LES PESSIMISTES ET LES OPTIMISTES

Au début de l’année on s’interrogeait sur l’avenir de la fréquentation cinématographique en France. Certains craignaient que l’on ne retrouve jamais les 200 millions de spectateurs annuels que l’on connaissait sans interruption, depuis 2009, jusqu’à la crise du COVID. En 2019, juste avant le début de la crise et de la fermeture des salles, elle avait même atteint 213 millions de spectateurs. L’année dernière, alors que les salles avaient de nouveau été ouvertes en permanence, elle ne se situait qu’à 152 millions d’entrées.

Les pessimistes avançaient deux arguments pour estimer que l’on ne retrouverait jamais les 200 millions de spectateurs :

-Tout d’abord, avec le confinement, les Français avaient appris à se distraire sans sortir.

-En second lieu, les multiples plates-formes proposaient, à domicile, une offre de très bonne qualité et bon marché.

En outre, ils estimaient que ce raisonnement était valable dans le monde entier, à commencer par les États-Unis dont les films, avant la crise, généraient 55% des entrées françaises. Les grands studios allaient forcément réduire leur production pour financer le développement de plates-formes ainsi que de séries pour ces plates-formes. Et ils allaient diffuser certains de leurs grands films directement sur leur plate-forme, pour booster celle-ci, sans passer par la salle de cinéma. L’offre de films en  serait affaiblie.

Les optimistes, dont j’étais, estimaient que la « sortie cinéma » répondait à un besoin qu’aucune plate-forme ne pouvait remplacer. Quant à la fréquentation de l’année dernière qui, en France avait chuté de 25% par rapport aux années d’avant la crise, elle était due, avant tout, au recul du cinéma américain, résultat de l’arrêt de la production de films outre-Atlantique, pendant le confinement, alors qu’elle n’avait cessé dans l’hexagone. Mais, après la crise, cette production a repris, au même niveau qu’avant la crise. Et même, à un niveau supérieur, puisqu’il faut reprendre les projets stoppés.

UN BLOCKBUSTER DOIT SORTIR EN SALLE

Bien plus, les studios se sont rendu compte que le succès d’un blockbuster en salle procure des profits auxquels il serait fou de renoncer. Et un blockbuster, sorti en salle, réalise plus d’audience sur une plate-forme  s’il était sorti directement sur cette plateforme, sans passer par la salle. Cette sortie en salle constitue en fait une véritable rampe de lancement. Enfin, à part Netflix, qui est très bénéficiaires, jusqu’à présent, toutes les plates-formes, y compris Disney, sont des gouffres financiers. Et, à mesure que les plates-formes se multiplient, rien ne dit que cette situation ne persistera pas.

En tout cas, la production de blockbusters par les studios a repris de plus belle. Et, un premier test pour eux a été la sortie de « Avatar 2 » à la fin de l’année dernière.  Or le film a réalisé dans le monde entier des performance équivalentes au premier.

En France, la sortie des blockbusters des studios va reprendre au rythme d’avant la crise et permettre aux films américains de retrouver une part de marché d’au moins 50%, alors qu’elle n’avait été que de 40% en 2022 (61 millions d’entrées).

LE RETARD SUR L’ANNÉE RECORD DE 2019 SE RÉDUIT

Début mai en tout cas la fréquentation cumulée depuis le début de l’année était de 66,6 millions d’entrée, soir une progression de 30% par rapport à la même période de 2022. Si l’on extrapole cette progression sur l’ensemble de l’année, cela donne 197,6 millions d’entrées. Soit tout près des 200 millions d’entrées qui étaient la règle depuis 2009.

En outre, dans sa newsletter Filmsource, qui analyse chaque semaine les performances des films en France et dans le monde, Éric Marti, qui dirige FilmScore France et qui est l’un des meilleurs connaisseurs du secteur, désormais ne se contente pas de comparer la fréquentation cumulée en France de cette année avec la précédente, mais le fait avec l’année record de 2019 (213 millions de spectateurs). Or, en janvier, nous étions à -18%. Début mai nous ne sommes plus qu’à -12% après avoir été à 10%. Là encore, si l’on extrapole, cela donne plus de 190 millions de spectateurs en 2023.

La tendance est à la réduction de l’écart avec 2019

Et la semaine qui vient sort un nouvel opus de « Fast and furious », un blockbuster qui sort habituellement l’été (mais, cet été les blockbusters vont s’y bousculer) et réalise au moins un million d’entrées dès la première semaine.

