POUR LA RÉALISATION DE « DON JUAN »
C’est le 6 ème long métrage réalisé par celui est comédiens depuis longtemps.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Serge_Bozon
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

C’est une coproduction franco-belge 90/10. En France il est produit par Philippe Martin (Les films Pélléas) pour un budget prévisionnel de 2,4 millions €.
Pour la préparation, 31 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 50 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien.
C’est la moitié de la rémunération médiane des réalisateurs de films français de fictions sortis en 2021 et depuis le début de l’année.
Le scénario a été coécrit avec Axelle Ropert et ils se sont partagés 60 000 €., ce qui est beaucoup moins que le budget médian des scénarii de ces films.
https://siritz.com/financine/les-barometres-avril-2022/
Le film a bénéficié de l’avance sur recettes pour films de genre. 3 soficas y ont investi. Il est soutenu par la région Ile-de-France.
Multithématiques l’a préacheté
ARP a donné un minimum garanti en donnant pour les mandats salle, vidéo et vod.
Le coproducteur belge est Frakas. Il a bénéficié du tax shelter et a été préacheté par la RTBF, Proximus et BE.tv.
Le précédent film réalisé par Serge Bozon était « Madame Hyde », sorti le 28 mars 2018. Il était déjà produit par Les Films Pelleas pour un budget prévisionnel de 4,6 millions €.
Pour la préparation, 35 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 80 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien.
Il avait bénéficié de l’avance sur recette et était soutenu par la région Ile de France. 3 soficas y avaient investi.
Le film avait été préacheté par Canal+, Multithématiques et Arte qui était également coproducteur.
Haut et court avait donné un minimum garanti.
Le film était coproduit à hauteur de 8% par la Belgique. Le producteur était déjà Frakas Productions qui avait bénéficié de tax shelter.
Le film avait rassemblé 92 000 spectateurs.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.
LA RÉMUNÉRATION DE NICOLAS VANNIER
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DE « CHAMPAGNE !»
Pour la préparation de ce film, 48 jours de tournage et la post-production la rémunération de Nicolas Vannier est de 240 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien.
C’est beaucoup plus que la rémunération moyenne des réalisateurs des films français de fiction sortis en 2021 et 2022. https://siritz.com/financine/la-remuneration-des-realisateurs-fin-mai-2022/
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
La rémunération de Nicolas Vannier était très supérieure à la moyenne
Le scénario a été écrit par Xavier Nemo qui a reçu 290 000 €. https://fr.wikipedia.org/wiki/Champagne_!
C’était le 9ème long métrage de Nicolas Vannier qui a réalisé plusieurs court-métrages et écrit de très nombreux livres. La réalisation de certains de ses films a été l’occasion de violentes polémiques, comme on peut le voir dans l’article sur sa biographie cité ci-dessus. Le film a été produit par Clément Miserez (Radar Films) pour un budget prévisionnel de 7 millions €.
Il est coproduit par SND et M6 TV. Il a obtenu le soutien de la région Grande Est, de l’Agglomération de Reims et de la ville d’Épernay. Il a reçu une aide à la création sononore et visuelle (CVS) du CNC et une aide à la musique.
Il a été préacheté par Canal+, Multithématiques et M6.
SND a donné un minimum garanti pour les mandats salle, vidéo, vod, s-vod et international.
« Poly » son avant-dernier film
Le précédent film de Nicolas Vannier était « Poly », sorti le 15 décembre 2020.
Pour la préparation, 43 jours de tournage et la post-production la rémunération de Nicolas Vannier était de 400 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien.
Le coût du scénario, comprenant l’achat des droits du livre de Cécile Aubry et la rémunération du coscénariste Maxime Giffard, était de 328 000 €.
Le film était produit par Bonne Pioche cinéma et SND. France 3 l’avait coproduit.
Il avait été préacheté par Canal+, OCS et France 3. SND avait donné un minimum garanti pour tous les mandats.
Le film avait rassemblé 626 000 spectateurs.
