POUR LA RÉALISATION DE « LES GOÛTS ET LES COULEURS »
Pour la préparation, 29 jours de tournage et la post-production la rémunération de Michel Leclerc est de 35 000 €, dont 10 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 25 000 € de salaire de technicien.
C’est le tiers de la rémunération médiane des réalisateurs de films de fiction français sortis en 2021 et 2022. https://siritz.com/financine/les-barometres-avril-2022/
C’est son 6ème long métrage. https://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Leclerc_(réalisateur)
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Le scénario a été coécrit avec Baya Kasmi est ils se sont partagés 105 000 €.

Le 6ème film de Michel Leclerc est une comédie
« Les goûts et les couleurs » a été produit par Éric et Nicolas Altmayer (SNC catalogue/Mandarin et Compagnie) pour un budget prévisionnel de 2,8 millions €. https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Goûts_et_les_Couleurs_(film,_2022)
Le CNC et la Sacem on apporté une aide à la musique. 3 soficas ont investi dans le film. Canal+ et Multithématiques ont acheté un passage.
Pyramide a donné un minimum garanti pour les mandats salle, vidéo, vod et s-vod ainsi qu’un minimum garanti pour le mandat ventes internationales.
Le précédent film du réalisateur est « La lutte des classes », sorti le 3 avril 2019.

Pour la préparation, 36 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 58 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien.
Le scénario était déjà coécrit avec Baya Kasmi et ils se sont partagés 106 000 €.
Le film était produit par Karé Productions pour un budget prévisionnel de 3,6 millions €.
4 soficas, Chaocorps productions et UGC y avaient investi.
Canal+ et Multithématiques avaient acheté un passage ainsi que France 2 qui était également coproducteur.
UGC et Orange studio avaient donné un minimum garanti pour les mandats salle, vidéo et étranger.
Le film avait rassemblé 455 000 spectateurs.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
RÉMUNÉRATION DE JÉRÔME COMMANDEUR
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DE « IRRÉDUCTIBLE »
Pour la préparation, 46 jours de tournage et la post-production la rémunération de Jérôme Commandeur est de 175 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est un peu plus que la rémunération moyenne des réalisateurs de films français de fictions sortis en 2021 et 2022. https://siritz.com/financine/les-barometres-avril-2022/
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Un budget de 11,4
Jérôme Commandeur qui est avant tout comédien réalise là son 2ème long métrage. https://fr.wikipedia.org/wiki/Jérôme_Commandeur
Cette comédie est l’adaptation du film italien de Gennario Nunziate dont les droits ont été acquis pour 700 000 €. Le film est produit pat SND, filiale de M6, pour un budget prévisionnel de 11,4 millions €. Il a été préacheté par Canal+, Multithématiques, M6 et W9. SND a donné un minimum garanti pour tous les mandats de distribution.
Le précédent et premier film de Jérôme Commandeur, réalisé avec Alain Como, était « Ma famille t’adore déjà ! » sorti le 9 novembre 2016.Il était produit par HBB 26 et Pathé Films pour un budget prévisionnel de 7,9 millions €.
Pour la préparation, 32 jours de tournage et la post-production la rémunération de Jérôme Commandeur et Alan Como était de 160 000 €, dont 60 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 100 000 € de salaire de technicien.Le scénario avait été coécrit avec Frédéric Jurie et Kevin Knepper. Ils se sont partagés 96 000 €.
Le film était coproduit par Les Productions du Ch’timi et TF1 Films production. Trois soficas y ont investi. Il a bénéficié du soutien de la région Poitou Charente. OCS, TF1 2, TMC, NT1 ont préacheté un passage.
