LE DERNIER FILM DE CATHERINE CORSINI
Ce 12ème film a été sélectionné en compétition officielle au Festival de Cannes. Mais il a suscité la polémique et créé de gros soucis à son producteur. https://fr.wikipedia.org/wiki/Catherine_Corsini
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Il est produit par Chaz Productions (Elisabeth Perez) pour un budget prévisionnel de 4,7 millions €. https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Retour_(film,_2023)
C’est 85% du budget moyen des films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/pathe-et-boon-explosent-les-barometres/
Pour la préparation, 35 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 100 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est 20% de plus que la rémunération médiane des réalisateurs de ces films. Elle a écrit le scénario avec Naïla Guiget pour 132 000 €. Les rôles principaux ont reçu 56 000 €.
Le Pacte et France 3 sont coproducteurs. 4 soficas y ont investi. Le film a obtenu le soutien de Corse Bonus Eco. Canal+, Ciné+ et France 3 l’ont préacheté. Le Pacte a donné un minimum garanti pour les mandats salle et vidéo et Playtime pour le mandat vente à l’étranger.
En outre le CNC avait accordé au départ 580 000 € d’avance sur recettes ainsi qu’une aide à la musique originale, une aide au développement et une aide à la production. En tout 683 000 €.
Or, le film a fait l’objet d’une polémique après deux signalements sur les conditions de travail pendant le tournage, dont une scène à caractère sexuel avec une actrice mineure. Une enquête a été menée par le comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail.
Quand des mineurs de moins de 15 ans participent à un tournage, le scénario doit être adressé pour validation au préfet et à la commission des Enfants du spectacle. Or une scène de masturbation, finalement coupée au montage, impliquant une mineure (l’actrice Esther Gohourou), n’était pas présente dans le scénario validé et n’a donc pas été autorisée.
De plus des « gestes déplacés » de la part de techniciens sur une mineure lors du tournage ont été évoqués par des lettres anonymes. Le fait que ces lettres soient anonyme laissent à penser qu’elles ne sont fondées sur aucune preuve.Pourtant le collectif 50/50 (https://fr.wikipedia.org/wiki/Collectif_50/50) a dénoncé la présence du film au festival de Cannes.
Catherine Corsini et sa productrice Elisabeth Perez réfutent ces critiques et évoquent une « rumeur extraordinairement dommageable pour le film ». Elles remercient le festival de Cannes d’avoir pris le temps de contrôler les conditions du tournage pour autoriser la sélection du film.
L’actrice mineure, Esther Gohourou, est intervenue elle aussi dans ce communiqué « pour mettre fin à cette histoire car on a beaucoup parlé à ma place, mais pas moi. » Elle y explique que pour cette scène, « Catherine m’a proposé des doublures et même un coach d’intimité et j’ai refusé […] Durant la scène, ils nous ont mis complète à l’aise […] Certaines personnes ont appelé l’assistante sociale du lycée pour dire des choses qui n’avaient rien à voir avec ce qui s’est passée donc à elle aussi je lui ai expliqué que tout allait bien, que Harold et moi on avait accepté et que les gens avaient extrapolé la chose.»
La productrice reconnait avoir oublié de saisir le CHSCT et a décidé, avec la réalisatrice, de couper au montage la scène incriminée. Mais le CNC a décidé, dans un premier temps, de de sanctionner ce manquement à ce règlement en supprimant ses 683 000 € d’aide. Puis, finalement il a décidé de réduire la pénalité à 327 000 €. Or c’est un film que le producteur a financé en mettant en participation non seulement son salaire et ses frais généraux mais aussi ses imprévus. Donc le financement a été difficile.
Quant au distributeur il a craint que la presse, sous la pression de la campagne du collectif 50/50 et de la rumeur de faits graves, non seulement non prouvées, mais réfutés par des participants au tournage, distillée par des mails anonymes ne face l’omerta sur le film qui avait bénéficié de bonnes critiques à la suite de sa projection à Cannes. Il semble que ce soit partiellement le cas. Contrairement à « Promenade sur Cracovie » qui a été boycotté par la plupart des exploitants mais pas par la presse. https://siritz.com/editorial/la-morale-comme-critere-de-programmation/
Le précédent film de Catherine Corsini était « La fracture », sorti le 27 octobre 2021. https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Fracture_(film,_2021) Il était produit par le même producteur pour un budget prévisionnel de 4,9 millions €. Il avait le même distributeur.
