POUR LA RÉALISATION DE « A L’OMBRE DES FILLES »
C’est le deuxième long métrage de celui qui a déjà produit de nombreux films et écrits plusieurs scénarios. https://fr.wikipedia.org/wiki/Étienne_Comar
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Sa société, Arches films, est d’ailleurs le coproducteur délégué du film avec Didhar Domheri (Maneki films). Le budget prévisionnel est de 3,1 millions €. C’est une coproduction 57/43 entre la France et la Belgique. https://fr.wikipedia.org/wiki/À_l%27ombre_des_filles
Pour la préparation, 31 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 30 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien.
C’est beaucoup moins que la rémunération médiane des films français de fiction sortis en 2022. https://siritz.com/financine/les-barometres-des-remunerations-2/
Ad Vitam a donné un minimum garanti pour les mandats de distribution salle, vidéo, vod, TV et S-vod.
Il a en outre reçu 133 000 € pour le scénario.
Le film a bénéficié d’une avance sur recette après réalisation de 120 000 €. 3 soficas y ont investi. Il a été préacheté par Canal+ et Multithématiques.
Jacques Bronckart (Versus Production) est le producteur Belge et il a bénéficié du Tax Shelter.
Sont coproducteurs la RTBF et Be TV ainsi que Proximus (groupe Artemis).
Il a bénéficié du soutien de Wallimage et de la Communauté française de Belgique.
Le premier film réalisé par Etienne Comar était « Django », sur le guitariste, sorti le 26 avril 2017. Sa société en était déjà le producteur, associé à Marc Missonnier et Olivier Delbosc (Fidélité Productions), pour un budget prévisionnel de 8,8 millions €.
Pour la préparation, 45 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 160 000 €, dont 79 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 81 000 € de salaire de technicien.
Il avait coécrit le scénario avec Alexis Salako et ils s’était partagés 310 000 €.
Le film était coproduit par la Région Rhône Alpes ainsi que France 2 qui avait acheté un passage.
Il avait bénéficié d’une importante aide du CNC à la création audiovisuelle et sonore ainsi que du soutien de la région Ile de France.
Pathé avait donné un minimum garanti pour tous les mandats de distribution.
Le film avait rassemblé 500 000 spectateurs.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.
FRÉQUENTATIONS:RAISON D’ÊTRE OPTIMISTE
ÉditorialLa très sensible baisse de la fréquentation par rapport à la période d’avant la crise reste évidemment le principal problème de l’industrie cinématographique française.
Depuis 2009, la fréquentation a toujours dépassé les 200 millions de spectateurs par an, sauf en 2013 où elle a néanmoins dépassé les 193 millions d’entrées. 2019 était une année record avec 213 millions d’entrées. Depuis le début de l’année on se situe à environ 30% au-dessous de 2019 soit à un niveau qui pourrait être de l’ordre 150 millions d’entrées. Un niveau très insuffisant, sur le long terme, pour assurer l’équilibre de notre exploitation, notre distribution et notre production.
A quoi est dû ce recul ? En partie à l’offre de films américains qui, avant la crise avaient une part de marché de 55% et qui sont tombés à moins de 30%. Les majors américaines, pour lutter contre la piraterie, procèdent à des sorties mondiales simultanées. Actuellement, elles attendent que les salles fonctionnent normalement dans presque tous les pays pour sortir une grande partie leurs plus importants films.
L’autre explication tient au profil des spectateurs. Le Film français de la semaine dernière publie une très parlante analyse sur les résultats de mars, effectuée par Vertigo, une société spécialisée dans le marketing du cinéma. On voit qu’en mars 2022, par rapport à mars 2019 le recul est de 30%. Il est plus important chez les femmes (-33%) que chez les hommes (-26%). Les baisses les plus importantes sont chez les 50/59 ans (-34%) et surtout les 60 ans et + (-38%). Notamment en ce qui concerne ces deux dernières catégories, il est clair que c’est la peur persistante du covid qui est l’explication principale. Au contraire les 35/49 ans n’ont reculé que de 17%.
