POUR LA RÉALISATION DE « BABYSITTER »

Cette comédie est le premier long métrage de cette comédienne québécoise. https://fr.wikipedia.org/wiki/Monia_Chokri

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

C’est une coproduction franco-canadienne (20/80%). Son budget prévisionnel est de 3,8 millions €.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Babysitter_(film)

Pour la préparation, 32 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice est de 273 000 €, dont 135 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 138 000 € de salaire de technicien.

C’est beaucoup plus que la rémunération moyenne des réalisateurs de films français de fiction sortis en 2021 ou depuis le début de l’année 2022. https://siritz.com/financine/les-barometres-des-remunerations-2/

Il est tiré de la pièce de théâtre « Babysitter » de Catherine Léger dont les droits d’adaptation ont été acquis pour 40 000 €. C’est elle qui a écrit le scénario pour une rémunération de 135 000 €. Comme on le voit les rémunérations au Canada sont beaucoup plus élevées qu’en France.

Le producteur français est Pierre-Marcel Blanchot (Phase 4 productions). Bac a donné un minimum garanti pour les mandats de distribution salle, vidéo, vod et S-Vod et un autre pour

Pour le mandate de distribution internationale hors Canada.

Au Canada le producteur est Amérique Film. Il a bénéficié du Crédit d’impôt Québec et du Crédit d’impôt d Canada. Il a également bénéficié du soutien du Fonds Quebecor, de la Sodec et de Téléfilm Canada.

Maison Quatre Tiers a donné un minimum garanti pour tous les mandats de distribution au Canada.

Le précédent film distribué par  Bac Films (David Grumbach) est le dessin animé « Icare » de Carlo Vogele. https://fr.wikipedia.org/wiki/Icare_(film,_2022)

Il est sorti le 30 mars dernier.

C’est une coproduction entre la France (10%), le Luxembourg (55%) et la Belgique (35%). Le producteur français était Rezo Films.

Le réalisateur est Luxembourgeois. Il est diplômé de l’école des Gobelins et a été animateur chez Pixar.

Le film, au bout de 3 semaines a rassemblé 40 000 spectateurs, mais sa fréquentation des deux dernières semaine se maintient aux alentours de 10 000 entrées.

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.

LES SEGPAS BOULEVERSENT LA DONNE

Les longs métrages pour le cinéma sont parfois des adaptations d’œuvres préexistantes : romans, pièces de théâtre, bandes dessinés, essais et, bien entendu, remake de films.

A partir des données de Cinéfinances.info* nous avons répertorié ces adaptations dans les films français sortis depuis de début de l’année. Elles représentent 12% des films.

Les adaptations sont choisies parce que le réalisateur et le producteur estiment que c’est un bon sujet pour le cinéma et, parfois, parce que le succès de l’œuvre préexistante en font une bonne rampe de lancement pour le film.

Comme on peut le voir, sur 164 films 16, soi 10% sont tirés de livres. Il y a 12 livres, une pièce de théâtre, une bande dessinée, un film et, fait nouveau, une web-série.

Le prix d’acquisition le plus élevé est celui des droits d’adaptation d’un film,  la comédie britannique « Finding your feet », jamais sortie en France : 470 000 €.

La rémunération de Michèle Laroque, la réalisatrice, était de 62 000 €. En revanche elle n’avait reçu que 5 000 € pour le scénario. https://www.cinefinances.info/film/2511

On trouve ensuite « Le temps de secrets », l’adaptation des mémoires d’enfance de Marcel Pagnol dont les droits d’adaptation ont été acquis 370 000 €. Christophe Barratier, le réalisateur et Laurent Turner se sont partagés 223 000 € pour le scénario.

Pour « Adieu Monsieur Haffman », une comédie qui est un grande succès au théâtre, fait remarquable, le producteur et le réalisateur l’ont transformé en un film dramatique et rajouté un personnage central. https://www.cinefinances.info/film/2461

A noter l’acquisition pour seulement 10 000 € des droits d’adaptation de la web-série LES SEGPA. Diffusée sur You tube elle avait enregistrée 10 millions de vue. https://www.francetvinfo.fr/culture/en-regions/la-web-serie-humoristique-a-succes-les-segpa-sort-au-cinema_5079889.html

Ce sont ses auteurs qui ont réalisée l’adaptation au cinéma. https://www.cinefinances.info/film/2541

Fait remarquable, sorti cette semaine au cinéma, le film est, dès le premier week-end en seconde position des nouveaux films avec 201 000 entrées dans 254 salles, derrière « Les secrets de la cité perdue » qui en rassemble que 256 000 mais  dans 609 salles. Et il réalise, de loin le plus d’entrées par salle.

