POUR LA RÉALISATION DE « GOLIATH »
C’est son 3ème long métrage. https://fr.wikipedia.org/wiki/Frédéric_Tellier
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Il est produit par Julien Madon (A single man productions) pour un budget prévisionnel 11,2 millions €. https://fr.wikipedia.org/wiki/Goliath_(film)
C’est une coproduction France (90%)/Belgique (10%).
Pour la préparation, 44 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 120 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien.
C’est un peu moins que la rémunération médiane des réalisateurs de films français de fiction déjà sortis en 2022, mais beaucoup moins que celle de tous les films sortis en 2021. https://siritz.com/financine/barometre-realisateurs-scenarios-22/
Il a en outre reçu 410 000 € pour le sujet et le scénario. Ce dernier a été coécrit avec Simon Moutaïrou qui a reçu 22 000 €.
Le film a été coproduit par StudioCanal et Julien Madon (JM Films) ainsi que France 3 et 5 soficas. Il a bénéficié du soutien de la région Bretagne.
Gapbuster est le coproducteur Belge.
Canal+ et Multithématiques ont préacheté une fenêtre de passage sur la télévision payante et France 3 un passage sur la télévision gratuite.
StudioCanal a donné un minimum garanti pour les mandats salle, vidéo et international croscollatéralisés.
Le précédent film du réalisateur était « Sauver ou périr », sorti le 28 novembre 2018 et produit pour un budget prévisionnel de 6,5 millions € par le même producteur.
Pour la préparation, 41 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 122 000 €, dont 62 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 60 000 € de salaire de technicien.
Le scénario a été écrit avec David Ohelhofen et ils se sont partagés 53 000 €.
Le film était coproduit par Labyrinthe film, Mars films et 6 soficas.
OCS a préacheté la première fenêtre de télévision à péage, Canal+ la seconde, Multithématiques la troisième et F3 un passage de télévision gratuite.
Le film était distribué par Mars Films qui avait donné un minimum garanti pour la mandats salle, vidéo et international crosscollatéralisés.
Le film avait rassemblé 1,014 millions d’entrées.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.
DE LA SUPPRESSION DE LA REDEVANCE
ÉditorialUNE MESURE SOUHAITABLE MAIS DE GRAVES ENJEUX
Le président-candidat Macron a annoncé qu’il allait supprimer la redevance. Il est évident que cette mesure concerne tous les professionnels de notre audiovisuel, mais aussi de notre cinéma, puisque la télévision publique en est l’une de leurs principales sources de financement. D’où les réactions immédiates de toutes les organisations représentatives. https://siritz.com/editorial/france-televisions-en-question/
Macron a présenté cette mesure comme la suppression d’un impôt. C’est le cas, mais il ne s’agit nullement d’une réduction des prélèvements obligatoires, car ce financement devra passer par le budget général, un budget en déficit depuis 50 ans. Rembourser les emprunts cumulés n’est pas indispensable à court terme, mais, les taux d’intérêts vont certainement bientôt augmenter très sensiblement. Et cet surplus, à lui seul, qui va sans doute peser au moins autant que le budget de l’éducation nationale.
Certes la redevance est un impôt particulièrement injuste puisque du même montant quel que soit le revenu. Reste que le budget général est principalement financé par la TVA qui pèse bien plus sur les classes modestes que sur les classes aisées.
Actuellement la redevance est de 138 € par foyer possédant un téléviseur. Le budget général ajoute 600 millions €. Le total est de 4 milliards d’euros qui servent à financer le service public de l’audiovisuel. Compte tenu du fait que les jeunes ne regardent pas la télévision, ou bien, quand ils la regardent, le font par leur mobile, leur tablette ou leur ordinateur, il est probable que le nombre de ceux qui la payent va diminuer. Pour assurer la pérennité des ressources du secteur public de l’audiovisuel une réforme est donc indispensable.
