POUR LA RÉALISATION DE « HOMMES AU BOUT DE LA CRISE DE NERFS »

Cette comédie est le 3ème long métrage de celle qui est avant tout une comédienne de très nombreux films.

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article. https://fr.wikipedia.org/wiki/Audrey_Dana

Il est produit par Olivier Delbosc (Curiosa films) pour un budget prévisionnel de 5,6 millions €.

Pour la préparation, 31 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice est de 140 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien.

C’est la rémunération moyenne des réalisateurs de films français de fiction sortis en 2021 et depuis le début de l’année.

Le scénario est coécrit avec Claude Barré pour 205 000 € ce qui est la rémunération moyenne des scénaristes de ces films.

https://siritz.com/financine/les-barometres-avril-2022/

Le film est coproduit par Auvergne-Rhône-Alpes Cinéma et France 2 cinéma

Canal+, Multithématiques et France 2 l’ont préacheté.

Il est distribué par Warner bros qui a donné un minimum garanti pour les mandats salle et vidéo en France. France tv distribution a donné un minimum garanti pour le mandat vente à l’étranger.

Le précédent film réalisé par Audrey Dana  et dont elle était interprète était « Si j’étais un homme », sorti le 22 février 2017.

Pour la préparation, 41 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice était de 300 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien.

Il était produit Olivier Delbosc et Marc Missonier (Fidélité films) pour un budget prévisionnel de 6,7 millions €.

Le scénario était coécrit avec Maud Améline et Murielle Magellan et elles s’étaient partagées 245 000 €.

TF1 était coproducteur.

OCS avait préacheté 2 passages. TF1 et NT1 avaient préacheté un passage.

Wild bunch était coproducteur et distributeur avec un minimum garanti pour tous les mandats.

Le film sorti dans 295 salles avait rassemblé 162 000 spectateurs.

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche.

EN VALEUR ABSOLUE ET EN % DU BUDGET

La rémunération des rôles principaux constitue l’un des postes les plus importants du budget des films français de fiction. Voici une analyse du Top 20 de ces rémunérations depuis le début de l’année. Elle porte sur ce qui est versé aux comédiens mais ne comprend pas les charges sociales.

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Mais attention : ces chiffres correspondent à l’agrément d’investissement. Le budget et le plan de financement est celui sur la base  duquel le producteur a pu monter le financement de son film. Les chiffres définitifs, qui correspondent à l’agrément de production, peuvent être différents et, parfois, très différents. Dans ce dernier cas, les producteurs peuvent nous en informer et nous ferons les modifications nécessaires. C’est le cas de « Les promesses » pour lesquels le producteur nous a fait remarquer que les chiffres publiés ce matin étaient faux et que nous venons de corriger.

Comme on le voit la rémunération des 12 principaux comédiens de « Qu’est-ce qu’on a encore tous fait au bon dieu » est de loin la plus élevée puisqu’elle dépasse les 2 millions €. C’est aussi le film qui a le budget prévisionnel le plus élevé puisqu’il est de 15,5 millions €.

https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-philippe-de-chauveron/

Au 17 mai le film  avait rassemblé 2 180 000 spectateurs et continuait sa carrière.

Puis vient « Alors on danse », réalisé par Michèle Laroque qui fait partie elle-même partie des quatre comédiens principaux, avec 693 000 € pour un budget de près de 7,5 millions €.

https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-michele-laroque-2/

Puis vient « Adieu monsieur Haffmann ». Alors que son budget est de 11,8 millions €, ses trois principaux comédiens reçoivent 516 000 €. Le film a rassemblé 742 000 entrées.

https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-michele-laroque-2/

En 4ème position on trouve « Maison de retraite ». Les comédiens ont reçu 516 000 € pour un budget total de 5 millions €.

https://www.cinefinances.info/film/2308

Avec plus de 5 millions d’entrées le film est l’un des plus rentables de l’année.

En 5ème position vient « Maigret » avec 500 000 € pour un budget de 600 000 €. Le film a rassemblé 541 000 spectateurs.

« Qu’est-ce qu’on a encore tous fait au bon dieu »ont touché 15% du budget. Puis les 11 comédiens de « Maison de retraite » ont reçu 10% du budget.

Sur le Top 20 « En attendant Bojangles » et «Le temps des secrets » sont à 3% alors que la moyenne des rémunérations des principaux comédiens par rapport au budget est de 6% .

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.