Pour la préparation, 33 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice était de 100 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Le film avait rassemblé 276 000 entrées.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
GROS BUDGET N’ÉGALE PAS GROS BOX-OFFICE
FinanCinéLE BAROMÈTRE DES BUDGETS PRÉVISIONNELS DES FILMS FRANÇAIS DE FICTION
Notre dernier baromètre 2023 portait sur les données du début de l’année à fin avril. Nous établissons maintenant de nouveaux baromètre 2023 sur les films français de fiction sortis jusqu’au 19 juillet 2023. Le premier d’entre eux concerne les budgets prévisionnels.
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
En fait, le budget le plus élevé est celui d’un film d’animation, « Miraculous », réalisé par Jérémy Zag et produit par Aton Somache et Dimitri Rassam. C’est une coproduction franco-canadienne dont le budget est annoncé à 80 millions €. Elle a bénéficié de très bonnes ventes à l’étranger, dont le Chine et à Netflix (notamment aux États-Unis).
Par le passé, deux films de fiction avaient un budget supérieur : d’une part « Valérian et la Cité des mille planètes», réalisé par Luc Besson et sorti le 27 juillet 2017 avait un budget prévisionnel de 197 millions € . Il avait rassemblé 4 millions de spectateurs. https://fr.wikipedia.org/wiki/Valérian_et_la_Cité_des_mille_planètes ; d’autre part « Retour chez ma mère », réalisé par Éric Lavaine et sorti le 1er juin 2016, avait un budget prévisionnel de 86 millions €. Il avait rassemblé 2,2 millions de spectateurs. https://fr.wikipedia.org/wiki/Retour_chez_ma_mère
Cette année le budget prévisionnel le plus élevé est celui de « Astérix et Obélix-l’empire du milieu », réalisé par Guillaume Canet et dont le budget est de 64 000 000 €. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-guillaume-canet-2/ A noter que la coproduction franco-allemande « Braqueurs d’élite », réalisé par Steven Quale, qui était sorti en 2018, avait un budget de 66 millions € et avait rassemblé… 47 000 entrées
Un budget très élevé ne garantit donc pas les entrées les plus élevées en France. Mais il peut néanmoins avoir une incidence sur les ventes et les succès à l’étranger.
A ce stade de l’année il y a 10 films qui ont un budget de plus de 11,5 millions € et 5 avec un budget supérieur à 20 millions €. « Astérix et Obélix-l’empire du milieu » réalise néanmoins le plus d’entrées de tous les films Français. Mais « Alibi.com 2 », réalisé par Philippe Lacheau, le talonne, avec 4,2 millions d’entrées, alors que son budget prévisionnel n’est que de 18,4 millions d’entrées. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-philippe-lacheau-3/ Donc avec un budget égal à 28% de celui d’Asterix, il réalise 90% des entrées de celui-ci.
TOP 10 BUDGETS PRÉVISIONNELS AU 19 JUILLET 2023
Sur l’ensemble de l’année dernière le budget prévisionnel le plus élevé était celui de « Notre-Dame brûle », réalisé par Jean-Jacques Annaud. Il était de 31,5 millions € et le film avait rassemblé 814 000 spectateurs. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-jean-jacques-annaud/
Le budget prévisionnel moyen des films français est de 4,9 millions €. Sur l’ensemble de l’année précédente il était à peu près équivalent avec 4,7 millions €. Le budget prévisionnel médian est 3,4 millions contre 3 millions en 2022. La moyenne de cette année est tirée vers le haut par les très gros budgets de quelques films. Le budget le moins élevé est de 212 000 € (« Swing rendez-vous » de Jérôme Barry »). L’année dernière il était de 152 000 € (« Il nous reste la colère », de Jamila Jendari et Nicolas Beirnaert
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
GRÈVES À HOLLYWOOD : MENACES ET OPPORTUNITÉS
ÉditorialUNE MENACE POUR LA FRÉQUENTATION CINÉMATOGRAPHIQUE EN FRANCE
Ça-y-est. Après les 11 500 scénaristes ce sont les 160 000 comédiens américains qui ont déclenché la grève aux États-Unis. C’est la première fois depuis 60 ans que les deux corporations font grève en même temps. Et, comme nous l’écrivions, le conflit avec les studios et les plates-formes de S-Vod porte sur des sujets beaucoup plus importants que la simple augmentation de salaire : la rémunération supplémentaire du fait de la multiplication des diffusions due au replay; la réduction du nombre d’épisodes-et donc de l’emploi- des séries sur les plates-formes par rapport aux chaînes (8 à10 épisodes au lieu de 20 à 24); l’intelligence artificielle qui risque de concurrencer l’emploi des individus. https://siritz.com/editorial/coups-durs-pour-la-frequentation/
Toute la production de films et de séries est stoppée. Les stars ne participeront même pas à la promotion des films qui sortent.