La redevance est beaucoup plus élevée en Allemagne. https://www.francebleu.fr/emissions/la-minute-des-frontaliers/lorraine-nord/en-allemagne-la-redevance-tele-coute-220eu-contre-138eu-en-france Mais aussi, outre-manche. Là bas une partie des conservateurs voudrait la supprimer, estimant que la BBC est partisane en faveur des travaillistes. Les mêmes accusations en provenance de la droite de chez nous sont portées à l’égard de France télévisions et de Radio France. Mais, dans leur esprit, supprimer la redevance suppose de la remplacer par des recettes publicitaires. Or, ce n’est pas parce que l’offre d’espace publicitaire va soudain exploser que le chiffre d’affaires publicitaire va faire de même. En fait une telle mesure réduirait considérablement le chiffre d’affaires des ex chaînes et radios publiques. En outre, elle mettrait en grave difficulté financière les groupes TF1 et M6. C’est donc tout le secteur de la production cinématographique et audiovisuelle française qui souffrirait.
Un gouvernement sensé ne pourra que remplacer le produit de la redevance par un financement à peu près équivalent du budget général. Macron laisse entendre que ce sera une loi de programmation pluriannuelle de trois à cinq ans, comme pour la recherche. Il faudra que ce soit une vraie garantie que le Parlement ne puisse remettre en cause, alors qu’aujourd’hui gouvernement et Parlement peuvent, à tout moment réduire, la redevance ou l’apport du budget général, s’ils voulaient punir un service public qu’ils accuseraient d’être partisan en faveur de l’opposition.
Il faut que cette garantie s’appuie sur des objectifs, avec des critères précis pour vérifier la réalisation de ces objectifs. Les uns et les autres devraient, enfin, faire l’objet d’un véritable débat au Parlement, mais aussi dans la société civile. Un organisme indépendant, comme l’Arcom, devrait être chargé de contrôler son respect. Ce serait d’ailleurs logique puisqu’il nomme les présidents des entreprises publiques.
«LE MONTESPAN» SOURCE D’INSPIRATION
CinéscoopUN SUJET, UNE MISE EN SCÈNE ET UNE INTERPRÉTATION EXCEPTIONNELS
Les pièces de théâtre ont souvent été à l’origine de grands films. C’est aussi l’occasion, pour les réalisateurs, de découvrir des comédiens et, pour les producteurs, de découvrir des réalisateurs ainsi que des comédiens. C’est enfin une très riche source d’inspiration pour des sujets films de cinéma ou des fictions destinées à la télévision.
A tous ces égards allez voir « Le Montespan » au mythique théâtre de la Huchette, qui continue de jouer sans interruption, depuis 1957, « La cantatrice chauve » et « La leçon ».
Il s’agit d’une adaptation du roman de Jean Teulé, « Le Montespan » : l’histoire du plus célèbre cocu de France…
En 1663, Louis-Henri de Pardaillan, marquis de Montespan, et la charmante Françoise de Rochechouart, tombent fous d’amour et se marient. Les dettes s’accumulent et le Marquis doit absolument s’attirer les bonnes grâces du Roi-Soleil. Louis-Henri part donc en guerre pour Louis XIV, et se réjouit durant son absence que Françoise soit introduite à la cour auprès de la Reine. Mais c’est sans compter sur les appétits du roi pour sa tendre épouse. La nouvelle favorite ! Prêt à tout pour récupérer celle « qu’on n’aime qu’une fois dans une vie », il déclare une guerre sans relâche contre le monarque, refusant toutes faveurs attachées à sa condition de cocu royal, et allant même jusqu’à orner son carrosse de cornes gigantesques…
Le sujet, qui s’appuie sur la réalité historique, se situe entre la comédie et la tragédie.
Salomé Villiers en a fait l’adaptation. Elle en est la brillante interprète principale et, comme les deux autres comédiens, joue plusieurs des multiples rôles. Simon Lavaron est une véritable révélation. Michaël Hirsh se révêle un des grands comiques français.
La mise en scène d’Etienne Launey réussit l’exploit de présenter tous les incroyables rebondissements de cette histoire sur une petite scène, dans de multiples lieux et à un rythme endiablé.
On rit, on est ému, on est impressionné. L’inénarrable scène où de Montespan est réfugié auprès de l’héritier du trône d’Espagne est l’un des grands moments du théâtre français.
Pour le cinéma cette fresque historique serait au contraire une superproduction.