L’analyse de la baisse de la fréquentation reste essentielle pour le cinéma. Or on commence à disposer de données qui permettent de l’approfondir.  https://siritz.com/editorial/le-cinema-est-un-loisir-collectif/D’une manière générale, la baisse est beaucoup moins élevée en France que chez nos voisins européens. https://www.lefigaro.fr/medias/en-europe-la-frequentation-des-cinemas-a-plonge-de-60-20220517

En ce qui concerne la France, Comscore vient de publier le cumul de fréquentation sur l’année écoulée, du 19 mai 2021 au 18 mai 2022. Elle est de 153,1 millions d’entrées. Soit 73,9% par rapport à la moyenne des années 2011 à 2019 qui était de 2007 millions.

MOINS DE FILMS AMÉRICAINS

Mais depuis un an, la part de marché des films américains, qui était avant la crise de la covid, de 55%, est tombée à moins de 30%. Parce que les majors américaines ont arrêté nombre de leurs productions, ont retardé la sortie de leurs films ou les ont diffusés directement sur les plateformes. S’ils les avaient sortis normalement, ce qui aurait maintenu leur part de marché de 55%, leur fréquentation serait normalement passée de 46 millions de spectateurs à 84 millions, soit 38 millions de plus. La fréquentation globale aurait été de 191,1 millions d’entrées. Soit 7,7% de moins que la moyenne de 2011 à 2019 et non 26,1%.

Bien entendu la question est de savoir si et quand les blockbusters des majors vont retrouver leur niveau d’avant la crise. Ce qui est certain c’est que l’offre du second semestre sera supérieure à celle du second semestre, en commençant pas « Top Gun » jusqu’à « Avatar 2 » qui va sorti le 14 décembre. Or le premier « Avatar » avait rassemblé plus de 14 millions de spectateurs.

Mais Disney n’aura-t-il pas la tentation de sortir certains de ses gros blockbusters directement sur sa plateforme Disney+ pour pousser les abonnements ? C’est peu probable. D’une part parce qu’il semble que ce soit avant tout les fortes séries qui incitent aux abonnements, comme « Oussékine » sur Disney+ ; d’autre part parce que le marché français des salles est un très fort marché. Un film susceptible de réaliser 3 millions d’entrées, peut générer plus de 10 millions de chiffre d’affaires en salle et plus de 9 millions € de marge. Il peut ensuite générer plusieurs millions d’euros par ses ventes à Canal+ ou OCS, puis à une chaîne en clair. Même si le film sort directement sur une plateforme dans de nombreux territoire, cette sortie peut être occultée en France.

Constatant en tout cas que les studios américains en se concentrant sur les blockbusters spectaculaires fabriquent des œuvres conçues pour les salles de spectacle du cinéma et qui perdent une grande partie de leur attrait sur les plateformes.

LA CONCURRENCE DES PLATEFORMES

Mais, même avec ce calcul, on arrive à une fréquentation de 16 millions d’entrées en moins que la moyenne des années d’avant la crise. Comme expliquer le solde qui subsiste ? https://www.franceinter.fr/cinema/cinema-les-plateformes-de-streaming-video-sont-bien-une-menace-pour-la-frequentation-des-salles-obscures

Là, c’est une étude que vient de réalise l’IFOP pour l’AFCAE qui apporte des lumières. Selon elle 29% des abonnés à un service de S-Vod vont moins au cinéma et 12% plus du tout. Or les abonnements à ces plateformes ont fortement augmenté pendant la fermeture des salles. 35% d’entre eux ont souscrit à cet abonnement pendant la fermeture. Et ce que les abonnés recherchent sur ces plateformes ce sont avant tout les séries.

Arrivera-t-on à reconquérir progressivement ces spectateurs perdus. Est-ce que le prix des places de certains cinéma n’est pas devenu prohibitif pour une partie des spectateurs qui constate qu’il dépasse de loin un mois d’abonnement à une plateforme et que, souvent, il n’y a plus de réduction pour les seniors. Ou bien le cinéma français doit offrir des œuvres qui sont de véritables spectacles ? Il faut dire que cette option est peut-être entravée par le rôle déterminant que joue les chaînes de télévision dans le financement de nos films.

POUR LA RÉALISATION DE « FRÈRE ET SŒUR »

C’est son 13ème long métrage de fiction. https://en.wikipedia.org/wiki/Arnaud_Desplechin

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Il est produit par Pascal Caucheteux (Why not productions) pour un budget prévisionnel de 4,4 millions €. https://fr.wikipedia.org/wiki/Frère_et_Sœur_(film)

Pour la préparation, 40 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 100 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien.

