’avait aidé à écrire ce scénario avait reçu3000 €.
Le film avait rassemblé 390 000 spectateurs.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 11 ans d’archives.
LA RÉMUNÉRATION DE PATRICK IMBERT
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DU « SOMMET DES DIEUX »
Ce dessin animé, qui est l’ adaptation d’un célèbre manga, est le premier long métrage du réalisateur. Auparavant il était animateur et scénariste de films animation. https://fr.wikipedia.org/wiki/Patrick_Imbert_(réalisateur)
Il s’agit d’une coproduction entre la France (80%) et le Luxembourg (20%). En France le film est produit par Jean-Charles Ostorero (Juilanne Films) avec Didier et Damien Brunner (Folivari). Son distributeur est Diaphana qui a les mandats salle, vidéo, vod et S-Vod
.https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Sommet_des_dieux_(film)
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Son devis prévisionnel est 9,3 millions €.Les producteurrs ont investi du fonds de soutien une partie de leur salaire de producteur et de leurs frais généraux et tout leur crédit d’impôt. Le film a bénéficié de 600 000 € d’avance sur recettes et de 400 000 € de soutien à la création visuelle et sonore.
Il y a un soutien de la Procirep et de la fondation GAN. La région Île de France a donné son soutien et la région Auvergne-Rhône-Alpes-Cinéma est coproducteur. Tout comme trois soficas.
Canal+ et Multithématiques ont préacheté un passage pour la télévision à péage tandis que France 3 est à la fois coproducteur et préacheteur pour la télévision en clair. France 4 a également préacheté un passage.
Diaphana a donné un minimum garanti pour ses mandats français, tandis que Wild Bunch a donné un minimum garanti pour le mandat ventes internationales hors Luxembourg.
La fabrication a duré 844 jours.
La rémunération du réalisateur est de 290 000 €, dont 95 000 € pour sa participation au scénario et 195 000 pour son salaire de technicien. C’est plus du double de la rémunération moyenne des réalisateurs de film français sortis en 2021.
La manga a été achetée 210 000 €.Il y a deux coscénaristes, Magali Pouzot et Jean-Charles Ostero, qui ont touché 21 000 €.
Le coproducteur luxembourgeois est Stéphan Roelants (Mélusine Production) qui a investi du numéraire. Mais le gros du financement vient du Film Fund Luxembourg qui a apporté une aide de 1,7 millions €.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors es films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit du dossier sur lequel le producteur a monté son financement, correspondant à l’agrément d’investissement, non les données définitives, après production effective du film. Ce site dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 11 ans d’archives.
COMBIEN FRANÇOIS OZON A ÉTÉ RÉMUNÉRÉ
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DE « TOUT S’EST BIEN PASSÉ »
Ce vingtième film de François Ozon est, comme le précédent, une adaptation d’un roman. https://fr.wikipedia.org/wiki/François_Ozon
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Il est produit par Éric et Nicolas Altmayer (Mandarin Production) pour un budget prévisionnel de 6,7 millions € et distribué par Diaphana. https://fr.wikipedia.org/wiki/Tout_s%27est_bien_passé
Le producteur a investi du numéraire, son salaire, frais, généraux , son crédit d’impôt, et du fonds de soutien.
Il est coproduit par Playtime, une sofica adossée, une sofica mixte et trois autres soficas.
Canal+ et Multithématiques ont acheté un passage pour la télévision à péage. France télévision est coproducteur et a acheté un passage pour le même montant.
Diaphana a accordé un minimum garanti dépassant largement 10% du budget prévisionnel pour les mandats salle, vidéo, vod et S-Vod. Play time a le mandat de vente international, mais sans minimum garanti.
Pour la préparation, 35 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 200 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien.C’est plus de 50% de plus que la moyenne des rémunérations moyennes des réalisateurs de films français sortis en 2021.
Il a en outre reçu 302 000 € pour son scénario. Le roman d’Émmanuèle Bernheimdont dont le film est une adaptation a été acheté 75 000 €.
Le précèdent film de François Ozon était « Été 85 », sorti le 15 juillet 2020. Il avait le même producteur et le même distributeur. Son budget initial était 6 millions €.