Le Montespan actuellement au théâtre de la Huchette les mercredis, jeudis, vendredis à 21 h et les samedis à 16 h et 21 h jusqu’au 23 avril
LA RÉMUNÉRATION DE MABROUK EL MECHRI
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DE « KUNG FU ZOHRA »
C’est son 4ème long métrage. Son précédent était « Sans issue (A cold day of light) », un thriller américain avec Bruce Willis, sorti en 2012 et distribué en France par SND. https://fr.wikipedia.org/wiki/Mabrouk_El_Mechri
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Il est produit par François Kraus et Denis Pineau-Valencienne (Les films du Kiosque), pour un budget prévisionnel de 6,2 millions €. https://fr.wikipedia.org/wiki/Mabrouk_El_Mechri
Pour la préparation, 38 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 100 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien.
C’est la rémunération médiane des réalisateurs de films français de fiction sortis en 2021, mais beaucoup moins que celle des films déjà sortis en 2022. https://siritz.com/financine/barometre-realisateurs-scenarios-22/
Il a en outre touché 100 000 € comme scénariste.
Gaumont est coproducteur/distributeur.
Y ont également investi 4 soficas adossées et 3 non adossées. France 2 est coproducteur. La région Ile-de-France lui a apporté son soutien.
Les fenêtres de télévision à péage ont été préachetées par Canal+ et Mutithématiques. France 2 et TMC ont préacheté les passages sur la télévision gratuite.
Gaumont a le mandat salle, vidéo et international. Il n’a pas donné de minimum garanti mais disposera de toutes les recettes nettes part producteur jusqu’à 2 millions €.
Le précédent film produit par Les Films du Kiosque était « La bonne épouse », réalise par Martin Provost. https://siritz.com/cinescoop/martin-provost-limite-sa-remuneration/
Il a réalisé 632 000 entrées.
Le précédent film distribué par Gaumont est un documentaire, « Le chêne », coproduit à 73/17 avec le Canada par Michel Seydoux (Caméra one) pour un budget de 5,7 millions €. Il est réalisé par Laurent Charbonnier et Michel Seydoux. Il est sorti la semaine dernière où il a réalisé 53 000 entrées.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.
LA RÉMUNÉRATION DE ÉRIC FRATICELLI
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DE « PERMIS DE CONSTRUIRE »
Cette comédie est son premier long métrage en tant que réalisateur alors qu’il est comédien humoriste depuis 2004 et qu’il a réalisé deux courts et moyens métrages. Il joue dans son film. https://siritz.com/financine/barometre-realisateurs-scenarios-22/
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Le film a été produit par Marco Paccioni et Romain Legrand (Marvelous productions) pour un budget prévisionnel de 5,3 millions €.
Pour la préparation, 33 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 144 000 €, dont 67 500 € d’à valoir sur droits d’auteur et 76 500 € de salaire de technicien. C’est exactement la rémunération médiane des réalisateurs de films français de diction sortis depuis le début de l’année et beaucoup plus que celle des films sortis pendant toute l’année dernière. https://siritz.com/financine/barometre-realisateurs-scenarios-22/
Il a en outre co-écrit le scénario avec Didier Boudon (qui est également interprète du film), et ils se sont partagés 90 000 €.
Le film est coproduit par France 3 et a bénéficié du soutien de la région Corse.
Canal+ et Multithématiques ont préacheté les fenêtres de télévision à péage, France 3 puis C8 un passage à la télévision gratuite.
Warner a donné un minimum garanti substantiel pour tous les droits mondiaux.
Le précédent film dans lequel Éric Fratecelli avait joué était « Taxi 5 », réalisé par Franck Gastambide, produit par Europa Corp et ARP pour un budget prévisionnel de 20,4 millions €. Sorti le 11 avril 2018, il était distribué par Europacorp et avait rassemblé 3,65 millions de spectateurs.
Le précédent film produit par Marvelous productions pour un budget prévisionnel de 5,6 millions € était « Le trésor du petit Nicolas », réalisé par Julien Rappeneau, sorti le 20 octobre 2021. Il était déjà distribué par Warner et avait rassemblé 520 000 spectateurs. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-julien-rappeneau/
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.
LA RÉMUNÉRATION DE FRÉDÉRIC TELLIER
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DE « GOLIATH »
C’est son 3ème long métrage. https://fr.wikipedia.org/wiki/Frédéric_Tellier
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Il est produit par Julien Madon (A single man productions) pour un budget prévisionnel 11,2 millions €. https://fr.wikipedia.org/wiki/Goliath_(film)
C’est une coproduction France (90%)/Belgique (10%).