Ce résultat est un véritable événement. Il va bouleverser les rapports entre les différents médias.

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.

SELON JÉRÔME SEYDOUX ELLE PASSE PAR LA MONTÉE EN GAMME DE L’OFFRE

Dans le Figaro de mardi dernier, Jérôme Seydoux, le président et propriétaire de Pathé, s’est exprimé de manière très intéressante sur les causes des difficultés que rencontre le cinéma français.

Son point de vue est évidemment à prendre en compte puisqu’il est à la fois le premier exploitant de salles de cinéma de France et d’Europe et l’un des principaux producteurs et distributeurs de films.Mais aussi parce que c’est lui qui, en 1993, a mis fin a la fin de la chute de la fréquentation en France. Celle-ci, du fait  du fort développement de l’offre télévisuelle, était passée de 202 millions de spectateurs en 1982 à 116 millions de spectateurs en 1993. Il a compris que la reconquête du public passait par les multiplexes, avec leurs grands écrans, leurs salles gradinées et leurs fauteuils confortables ainsi que des parkings gratuits, puisqu’ils étaient situés dans des centres commerciaux à la périphérie des villes. Il en a ouvert deux en 1993 qui ont été de gros succès et la profession a suivi.

Jérôme Seydoux

Aujourd’hui il constate l’actuelle chute de la fréquentation en France qui est passée d’un minimum de 200 millions de spectateurs par an à, sans doute, quelques 160 millions, ce qui est très insuffisant pour l’équilibre financier des entreprises du secteur.

A ses yeux les plateformes sont la troisième irruption de la télévision dans le monde du cinéma. Elles existaient avant la Covid mais leur usage a été fortement développé par le confinement. Une nouvelle fois le cinéma doit s’adapter et cesser «d’être le Vatican du cinéma, un pays très dogmatique».

Il critique fortement notre chronologie des médias signée il y a peu. Si les français maintenaient leur position la S-Vod pourrait sortir en salle dans les autres pays et directement sur ses plateformes en France. Alors qu’à ses yeux le cinéma et les plateformes ne sont pas des adversaires car « demain la salle sera une véritable devanture pour celles-ci.

« En France, il n’y a pas assez de talents pour produire 340 films par an. Nous ferions mieux de produire moins de films mais de meilleure qualité, et le CNC devrait arrêter de saupoudrer les aides pour d’avantage les concentrer. »

En fait, pour concurrencer le petit écran à domicile, le cinéma doit, comme il l’avait fait avec les multiplexes, devenir une sortie offrant un véritable spectacle.  « C’est pourquoi Pathé va ouvrir Boulevard des Capucines, où se situera le siège de Pathé, un restaurant, un bar, des salles de coworking et sept salles de cinéma avec 1 000 places haut de gamme…. Les spectateurs veulent bien revenir chez nous. Forcément les prix augmenteront pour accompagner cette montée en gamme. »

Une initiative qui sera suivie de près par le reste de la profession en France et dans le monde.

POUR LA RÉALISATION DE « LES SANS-DENTS »

Cette comédie est le 4ème long métrage de cet auteur de bandes dessinées. https://fr.wikipedia.org/wiki/Pascal_Rabaté

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Il est produit par Xavier Delmas et Victor Meutelet (Loin derrière l’Oural) pour un budget prévisionnel 929 000 €. https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Sans-dents

Pour la préparation, 20 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 10 000 €, sous forme de salaire de technicien.

C’est le dixième de la rémunération médiane des réalisateurs de films français de fiction sortis en 2021 et depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/les-barometres-des-remunerations-2/

En outre il a reçu 12 000 € pour le scénario.

Le film est coproduit par Studio Orlando et Autre Chose. Il a bénéficié du soutien du CNC pour la création audiovisuelle et sonore ainsi que de la région Ile de France.