LE TOP 10 DES MINIMA GARANTIS
FinanCinéDE TRÈS MAUVAIS RÉSULTATS POUR LES DISTRIBUTEURS EN 2022
Le Top 10 des minima garantis donnés par les distributeurs pour les films français de fiction sortis en salle depuis le début de l’année sont tous d’au moins un million €.
V : Vidéo et vos; S-VoD; TV; I:International (1) Nombre de semaines d’exploitation
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Pathé a donné les deux minima garantis les plus élevés. En premier lieu 3 millions € pour « Notre-Dame brûle », pour des entrées qui ne sont que de 802 000. C’est également une production de Pathé. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-jean-jacques-annaud/
Le plus important minimum garanti de distributeur pour le budget le plus élevé
En seconde position on trouve encore Pathé avec un minimum garanti de 1,9 millions € pour « Le temps des secrets » qui n’a rassemblé que 421 000 spectateurs. https://siritz.com/cinescoop/remuneration-de-christophe-barratier/
Les 1,15 millions € de minimum garanti de « Super-héros malgré lui » devraient permettre au distributeur de faire une bonne affaire car le film rassemble 1 835 000 spectateurs et les autres mandats devraient dégager un chiffre d’affaires supplémentaire. C’est en fait la seule bonne affaire du Top 10. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-philippe-lacheau-2/
A part ce film aucun autre n’atteint le million d’entrées.
Au 10ème rang on trouve « Ténor », pour lequel StudioCanal a accordé un minimum garanti de 1 million €. Mais la carrière du film est loin d’être terminée car, du fait d’un très bon bouche-à-oreille il baisse peu d’une semaine à l’autre.
A noter que dans le Top 10 des minima garantis de l’année dernière arrivait en tête « Le trésor du petit Nicolas », avec 5,65 millions € pour tous les mandats et 10 minima garantis dépassaient les 2 millions €.
Ces chiffres mettent en lumière la fragilité du métier de distributeur.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche.
BAROMETRE DES SCÉNARII FIN MAI
FinanCinéBAISSE DES BUDGETS PAR RAPPORT AUX PRÉCÉDENTS BAROMÈTRES
Si l’on établit le baromètre du budget des scénarii à fin mai 2022 on constate une baisse par rapport à 2021. https://siritz.com/financine/les-barometres-avril-2022/
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
En effet, le budget le plus élevé en 2022 est celui «Super-héros malgré lui», réalisé par Philippe Lacheau, avec 1 150 000 . https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-philippe-lacheau-2/Il est très inférieur à celui de 2021, qui était de 2 634 000 € pour « Le trésor du petit Nicolas ». Il est vrai que 2 millions € étaient consacrés à l’achat des droits d’adaptation de la célèbre bande dessinée de Gosciny. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-julien-rappeneau/
Ce qui est frappant c’est que, comme pour la rémunération des réalisateurs, il y a une chute tant du budget moyen que du budget médian, à la fois par rapport au début avril et par rapport à 2021.
En effet, fin mai 2022, le budget moyen est désormais de 155 000. Il correspond à celui de « C’est Magnifique », réalisé par Clovis Cornillac. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-clovis-cornillac/Il était de 204 000 € en 2021 et de 201 000 € début avril 2022.
Même constatation en ce qui concerne le budget médian qui est de 73 000 €. Il correspond à peu près à celui de « Les passagers ». Or, en 2021, il était de 109 000 € et, début avril1922, de 133 000 €.
Comme dans les précédents baromètres il apparait que le budget des scénarios est supérieure à la rémunération des réalisateurs qui additionne leurs salaires et leur avance sur droits d’auteur.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche.
LA RÉMUNÉRATION DES RÉALISATEURS FIN MAI 2022
FinanCinéCHUTE DES RÉMUNÉRATIONS MOYENNES ET MÉDIANES
La rémunération des réalisateurs à fin mai 2022 a beaucoup évolué par rapport à la dernière, établie début avril 2022.