C’est la rémunération médiane des réalisateurs de films français de fiction sortis en 2021 et depuis le début de l’année. Il a également reçu 120 000 € pour son scénario ce qui est moins que le budget médian de ces films. https://siritz.com/financine/les-barometres-avril-2022/

Le film a bénéficié de 550 000 € d’avance sur recettes.

Il est coproduit par Arte, Pictanovo et 8 soficas y ont investi.

Il a été préacheté par Canal+, Multithématiques et Arte.

Le Pacte n’a pas donné de minimum garanti pour les mandats de distribution salle et vidéo de même que Wild bunch international pour le mandat vente international.

Le précédent film d’Arnaud Desplechin était « Tromperie », sorti le 19 décembre 2021. C’était une adaptation du roman de Philip Roth « Deception » dont les droits avaient été acquis pour 16 000 €.

Il était produit par Why not productions pour un budget prévisionnel de 1,2 millions €.

Pour la préparation, 20 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 8 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Il avait en outre reçu 15 000 € pour le scénario.

Canal+ et Multithématiques l’avaient préacheté. Le Pacte avait le mandat de distribution sans minimum garanti.

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.

POUR LA RÉALISATION DE « J’ADORE CE QUE VOUS FAITES « 

C’est le 4ème long métrage de celui qui est un ancien rugbyman. https://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_Guillard

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Le film est produit par Vincent Roget (Same player) et Gaumont pour un budget prévisionnel de 6,2 millions €.

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/J%27adore_ce_que_vous_faites

Pour la préparation, 32 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 80 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien.

C’est moins que la rémunération médiane des réalisateurs de films français de fiction sortis en 2021 et 2022. Il a en outre reçu 240 000 € pour le scénario ce qui est sensiblement plus que le budget moyen des scénarii de ces films.

https://siritz.com/financine/les-barometres-avril-2022/

Le film est coproduit par Florian Genetet-Morel (Montauk films), France 2 et C8. 2 soficas y ont investi.

Il a obtenu le soutien de la région Occitanie.

Le film a été préacheté par Canal+, Multithématiques, France 2 et C8.

Gaumont a tous les mandats de distribution sans avoir donné de minimum garanti.

Le précédent film de Philippe Guillard est « Papi sitter » sorti le 4 mars 2020.

Il était déjà produit par Vincent Roget (Same player) et Gaumont pour un budget prévisionnel de 5,7 millions €.

Pour la préparation, 32 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 120 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien.

France 2 était coproducteur. Le film avait bénéficié du soutien de la région Nouvelle Aquitaine.

Canal+, Multithématiques et France 2 l’ont préacheté.

Gaumont a donné un minimum garanti pour tous les mandats. Sorti dans 445 salles le film avait rassemblé 250 000 entrées.

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.

POUR LA RÉALISATION DE « COUPEZ ! »

C’est son 9ème long métrage. https://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Hazanavicius

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Il est produit par Brahim Chioua (Getaway films) et Michel Hazanavicius ( La classe américaine) pour un budget prévisionnel de 4,8 millions €. https://fr.wikipedia.org/wiki/Coupez_!_(film)

Pour la préparation, 30 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 126 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien.

C’est une rémunération intermédiaire entre la rémunération moyenne et la rémunération médiane des réalisateurs des films français de fiction sortis en 2021 et depuis le début de l’année.

Le scénario est une adaptation du film japonais « Ne coupez-pas », sorti en 2017 et dont les droits ont été acquis pour 140 000 €. Le réalisateur a en outre reçu 125 000 € pour le scénario. https://siritz.com/financine/les-barometres-avril-2022/

La région Ile de France a apporté une aide remboursable. France 2 est coproducteur. Une sofica y a investi

Le film a été préacheté par Canal+, Multithématiques et France 2.

PAN distribution a les mandats de distribution salle et vidéo sans minimum garanti. Wild Bunch International a les mandats de distribution monde hors Japon sans minimum garanti.

Le précédent film réalisé par Michel Hazanavicius était « Le prince oublié », sorti en salle le 10 février 2020.

Le film était produit par Prélude pour un budget prévisionnel de 24,9 millions €.

Pour la préparation, 53 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 1400 000 €, dont 650 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 750 000 € de salaire de technicien.

Le scénario était coécrit avec Noé Debré et Bruno Merle. Ils s’étaient partagés 430 000 €.

Pathé/Studio Canal étaient coproducteurs à 50/50 ainsi que Korokora.