Pour la préparation, 31 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 200 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Et il avait touché 302 000 € pour son scénario qui était l’adaptation d’un roman acheté 75 000 €.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors es films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit du dossier sur lequel le producteur a monté son financement, correspondant à l’agrément d’investissement, non les données définitives, après production effective du film. Ce site dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 11 ans d’archives.
LA RÉMUNÉRATION DE NADAV LAPID
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DU « GENOU D’AHED »
C’est le quatrième long métrage de ce réalisateur israélien.https://fr.wikipedia.org/wiki/Nadav_Lapid
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Tourné en Israël, c’est une coproduction de la France à 68%, de l’Allemagne à 22% et d’Israël à 10%. https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Genou_d%27Ahed
Le budget prévisionnel du film est de 1,5 millions €. En France il a comme producteur délégué Judith Lou Levy et Ève Robin (Les films du bal) Il est distribué par Pyramide Distribution. Le producteur a investi son salaire de producteur.
4 coproducteurs ont investi chacun 30 0000 € en compte de soutien : Srab, Mandarin, Nord-Ouest films, Velvet Films . Et, Decia films, a investi le double.
Le CNC a accordé une aide aux cinémas du monde. Canal+ et Multithématques ont effecuté un préachat pour la télévision à péage. Arte est coproducteur et a effectué un préachat. Pyradmide distribution a donné un minimum garani pour la mandats salle et vidéo et Kinology a donné un minimum garanti pour la mandat international.
En Allemagne le producteur est David Keitsch (Komplizen Film) et Arte Allemagne a effectué un achat. En Israël le producteur est Pie Films (Osnat Handelsman Keren et Talia Klenheder).
Pour la préparation, 41 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 40 000 €, répartie à part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’’est moins de la moitié de la rémunération médiane des réalisateurs de films français sort21.
Pour la préparation, 25 jours de tournage et la post-production de « L’institutrice », sorti en salle de 10 septembre 2014, Nadar Lapid avait eu une rémunération de 66 000 €, répartie à part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’’était une coproduction de 53% Israël et 47% de la France.
Le producteur était Haut et court qui en était aussi distributeur.
Le film avait rassemblé 68 000 spectateurs.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors es films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit du dossier surleque le producteur a monté son financement, no les données définitives, après production effective du film. Ce site dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 11 ans d’archives.
LA MULTIPLICATION DE L’OFFRE EST IRRÉVERSIBLE
ÉditorialELLE VA OBLIGER LE CINÉMA A UNE RÉVOLUTION A PEINE ENTAMÉE
Dans le quotidien LES ECHOS de mercredi dernier, le journaliste Nicolas Madeleine écrit un très intéressant article sur « Musique, séries, podcasts… quand l’excès d’offre abime la demande ». https://www.lesechos.fr/finance-marches/marches-financiers/0611696460072-musique-series-podcasts-quand-lexces-doffre-abime-la-demande-2430605.php#xtor=CS1-3046
Il pourrait ajouter aujourd’hui cinéma. Certes, une partie des professionnels, notamment des exploitants, estime depuis longtemps qu’il y a trop de films. Mais il est plus facile de dire ceux qui sont en trop après qu’avant. Néanmoins, on se trouve actuellement dans une situation unique, puisque, du fait de la fermeture des salles, pendant de longs mois, en France et dans le monde, notamment aux États-Unis, arrivent chaque semaine sur notre marché beaucoup plus de films que d’habitude. Du fait des restrictions sanitaires, les salles n’ont pas encore retrouvé leur fréquentation d’avant la crise, mais l’offre est, comme le décrit l’article, supérieure à la demande.
Il y a d’abord la couverture média qui doit se partager, certains films étant quasiment oubliés. Et, face à une telle profusion, le public ne sait que choisir, au point d’être paralysé et de ne pas aller au cinéma. C’est très bien décrit dans l’article pour d’autres créations culturelles.
Mais, dans le cinéma, une fois le surstock écoulé, est-ce que l’on reviendra à un volume de sorties « normales », c’est-à-dire d’avant la crise ? Là encore l’analyse de l’article montre que ça n’est pas certain. Car, du fait du numérique, les coûts de fabrications se sont effondrés. Sauf pour quelques superproductions c’est le talent à tous les niveaux qui coûte. Si, par exemple s’ils sont principalement rémunérés sur les résultats ou qu’ils ont avant tout intérêt ce qu’une œuvre existe, les talents décident de réduire fortement leur rémunération fixe, les coûts peuvent s’effondrer.