Pathé avait donné un minimum garanti pour tous les mandats de distribution et le film avait rassemblé 562 000 entrées.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
REVOIR L’ÉCOSYSTÈME DE NOTRE CINÉMA
ÉditorialPLUS DE FILMS NE GARANTIT PAS UN MEILLEUR CINÉMA
L’écosystème de notre cinéma est déréglé. C’est ce qui explique que les films américains sont en train de retrouver leurs performances d’avant Covid alors que les films français stagnent bien en-dessous. Tout notre écosystème est bâti pour produire un nombre toujours croissant de films français par an pour sortir, de plus en plus de films- actuellement au moins 750 films par an, dans nos salles. https://siritz.com/editorial/fin-de-la-multiplication-des-petits-pains/
Cet écosystème repose sur la croyance que, plus il y a de films produits et qui sortent, plus on a de chances de découvrir un grand talent. Au point que de plus en plus de films ne peuvent avoir que des sorties croupions d’une ou deux salles ou d’une séance par jour. Leurs réalisateurs et leurs producteurs sont persuadés que c’est la cause de leurs performances lamentables. Mais si elles sortaient dans toutes les séances de beaucoup plus de salles leurs entrées seraient tout aussi lamentables.
Désormais les distributeurs ont subi de telles pertes qu’ils vont être contraints de réduire leurs risques, donc leurs minima garantis. https://siritz.com/financine/rentabilite-de-la-distribution/Est-ce que notre écosystème continuera à permettre la production de films qui n’ont pas besoin d’entrées pour être bénéficiaires? Ça n’est pas certain. Cette évolution devrait en tout cas obliger les producteurs à être plus sélectifs et, tout particulièrement, à être plus exigeants quant aux scénarios.
Car maintenant le cinéma est en concurrence avec les plateformes et des chaînes qui doivent résister aux plateformes. Ces diffuseurs seront de plus en plus exigeants quant à la qualité de leurs séries. Et, pour fabriquer ces séries, ils rechercheront les plus grands talents, y compris ceux du cinéma, car, aujourd’hui, en France, il n’y en a pas suffisamment pour satisfaire leurs besoins.
Jusqu’ici, pour ces talents le film de cinéma était l’art suprême. Mais la série, qui permet de créer un véritable univers, avec de multiples personnages, un environnement, un contexte et des histoires qui s’entremêlent, acquiert de plus en plus de lettres de noblesse.
LA RÉMUNÉRATION DE MICHEL LECLERC
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DE « LES GOÛTS ET LES COULEURS »
Pour la préparation, 29 jours de tournage et la post-production la rémunération de Michel Leclerc est de 35 000 €, dont 10 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 25 000 € de salaire de technicien.
C’est le tiers de la rémunération médiane des réalisateurs de films de fiction français sortis en 2021 et 2022. https://siritz.com/financine/les-barometres-avril-2022/
C’est son 6ème long métrage. https://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Leclerc_(réalisateur)
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Le scénario a été coécrit avec Baya Kasmi est ils se sont partagés 105 000 €.
Le 6ème film de Michel Leclerc est une comédie
« Les goûts et les couleurs » a été produit par Éric et Nicolas Altmayer (SNC catalogue/Mandarin et Compagnie) pour un budget prévisionnel de 2,8 millions €. https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Goûts_et_les_Couleurs_(film,_2022)
Le CNC et la Sacem on apporté une aide à la musique. 3 soficas ont investi dans le film. Canal+ et Multithématiques ont acheté un passage.
Pyramide a donné un minimum garanti pour les mandats salle, vidéo, vod et s-vod ainsi qu’un minimum garanti pour le mandat ventes internationales.
Le précédent film du réalisateur est « La lutte des classes », sorti le 3 avril 2019.
Pour la préparation, 36 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 58 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien.
Le scénario était déjà coécrit avec Baya Kasmi et ils se sont partagés 106 000 €.
Le film était produit par Karé Productions pour un budget prévisionnel de 3,6 millions €.
4 soficas, Chaocorps productions et UGC y avaient investi.
Canal+ et Multithématiques avaient acheté un passage ainsi que France 2 qui était également coproducteur.
UGC et Orange studio avaient donné un minimum garanti pour les mandats salle, vidéo et étranger.