Jour de fête a donné un minimum garanti pour le mandat de distribution salle et vidéo. Films Boutique a donné un minimum garanti pour le mandat de vente à l’étranger.

Le film a rassemblé 4185 spectateurs dans 58 salles le premier jour

Le précédent film de Pascal Rabaté est « Du goudron et des plumes », sorti le 9 juillet 2014.

Il était déjà produit par Loin derrière L’Oural. Son budget prévisionnel était de 2,9 millions €.

Pour la préparation, 37 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 50 000 €, dont 20 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 30 000 € de salaire de technicien. Il avait en outre reçu 60 000 € pour le scénario, Antoine Pinson 20 000 € et Sami Bouajila 40 000 € pour le scénario  et rôles principaux.

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.

POUR LA RÉALISATION DE « OGRE »

Ce film d’épouvante est le premier qu’il a réalisé pour le cinéma alors qu’il a déjà réalisé et écrit le scénario de plusieurs téléfilms et séries pour la télévision.https://fr.wikipedia.org/wiki/Arnaud_Malherbe_(réalisateur)

https://siritz.com/cinescoop/le-role-du-realisateur-et-du-scenariste-suite/

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Le film est produit par Marc-Antoine Robert et Xavier Rigault (2.4.7 films) et Laurent Lavolé et Maud Huynh (Gloria Films) pour un budget prévisionnel de 2,8 millions €. https://fr.wikipedia.org/wiki/Ogre_(film)

Pour la préparation, 36 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 62 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien.

C’est à peine plus de la moitié de la rémunération médiane des réalisateurs de films français de fiction sortis en 2021 ou depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/les-barometres-des-remunerations

Le scénario est coécrit avec Sébastien Sepulveda et ils se sont partagés 60 000 €.

The Jokers films et Playtime en sont coproducteurs.

Le film a bénéficié d’une avance sur recettes du CNC de 500 000 € et le CNC a également apporté une aide à la création audiovisuelle et sonore.

La région Bourgogne-Franche-Comté lui a apporté son soutien tandis que trois soficas y ont investi.

Le film a été pré-vendu à Canal+ et Multithématiques.

The Jokers Films § Bookmakers ont donné un minimum garanti pour les mandats salle et video tandis que Playtime a le mandat vente international sans minimum garanti.

Le précédent film produit par 2.4.7 films était “Lucky”, réalisé par Olivier Van Hoofstadt. Son budget prévisionnel était de 5,3 millions €. Sorti le 26 février 2020 il était distribué par Apollo Films et avait rassemblé 122 000 spectateurs.

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.

LA RÉMUNÉRATION DE HAKIM ET ALI BOUGHERABA

Cette comédie est le premier long métrage qu’ils ont réalisé. https://fr.wikipedia.org/wiki/Ali_Bougheraba

Ali Boughera

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Le film est produit par par Éric et Nicolas Altmayer  (Mandarin et compagnie) ainsi que Jean Rachid  (Kallouche cinéma)  pour un budget prévisionnel de 2,6 millions €. https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=293378.html

Pour la préparation, 25 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 60 000 €, dont 19 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 41 000 € de salaire de technicien.

Le scénario a été écrit par les réalisateurs a que Ichem et Hakim Bougheraba. Ils se sont partagés 75 000 €.

Apollo Film et StudioCanal sont coproducteurs. Canal+, Ciné + et C8 l’ont préacheté.

Apollo Film a donné un minimum garanti pour la distribution salle, vidéo et étranger. Studio Canal a les mandats de distribution tv et Svod, mais sans minimum garanti.

Le précédent film produit par Mandarin était « 0SS 117 : Alerte rouge en Afrique, en Méditerranée », réalisé par Nicolas Bedos et dont le budget prévisionnel était de 18,4 millions €. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-nicolas-bedos-2/

Distribué par Gaumont il avait rassemblé 1 625 000 spectateurs.

Mandarin et compagnie avait produit avec Kallouche Cinéma « La vie scolaire » réalisé par Fabien Marsaud et millions €. dont le budget était de 5,3.  Sorti le 28 août 2019 il était distribué par Gaumont et avait rassemblé 1 812 000 entrées.