Reste évidemment la promotion, indispensable pour exister. Or, dans son interview publié le 9 septembre sur notre site, un exploitant qui est très bien placé pour observer et analyser le cinéma, François Thirriot, le président du Syndicat français des théâtres cinématographiques, remarquait que « Demon slayer a été un énorme succès. Chose intéressante, ce film manga distribué par CGR Events n’a fait l’objet d’aucune communication traditionnelle. Son succès s’est bâti sur les réseaux sociaux et les médias numériques. Cela mérite réflexion. » https://siritz.com/le-carrefour/francois-thirriot-est-optimiste-pour-la-salle/
François Thirriot a raison : cela mérite réflexion.
En somme, la multiplication de l’offre du fait du numérique est un phénomène irréversible et qui va s’amplifier. Et il va obliger les professions du cinéma à modifier profondément leurs méthodes de travail et leur modèle économique. Cette multiplication ne fait peut-être que commencer.
LA RÉMUNÉRATION DE CHARLINE BOURGEOIS-TACQUET
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DES « AMOURS D’ANAÎS »
Cette comédie, qui est aussi une romance, est le premier long métrage réalisé par celle qui est surtout connue comme comédienne.https://fr.wikipedia.org/wiki/Charline_Bourgeois-Tacquet
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Elle est produite par Philippe Martin (Les films Pélléas ) & Stéphane Desmoustier (nnée zéro) pour un budget initial de 3,1 millions €. Le distributeur, avec le mandat salle, vidéo et vod est Haut et court. https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Amours_d%27Anaïs
Les producteurs délégués ont investi environ 60% de leur salaire de producteur et de leurs frais généraux, le crédit d’impôt mais pas de numéraire.
Le film a bénéficié de 420 000 € d’avance sur recettes. Il y a trois soficas adossés aux producteurs et deux autre soficas. Il y a aussi le soutien de la Région Bretagne et le soutien de la Région Loire.
Pour la télévision payante Canal+ a effectué un préachat et Multithématiques aussi. Arte est coproducteur pour 350 000 € et a effectué un préachat pour 150 000 €. Haut et court a donné un minimum garanti, mais pas Be for film qui a le mandat pour es ventes internationales
Pour la préparation, 34 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice est de 60000 €, répartie à part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est moins que la rémunération médiane des réalisateurs de films français sortis en 2021.
Elle a en outre reçu un à valoir de 45 000 € sur le scénario. A noter que la rémunération des trois principaux rôles et de 154 000 €.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 11 ans d’archives.
LA RÉMUNÉRATION DE LAURENT LAFITTE
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DE « L’ORIGINE DU MONDE »
Cette comédie est le premier long métrage réalisé par celui qui est avant tout connu comme comédien et qui a joué dans de très nombreux films et fictions pour la télévision. https://fr.wikipedia.org/wiki/Laurent_Lafitte .
Le nom de ce sociétaire de la comédie française est synonyme de comique pour le grand public.
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Mais Lafitte est également l’un des principaux comédiens de ce film qui est produit par Alain Attal (Trésor Films) pour un budget de 6,8 millions €. Studiocanal en est le distributeur et a donné un minimum garanti de 1,35 millions € pour tous les mandats, sauf celui de la télévision. https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Origine_du_monde_(film,_2020)
Le producteur a investi son salaire et ses frais généraux ainsi que du numéraire en grande partie couvert par son crédit d’impôt.
Studiocanal est également coproducteur. Canal et Multithématiques ont effectué un achat pour la télévision à péage. France 2 est coproducteur pour 500 000 € et a effectué l’achat d’un passage pour la même somme.
La Belgique est coproductrice par Arthémis qui a réunit 2,6% du financement
Le film est tiré d’une pièce de théâtre du même nom, écrite par Sébastien Thiery et qui a été achetée 70 000 €.
Pour la préparation, 48 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 186 000 €, dont 91 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 95 000 € de salaire de technicien.
C’est environ la moitié de plus que la rémunération moyenne des réalisateurs de films français sortis cette année.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 11 ans d’archives.