Pour les studios cette grève arrive au pire moment possible puisque, notamment du fait de leurs multiplications, leurs plates-formes se révèlent être des gouffres financiers. Bien que la seule bénéficiaire, même Netflix perd des abonnés. En outre, il semble que la manne que procuraient les super héros soit en train de se tarir. https://siritz.com/editorial/le-graal-et-la-pierre-philosophale-des-studios/
Ces deux grèves sont évidemment une menace pour le cinéma Français puisqu’elles auront, à terme, une incidence très négative sur le niveau de notre fréquentation cinématographique.https://siritz.com/editorial/coups-durs-pour-la-frequentation/
UNE OPPORTUNITÉ POUR L’INDUSTRIE AUDIOVISUELLE FRANÇAISE
Mais elles sont aussi une opportunité pour notre industrie cinématographique et audiovisuelle. En effet les Studios et plates-formes sont comme des magasins qui ont les loyers et du personnel à payer mais pas de produits à vendre. Ils vont avoir impérativement besoin de contenus. Or, parce que fabriqué au Royaume-Unis, le tournage de « Les anneaux du pouvoir » pour Amazon, la série prequel du « Seigneur des anneaux », n’est pas interrompue.
En fait, si le Royaume-Unis dispose de trois gigantesques et très prospères studios de tournage (deux près de Londres et un près de Manchester), c’est parce que les conventions collectives des techniciens britanniques sont beaucoup moins contraignantes que les américaines. La fabrication des films et des séries y est plus performante. C’est ce que j’expliquais dans mon étude « Les studios de tournage, un enjeu primordial pour la production en France ». https://siritz.com/editorial/la-france-enfin-vers-le-top-de-la-fabrique-des-images/
Or les techniciens Français avaient la réputation d’être les plus compétents et les plus performants d’Europe. Mais nous ne disposions pas des studios susceptibles d’accueillir le tournage des grandes productions américaines et d’un volume important de séries. Avec le Plan pour l’industrialisation de la France ce handicap est en voie de disparition.
Compte tenu de l’arrêt de la production américaine il est plus que probable qu’aujourd’hui les Studios et les plates-formes sont en train de regarder avec un oeil beaucoup plus attentifs les projets qui sont écrits et tournés hors des États-Unis. À condition, bien entendu, que ces projets aient la capacité de séduire un public international. Ce qui, jusqu’ici, n’est que très marginalement la caractéristique de la production Française, du fait de son fort préfinancement national. Néanmoins nous sommes capables de produire « Les trois mousquetaires » et « Miraculous » qui ont une véritable diffusion internationale. Cette situation aux États-Unis est donc une opportunité à saisir au plus vite pour nos producteurs, scénaristes et comédiens.
Sur ce plan l’intelligence artificielle pourrait renforcer cette opportunité. En effet, elle permettrait de « doubler » dans toutes les langues, en adaptant le mouvement des lèvres, un comédien qui joue dans une langue. Il est vrai que cela va supprimer des emplois de comédiens pour le doublage. Mais le moment est venu de réfléchir au plus vite aux coûts et avantages de chacune de ces opportunités.
LA RÉMUNÉRATION DE PIERRE JOLIVET
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DE « LES ALGUES VERTES »
Ce thriller dramatique est son 19ème film. https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Jolivet
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Il est produit par 2.4.7 FILMS (Marc-Antoine Robert et Xavier Rigault) pour un budget prévisionnel de 3,6 millions €. C’est 70% du budget moyen des films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/pathe-et-boon-explosent-les-barometres/
Pour la préparation, 34 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 72 000 €, dont 34 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 38 000 € de salaire de technicien. C’est 90% de la rémunération médiane des réalisateurs de ces films. Il s’agit de l’adaptation de la bande dessinée « Algues vertes, l’histoire interdite » d’Inès Léraud et Pierre Van Hove, dont les droits ont été acquis 40 000 €. Le réalisateur a écrit le scénario avec avec Inés Léraud pour 111 000 €. Les rôles principaux avaient reçu 100 000 €.