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article. https://siritz.com/financine/les-barometres-avril-2022/
La rémunération la plus élevée est toujours celle de Claude Lelouch pour « L’amour c’est mieux que la vie », qui est de 825 000 €. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-claude-lelouch/
Mais la rémunération moyenne qui, était de 140 000 €, juste en-dessous des 147 000 € de 2021, est tombée à 113 000 €. Cela correspond à peu près aux 109 000 € de Stéphane Brizé pour « Un autre monde ». https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-stephane-brize/
La rémunération médiane est elle-aussi tombée à 80 000 €, bien en-dessous des 100 000 € en avril et des 103 000 € en 2021. C’est celle de Giordano Gederlini pour « Entre la vie et la mort ».
Si les chiffres des rémunérations moyennes et médianes peuvent chuter autant en deux mois c’est qu’il y a beaucoup de films qui dont sortis en dont la rémunération des réalisateurs était généralement plus basse que jusqu’en avril.
Depuis Avril la plus forte rémunération était celle de Philippe de Chauveron pour « Qu’est-ce qu’on a encore fait au bon dieu ? », qui était de 390 000 €.
Vient ensuite celle de Gustave Kerven et Brno Delépine pour la réalisation de « En même temps », qui est de 280 000 €. La troisième est celle Monia Chokri pour « Baby sitter ». Elle est de 273 000 €. Puis vient Gaillard, avec 240 000 € pour « Jadore ce que vous faîtes ». En cinquième position on trouve Cédric Le Gallo et Maxime Govare, avec 216 000 € pour « La revanche des crevettes pailletées ».
Toutes ces rémunérations sont très au-dessus de la moyenne depuis le début de l’année et en 2021.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.
LA RÉMUNÉRATION DE CLOVIS CORNILLAC
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DE « C’EST MAGNIFIQUE »
Il est avant tout comédien de très nombreux films. Mais c’est son troisième film en tant que metteur en scène dont il est aussi l’interprète principal. https://fr.wikipedia.org/wiki/Clovis_Cornillac
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Il est produit par Pierre Forette & Thierry Wong (Ciné nominé) pour un budget prévisionnel de 6 millions €.
Pour la préparation, 35 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 350 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est plus du double de la rémunération moyenne des réalisateurs de films français de fiction sortis en 2021 et 2022. https://siritz.com/financine/les-barometres-avril-2022/Il a en outre reçu 100 000 € pour le scénario qu’il a coécrit avec Fogli et Tristan Schulmann qui se sont partagés 50 000 €.
Le film est coproduit par Orange Studio, Auvergne-Rhône Alpes cinéma, France 2 et les Trois 8. Il a reçu une importante aide du CNC pour les Créations visuelles et sonores.
Il a été préacheté par OCS, Multithématiques et France 2.
Orange Studio a tous les mandats de distribution. Une partie de son investissement de production est traitée comme un minimum garanti sur la remontée des recettes.
Le précédent film de Clovis Cornillac est « Belle et Sebastien 3 : le dernier chapitre » sorti le 14 février 2018. Il était produit par Radar films et Épithète films, pour un budget prévisionnel de 12,4 millions €.
Pour la préparation, 51 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 250 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien.
M6 était coproducteur.
Canal+, OCS, M6 pour 2 passages, 6 et W9 l’avaient préacheté.
Gaumont avait donné un minimum garanti pour les mandats salle et vidéo.
Le film, sorti dans 620 salles, avait rassemblé 1,7 millions de spectateurs.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.
COURT-MÉTRAGE : 2 ÈME FESTIVAL DE DREUX
Le CarrefourHISTOIRE DE FEMMES
TOP 10 DES APPORTS DE CHAÎNES PAYANTES
FinanCinéLes chaînes payantes sont les principaux apporteurs de financement des films français. Nous avons établi un classement des 10 principaux apports des films sortis depuis le début de l’année. A la différence des apports des chaînes gratuites ces apports sont uniquement des préachats et ne sont pas en coproduction.