Le film avait rassemblé 455 000 spectateurs.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
POUR LA RÉALISATION DE « JUNGLE ROUGE »
CinéscoopLA RÉMUNÉRATION DE JUAN JOSÉ LOZANO & ZOLTAN HORVATH
Ce dessin animé n’est pas destiné aux enfants. C’est plutôt un documentaire sur les derniers instants de la vieille guérilla communiste des Farcs, en Colombie. Il est coréalisé par le réalisateur de documentaire, Juan José Luzano, suisse d’origine colombienne
Juan José Lozano est un réalisateur de documentaires
https://fr.wikipedia.org/wiki/Juan_José_Lozano
et le réalisateur suisse de films d’animation Zoltan Horvath, dont c’est le 4ème long métrage.
Zoltan Horvath réalisateur de films d’animation
https://www.lesfilmsdunord.com/zoltan-horvath
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
La rémunération des deux réalisateurs, pour la préparation, le tournage et la post-production de « Jungle rouge » est de 175 000 €, uniquement en salaire.
Il s’agit d’une coproduction entre la Suisse (60%) et la France (40%). Le budget prévisionne du film est de 3,8 millions €.
Le scénario a été écrit par Juan José Lozano avec l’historien Antoine Germa et ils se sont partagés 72 000 €.
Les producteurs délégués français sont Claire Chassagne et Marc Irmer (Dolce Vita Films) & Luciano Lepinay et Matthieu Liégeois (Alumna Productions). Ron Dyens (Sacrebleu productions) est coproducteur.
Du CNC le film a bénéficié d’une avance sur recettes de 360 000 € ainsi que d’une aide au développement et d’une aide à la création visuelle et sonore.
Pictanovo (région hauts de France) a donné un aide au développement et une aide à la production.
Le distributeur New story a donné un minimum garanti pour le mandat salle et Uurban distribution internationale en a donné un pour les ventes à l’étranger.
Le film a comme producteurs délégués suisses Intermezzo Films et Nadasdy. L’Office fédéral de la culture, Cinéforum, Suissimage, Société suisse des auteurs et média ont accordé un aide. La télévision SSR est coproducteur et Praesens films a donné un minimum garanti pour être distributeur.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
LA RÉMUNÉRATION DE XAVIER DURRINGER
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DE » L’HOMME PARFAIT «
La rémunération de Xavier Durringer pour la préparation, 32 jours de tournage et la post-production la rémunération de Xavier Duringer est de 100 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien.
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
C’est son 6ème film et du niveau rémunération médiane des réalisateurs de films français de fiction sortis en 2021 et 2022. https://siritz.com/financine/les-barometres-avril-2022/
Il a coécrit le scénario avec Kareen Alyanakian. Il a reçu 75 000 € et sa scénariste 37 000 €.
C’est une coproduction entre la France (70%) et le Luxembourg (30%) pour un budget prévisionnel de 3,8 millions €. https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Homme_parfait_(film,_2022)
En France le film est produit par Victorien Vaney (Orsons films). Il est distribué par Orange Studio qui a donné un minimum garanti pour les mandats salles, la vidéo et l’international.
Le producteur luxembourgeois est UH Partner. La chaîne payante Musinvest est coproducteur et a acquis 2 passages.
Le précédent film de ce réalisateur était « Paradise beach », sorti le 20 février 2019.
Pour la préparation, 48 jours de tournage et la post-production la rémunération de Xavier Durringer était de 8 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien.
Le film était produit par Isaac Sharry (Vito Films) & Philippe Aigle et Severine Lathuilière (Naïa Productions)pour un budget prévisionnel de 2,8 millions €.
Canala + et Multithématiques avaient préacheté un passage.