Haut et Court et France 2 sont coproducteurs. Le CNC a accordé des aides à la musique et à l’autodescription, et au développement. Procirep, a accordé son soutien et la Région Bretagne une aide au développement. 2 soficas y ont infesti dont une pour 80% du minimum garanti international. Apollo Films avait donné et le film avait rassemblé 100 000 spectateurs.
Canal+, Ciné + et France 3 l’ont préacheté. Haut et court a donné un minimum garanti pour les mandats salle, vidéo et vod. Indie sales a investi 20% du minimum garanti pour le mandat international.
Le précédent film de Pierre Jolivet était « Victor & Célia », sorti le 24 avril 2019. Il avait le même producteur pour un budget prévisionnel de 3 millions €. Pour la préparation, 30 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 81 000 €, dont 46 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 35 000 € de salaire de technicien. Il avait écrit le scénario avec Eric Combernous et Marie-Carole Ifi pur 127 000 €. Les rôles principaux avaient reçu 120 000 €.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
LA PUNITION DE « LE RETOUR »
CinéscoopLE DERNIER FILM DE CATHERINE CORSINI
Ce 12ème film a été sélectionné en compétition officielle au Festival de Cannes. Mais il a suscité la polémique et créé de gros soucis à son producteur. https://fr.wikipedia.org/wiki/Catherine_Corsini
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Il est produit par Chaz Productions (Elisabeth Perez) pour un budget prévisionnel de 4,7 millions €. https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Retour_(film,_2023)
C’est 85% du budget moyen des films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/pathe-et-boon-explosent-les-barometres/
Pour la préparation, 35 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 100 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est 20% de plus que la rémunération médiane des réalisateurs de ces films. Elle a écrit le scénario avec Naïla Guiget pour 132 000 €. Les rôles principaux ont reçu 56 000 €.
Le Pacte et France 3 sont coproducteurs. 4 soficas y ont investi. Le film a obtenu le soutien de Corse Bonus Eco. Canal+, Ciné+ et France 3 l’ont préacheté. Le Pacte a donné un minimum garanti pour les mandats salle et vidéo et Playtime pour le mandat vente à l’étranger.
En outre le CNC avait accordé au départ 580 000 € d’avance sur recettes ainsi qu’une aide à la musique originale, une aide au développement et une aide à la production. En tout 683 000 €.
Or, le film a fait l’objet d’une polémique après deux signalements sur les conditions de travail pendant le tournage, dont une scène à caractère sexuel avec une actrice mineure. Une enquête a été menée par le comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail.
Quand des mineurs de moins de 15 ans participent à un tournage, le scénario doit être adressé pour validation au préfet et à la commission des Enfants du spectacle. Or une scène de masturbation, finalement coupée au montage, impliquant une mineure (l’actrice Esther Gohourou), n’était pas présente dans le scénario validé et n’a donc pas été autorisée.
De plus des « gestes déplacés » de la part de techniciens sur une mineure lors du tournage ont été évoqués par des lettres anonymes. Le fait que ces lettres soient anonyme laissent à penser qu’elles ne sont fondées sur aucune preuve.Pourtant le collectif 50/50 (https://fr.wikipedia.org/wiki/Collectif_50/50) a dénoncé la présence du film au festival de Cannes.
Catherine Corsini et sa productrice Elisabeth Perez réfutent ces critiques et évoquent une « rumeur extraordinairement dommageable pour le film ». Elles remercient le festival de Cannes d’avoir pris le temps de contrôler les conditions du tournage pour autoriser la sélection du film.