Donc, il se confirme que le cinéma en France a retrouvé ses niveaux d’avant Covid. Comme il reste toujours une industrie de prototypes, le résultat final dépendra évidemment de l’offre. Mais il semble que, d’ici la fin de l’année, elle sera particulièrement forte.

 « LE COURS DE LA VIE » DE FRÉDÉRIC SOJCHER

C’est le 5ème   long métrage pour le cinéma de ce réalisateur belge vivant en France. Il nous avais accordé un entretien sur son parcours du combattant en tant que réalisateur. https://siritz.com/le-carrefour/le-parcours-du-combattant-de-frederic-sojcher/

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Ce film mérite l’attention pour trois raisons :

-Tout d’abord, il fait partie des rares films des long métrage de fiction dont le budget prévisionnel est inférieur à 1 million €.

-En second lieu, Frédéric Sojcher dirige le master professionnel en scénario, réalisation et production de Paris-1 Panthéon-Sorbonne. Or, la trame du film tourne autour d’un cours sur le scénario (voir l’interview de Frédéric Sojcher).

-Enfin, ce dernier avait accordé un passionnant interview à Siritz.com sur les raisons du succès du cinéma Belge francophone mais aussi sur les limites de son système de soutien et le parcours du combattant du réalisateur. Il mettait également en avant la force du cinéma français qui marche sur deux jambes.https://siritz.com/le-carrefour/le-parcours-du-combattant-de-frederic-sojcher/

Ce modèle de film à petit budget, produit par Tabo Films (Olivier Bomsel & Véronique Zerdoun) et Sombrero Films   (Alain Benguigui & Émannuel Bézier) a, en effet, un budget prévisionnel de 969 000 €. C’est le tiers du budget prévisionnel médian des films français de fiction sortis depuis le début de l’année.https://siritz.com/financine/pathe-et-boon-explosent-les-barometres/

Pour la préparation, 15 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 15 000 €, dont 8 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 7 000 € de salaire de technicien. C’est 15% de la rémunération médiane des réalisateurs de ces films. Le scénario a été écrit avec Alain Layrac qui a reçu 20 000 €. C’est moins de 20% du budget de scénario médian de ces films. Les rôles principaux ont reçu 32 000 €. C’est le quart de la rémunération médiane des premiers rôles de ces films. Il est donc claire que tous ces participants ont fair un effort pour que ce film puisse exister.

Notons que des musiques du célèbre compositeur Vladimir Cosma participent de manière originale au récit.

Ce modèle de film à petit budget a bénéficié du soutien de la Région Occitanie et de Toulouse Métropole. Jour2fête et Lamarr Films ont donné un minimum garanti pour les mandats salle, vidéo et vod.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

UN ENTRETIEN AVEC FRÉDÉRIC SOJCHER

https://siritz.com/cinescoop/budget-previsionnel-a-moins-de-1-millionse/

 

IMPORTANT DE DONNER LE RÔLE PRINCIPAL AUX FEMMES

ON EST FACE À UNE RUPTURE GÉNÉRATIONNELLE

Antoine de Baecque, qui a réalisé ce très intéressant entretien, est historien, critique de cinéma et de théâtre, éditeur. https://fr.wikipedia.org/wiki/Antoine_de_Baecque

POUR LA RÉALISATION DE « LE PRINCIPAL »

Cette comédie dramatique est le 4ème long métrage pour le cinéma de celui qui est aussi comédien et scénariste.

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Il est produit par Why Not Productions (Pascal Caucheteux) pour un budget prévisionnel de 3,1 millions €. C’est 90% du budget médian des films de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/pathe-et-boon-explosent-les-barometres/

Pour la préparation, 32 jours de tournage et la post-production la rémunération de Chad Genouga réalisateur est de 90 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est 10% de plus que la rémunération médiane des réalisateurs de ces fims. Il a écrit le scénario avec Christine Paillard et ils se sont partagés 50 000 €. C’est 55% du budget médian des scénarios de ces films. Les rôles principaux ont reçu 161 000 €. C’est 70% de ce que les rôles principaux ont reçu en moyenne pour ces films.

Le film a bénéficié du soutien de la Région Grand Est et de la ville de Mulhouse. Six soficas y ont investi. Canal + et Ciné + l’ont préacheté. Le Pacte n’a pas donné de minimum garanti pour les mandats de distribution salle, vidéo et vod.

Le précédent film de Chad Genouga était « De toutes mes forces », sorti le salle, vidéo et vod. Il était produit par TS Productions pour un budget prévisionnel de 2,7 millions €.