Océans films, le distributeur, avait donné un minimum garanti pour les mandats salle et vidéo. Le film avait rassemblé 36 000 spectateurs.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
RENTABILITÉ DE LA DISTRIBUTION
FinanCinéEN POURCENTAGE DE L’INVESTISSEMENT
Nous avons calculé la rentabilité de la distribution des films français sortis depuis le début de l’année en fonction de notre évaluation de l’investissement du distributeur (minimum garanti+frais d’édition). Nous l’avions déjà fait en valeur absolue. https://siritz.com/financine/le-barometre-de-la-distribution/
Comme dans le précédent article il s’agit de la rentabilité sur la sortie en salle alors que, souvent, le distributeur a d’autres mandats. Mais ceux-ci ne génèrent véritablement une marge que quand le film est un succès en salle.
Ces calculs prennent en compte le soutien automatique généré par le film mais pas les aides sélectives que le distributeur a pu recevoir.
La plus forte rentabilité est celle de « Qu’est-ce qu’on a tous fait au bon dieu ? ». Elle est d’environ 5 fois l’investissement du distributeur. Mais, pour ce film, celui-ci ne comprend pas de minimum garanti car le distributeur, UGC, est également le producteur. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-philippe-de-chauveron/
En 3ème position on trouve un autre film distribué par UGC, «Maison de retraite». Elle est de plus de 2,5 fois l’investissement. Là non plus UGC n’a pas donné de minimum garanti. Néanmoins il n’est pas le producteur du film. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-thomas-gilou/
« En corps » se situe en seconde position, avec une rentabilité de près de trois fois l’investissement du distributeur, StudioCanal, qui a donné un minimum garanti de 500 000 €. C’est le plus forte rentabilité pour laquelle l’investissement comprend un minimum garanti du distributeur. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-cedric-klapisch/
Dans les films pour lequel la perte est inférieure à 10% de l’investissement et devrait être largement couverte par les autres mandats, on trouve un documentaire, « Le chêne », distribué par Gaumont. https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Chêne_(film,_2022)
Mais une marge doit permettre d’abord de financer la commission du distributeur, qui se situe entre 20 et 30%, et qui est nécessaire pour couvrir ses frais généraux, puis dégager un bénéfice.
En valeur absolu c’était « Notre-Dame brûle », distribué par Pathé, qui générait la perte la plus élevée, et de loin. https://siritz.com/financine/le-barometre-de-la-distribution/
En pourcentage de l’investissement, ce n’est pas le cas. Selon nos évaluations le documentaire « Golda Maria », distribué par Ad Vitam et «La femme du fossoyeur», distribué par Pyramide films sont encore plus déficitaires. Mais les investissements des distributeurs sont très faibles.
Sur l’ensemble des films sortis la marge de la distribution est positive et de 27%. La rentabilité médiane se situe à – 30%.
10% DE CHARGES EN PLUS POUR CANAL+
ÉditorialLA CHAÎNE POURRAIT RÉAGIR
Le ministère des finances vient d’augment de 10% les charges de Canal+ en décidantque le taux de la TVA sur ses abonnements va passer de 10% à 20% et, donc, doubler. Elle ne va entrer en application que progressivement, mais aura son plein effet dans deux ans. https://www.lesechos.fr/tech-medias/medias/le-doublement-de-sa-tva-oblige-canal-a-augmenter-ses-prix-1412968Cette décision est logique mais va sans doute entrainer des modifications progressives importantes de notre paysage audiovisuel.
Le ministère estime que le service qu’offre cette chaîne payante se rapproche de celui qu’offre la S-Vod qui est soumis à une TVA de 20%. Certes, elle continue à avoir une programmation linéaire, mais celle-ci est complétée par le replay qui ressemble beaucoup à l’offre de la S-Vod. Il est possible que Canal+, comme la S-Vod mais aussi comme Arte, offre la possibilité de visionner l’ensemble des épisodes d’une série dès que le premier épisode est mis à disposition. Et, ensuite, la durée de cette mise à disposition dépendra de plus en plus des droits qui ont été négociés, au détriment de la chronologie des droits imposée. https://siritz.com/editorial/netflix-accepte-la-diversite/
Mais cette augmentation correspondant à 10% du chiffre d’affaires est presqu’équivalente aux 12,5% de son chiffre d’affaires que la chaîne doit investir dans le préachat de nouveaux films français. Cela représente de l’ordre de 200 millions € de charges supplémentaires pour une entreprise dont les bénéfices proviennent avant tout de ses chaînes à l’étranger.