Et ces reculs ont surtout affectés les occasionnels dont la part de marché a chuté de 38% alors que sur les réguliers elle n’a reculé que de 26% et des assidus de 24%.
Ces données peuvent donc inciter à l’optimisme. Quand la covid sera considérée comme ayant été quasiment éradiquée les spectateurs les plus âgés reviendront dans les salles. De même, quand les américains sortiront leurs grands blosckbusters, ce retour touchera aussi les occasionnels.
POUR LA RÉALISATION DE «LES GAGNANTS»
CinéscoopLA RÉMUNÉRATION DE AZEDINE BENJILALI ET DE LAURENT JUNCA
Cette comédie est le premier long métrage que ces deux stars du stand-up ont réalisé.
Azédine Benjilali, dit AZ
https://www.leparisien.fr/culture-loisirs/sortir-region-parisienne/humour-az-drole-de-a-a-z-14-10-2019-8172642.php
Laurent Junca dit Titoff
https://fr.wikipedia.org/wiki/Titoff
Tous les deux en sont d’ailleurs interprètes au côté de Joey Starr.
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Il est produit par Valérie Garcia (Gabman) pour un budget prévisionnel de 4,7 millions €.
Pour la préparation, 30 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 120 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien.
C’est moins que la rémunération moyenne des réalisateurs de films français de fiction sortis en 2022. https://siritz.com/financine/les-barometres-des-remunerations-2/
Le film est coproduit par les sociétés SIL, FDB Imago (Frederic de Belloy Saint-Lénard), Panda Films (Stephane Ben Lahcene), Chapka Films (Laeticia Galitzine) et Belga Films (Patrick Vandenbosch)
Il a été soutenu par la région Sud. Dans son plan de préfinancement il est noté une grande chaîne en clair, mais sans indiquer laquelle et W9.
Arp sélection a donné un minimum garanti pour les mandats salle et vidéo.
Arp sélection avait distribué le 16 mars dernier, un film Chinois « Money boys », qui, sorti dans 38 salles, a réalisé 13 000 entrées. Il avait sorti le 17 novembre dernier une coproduction franco-suisse, « Olga ». Réalisé par Elie Grappe, il traitait d’une gymnaste Ukrainienne. Le distributeur avait donné un minimum garanti et l’avait sorti dans 66 salles. Il a réalisé 25 000 entrées.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.
LA RÉMUNÉRATION D’ETIENNE COMAR
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DE « A L’OMBRE DES FILLES »
C’est le deuxième long métrage de celui qui a déjà produit de nombreux films et écrits plusieurs scénarios. https://fr.wikipedia.org/wiki/Étienne_Comar
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Sa société, Arches films, est d’ailleurs le coproducteur délégué du film avec Didhar Domheri (Maneki films). Le budget prévisionnel est de 3,1 millions €. C’est une coproduction 57/43 entre la France et la Belgique. https://fr.wikipedia.org/wiki/À_l%27ombre_des_filles
Pour la préparation, 31 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 30 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien.
C’est beaucoup moins que la rémunération médiane des films français de fiction sortis en 2022. https://siritz.com/financine/les-barometres-des-remunerations-2/
Ad Vitam a donné un minimum garanti pour les mandats de distribution salle, vidéo, vod, TV et S-vod.
Il a en outre reçu 133 000 € pour le scénario.
Le film a bénéficié d’une avance sur recette après réalisation de 120 000 €. 3 soficas y ont investi. Il a été préacheté par Canal+ et Multithématiques.
Jacques Bronckart (Versus Production) est le producteur Belge et il a bénéficié du Tax Shelter.
Sont coproducteurs la RTBF et Be TV ainsi que Proximus (groupe Artemis).
Il a bénéficié du soutien de Wallimage et de la Communauté française de Belgique.