L’actrice mineure, Esther Gohourou, est intervenue elle aussi dans ce communiqué « pour mettre fin à cette histoire car on a beaucoup parlé à ma place, mais pas moi. » Elle y explique que pour cette scène, « Catherine m’a proposé des doublures et même un coach d’intimité et j’ai refusé […] Durant la scène, ils nous ont mis complète à l’aise […] Certaines personnes ont appelé l’assistante sociale du lycée pour dire des choses qui n’avaient rien à voir avec ce qui s’est passée donc à elle aussi je lui ai expliqué que tout allait bien, que Harold et moi on avait accepté et que les gens avaient extrapolé la chose.»
La productrice reconnait avoir oublié de saisir le CHSCT et a décidé, avec la réalisatrice, de couper au montage la scène incriminée. Mais le CNC a décidé, dans un premier temps, de de sanctionner ce manquement à ce règlement en supprimant ses 683 000 € d’aide. Puis, finalement il a décidé de réduire la pénalité à 327 000 €. Or c’est un film que le producteur a financé en mettant en participation non seulement son salaire et ses frais généraux mais aussi ses imprévus. Donc le financement a été difficile.
Quant au distributeur il a craint que la presse, sous la pression de la campagne du collectif 50/50 et de la rumeur de faits graves, non seulement non prouvées, mais réfutés par des participants au tournage, distillée par des mails anonymes ne face l’omerta sur le film qui avait bénéficié de bonnes critiques à la suite de sa projection à Cannes. Il semble que ce soit partiellement le cas. Contrairement à « Promenade sur Cracovie » qui a été boycotté par la plupart des exploitants mais pas par la presse. https://siritz.com/editorial/la-morale-comme-critere-de-programmation/
Le précédent film de Catherine Corsini était « La fracture », sorti le 27 octobre 2021. https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Fracture_(film,_2021) Il était produit par le même producteur pour un budget prévisionnel de 4,9 millions €. Il avait le même distributeur.
Pour la préparation, 33 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice était de 100 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Le film avait rassemblé 276 000 entrées.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
LE GRAAL ET LA PIERRE PHILOSOPHALE DES STUDIOS
ÉditorialLes studios américains pensent avoir trouvé le Graal, une véritable corne d’abondance et La Pierre philosophale, capable de tout transformer en or. Mais sont-ils aussi éternels qu’ils le pensent.
LES SUPERS HÉROS ET LES FORMATS
Le Graal c’est le super-héros auquel le public s’identifie. Certains ont été inventés pour le cinéma (comme dans « La guerre des étoiles », « Indiana Jones », « Mission impossible », « Avatar », etc…). D’autres sont adaptés de bandes dessinées célèbres (Superman, Batman, Spiderman, etc…).
Mais, selon les studios, ce Graal ne devient véritablement capable de créer de l’abondance à volonté que quand il se bâtit sur un format qui répète à l’infini la première version des exploits du super héros, en les rendant à chaque fois plus spectaculaires. Le public-surtout les jeunes- y retournera à chaque fois les yeux fermés pour renouveler le plaisir que lui a procuré la version précédente. Dans le cas d’Indiana Jones chaque épisode jusqu’au 5ème a même eu plus de succès que le précédent.
LES PLATES-FORMES DE S-VOD
La Pierre philosophale ce sont les plates-formes de S-Vod, qui proposent un choix considérable de fictions-surtout des séries, parfois des unitaires-évènements et des documentaires-que, grâce au numérique, on peut regarder quand on veut sur son téléviseur, son ordinateur et sa tablette. Et, pour ces programmes, comme pour les super-héros du cinéma, le récit doit s’inscrire dans un format qui reproduit à l’identique celui de succès passés : durée des séquences, climax à tels moments, etc…
L’inventeur de la plate-forme est Netflix qui avait réussi dans la location de cassettes vidéo, puis de DVD. Et son succès a été foudroyant et universel. Les majors se sont dit qu’elles ne pouvaient laisser l’exclusivité de l’usage de cette Pierre philosophale à une entreprise de location alors qu’elles possédaient le Graal des Blockbusters.
C’est pourquoi toutes les majors, à l’exception de Sony-donc 4 majors-ont lancé là leur tour eur plates-formes. Ont également crée la leur Amazon pour qui ce n’est qu’un produit d’appel pour s’abonner à sa plate-forme de livraison. Et pour qui c’est une goutte d’eau. Apple a également lancé la sienne. Pour c’est aussi une goutte d’eau et sa stratégie est de bâtir une marque fondée sur l’innovation et la qualité. Avec Pixar elle avait bien démontré que la qualité et la créativité sont dans ses gènes.