Elle pourrait augmenter ses tarifs. Mais la conjoncture s’y prête mal car, sous l’effet de l’inflation, les Français vont faire des arbitrages dans leurs dépenses. Elle doit renégocier en juillet sa présence sur la TNT. Or cette présence est couteuse et ne représente que 5% de ses abonnés. Il est donc probable qu’elle soit incitée à ne pas la prolonger.
La possibilité de transformer Canal+ en deux chaînes, Canal+ cinéma et Canal+ séries-sport va redevenir d’actualité. Le prix de l’abonnement aux deux chaînes ne changerait pas, mais le prix de chaque chaîne chutant, il est possible que le nombre d’abonnés de chaque chaîne augmente fortement. Il n’est néanmoins pas certain que le solde soit positif.
Surtout ce serait évidemment une catastrophe pour la production française qui pourrait voir l’apport de Canal+, son principal investisseur, réduit de moitié. Mais Canal+ serait alors encore plus dépendant des studios américains qui, de toute façon, seront de plus en plus incités à favoriser leurs plateformes S-Vod. Seuls Universal et Sony n’ont pas de plateformes. HBO Max, la plateforme de Warner n’est pas présente en France et il est possible que le studio estime que le maintien de son accord avec OCS soit plus profitable.
En tout cas Canal+ ne va pas encaisser une charge supplémentaire de 10% de son chiffre d’affaires sans réagir.
L’APPORT DES CHAÎNES PUBLIQUES EN 2022
FinanCinéFRANCE 2 LE PLUS ÉLEVÉ EN VALEUR ABSOLUE
Sur les films français sortis en 2022 c’est l’apport de France 2 au financement de « King », réalisé par David Moreau, qui est le plus élevé. En général les apports de France 2 sont répartis en part égal entre coproduction et préachat. Mais, pour ce fim, il y a préachat de 2 passages. L’apport total est de 2,5 millions €, dont un en part coproducteur, un pour le premier passage et 500 000 € pour le second passage. https://fr.wikipedia.org/wiki/King_(film,_2022)
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
France 3 a financé 19% du budget prévisionnel de ce film
L’apport le plus important de France 3 est d’un million € pour « Permis de construire », réalisé par Éric Fraticelli. Dans ce cas, l’apport est réparti à égalité entre coproduction et préachat. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-eric-fraticelli/
L’apport le plus élevé d’Arte est de 500 000 €, notamment pour « Frère et sœur », réalisé par Arnaud Desplechin. Il est réparti entre 350 000 € en coproduction et 150 000 € de préachat. Pour Arte, en général, les deux montants sont différents. Et l’apport en coproduction est le plus élevé. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-darnaud-desplechin/Ainsi il y a cinq films pour lesquels l’apport est de 500 000 €, avec la même répartition.
L’apport moyen des chaînes publiques est de 750 000 € et l’apport médian de 650 000 €.
Si on compare l’apport des chaînes au budget prévisionnel des films, l’apport le plus important est celui d’Arte pour « En nous » réalisé Régis Sanders. C’est un documentaire dont le budget prévisionnel est 700 000 €. Arte a investi 130 000 € en coproduction et acheté un passage 100 000 €. Son apport est de 33% du budget. Pour une fiction, l’apport le plus important est de 29%. C’est encore Arte pour « Les meilleures » réalisé par Marion Desseigne-Ravel. Mais le budget prévisionnel b’est que de n’est que de 1,2 millions €.
L’apport moyen des chaînes est de 16% du budget prévisionnel et l’apport médian est de 17%, donc plus élevé.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples
LA RÉMUNÉRATION DE SEPIDEH FARSI
CinéscoopPOUR LA RÉALISATIONS DE « DEMAIN JE TRAVERSE »
C’est le 10ème long métrage de cette réalisatrice iranienne. Pour la préparation, 32jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice est de 32 500 €, dont 20 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 12 500 € de salaire de technicien.