Le premier film réalisé par Etienne Comar était « Django », sur le guitariste, sorti le 26 avril 2017. Sa société en était déjà le producteur, associé à Marc Missonnier et Olivier Delbosc (Fidélité Productions), pour un budget prévisionnel de 8,8 millions €.
Pour la préparation, 45 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 160 000 €, dont 79 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 81 000 € de salaire de technicien.
Il avait coécrit le scénario avec Alexis Salako et ils s’était partagés 310 000 €.
Le film était coproduit par la Région Rhône Alpes ainsi que France 2 qui avait acheté un passage.
Il avait bénéficié d’une importante aide du CNC à la création audiovisuelle et sonore ainsi que du soutien de la région Ile de France.
Pathé avait donné un minimum garanti pour tous les mandats de distribution.
Le film avait rassemblé 500 000 spectateurs.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.
Rémunération de Cédric Le Gallo et Maxime Govare
CinéscoopPour la réalisation de « La revanche des crevettes pailletées »
Ce film est le deuxième de la série confiée à ces deux réalisateurs. Callo. C’est le deuxième film de Cédric Le Gallo. https://fr.wikipedia.org/wiki/Cédric_Le_Gallo
Et le 4ème de Maxime Govare. https://fr.wikipedia.org/wiki/Maxime_Govare
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Il est coproduit à 50/50 par Renaud Chélélékian (Les Improductibles) et Edouard Duprey (Kaly Productions) pour un budget prévisionnel de 6,6 millions €.
Pour la préparation, 39 jours de tournage et la post-production la rémunération des réalisateurs est de 216 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien.
C’est plus que la rémunération moyenne des réalisateurs des films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/les-barometres-des-remunerations-2/
Le scénario a été écrit avec Romain Choay et ils se sont partagés 225 000 €.
OCS a acheté la première fenêtre de télévision payante et Canal+ la seconde.
Universal a donné trois minima garantis séparés pour les mandats salle, vidéo et tv, et international. Ces apports représentent 55% du financement français.
Car le film est coproduit par la Japon (Flag. Pictures) à hauteur de 10%).
« Les crevettes pailletées », réalisé par les deux mêmes et produit par les mêmes producteurs est sorti le 8 mais 2019. Son budget prévisionnel était de 4,5 millions €.
Pour la préparation, 35 jours de tournage et la post-production la rémunération des réalisateurs était de 118 000 €, dont 64 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 54 000 € de salaire de technicien.
Le scénario était coécrit avec Romain Choé et ils s’étaient partagés 83 000 €.
Le film était soutenu par la région Grande Est et Mulhouse. Une sofica y avait investi et il était préacheté par Canal+, puis Multithématiques.
Universal était déjà le distributeur en ayant donné un minimum garanti pour les mandats salle et vidéo français. Il partageait l’international avec Charades, chacun ayant donné un minimum garanti.
Le film avait rassemblé 560 000 spectateurs.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.
LA RÉMUNÉRATION DE PACO PLAZZA
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DE « ABUELA »
C’est le 8ème long métrage de fiction de cet espagnol. https://fr.wikipedia.org/wiki/Paco_Plaza
C’est d’ailleurs une coproduction hispano (80%) française (20%) et dont le budget prévisionnel est de 4 millions .
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article. https://fr.wikipedia.org/wiki/Abuela
La productrice française est Sylvie Pialat (Les films du Worso).
Pour la préparation, 34 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 180 000 €. Le scénario a été coécrit avec Carlos Vermut et ils se sont partagés 75. 000 €.
En France le CNC a accordé Aide aux cinémas du monde et l’aide aux créations visuelle et sonore du CNC. Le film a également bénéficié du soutien d’Eurimages.
Canal+ a préacheté une fenêtre sur la télévision à péage. Wild bunch a donné un minimum garanti pour tous les mandats de distribution sur la France.
Le producteur espagnol est Apache films. Antena 3 est coproducteur et a préacheté un passage. Amazon prime a effectué un préachat.