Le film était préacheté par Canal+ et Multithématiques. TF1 et TMC avaient chacun préacheté 2 passages.

Pathé/Studio Canal avaient donné un minimum garanti pour tous les mandats de distribution.

Le film, sorti dans 698 salles, avait rassemblé 920 000 spectateurs.

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.

POUR LA RÉALISATION DE « TOM »

C’est le 5ème long métrage réalisé par celle qui est aussi romancière, scénariste et comédienne. https://fr.wikipedia.org/wiki/Fabienne_Berthaud

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Le film est produit par Maya Hariri (Rhamsa productions) et Bruno Levy (Move movie) pour un budget prévisionnel de 2,2 millions €. https://fr.wikipedia.org/wiki/Tom_(film)

Pour la préparation, 27 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice est de 90 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien.

Le scénario est une adaptation du roman de Barbara Constantine qui a été acquis pour 130 000 €. La réalisatrice a en outre reçu 195 000 € pour le scénario. https://siritz.com/financine/les-barometres-avril-2022/

C’est moins que la rémunération médiane des réalisateurs de films français de fiction sortis en 2021 et depuis le début de l’année. En revanche le budget du scénario est supérieur à celui des films sortis en 2021 et cette année.

Le film a bénéficié d’une aide de Pictanovo et a été préacheté par Canal+ et Multithématiques.

Haut et court a donné un minimum garanti pour les mandats salle et vidéo. Le film avait totalis 519 spectateurs dans 41 salles le premier jour.

Le film est également coproduit à 5% par la Belgique. Le producteur est Belge Scope pictures. Il a bénéficié du tax shelter et Scope Pictures a donné un minimum garanti pour le mandat de distribution.

Le précédent film de la réalisatrice était « Un monde plus grand », sorti le 30 octobre 2019. Il était produit par Haut et court pour un budget prévisionnel de 3,2 millions €.

Pour la préparation, 34 jours de tournage et la post-production la rémunération de la  réalisatrice était de 60 000 €, dont 20 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 40 000 € de salaire de technicien.

Le scénario  avait été été écrit avec Claire Barré et  elles s’étaient partagées  134 000 €.

Le film avait bénéficié de 600 000 € avance sur recettes et d’un soutien d’Eurimages. Canal+ et Multithématiques l’avaient préacheté. Haute et court avait donné un minimum garanti pour le mandat salle. Le film avait rassemblé 298 000 entrées.

Il était coproduit à hauteur de 33% par Scope pictures en Belgique.

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.

ON EST PASSÉ DE 25 ENTRÉES PAR SÉANCE À 18, VOIR 16.

Ce mercredi, les vacances scolaires étant terminées et les premiers vrais beaux jours étant apparus, les Français n’ont pas eu envie de s’enfermer au cinéma. Le Mercredi précédent, le Cinéchiffres était à 166 000 entrées. Cette semaine  il est tombé à 62 000 entrées, soit une baisse de 62%. C’est évidemment catastrophique pour les distributeurs et les exploitants, d’autant plus que ce mercredi sortaient 19 nouveaux films. C’est une douche froide pour mon optimisme de la semaine dernière. https://siritz.com/editorial/sur-la-fenetre-prioritaire-de-la-salle/

Ces chiffres de la fréquentation cinématographique sont l’objet d’intenses réflexions de toute la profession. Ainsi, dans une  très intéressante interview au Film français, François Aymé, le président de la l’AFCAE, estime qu’il est indispensable de repenser le modèle économique du cinéma. https://fr.wikipedia.org/wiki/Association_française_des_cinémas_d%27art_et_d%27essai

Il note tout d’abord que « jusqu’en 2019, les titres art et essai moyennement ou peu porteurs pouvaient s’appuyer sur des gens allant deux ou trois fois par semaine au cinéma. ». Or, on note aujourd’hui une baisse des assidus. Donc « si les spectateurs qui s’y rendaient auparavant trois fois y vont maintenant deux fois , c’est mécaniquement le petit film qui trinque. »

Et son analyse me semble fondamentale. Il note ainsi que le nombre de séances a explosé : « En 2019 8,5 millions de séances ont été organisées avec en moyenne 25 entrées par séance. Aujourd’hui cette moyenne se situe plutôt à 18, 17 voir 16 entrées. » Or, il estime indispensable de préserver la dimension collective du cinéma. « Arrêtons d’avoir comme dogme unique le fait que, pour réaliser un maximum d’entrées, il faut proposer un maximum de séances. C’est peut-être vrai pour 30 ou 40 des 700 films qui sortent chaque année, mais pas pour l’extrême majorité d’entre eux. »

Dans le passé un film sortait dans une salle d’exclusivité qui le tenait longtemps, puis il passait dans des salles de seconde exclusivité avant d’être repris par des salles de quartier. Et le cinéma faisait beaucoup, beaucoup plus d’entrées aujourd’hui. Il ne s’agit pas de revenir 50 ans en arrière, mais de se dire qu’il n’y a pas qu’un modèle.