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Comme on le voit ce n’est pas Canal+ qui a effectué l’apport le plus important, mais OCS, pour « Qu’est-ce qu’on a tous fait au bon dieu », une nouvelle version de cette franchise.https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-philippe-de-chauveron/
Canal+ était présent pour le premier film de cette franchise, « Qu’est-ce qu’on a tous fait au bon dieu », sorti en 2014, mais OCS a pris le relai pour le suivant, « Qu’est-ce qu’on a encore fait au bon dieu », sorti en 2019 et qui avait réalisé plus de 6,7 millions d’entrées. Son apport avait été de 3,4 millions €, comme celui qu’il vient de refaire.
C’est Canal qui investit le plus dans le cinéma et dans le plus de films, mais Orange peut donc, dans certain cas, faire les apports les plus importantes.
Dans ce top 10 il y a 6 films de Canal+ et 4 d’OCS.
Le préachat de Canal+ pour « Super-Héros malgré lui » arrive en seconde position, avec 3,3 millions €. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-philippe-lacheau-2/
Il y a 3 préachats de 3 millions € et plus, 3 de 2 millions et plus et 4 de plus d’un million €. En fait, si on va au-delà du top 10, il y a eu 16 pré-achat de plus d’un million €.
A noter que le film « Ténor », en 4ème semaine, est loin d’avoir terminé sa carrière et se maintient très bien. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-claude-zidi-jr/
En pourcentage du budget prévisionnel le plus fort préachat est de 27% pour « Goliath » et pour « En corps ». Le plus faible est de 9% pour « Notre-Dame brûle », mais il s’agit d’un budget qui est de loin le plus élevé des films déjà sortis cette année. Les budgets suivants sont de 15 millions €.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.
FRÉQUENTATION : CONTRER LA S-VOD
ÉditorialLes bons résultats de « Top gun Maverick » confirment que l’absence de blockbusters américains était bien l’une des explications de la baisse de la fréquentation. Le film a rassemblé 320 000 spectateurs le premier jour, dont 120 000 entrées d’avant-premières. C’est juste derrière « Doctor Strange » qui, en trois semaine approche les 2,5 millions d’entrées, alors que la première version de cette franchise, sortie en 2016, n’avait pas atteint 2 millions d’entrées.
On pourrait ainsi revenir â plus de 190 millions d’entrées par an et le compte de soutien pourrait retrouver son équilibre. https://siritz.com/editorial/baisse-de-la-frequentation-2-explications/
Est-ce que l’exploitation pourrait se contenter de ce niveau ? Peut-être les multiplexes, mais sans doute pas les salles art et essai qui ont peu accès à ces blockbusters.
Donc, comment regagner les 15 à 20 millions de spectateurs qui sont nécessaires à la survie de ces salles et au maintien de la production française à son niveau d’avant la crise ?
Revient le débat sur le nombre de films produits, mais aussi distribués, puisqu’il faut inclure les films étrangers. Certains estiment qu’ils sont trop nombreux. Une moyenne de 12 films qui sortent chaque semaine, et certaines semaines 20 films, c’est évidemment trop. Mais le problème c’est que l’on ne peut dire qu’après coup ceux qui sont en trop. Et aussi que, même parmi les films qui ne marchent pas, la profession découvre régulièrement des talents qui vont renouveler le cinéma de demain.
Bien entendu, les études confirment que la concurrence des plateformes est une des causes structurelles de la baisse de la fréquentation. Comme l’avait été la concurrence de la télévision dans les années 60, puis celle de la vidéo et du piratage dans les années 80. Et, à chaque fois, le cinéma a su trouver la riposte en se renouvelant, avec les complexes, puis les multiplexes.
Il est clair qu’il doit de nouveau renouveler son offre.
Dans le passé la solution n’a été trouvée qu’au bout d’une dizaine d’années. C’est long alors que s’annonce une période de crise économique qui va peser sur les trésoreries et le crédit.
Comme par le passé, ce sont les exploitants qui cherchent la solution en repensant le modèle économique de leur offre. Jérôme Seydoux, le propriétaire de Pathé, qui avait lancé ses multiplexes en 1993, a décrit sa solution. Il s’agit de faire en sorte que la configuration de la salle renforce le spectacle cinématographique. https://siritz.com/editorial/operation-reconquete-du-public/
D’autres pensent que cela passe par la création de véritables événements. Pa exemple, il est clair que les avant-premières avec l’équipe du film ont du succès. Pourquoi ne pas les organiser simultanément dans toutes les salles qui sortent un film avec la vidéo projection et les questions du public grâce à un système qui s’apparente au téléphone sonne. Un ou plusieurs prestataires pourraient mettre au point les outils de cette formule.