Or, pour l’instant, toutes les plates-formes des studios sont lourdement déficitaires. Et elles risquent de le demeurer. Seule la plate-forme de Netflix est bénéficiaire et capable d’amortir ses 17 milliards $ par an investis dans les contenus.
Mais peut-on imaginer que chacune de ces plates-formes trouve les millions d’abonnés qui lui sont nécessaires pour atteindre l’équilibre. Comme cela s’avère improbable elles tentent de réduire leur tarif d’abonnement avec une offre comprenant de la publicité. Mais les chaînes de télévision traditionnelle sont bien placées pour savoir que c’est un marché en régression. Certes la publicité sur le replay est en progression mais elle reste marginale.
LE GOULOT D’ÉTRANGLEMENT DES TALENTS
Surtout, les plates-formes se heurtent à un véritable goulot d’étranglement : le manque de talents. Il ne suffit pas de respecter un format qui a fait ses preuves pour fabriquer un bon programme. Car le public regarde une série et va au cinéma pour se changer les idées en étant captiver par une histoire et des personnages qu’il découvre et qui le surprennent.
Même les jeunes finissent par se lasser de la répétition. Il n’est donc pas certain que tous les films à très gros budget que les majors croient devoir être de nouveaux blockbusters ne soient pas des déceptions. Comme le dernier Indiana Jones qui est sans doute bien meilleur que son précédent et qui n’a visiblement pas attiré le public jeune. De même il ne suffit pas de mettre une star dans une série et suivre pas à pas les régler d’un format pour que son succès soit inéluctable.
Or le cinéma en France dépend beaucoup du succès des blockbusters américains. Les résultats mitigés, aux États-Unis et en France, du nouvel Indiana Jones, qui est pourtant bien supérieur à son prédécesseur, sont un avertissement. Les jeunes d’étaient pas au rendez-vous. Or cet échec fait suite à celui d’autres films qui se présentaient comme des blockbusters. Peut-être que le Graal ne va plus transformer le plomb qu’en plomb. Les studios devront alors en trouver un autre Graal, qui sera probablement découvert par l’inventivité d’un nouveau talents.
De même il risque d’y avoir un soudain rétrécissement de l’offre de plates-formes du fait du tarissement de la Corne d’abondance. Et le boom de la demande de séries va peut-être se ralentir brusquement si plusieurs plates-formes disparaissent.
LA MORALE COMME CRITÈRE DE LA PROGRAMMATION ?
ÉditorialImaginons que les libraires Français décident de ne plus vendre aucun exemplaire du « Voyage au bout de la nuit ». Certes c’est un grand chef d’oeuvre de la littérature française et mondiale. Mais Louis-Ferdinand Céline s’est comporté comme un salaud par son antisémitisme et sa collaboration avec les nazis sous l’occupation.
Pour les mêmes raisons les libraires décident de ne plus vendre les romans de Brasillach, à commencer par « Comme le temps passe ». Et aucun théâtre ne présente plus une pièce de Jean Anouilh qui était lui aussi un vantisémite.
Naturellement cela fait sourire. C’est pourtant le comportement de plusieurs exploitants à l’égard d’un film Français, l’ émouvant documentaire « Promenade à Varsovie » de Mateusz Kudla et Anna Kokoszka-Romer à propos du retour de Roma Polanski sur les lieux de son enfance. La plupart des exploitants ont refusé de le sortir parce que Polanski a été condamné, aux États-Unis, pour avoir eu des relations sexuelles avec une mineure. Il y a 40 ans. Et parce qu’il est accusé de viol par plusieurs femmes, mais, dans ce cas, sans que cela ai jamais été jugé. Certains de ces exploitants ont clairement indiqué que la « morale » était leur motif puisqu’ils ont tout simplement refusé de visionner le film. Laurent Pétin, le distributeur du film, estime que « ces exploitants qui ont refusé de programmer le film se comportent comme des auxiliaires de justice. »
Seuls deux exploitants à Paris l’ont sorti. Tous les autres, et notamment tous ceux du Quartier Latin, ont refusé de le programmer, très souvent sous prétexte, non du passé des Polanski, mais « parce qu’il ne marchera pas ». Or, si c’est leur argument, ils se sont lourdement trompés puisque c’est lui qui, avec 322 entrées à l’Arlequin dès le premier jour, réalise, de loin, le plus grand nombre d’entrées de tous les films du Quartier Latin. Et, au Balzac à Pars, sur les Champs-Élysées, il est, de loin, en tête des entrées de trois films programmés.