LA RÉMUNÉRATION DE NICOLAS CUCHE
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DE « POURRIS GÂTÉS »
Cette comédie est son 9ème long métrage de cinéma. Il réalise surtout des fictions pour la télévision. https://fr.wikipedia.org/wiki/Nicolas_Cuche
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Pourris_gâtés
Le film est produit par Laurent Gaudens et Gaël Nouaille (Borsalino Productions) pour un budget initial de 6,1 millions €. Il est distribué par Applolo films (groupe CGR) en association aà 50/50 vec TF1 DA.
Borsalino a investi du numéraire, en garnde partie couvert par le crédit d’impôt. Et aussi, une partie de ses frais généraux, mais pas son salaire de producteur.
Il y a des coproducteurs qui sont Gabriel de Avezedo (Wag Productions), spécialisé dans les films publicitaires, TF1 DA et Apollo Productions, tous en numéraire.
2 soficas y ont également investit.
Le film a été préacheté par Canal+ et Multithématiques pour la télévision payante ainsi que par TF1, TMC et TFX pour la télévision gratuite.
Pour la préparation, 35 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 150 000 €, répartie à part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien.
C’est légèrement supérieur à a rémunération moyenne des réalisateurs de films sortis en 2021.
Il a coécrit le scénario avec Laurent Turner. Le budget « sujet » est évalué à 435 000 €.
Son précédent film était « Prêt à tout », sorti en 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Prêt_à_tout_(film)
Pour se rendre compte de l’évolution de son salaire, son sixième film, « La chance de ma vie », sorti en 2011, donc il y a 10 ans, avait un budget de 7,5 millions €. Sa rémunération était identique.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 11 ans d’archives.
LA RÉMUNÉRATION DE MATHIEU AMALRIC
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DE « SERRE MOI FORT »
Tiré d’une pièce de théâtre jamais jouée de Claudine Galléa, « Je reviens de loin », ce mélodrame est le 7ème film du réalisateur. https://fr.wikipedia.org/wiki/Mathieu_Amalric
Il a été produit par Yaël Fogiel (Les films du poisson) pour un budget de 5 millions d’euros. C’est une coproduction France (87%) Allemagne (13%). Il est distribué par Gaumont. https://fr.wikipedia.org/wiki/Serre_moi_fort
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Le producteur a investi son salaire, une partie de ses frais généraux et du numéraire qui est, en grande partie, couvert par le crédit d’impôt. Gaumont est coproducteur.
Le film a obtenu du soutien à la préparation. Il a bénéficié de 600 000 € d’avance sur recettes, de l’aide remboursable de la région Occitanie, de l’aide du mini-traité franco-allemand et de l’aide d’Eurimages.
2 soficas adossées y ont investi.
Canal + et Multithématiques l’ont préacheté. Arte a investi 400 000 € comme coproducteur et l’a préacheté 100 000 €.
Gaumont, en échange de son minimum garanti, a les mandat salle, vidéo, vod, s-Vod et international.
Le producteur allemand est Own invest. Il a, lui aussi, bénéficié de l’aide du traité franco-allemand et d’Eurimages. Également d’un préachat d’Arte Allemagne et d’une deuxième chaîne.
Pour la préparation, 35 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 120 000 €, dont 50 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 70 000 € de salaire de technicien. Il a, en outre, reçu 90 000 € pour son scénario. Les droits de la pièce de théâtre ont été acquis 20 000 €.
Le précédent film réalisé par Mathieu Amalric était « Barbara », sorti en salle le 6 septembre 2017. Il était produit par Patrice Godeau (Waiting for cinema) pour un budget de 5 millions d’euros et distribué également par Gaumont.
Pour la préparation, 30 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 95 000 €, dont 50 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 45 000 € de salaire de technicien. Il a, en outre, reçu 90 000 € pour le scénario. Philippe Di Folco qui l’avait aidé à écrire ce scénario avait reçu3000 €.
Le film avait rassemblé 390 000 spectateurs.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 11 ans d’archives.