Le précédent film distribué par Apollo Films était «La Brigade», réalisé par Louis-Julien Petit et dont le budget prévisionnel était de 5 millions €. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-louis-julien-petit/

Il avait rassemblé 424 000 spectateurs.

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.

La très sensible baisse de la fréquentation par rapport à la période d’avant la crise reste évidemment le principal problème de l’industrie cinématographique française.

Depuis 2009, la fréquentation a toujours dépassé les 200 millions de spectateurs par an, sauf en 2013 où elle a néanmoins dépassé les 193 millions d’entrées. 2019 était une année record avec 213 millions d’entrées. Depuis le début de l’année on se situe à environ 30% au-dessous de 2019 soit à un niveau qui pourrait être de l’ordre 150 millions d’entrées. Un niveau très insuffisant, sur le long terme, pour assurer l’équilibre de notre exploitation, notre distribution et notre production.

A quoi est dû ce recul ? En partie à l’offre de films américains qui, avant la crise avaient une part de marché de 55% et qui sont tombés à moins de 30%. Les majors américaines, pour lutter contre la piraterie, procèdent à des sorties mondiales simultanées. Actuellement, elles attendent que les salles fonctionnent normalement dans presque tous les pays pour sortir une grande partie leurs plus importants films.

L’autre explication tient au profil des spectateurs. Le Film français de la semaine dernière publie une très parlante analyse sur les résultats de mars, effectuée par Vertigo, une société spécialisée dans le marketing du cinéma. On voit qu’en mars 2022, par rapport à mars 2019 le recul est de 30%. Il est plus important chez les femmes (-33%) que chez les hommes (-26%). Les baisses les plus importantes sont chez les 50/59 ans (-34%) et surtout les 60 ans et + (-38%). Notamment en ce qui concerne ces deux dernières catégories, il est clair que c’est la peur persistante du covid qui est l’explication principale. Au contraire les 35/49 ans n’ont reculé que de 17%.

Et ces reculs ont surtout affectés les occasionnels dont la part de marché a chuté de 38% alors que sur les réguliers elle n’a reculé que de 26% et des assidus de 24%.

Ces données peuvent donc inciter à l’optimisme. Quand la covid sera considérée comme ayant été quasiment éradiquée les spectateurs les plus âgés reviendront dans les salles. De même, quand les américains sortiront leurs grands blosckbusters, ce retour touchera aussi les occasionnels.

LA RÉMUNÉRATION DE AZEDINE BENJILALI ET DE LAURENT JUNCA

Cette comédie est le premier long métrage que ces deux stars du stand-up ont réalisé.

Azédine Benjilali, dit AZ

https://www.leparisien.fr/culture-loisirs/sortir-region-parisienne/humour-az-drole-de-a-a-z-14-10-2019-8172642.php

Laurent Junca dit Titoff

https://fr.wikipedia.org/wiki/Titoff

Tous les deux en sont d’ailleurs interprètes au côté de Joey Starr.

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Il est produit par Valérie Garcia (Gabman) pour un budget prévisionnel de 4,7 millions €.

Pour la préparation, 30 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 120 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien.

C’est moins que la rémunération moyenne des réalisateurs de films français de fiction sortis en 2022. https://siritz.com/financine/les-barometres-des-remunerations-2/

Le film est coproduit par les sociétés SIL, FDB Imago (Frederic de Belloy Saint-Lénard), Panda Films (Stephane Ben Lahcene), Chapka Films (Laeticia Galitzine) et Belga Films (Patrick Vandenbosch)

Il a été soutenu par la région Sud. Dans son plan de préfinancement il est noté une grande chaîne en clair, mais sans indiquer laquelle et W9.

Arp sélection a donné un minimum garanti pour les mandats salle et vidéo.

Arp sélection avait distribué le 16 mars dernier, un film Chinois « Money boys », qui, sorti dans 38 salles, a réalisé 13 000 entrées. Il avait sorti le 17 novembre dernier une coproduction franco-suisse, « Olga ». Réalisé par Elie Grappe, il traitait d’une gymnaste Ukrainienne. Le distributeur avait donné un minimum garanti et l’avait sorti dans 66 salles. Il a réalisé        25 000 entrées.

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.