Pour la préparation, 44 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 120 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien.
C’est un peu moins que la rémunération médiane des réalisateurs de films français de fiction déjà sortis en 2022, mais beaucoup moins que celle de tous les films sortis en 2021. https://siritz.com/financine/barometre-realisateurs-scenarios-22/
Il a en outre reçu 410 000 € pour le sujet et le scénario. Ce dernier a été coécrit avec Simon Moutaïrou qui a reçu 22 000 €.
Le film a été coproduit par StudioCanal et Julien Madon (JM Films) ainsi que France 3 et 5 soficas. Il a bénéficié du soutien de la région Bretagne.
Gapbuster est le coproducteur Belge.
Canal+ et Multithématiques ont préacheté une fenêtre de passage sur la télévision payante et France 3 un passage sur la télévision gratuite.
StudioCanal a donné un minimum garanti pour les mandats salle, vidéo et international croscollatéralisés.
Le précédent film du réalisateur était « Sauver ou périr », sorti le 28 novembre 2018 et produit pour un budget prévisionnel de 6,5 millions € par le même producteur.
Pour la préparation, 41 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 122 000 €, dont 62 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 60 000 € de salaire de technicien.
Le scénario a été écrit avec David Ohelhofen et ils se sont partagés 53 000 €.
Le film était coproduit par Labyrinthe film, Mars films et 6 soficas.
OCS a préacheté la première fenêtre de télévision à péage, Canal+ la seconde, Multithématiques la troisième et F3 un passage de télévision gratuite.
Le film était distribué par Mars Films qui avait donné un minimum garanti pour la mandats salle, vidéo et international crosscollatéralisés.
Le film avait rassemblé 1,014 millions d’entrées.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.
BAROMETRE RÉALISATEURS/SCÉNARIOS 22
FinanCinéLE SCÉNARIO MIEUX RÉMUNÉRÉ QUE LE RÉALISATEUR
Nous poursuivons la publication des baromètres de la rémunération en 2022 des réalisateurs de tous les films français, documentaires compris, et des seuls réalisateurs de films français de fiction, animation compris.
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Pour tous les réalisateurs, la rémunération la plus élevée est celle de Claude Lelouch pour « L’Amour c’est mieux que la vie ».
https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-claude-lelouch/
La rémunération moyenne est de 164 000 €.
La rémunération médiane de 107 000 € correspond à celle de Laurent Gueslin, pour « Lynx ». Il s’agit d’un documentaire, produit par JMH& FILO films et MC4, distribué par Gebeka. https://fr.wikipedia.org/wiki/Lynx_(film)
Si on ne prend en compte que les films de fiction, ce qui nous permet de faire la comparaison avec le baromètre des films de fiction sorts en 2021, Lelouch reste évidemment en tête. Mais sa rémunération est inférieure aux 900 000 € de Valérie Lemercier pour « Aline ». https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-valerie-lemercier/
La rémunération moyenne est de 184 000 €. Elle est légèrement inférieure aux 190 000 € d’Emmanuel Carrère pour «Ouistreham». Elle est largement supérieure aux 140 000 € des films de fiction sortis en 2021. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-demannuel-carrere/
La rémunération médiane est de 144 000 €. Elle correspond aux 145 000 € de François Favrat pour « Compagnons ». https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-francois-favrat/
Elle est très supérieure aux 100 000 € des films français de fiction sortis en 2021.
En ce qui concerne les scénarios, pour les films sortis en 2022, la rémunération la plus élevée est, comme pour la rémunération du réalisateur, celle de « L’amour c’est mieux que la vie ». La rémunération moyenne, documentaires compris, est de 214 000 €. En général, la rémunération des scénarios des documentaires est très faible, voir inexistantes, sauf pour « Le chêne » où elle est de 109 000 €.
La rémunération moyenne des scénarios des films de fiction est de 247 000 €. La rémunération médiane est de 235 000 €.
Donc, comme pour les films français sortis en 2021, en général, le scénario est mieux rémunéré que le réalisateur. Bien entendu, dans presque tous les cas celui-ci participe à l’écriture du scénario, voire est le seul scénariste.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.