Il y avait une époque où les exploitants n’avaient pas peur que leur programmation déclenche la polémique. Mais nous sommes visiblement entrés dans une autre époque où la crainte des manifestations ou des critiques d’une petite minorité sur les réseaux sociaux ou dans la presse, suffit pour entrainer la censure de certaines œuvres.
Notons tout de même qu’il n’y a eu aucune polémique dans la presse ou sur les réseaux sociaux ni aucune manifestation devant le cinéma Arlequin à la suite de la programmation du film.
LA RÉMUNÉRATION DE MATTHIAS LUTHARDT
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DE « LUISE »
Ce drame historique est le deuxième long métrage pour le cinéma de ce réalisateur allemand. https://fr.wikipedia.org/wiki/Matthias_Luthardt
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Il s’agit d’une coproduction entre la France (57%) et l’Allemagne (43%) pour un budget prévisionnel de 1,5 millions €. https://fr.wikipedia.org/wiki/Luise . C’est moins du tiers du budget prévisionnel des films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/pathe-et-boon-explosent-les-barometres/
Pour la préparation, 23 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 33 000 €, dont 11 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 22 000 € de salaire de technicien. C’est 40% de la rémunération médiane de ces réalisateurs. Il a écrit le scénario avec Sebastien Bleyl pour 56.000€. C’est 40% du budget des scénarios de ces films. Les rôles principaux ont reçu 53.000€. C’est 70% de ce qu’ils ont reçu pour ces films.
Le producteur Français est Les Films de l’Étranger (Philippe Avril). La Cinéfiliale (Philippe Collongues), Will Productions (Didier Falk) et Bayericher Rundfunk-Arte sont coproducteurs. Le film a bénéficié d’une aide du CNC aux coproductions franco-allemandes ainsi que du soutien de la Région Grand Est, du Conseil général des Vosges et de l’Eurométropole de Strasbourg.
Bayericher Rundfunk-Arte l’a préacheté tandis que Pyramide films a donné un minimum garanti pour le mandat de distribution salle et un autre pour le mandat international.
Le producteur allemand est 27 Films Productions (Oliver Damian).
Le premier film de Matthias Luthardt est « Ping-Pong » https://fr.wikipedia.org/wiki/Pingpong_(film) sorti le 24 janvier 2007. Il avait réalisé 33 000 entrées.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
LA RÉMUNÉRATION DE ALEX LUTZ
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DE « UNE NUIT »
C’est le 3ème long métrage pour le cinéma de celui qui est aussi comédien réalisateur de fiction tv et metteur en scène de théâtre. https://fr.wikipedia.org/wiki/Alex_Lutz
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
C’est une coproduction entre la France(95%) et la Belgique (5%) pour un budget prévisionnel de 2,7 millions, soit un peu plus de la moitié du budget prévisionnel des films Français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/pathe-et-boon-explosent-les-barometres/
Pour la préparation, 20 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 100 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est 25% de plus que le salaire médian des réalisateurs de ces films. Il a écrit le scénario avec Karine Viard et Adrien Bichet pour 92 000 €. C’est 25% de plus que le budget médian du scénario de ces films. Les rôles principaux ont reçu 80 000 €. C’est le revenu médian des rôles principaux de ces films.
Le producteur Français est Maneki Films (Didar Manehri). Une sofica garantie et un pool de soficas y ont investi. De la part du CNC le film bénéficie de l’avance sur recettes après réalisation, de l’aide au développement et de l’aide à la création de musique originale. Il bénéficie également des aides de la Sacem, de la Procirep et de la région Ile-de-France.
Canal+, Ciné+ et C8 l’ont préacheté. StudioCanal a donné un minimum garanti pour tous les mandats de distribution.
Le producteur Belge est Versus Productions (Jacques-Henri Bronckart) qui a bénéficié du Tax shelter.
Le précédent film réalisé par Alex Lutz était « Guy », sorti le 23 août 2018. https://fr.wikipedia.org/wiki/Guy_(film) Il était produit par Illiade & Films pour un budget prévisionnel de 3,3 millions €.