POUR LA RÉALISATION DE « A L’OMBRE DES FILLES »

C’est le deuxième long métrage de celui qui a déjà produit de nombreux films et écrits plusieurs scénarios. https://fr.wikipedia.org/wiki/Étienne_Comar

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Sa société, Arches films, est d’ailleurs le coproducteur délégué du film avec Didhar Domheri (Maneki films). Le budget prévisionnel est de 3,1 millions €. C’est une coproduction 57/43 entre la France et la Belgique. https://fr.wikipedia.org/wiki/À_l%27ombre_des_filles

Pour la préparation, 31 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 30 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien.

C’est beaucoup moins que la rémunération médiane des films français de fiction sortis en 2022. https://siritz.com/financine/les-barometres-des-remunerations-2/

Ad Vitam a donné un minimum garanti pour les mandats de distribution  salle, vidéo, vod, TV et S-vod.

Il a en outre reçu 133 000 € pour le scénario.

Le film a bénéficié d’une avance sur recette après réalisation de 120 000 €. 3 soficas y ont investi. Il a été préacheté par Canal+ et Multithématiques.

Jacques Bronckart (Versus Production) est le producteur Belge et il a bénéficié du Tax Shelter.

Sont coproducteurs la RTBF et Be TV ainsi que Proximus (groupe Artemis).

Il a bénéficié du soutien de Wallimage et de la Communauté française de Belgique.

Le premier film réalisé par Etienne Comar était « Django », sur le guitariste, sorti le 26 avril 2017. Sa société en était déjà le producteur, associé à Marc Missonnier et Olivier Delbosc (Fidélité Productions), pour un budget prévisionnel de 8,8 millions €.

Pour la préparation, 45 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 160 000 €, dont 79 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 81 000 € de salaire de technicien.

Il avait coécrit le scénario avec Alexis Salako  et ils s’était partagés 310 000 €.

Le film était coproduit par la Région Rhône Alpes ainsi que France 2 qui avait acheté un passage.

Il avait bénéficié d’une importante aide du CNC à la création audiovisuelle et sonore ainsi que du soutien de la région Ile de France.

Pathé avait donné un minimum garanti pour tous les mandats de distribution.

Le film avait rassemblé 500 000 spectateurs.

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.

Pour la réalisation de « La revanche des crevettes pailletées »

Ce film est le deuxième de la série confiée à ces deux réalisateurs. Callo. C’est le deuxième film de Cédric Le Gallo. https://fr.wikipedia.org/wiki/Cédric_Le_Gallo

Et le 4ème de Maxime Govare. https://fr.wikipedia.org/wiki/Maxime_Govare

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Il est coproduit à 50/50 par Renaud Chélélékian (Les Improductibles) et Edouard Duprey (Kaly Productions) pour un budget prévisionnel de 6,6 millions €.

Pour la préparation, 39 jours de tournage et la post-production la rémunération des réalisateurs est de 216 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien.

C’est plus que la rémunération moyenne des réalisateurs des films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/les-barometres-des-remunerations-2/

Le scénario a été écrit avec Romain Choay   et ils se sont partagés 225 000 €.

OCS a acheté la première fenêtre de télévision payante et Canal+ la seconde.

Universal a donné trois minima garantis séparés pour les mandats salle, vidéo et tv, et international. Ces apports représentent 55% du financement français.

Car le film est coproduit par la Japon (Flag. Pictures) à hauteur de 10%).

« Les crevettes pailletées », réalisé par les deux mêmes et produit par les mêmes producteurs est sorti le 8 mais 2019. Son budget prévisionnel était de 4,5 millions €.

Pour la préparation, 35 jours de tournage et la post-production la rémunération des réalisateurs était de 118 000 €, dont 64 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 54 000 € de salaire de technicien.

Le scénario était coécrit avec Romain Choé et ils s’étaient partagés 83 000 €.

Le film était soutenu par la région Grande Est et Mulhouse. Une sofica y avait investi et il était préacheté par Canal+, puis Multithématiques.

Universal était déjà le distributeur en ayant donné un minimum garanti pour les mandats salle et vidéo français. Il partageait l’international avec Charades, chacun ayant donné un minimum garanti.

Le film avait rassemblé 560 000 spectateurs.

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.