FRÉQUENTATION TOUJOURS A LA BAISSE
Éditorial60% DES FILMS FRANÇAIS EN PERTE
Le 7 juin 2021, nous analysions, les résultats du cinéma en France à la suite de l’ouverture des salles de cinéma après la longue fermeture due à la Covid. Comscore est l’entreprise qui, entre-autre, fournit quotidiennement les entrées de quasiment toutes les salles de cinéma en France.
Les conclusions étaient : Fréquentation encourageante pour le cinéma, mais très insuffisante pour les distributeurs ». https://siritz.com/editorial/frequentation-encourageante-pour-le-cinema/
Qu’en est-il aujourd’hui ?
Dans sa parution du 28 février analysant les résultats du cinéma en France du 23 au 27 février, Filmsource, la newsletter hebdomadaire destinée aux clients de Comscore, indiquait que « le frémissement (de la semaine précédente) a été de courte durée : la fréquentation retombe à 2,3 millions d’entrées au dimanche soir, soit une baisse 4% par rapport au week-end équivalent de 2020 et de 39,5% par rapport à celui de 2019.
Et, en cumulé par rapport à 2020, donc avant les effets de la covid, 2022, avec 24 472 000 entrées, est en baisse de 22,7%. Or ces chiffres incluent les résultats de « Spider-man » (sauf les deux première semaines puisque le film est sorti à la mi-décembre 2021) qui va dépasser les 8 millions d’entrées.
Ces chiffres sont évidemment mauvais pour toutes les salles de cinéma et catastrophiques pour la plupart des distributeurs et des producteurs français. Selon les évaluation de Cinéfinances.info* à partir de ses données, pour plus de 60% des films français sortis en décembre dernier les distributeurs n’ont pu amortir par leur sortie en salle leur investissement en minimum garanti et frais d’édition. Ils n’ont donc pas touché leur commission nécessaire pour amortir leurs frais généraux.
Certes, dans la plupart des cas, le mandat des distributeurs porte aussi sur la vidéo et la vos. Mais on sait que ceux-ci représentent un chiffre d’affaires de plus en plus réduit. Cette évolution est due au piratage. Or celui-ci ne pourra être véritablement enrayé que lorsque les consommateurs d’œuvres piratées seront sanctionnées, une mesure que tout gouvernement se refuse à prendre pour ne pas déplaire à une partie de leur électorat.
Bien entendu, la fréquentation dépend de l’offre de films. Ainsi, « The Batman », avec 257 000 entrées le premier jour, a fait sensiblement remonter la fréquentation et il est possible que les sorties de la semaine prochaine maintiennent cette tendance.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.
LA RÉMUNÉRATION D’EMMANUEL MARRE
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DE « RIEN À FOUTRE »
C’est son premier long métrage alors qu’il a déjà réalisé plusieurs courts métrages. https://fr.wikipedia.org/wiki/Emmanuel_Marre
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Il s’agit d’une coproduction franco-belge, la Belgique étant majoritaire à 53%. Le budget prévisionnel est 2,1 millions €. Du côté français il est produit par Alexandre Perrier et François-Pierre Clavel (Kidam) et du côté belge par Benoît Rolland (Wrong men north). https://fr.wikipedia.org/wiki/Rien_à_foutre
Pour la préparation, 35 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 56 000 €, dont 31 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 25 000 € de salaire de technicien.
C’est beaucoup moins que la rémunération des films français de fiction sortis en 2021 ou en janvier 2022. https://siritz.com/financine/barometre-2022-remuneration-des-realisateurs/
Le scénario a été coécrit avec Julia Lecoustre et ils se sont partagés 45 000 €.
Le film a bénéficié de 520 000 € d’avance sur recettes. Deux soficas y ont investi. Multithématiques a effectué un préachat.
En France Condor a donné un minimum garanti pour le mandat de distribution salle, vidéo et tv
En Belgique le film a bénéficié du Tax Shelter, de l’aide Fédération Wallonie Bruxelles, du Fonds spécial RTBF/Producteurs indépendants et de l’achat de la RTBF. Il est distribué par Cinéart qui a donné un minimum garanti pour les mandats salle et vidéo.