Pour la préparation, 24 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 85 000 €, dont 40 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 45 000 € de salaire de technicien. Il avait écrit scénario avec Anaïs Deban et Thibault Segouin pour 33 000 € et les rôles principaux avaient reçu 143 000 €.
StudioCanal et JMD Productions étaient coproducteurs. Canal+, Multithématiques et C8 l’avaient préacheté. StudioCanal avait donné trois minima garantis séparés pour les mandats salle, vidéo et étranger. Le film avait rassemblé 182 000 spectateurs.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
POUR LA RÉALISATION DE « YO MAMA »
CinéscoopLA RÉMUNÉRATION DE LEÏLA SY ET AMADOU MARIKO
Cette comédie est le premier long métrage pour le cinéma alors qu’elle en a déjà réalisé un pour Netflix, diffusé en 2019. https://fr.wikipedia.org/wiki/Leïla_Sy
Elle l’a réalisé avec Amadou Mariko dont c’est également le premier long métrage pour le cinéma.
https://www.linkedin.com/in/amadou-mariko-73b11b100/?originalSubdomain=fr
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Il est produit par Gaumont (Sidonie Dumas) et Douze doigts production (Camille Moulonguet et Jean-Pascal Jadie) pour un budget prévisionnel de 6,5 millions €. C’est 20% de plus que le budget prévisionnel moyen des fictions françaises sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/pathe-et-boon-explosent-les-barometres/
Pour la préparation, 36 jours de tournage et la post-production la rémunération des deux réalisateurs est de 115 000 €, dont 25 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 90 000 € de salaire de technicien. C’est 40% de plus que la rémunération médiane des réalisateurs de ces films. Amadou Mariko a écrit le scénario pour 50 000 €. C’est 60% du budget médian des scénarios de ces films. Les rôles principaux ont reçu 185 000 €. C’est 80% de ce qu’ils ont reçu en moyenne pour ces films.
France 2 est coproducteur et la région Ile-de-France a apporté son soutien. Netflix (premier et second passage S-Vod ) et France 2 l’ont préacheté. Gaumont est distributeur sans minimum garanti.
La fiction que Leïla Sy avait réalisé avec Kery James pour Netflix et qui avait été diffusé à partir du 12 octobre 2019 était « Banlieusards ». https://fr.wikipedia.org/wiki/Banlieusards Il était produit par Les films Velvet et Srab Films.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
LA RÉMUNÉRATION DE IRA SACHS
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DE « PASSAGES»
C’est le 3ème long métrage pour le cinéma de celui qui est aussi comédien réalisateur de fiction tv et metteur en scène de théâtre. https://fr.wikipedia.org/wiki/Alex_Lutz
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
C’est une coproduction entre la France(95%)- et la Belgique (5%) pour un budget prévisionnel de 2,7 millions. https://fr.wikipedia.org/wiki/Une_nuit_(film,_2023) C’est un peu plus de la moitié du budget prévisionnel des films Français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/pathe-et-boon-explosent-les-barometres/
Pour la préparation, 24 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 70 000 €, uniquement en salaire de technicien. C’est 90% de la rémunération médiane des réalisateurs de ces films. Il a écrit le scénario avec Mauricio Zacharias pour 113 000 €. C’est 25% de plus que le budget médian des scénarios de ces films. Les rôles principaux ont reçu 66 000 €. C’est deux tiers de leur rémunération médiane pour ces films.
Le producteur Allemand est Seven Elephants (Fabian Gasma) qui, lui aussi a bénéficié du Mini-traité franco-allemand et d’Eurimages. Alamode a donné un minimum garanti pour les territoires Allemands.
Le précédent film d’Ira Schs était « Frankie », sorti le 28 août 2019. C’était une coproduction entre la France (63%) et le Portugal (37%) pour un budget prévisionnel de 2 millions €.
Pour la préparation, 27 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 87 000 €, dont 43 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 44 000 € de salaire de technicien. Il avait écrit le scénario avec Mauricio Zacharias pour 102 000 €.
France 3 était coproducteur et l’avait préacheté. Il avait bénéficié de l’aide du CNC aux cinémas du monde et de l’aide d’Eurimages. SBS Distribution avait donné un minimum garanti pour le mandat France et un autre pour le mandat international
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.