VERS DU GRABUGE DANS L’AUDIOVISUEL
ÉditorialAVEC LES CHAÎNES DU CÂBLE L’ÉTAT SAUTE LES ÉTAPES
Ce ne sont pas les plateformes de S-Vod qui bouleversent l’audiovisuel, mais internet. Jusque-là, la télévision reposait sur la notion de grille de programme. Au départ, les chaînes étaient diffusées uniquement par voie hertzienne, puis par câble et satellite. Ces deux nouveaux modes de diffusion ont permis de multiplier le nombre de chaînes et de les spécialiser.https://siritz.com/editorial/smad-questions-non-tranchees/
Internet permet de se libérer de la notion de grille : sur un service donné, on peut choisir son programme et le regarder quand on veut, où on veut. Le politique de niche, que permet le câble et le satellite, est renforcée. Pour augmenter leurs abonnés, Netflix, Disney ou Amazon n’ont pas besoin d’agglomérer les spectateurs d’un programme mais de satisfaire pleinement toutes les catégories d’abonnés avec des programmes différenciés. Mais, en s’agglomérant, ses catégories représentent beaucoup d’abonnés.
Les chaînes vont intégrer progressivement ce nouveau mode de diffusion. En France, celle qui est en pointe est Arte qui a lancé Arte.Tv, qui diffuse, sur internet, les programmes de sa chaîne hertzienne et des programmes uniquement diffusés sur internet. Mais, déjà, dès la diffusion de son premier épisode, tous les épisodes d’une série d’Arte peuvent être visionnés.
Les opérateurs de télécom permettent déjà d’accéder facilement aux principales plateformes sur son téléviseur. Mais pas à tout internet. Ça viendra. Et le spectateur aura de plus en plus l’habitude de regarder l’audiovisuel sur d’autres plateformes. Au point que les programmes seront de plus en plus conçus pour être regardés sur le mobile. Car les jeunes ne regardent pratiquement plus la télévision et en garderont l’habitude.
Les pouvoirs publics français veulent faire subsister l’écosystème français dans ce nouvel audiovisuel. Celui-ci repose sur des obligations d’investissement dans la production d’œuvres françaises et européennes ainsi que des quotas de diffusion d’œuvres françaises et européennes. Dans certains cas le cinéma, avec sa chronologie des médias, est pris en compte.
La levée de bouclier des chaînes du câble illustre la complexité des enjeux. Notre État vise à l’uniformisation, en alignant les obligations de ces chaînes sur celles du hertzien. Notamment 16% du chiffre d’affaires d’investissement dans les œuvres contre 12% jusque-là. Sur le long terme c’est peut-être logique, mais à court et moyen terme, pour ces petites entreprises, c’est une évolution insoutenable. C’est une augmentation d’un tiers d’un coup. Ce qui risque d’entrainer du grabuge. https://www.lesechos.fr/tech-medias/medias/fronde-des-chaines-thematiques-contre-la-nouvelle-reglementation-1343700
Acces, qui représente ces chaînes à raison : l’État devrait fixer des principes et charger le CSA de négocier leur application au cas par cas, et, sans doute, progressivement.
LA RÉMUNÉRATION DE ÉRIC BESNARD
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DE « DÉLICIEUX »
Cette comédie sur la création du premier restaurant est le 7ème long métrage du réalisateur. https://fr.wikipedia.org/wiki/Éric_Besnard_(réalisateur)
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Il est produit par Christophe Rossignon et Philip Boëffard (Nord-Ouest film) pour un budget de 6,1 millions €. SND le distribue. https://fr.wikipedia.org/wiki/Délicieux
Le producteur a investi du numéraire mais ne prend pas en compte son crédit d’impôt et reçoit un salaire de producteur et une prise en charge de ses frais généraux. SND est également coproducteur, tout comme Auvergne-Rhône-Alpes cinéma et trois soficas.
Il y a un soutien du département du Cantal et de la Procirep ainsi que du sponsoring.
Canal+ et Multithématiques l’ont préacheté. France 3 est coproducteur à hauteur de 450 000 € et a investi autant en pré-achat.
Pour la préparation, 34 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 184 000 €, dont 119 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 65 000 € de salaire de technicien.
C’est 50% de plus que la réalisation moyenne des réalisateurs de films français sortis en 2021.
Le précédent film du réalisateur était « L’esprit de famille », sorti le 29 janvier 2020. Il avait été produit par Pierre Forette et Thierry Wong (Ciné nomine), (Vincent Roger) Same player pour 5,2 millions €. Le distributeur était Apollo Films. Le film avait rassemblé 240 000 spectateurs. https://www.cinefinances.info/film/2122
Pour la préparation, 34 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 178 000 €, dont 75 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 103 000 € de salaire de technicien.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 11 ans d’archives.