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Le scénario a été coécrit avec Youla Boudali et ils se sont partagés 20 000 €. C’est beaucoup moins que la médiane en 2021 et 2022. https://siritz.com/financine/les-barometres-avril-2022/
Le 10ème long métrage de cette réalisatrice iranienne
Il s’agit d’une coproduction entre la France (43%), la Grèce (21%), la Hollande (21%) et le Luxembourg (21%). Le budget prévisionnel est de 1,1 millions €.
Le producteur français est Thierry Lenouvel (Ciné-Sud Promotion). Du CNC le film a bénéficié de l’Aide aux cinémas du monde, du Fonds Franco-Grec, de l’Aide à la musique.
Solaris, pour le mandat de distribution salle en France n’a pas donné de minimum garanti.
En Grèce le coproducteur est Pan Entertainment. Il a été corrodait et préacheté par ERT. En Hollande il a été produit par Volya Films et soutenu par le Dutch Film fund. Au Luxembourg il a été produit par Tarantula et bénéficié du Fonds luxembourgeois.
Sepideh Farsi avait réalisé « Red Rose » qui était sorti en France le 9 septembre 2015. C’était une coproduction entre la France (70%) et la Grèce (30%). Le budget prévisionnel était de 900 000 €. Le producteur français était déjà Ciné-Sud Promotion.
Pour la préparation, 30 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 33 000 €, dont 13 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 20 000 € de salaire de technicien. Le scénario avait été écrit avec Javad Djavahery et ils s’étaient partagés 25 000 €.
Il y avait un soutien de la Région Ile de France et du ministère des affaires étrangères de la Norvège. Le film avait été préacheté par Multithématiques et TV5. Urban distribution avait donné un minimum garanti pour le mandat salle et un autre pour le mandat international.
Le producteur grec était déjà Pan Entertainment. En France le film avait rassemblé 13 000 spectateurs.
LA RÉMUNÉRATION DE QUENTIN DUPIEUX
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DE «INCROYABLE MAI VRAI !»
C’est son 10ème film en tant que réalisateur. Pour la préparation, 32 jours de tournage et la post-production la rémunération de Quentin Dupieux est de 150 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. https://fr.wikipedia.org/wiki/Quentin_Dupieux
Il a en outre bénéficié de 250 000 € pour le scénario. https://siritz.com/financine/les-barometres-avril-2022/
C’était plus que la moyenne des rémunération de réalisateurs et de scénario en 2021 et 2022. https://siritz.com/financine/les-barometres-avril-2022/
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article. https://fr.wikipedia.org/wiki/Incroyable_mais_vrai_(film)
Son 10ème film
Le film est produit par Thomas et Mathieu Verhaeghe (Atelier de production) pour un budget prévisionnel de 4,6 millions €. Il a bénéficié de 700 000 € d’avance sur recettes. 5 soficas y ont investi. Ila bénéficié du soutien de la Région Ile de France.
OCS a préacheté deux passages. Diaphana a donné un minimum garanti pour le mandat salle et un autre pour le mandat salle et vidéo.
Son précédent film était « Mandibules », sorti en salle le 19 mai 2021. Pour la préparation, 33 jours de tournage et la post-production la rémunération de Quentin Dupieux était de 255 000 €, dont 90 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 165 000 € de salaire de technicien. Il avait en outre reçu 230 000 € pour son scénario.
Le film était produit par Hugo Selignac (CHI-FOU-MI Productions) pour un budget de 4,5 millions €. Il était coproduit par Memento Film et C8.
Il avait bénéficié de l’aide du CNC pour les Créations visuelles et sonores. Trois soficas y avaient investi. OCS et C8 avaient préacheté un passage.
Memento film avait donné un minimum garanti pour les mandats, salle, vidéo et vod.
Sorti dans 382 salles le film avait rassemblé 236 000 spectateurs.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.