En Espagne il a aussi bénéficié de l’aide publique au cinéma et c’est Sony Pictures qui est le distributeur.
Le précédent film produit par Les films du Worso était « Albatros », sorti le 3 novembre 2021 et dont le budget prévisionnel était 4 millions €. Il était réalisé par Xavier Beauvois. Il était distribué par Pathé et Orange Studio. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-xavier-beauvois-2/
Il avait rassemblé 95 000 spectateurs.
Le présent film distribué par Wild bunch est « Théo et les métamorphoses », réalisé par Damien Odoul et produit par Kidam pour un million €. Wild Bunch avait donné un petit minimum garanti. Il est sorti le 9 mars dernier dans 21 salles et a rassemblé 1 500 producteurs.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.
Février : rentabilité de la distribution des films français
ÉditorialPourcentage élevé de films déficitaires, mais rentabilité cumulée positive.
Après celle de décembre et de janvier nous avons évalué la rentabilité des films français sortis en février. Certains sont encore à l’affiche et nous avons pris en compte les entrées potentielles à venir. https://siritz.com/editorial/tres-mauvais-chiffres-de-janvier/
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
En ce qui concerne le pourcentage de films pour lesquels les recettes salle ne permettent pas d’amortir l’investissement en minimum garanti et en frais d’édition, la situation s’est aggravée par rapport aux deux mois précédents, puisque 70% des films sont déficitaires. Mais nos rappelons que nos calculs ne tiennent pas compte du soutien séléctif dont bénéficie souvent les distributeurs indépendants.
En revanche, si l’on prend en compte la marge cumulée du secteur de la distribution elle est largement positive et représente de l’ordre de 20% des investissements cumulés des distributeurs.
C’est dû au fait que les films déficitaires représentent des pertes qui vont de quelques milliers d’euros à un peu plus de 400 000 €, pour un film dont le distributeur, en outre, possède tous les mandats France et étranger, alors que le film n’a pas été pré-vendu a une chaîne en clair ni à une plate-forme de S-Vod.
Au contraire, il y a quelques énorme succès, le principal, de loin, étant la comédie « Maison de retraite », distribué par UGC, qui devrait largement dépasser les 2 millions d’entrées. Or, pour ce film a budget moyen (5 millions €), UGC n’a pas donné de minimum garanti et dispose des mandats salle, vidéo, vod et international. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-thomas-gilou/
Autre gros succès « Super-héros malgré lui », distribué par StudioCanal. Le distributeur a donné un minimum garanti de 1,15 millions €, mais le film a dépassé le 1,8 millions d’entrées. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-philippe-lacheau-2/
Diaphana a, selon nous, réalisé deux beaux succès avec « Les jeunes amants » pour lequel il a donné un minimum garanti de 500 000 €, mais qui a rassemblé près de 400 000 spectateurs. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-carine-tardieu/
Et surtout « Un autre monde », pour lequel il a donné un minimum garanti de 325 000 € et qui a rassemblé près de 500 000 entrées. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-stephane-brize/
Bien entendu la fréquentation cinéma en France continue à être très en deçà de celle d’avant la crise et de ce qui lui est nécessaire pour avoir un équilibre global. https://leclaireur.fnac.com/article/84553-au-mois-de-mars-la-frequentation-des-salles-de-cinema-est-restee-au-point-mort/
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.
LA RÉMUNÉRATION DE FABRICE DU WELTZ
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DE « INEXORABLE »
Cette coproduction belgo-française (79/21%) est son 7ème long métrage. https://fr.wikipedia.org/wiki/Fabrice_Du_Welz
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Le budget prévisionnel est de 3,3 millions €. Les producteur français sont Manuel Chiche et Violaine Barbaroux (The Joker films). https://fr.wikipedia.org/wiki/Inexorable_(film)
Pour la préparation, 30 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 174 000 €, dont 114 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 60 000 € de salaire de technicien.