Le précédent film produit par Kidam était « Freda », sorti le 13 octobre 2021 et réalisé par Gessica Généus. Son budget prévisionnel était de 600 000 €. C’était une coproduction entre la France (50%) et Haïti, Bénin, Pologne.
Le film était distribué par Nour Films et avait rassemblé 31 000 spectateurs.
Le précédent film distribué par Condor Distribution était « La voix d’Aïda », réalisé par Jasmila Zbanic. Sorti le 22 septembre 2019 c’était une coproduction entre 8 pays. Le producteur français Indie Sales avait 10%. Le budget prévisionnel était de 4 millions €.
Le film avait rassemblé 40 000 spectateurs.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.
LA RÉMUNÉRATION D’ALAIN GUIRAUDIE
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DE « VIENS JE T’EMMÈNE »
C’est son 6ème long métrage. https://fr.wikipedia.org/wiki/Alain_Guiraudie
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Il a été produit par Charles Gillibert (CG Cinéma international) pour un budget prévisionnel de 3,4 millions €. https://fr.wikipedia.org/wiki/Viens_je_t%27emmène
Pour la préparation, 40 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 70 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien.
C’est beaucoup moins que la rémunération médiane des réalisateurs de films de fiction français sortis en janvier 2022 et en 2021. https://siritz.com/financine/barometre-2022-remuneration-des-realisateurs/
Il a co-écrit le scénario avec Laurent Lunetta et ils se sont partagés 32 000 €.
Le film a bénéficié de 450 000 € d’avance sur recettes. Il a été soutenu par les régions Ile de France et Auvergne-Rhône-Alpes.
Arte et une sofica en sont coproducteurs.
OCS et Arte ont préacheté un passage.
Le film est distribué par Les films du Losange qui a donné deux minima garantis, un pour le mandat salle et vidéo, un pour le mandat international.
Le précédent film d’Alain Guiraudie était « Rester vertical », sorti le 27 août 2015. https://fr.wikipedia.org/wiki/Rester_vertical
Il était produit par Sylvie Pialat (Les films du Worso) pour un budget prévisionnel de 3,7 millions € et déjà distribué par Les films du Losange.
Pour la préparation, 44 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 90 000 €, dont 50 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 40 000 € de salaire de technicien. Il avait en outre reçu 40 000 € pour l’écriture du scénario.
Le film avait bénéficié de 550 000 € d’avance sur recettes.
Il avait le soutien des régions Pyrénées, Languedoc-Roussillon et Poitou-Charente ainsi que du département Charent-Maritime.
Arte était coproducteur. Canal+, Multithématiques et Arte avaient préacheté un passage.
Les films du Losange avaient donné un minimum garanti pour les mandats salle et vidéo.
Le film avait rassemblé 74 000 entrées.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives
LA RÉMUNÉRATION DE CONSTANCE MEYER
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DE « ROBUSTE »
Cette comédie dramatique est son deuxième long métrage. Il est interprété par Gérard Depardieu que l’on vient de voir dans « Maigret », distribué par SND, et « Maison de retraite », distribué par UGC.
https://www.unifrance.org/annuaires/personne/380447/constance-meyer
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Ce film est produit par Isabelle Madeleine (Dharamsala) pour un budget prévisionnel de 3,4 millions €. https://fr.wikipedia.org/wiki/Robuste_(film)
Pour la préparation, 38 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 83 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est moins de la moitié de la rémunération des réalisateurs de films français de fiction sortis en janvier 2022 et moins que celle des réalisateurs de films français de fiction sortis en 2021.
Le scénario a été co-écrit avec Marcia Maciano et ils es sont partagés 68 000€.
La région Ile de France a apporté son soutien. France 2 et 4 soficas y ont investi. Multithématiques a préacheté un passage tout comme France 2.
Diaphana a donné un minimum garanti pour les mandats salle et vidéo.
Le premier film de Constance Meyer était « Rhapsody », sorti en 2015.
Le précédent film produit par (Dharamsala) était « Proxima », réalisé par Alice Winocour pour un budget prévisionnel de 6,5 millions €. Ditribué par Pathé et sorti le 21 novembre 2019, il avait rassemblé 115 000 spectateurs.
Le précédent film distribué par Diaphana est «Un autre monde», sorti le 16 février dernier. La première semaine il a rassemblé 195 000 entrées. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-stephane-brize/
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.