En tout cas, toutes les solutions doivent reposer sur l’idée que le cinéma reste le premier et indispensable loisir collectif à dimension sociale.
LA RÉMUNÉRATION DE JACQUES LOEUILLE
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DE « BIRDS OF AMERICA »
Ce documentaire a été tourné en Louisiane
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article. https://www.festival-deauville.com/artistes/jacques-loeuille/
Il est produit par Ariane Metais (Météores films) pour un budget de 570 000 €. C’est le devis définitif.
Les coproducteurs italiens étaient Stemal Entertainment et 21 Uno Films tandis que le coproducteurs allemand était Mizzy Films. https://www.kmbofilms.com/distribution/birds-of-america-film/
Pour la préparation, 15 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 69 000 €, dont 23 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 46 000 € de salaire de technicien. Il a reçu en outre 23 000 € pour le scénario.
En France le film a bénéficié de l’avance pour réalisation. Il est coproduit par Coprod Le Fresnoy et Pictanovo
Il a bénéficié du soutien de la région Ile de France. Il est coproduit et a été préacheté par Arte. KMBO a donné un minimum garanti pour le mandat de distribution en France et MK2 Films un autre minimum garanti pour le mandat de distribution à l’étranger.
Météores Films a été co-distributeur d’un documentaire réalisé par Gianfranco Rosi, sorti le 22 septembre 2021. C’était une coproduction entre la France(20%), l’Italie (70%) et l’Allemagne (10%). Son budget était de 3,7 millions € et le producteur français était Les films d’Ici.
Il avait bénéficié d’une avance sur recettes et du soutien d’Eurimages. Il avait été préacheté par Multithématiques et Arte qui était également coproducteur.
Météores Films avait donné un minimum garanti pour le mandat de distribution en France et le film avait rassemblé 4 400 speectateurs.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.
LA RÉMUNÉRATION DE SERGE BOZON
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DE « DON JUAN »
C’est le 6 ème long métrage réalisé par celui est comédiens depuis longtemps.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Serge_Bozon
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
C’est une coproduction franco-belge 90/10. En France il est produit par Philippe Martin (Les films Pélléas) pour un budget prévisionnel de 2,4 millions €.
Pour la préparation, 31 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 50 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien.
C’est la moitié de la rémunération médiane des réalisateurs de films français de fictions sortis en 2021 et depuis le début de l’année.
Le scénario a été coécrit avec Axelle Ropert et ils se sont partagés 60 000 €., ce qui est beaucoup moins que le budget médian des scénarii de ces films.
https://siritz.com/financine/les-barometres-avril-2022/
Le film a bénéficié de l’avance sur recettes pour films de genre. 3 soficas y ont investi. Il est soutenu par la région Ile-de-France.
Multithématiques l’a préacheté
ARP a donné un minimum garanti en donnant pour les mandats salle, vidéo et vod.
Le coproducteur belge est Frakas. Il a bénéficié du tax shelter et a été préacheté par la RTBF, Proximus et BE.tv.
Le précédent film réalisé par Serge Bozon était « Madame Hyde », sorti le 28 mars 2018. Il était déjà produit par Les Films Pelleas pour un budget prévisionnel de 4,6 millions €.
Pour la préparation, 35 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 80 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien.
Il avait bénéficié de l’avance sur recette et était soutenu par la région Ile de France. 3 soficas y avaient investi.
Le film avait été préacheté par Canal+, Multithématiques et Arte qui était également coproducteur.
Haut et court avait donné un minimum garanti.
Le film était coproduit à hauteur de 8% par la Belgique. Le producteur était déjà Frakas Productions qui avait bénéficié de tax shelter.
Le film avait rassemblé 92 000 spectateurs.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.