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LA RÉMUNÉRATION D’ARNAUD DESPLECHIN

POUR LA RÉALISATION DE « FRÈRE ET SŒUR »

C’est son 13ème long métrage de fiction. https://en.wikipedia.org/wiki/Arnaud_Desplechin

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Il est produit par Pascal Caucheteux (Why not productions) pour un budget prévisionnel de 4,4 millions €. https://fr.wikipedia.org/wiki/Frère_et_Sœur_(film)

Pour la préparation, 40 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 100 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien.

C’est la rémunération médiane des réalisateurs de films français de fiction sortis en 2021 et depuis le début de l’année. Il a également reçu 120 000 € pour son scénario ce qui est moins que le budget médian de ces films. https://siritz.com/financine/les-barometres-avril-2022/

Le film a bénéficié de 550 000 € d’avance sur recettes.

Il est coproduit par Arte, Pictanovo et 8 soficas y ont investi.

Il a été préacheté par Canal+, Multithématiques et Arte.

Le Pacte n’a pas donné de minimum garanti pour les mandats de distribution salle et vidéo de même que Wild bunch international pour le mandat vente international.

Le précédent film d’Arnaud Desplechin était « Tromperie », sorti le 19 décembre 2021. C’était une adaptation du roman de Philip Roth « Deception » dont les droits avaient été acquis pour 16 000 €.

Il était produit par Why not productions pour un budget prévisionnel de 1,2 millions €.

Pour la préparation, 20 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 8 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Il avait en outre reçu 15 000 € pour le scénario.

Canal+ et Multithématiques l’avaient préacheté. Le Pacte avait le mandat de distribution sans minimum garanti.

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.