C’est plus que la rémunération moyenne des réalisateurs de films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/les-barometres-des-remunerations-2/
Le scénario a été coécrit avec Joséphine Hopkins et Aurélien Molas et ils se sont partagés 113 000 €.
2 soficas y ont investi. Le film a été préacheté par OCS et Multithématiques.
The Joker Films a donné un minimum garanti pour tous les mandats de distribution sur la France et Bookmaker est le distributeur physique.
Le producteur Belge est Frakas. Il a bénéficié du tax shelter, du soutien de la Fédération Wallonie Bruxelles, de Wallimage, de Screen Brussel, du Média Slate funding et du VAF (Fonds audiovisuel flamands).
Les chaînes RTBF et Voo Be TV y ont co-investi et l’ont préacheté.
Le précédent film du réalisateur était « Adoration », sorti en France le 22 janvier 2020. C’était également une coproduction franco-belge 21/79%. Son budget prévisionnel était de 3 millions €.
En France The Jokers film était producteur et distributeur. Le film avait rassemblé 8 000 spectateurs. Le producteur Belge était Panique.
Pour la préparation, 35 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 298 000 €, dont 222 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 76 000 € de salaire de technicien.
Le scénario était coécrit avec Vincent Favier.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.
Pour la réalisation de « En même temps »
CinéscoopLA RÉMUNÉRATION DE GUSTAVE KERVEN ET BRUNO DELÉPINE
Cette comédie est le 10 ème films que ces réalisateurs ont réalisé ensemble.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Gustave_Kervern
https://fr.wikipedia.org/wiki/Benoît_Delépine
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Leur société No money productions l’a coproduit avec Alexandra Hoenochsberg (Ad Vitam) pour un budget de 2,9 millions €. https://fr.wikipedia.org/wiki/En_même_temps_(film)
Pour la préparation, 29 jours de tournage et la post-production la rémunération des réalisateurs est de 280 000 €, dont 160 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 120 000 € de salaire de technicien. S’y ajoute 152 000 € pour le scénario.
C’est évidement beaucoup plus que la rémunération moyenne des réalisateurs de films français de fiction sortis depuis le début de 2022. https://siritz.com/financine/les-barometres-des-remunerations-2/
7 soficas y ont investi.
Le film a bénéficié du soutien de la région Occitanie. Canal+ et Multithématiques ont préacheté une fenêtre de télévision à péage. Ad Vitam est le distributeur en France mais n’a pas donné de minimum garanti.
Leur précédent film est « Effacer l’historique », sorti le 26 août 2020. Il était produit par leur société et Sylvie Pialat (Les films du Worso) pour un budget de 4,5 millons €.
Leur rémunération était la même que pour « En même temps » en tant que réalisateur et pour le scénario.
France 3 et Pictanovo (Hauts-de-Seine) étaient coproducteurs. 9 soficas y avaient investi.
Le film avait été préacheté par Canal+, Multithématiques et France 3.
Il était également distribué par Ad Vitam qui n’avait pas donné de minimum garanti et avait rassemblé 520 000 spectateurs.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.
La rémunération de Philippe de Chauveron
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DE « QU’EST-CE QUE L’ON A ENCORE TOUS FAIT AU BON DIEU ?»
C’est le 9ème film de cet habitué aux succès et le troisième de la série des « Qu’est-ce qu’on a fait au bon dieu ». Il est aussi le réalisateur de la série de films à succès « Élève Ducobu ». https://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_de_Chauveron
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Il est produit par Brigitte Maccioni (Les films du Premier) et (Les films du 24), c’est-à-dire UGC. Celle-ci est aujourd’hui PDG d’UGC. https://fr.wikipedia.org/wiki/Qu%27est-ce_qu%27on_a_tous_fait_au_Bon_Dieu_%3F
Pour la préparation, 48 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 390 000 €, dont 190 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 200 000 € de salaire de technicien.
C’est plus du triple de la rémunération moyenne des réalisateurs de films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/les-barometres-des-remunerations-2/
Le sujet et le scénario ont été rémunérés 840 000 € dont 220 000 € pour Guy Laurent le coscénariste.