Et François Aymé suggère une piste : « Aller au restaurant où il n’y a pas grand monde ne donne pas très envie. C’est pareil pour un cinéma. Il vaut mieux avoir moins de séances, mais très bien exposées et sur la durée. Il faut réfléchir aux moyens  d’événementialiser d’avantage les choses, de ne plus être sur une batterie de séances qui les banalisent, voir même les dévalorise. »

POUR LA RÉALISATION DE « CŒURS VAILLANTS »

C’est son 3ème long métrage de fiction. Elle a également écrit plusieurs scénarios et réalisé des fictions pour la télévision. https://fr.wikipedia.org/wiki/Mona_Achache

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Il s’agit d’une coproduction entre la France (90%) et la Belgique (10%).

Du côté français le producteur est Jean Cottin (Les films du cap). Le budget prévisionnel est de 3,7 millions €.

Pour la préparation, 30 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice est de 120 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien.

C’est 20% de plus que la rémunération médiane des réalisateurs de films français sortis en 2021 et depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/les-barometres-avril-2022/

Le scénario est coécrit avec Valérie Zenatti, Jean Cottin, Christophe Offenstein et Anne Berest. Ils se sont partagés 178.500 € ce qui est beaucoup plus que la rémunération médiane des scénarios des films français sortis en 2021 et 2022.

Le film a été co-produit par Victorien Vaney (Orson films). Deux soficas y ont investi.

Il a obtenu le soutien de la Région du Centre-Val de Loire, du Département Loir-et-Cher, du Domaine national de Chambord, de la Fondation pour la mémoire de la Shoa, de la Fondation dotation Cœurs vaillants-ACE, et de l’Angoa. Il bénéficie du Sponsoring de Get the moon

Bac Films a donné un minimum garanti pour les mandats salle et vidéo.

En Belgique le film est coproduit par Geneviève Lemal (Scope pictures) et bénéficie du Tax shelter.

Le précédent film réalisé par Mona Achache était « Les Gazelles », sorti le 26 avril 2014. Il était produit par Recifilms pour un budget prévisionnel de 3,8millions €.

Pour la préparation, 35 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatriceest de 80 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Elle avait coécrit le scénario avec Camille Chamoux et Cécile Sellam. Ils s’étaient partagés 50 000 €.

Distribué par Paramount le film avait rassemblé 295 000 spectateurs.

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.

POUR LA RÉALISATION DE « ON SOURIT POUR LA PHOTO »

Le film est produit par Clément Miserez (Radar Films) et Julien Lancret (Unagi productions)  pour un budget prévisionnel légèrement en-dessous de 5 millions €.

Pour la préparation, 36 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 90 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien.

C’est moins que la rémunération médiane des réalisateurs de films français de fiction sortis cette année et l’année dernière.

https://siritz.com/financine/les-barometres-avril-2022/

Il a en outre reçu 57 000 € pour le scénario ce qui est beaucoup moins que la rémunération médiane des scénarios de films français sortis en 2021 et 2022.

Le film est coproduit par Orange studio et France 3. Il a bénéficié de placements de produits.

Il a été préacheté par OCS, Multithématiques et France 3.

OCS studio a donné un minimum garanti pour les mandats de distribution salle, vidéo et étranger.

Le précédent film produit par Radar Films était « Mystère », réalisé par Denis Imbert . Il avait un budget prévisionnel de 6,2 millions € et était distribué par Gaumont. Sorti le 15 décembre 2021 il avait rassemblé 464 000 spectateurs.https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-denis-denis-imbert/

C’est le premier film long métrage produit par Unacri productions.

Le précédent film distribué par Orange studio était « Tendre et saignant », sorti le 19 janvier 2022 et réalisé par Christopher Thomson. Il avait un budget prévisionnel de 4,2 millions €. Orange studio n’avait pas donné de minimum garanti pour les mandats salle et vidéo. Il avait rassemblé 140 000 spectateurs.

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.