TF1 films production est coproducteur et trois soficas y ont investi.
OCS a acheté deux fenêtres pour la télévision à péage et TF1 deux passages sur la télévision gratuite. TMC a également acheté un passage.
Sans avoir donné de minimum garanti, UGC a tous les mandats de distribution sauf pour le Bénélux. Le producteur belge Belga est coproducteur à hauteur de 11%.
Le précédent film du réalisateur est « Qu’est-ce qu’on a encore fait au bon dieu », sorti le 30 janvier 2019. Il avait le même producteur pour un budget prévisionnel de 17 millions €.
Pour la préparation, 48 jours de tournage la rémunération du réalisateur était la même. C’était également le cas pour le scénario et le sujet.La rémunération de Guy Laurent était 200 000€..
Le film, sorti dans 852 salles, avait cumulé 6,722 millions de spectateurs.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.
TRÈS MAUVAIS CHIFFRES DE JANVIER
ÉditorialLA DISTRIBUTION DE FILMS FRANÇAIS TOUJOURS AUSSI DÉFICITAIRE
Nous avions effectué, à partir des chiffres donnés par Cinéfinances.info*, une évaluation de la rentabilité des investissements des distributeurs dans les films français sortis en décembre 2021. https://siritz.com/financine/la-barometre-des-mg-distributeur-2021/
Nous avons recommencé l’opération pour les films sortis en janvier 2022. Or, là encore, pour près de 60% des films l’investissement n’est pas couvert par cette sortie salle. Certes, pour certains films, le distributeur a d’autres mandats qui devraient lui permettre de dégager une légère marge. C’est le cas de « Adieu monsieur Haffmann » qui est un film cher pour lequel le distributeur, Pathé/Orange Studio, a donné un minimum garanti de 1,25 millions € mais pour tous les mandats. Les mandats vidéo, vod et international devraient lui permettre de dégager une marge.
Mais le distributeur, quand le film est un succès, ne touche que sa commission qui est au maximum de 30% alors que quand le film n’amortit pas son investissement la différence négative entre son chiffre d’affaires et son investissement est à 100% à sa charge.
Ainsi, pour le film «Ouistreham » qui, avec plus de 400 000 entrées est un succès, le distributeur reverse environ la moitié de sa marge à la production. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-demannuel-carrere/
Probablement le film français le plus rentable en janvier
Mais pour « L’amour c’est mieux que la vie », pour lequel la marge négative est du même ordre de grandeur que la marge positive du film précédent, celle-ci est entièrement à la charge du distributeur Metropolitan Film export. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-claude-lelouch/
Ce film illustre par ailleurs la carrière de nombreux films qui, cette année, démarrent correctement puis s’effondrent dès la seconde semaine.
C’est pourquoi, sur l’ensemble des films français sortis en janvier 2022, la perte cumulée sur la sortie de la distribution en salle est de plus de 7% de son investissement. Ce chiffre est sans doute légèrement réduit par l’exploitation des autres mandats. Mais ceux-ci n’existent pas pour tous les films. En outre, pour les films qui sont des échecs en salle, ils le sont en général aussi sur les autres médias. Surtout, rappelons-le, le distributeur a besoin de recevoir une commission pour, en premier lieu, couvrir ses frais généraux.
En tout cas cela fait deux mois consécutifs que la distribution des films français est gravement déficitaire. Il doit probablement en être de même pour les films étrangers, sauf quelques blockbusters américains.
L’exploitation est évidemment également très touchée par ce faible niveau de la fréquentation par rapport aux niveaux d’avant la crise. En revanche, en principe les producteur avaient couvert financement de leur film avant le lancement de leur production. Mais la plupart d’entre eux n’ont même pas reçu les premiers 150 000 € d’aide automatique réservés au producteur délégué. Et, pour les films à venir, ils ne pourront compter sur les mêmes niveaux de minima garantis des distributeurs.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.