Pour la préparation, 36 jours de tournage et la post-production la rémunération de Chad Genouga réalisateur était de 66 000 €, dont 25 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 41 000 € de salaire de technicien.  Il avait écrit le scénario avec Christine Paillard et ils s’étaient partagés 50 000 €. Les rôles principaux aveint reçu 21 000 €.

Le film avait bénéficié de 520 000 € d’avances sur recettes, d’une aide à la diversité du CNC et d’une aide du Commissariat général à l’égalité du territoire. La Région Aquitaine et le Département des Pyrénées Atlantique lui avaient apporté leur soutien. Deux soficas dont une adossée y avaient investi.

Canal+ et Multithématiques l’avaient préacheté. Ad Vitam avait donné un minimum garanti  pour la distribution en salle et en vidéo. Le film, sorti dans 93 salles, avait rassemblé 146 000 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

DES BUDGETS ET DES RÉMUNÉRATIONS EXCEPTIONNELS

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Depuis le début de l’année jusqu’à fin avril, deux films, « Astérix et Obélix, l’empire du milieu » https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-guillaume-canet-2/  (65 millions €) et « Les trois mousquetaires, d’Artagnan »,(36 millions €)  https://siritz.com/cinescoop/les-trois-mousquetaires-dartagnan/,tous deux distribués par Pathé, ont un  budget prévisionnel très supérieur au budget le plus élevé de l’année dernière, « Notre-Dame Brûle », https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-jean-jacques-annaud/ , (31,5 millions €) également distribué par Pathé. C’est conforme à la stratégie du propriétaire et PDG de l’entreprise qui mise sur les films à grand spectacle susceptibles de rassembler des millions de spectateurs.

C’est sans doute ce qui explique la progression (10%) du budget prévisionnel moyen des films de fiction qui passe de 4,7 à 5,2 millions €. Plus significatif est la progression de plus de 15% du budget médian il y a donc une progression tendancielle du budget prévisionnel des films français de fiction. Cela s’explique en partie par l’augmentation du nombre de coproductions dont les financements reposent sur plusieurs pays et qui visent plusieurs marchés initiaux.

En ce qui concerne la rémunération des réalisateurs c’est encore les films de Pathé qui les fonts fortement progresser. En effet, l’année dernière les deux rémunérations les plus élevées étaient celles des frères Dardenne (900 000 €) https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-des-freres-dardenne/ et de Claude Lelouch (825 000 €), https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-claude-lelouch/, qui, comme nous l’expliquions n’étaient pas significatives parce que les réalisateurs étaient leurs propres producteurs. La rémunération la plus élevée d’un réalisateurs n’étant pas son producteur était celle de Jean-Jacques Annaud (740 000 €) pour « Notre-Dame Brûle » et au 10ème rang on trouvait David Moreau (422 000 €).

Cette année la rémunération de Dany Boon pour la réalisation de « La vie pour de vrai », (2 520 000 €) explose les compteurs https://siritz.com/cinescoop/la-vie-pour-de-vrai/. La encore c’est un film produit et distribué par Pathé. En deuxième position, loin derrière, mais devant toutes les rémunérations de 2022, on trouve Neil Jordan (1,078 millions €)  pour la réalisation de « Marlowe » https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-neil-jordan/

Mais il s’agit d’un réalisateur et d’un film anglo-saxon dans lequel la France est très minoritaire. En bas du Top 10 à fin avril il y a déjà trois réalisateurs à 400 000 €.

Cette progression des rémunérations les plus élevées explique sans doute que la rémunération moyenne ait bondi de 90%. En revanche, la rémunération médiane a chuté de 20%, ce qui est énorme. Les films à petit budget et leurs réalisateurs sont de plus en plus obligés de se serre la ceinture.

Comme on le sait, en générale, le scénario est désormais la dépense la plus importante dans le budget d’un film, bien avant la rémunération du ou des réalisateurs ou celle des rôles principaux.

Là, c’est  encore Pathé qui , en 2023) explose des chiffres. Le budget du scénario de » Astérix et Obélix, l’empire du milieu) (6,542 millions € ). Il est largement devant le champion de l’année dernière, qui était celui de « Irréductible »  (1,170 millions €), comprenant 700 000 € d’achat des droits de remake d’un film italien qui dépassait largement la rémunération du réalisateur Jérôme Commandeur (175 000 €). https://siritz.com/cinescoop/remuneration-de-jerome-commandeur/. Jusque là le champions était le scénario de « Asterix et Obélix-Au service de sa majesté (5 millions €), réalisé par Laurent Tirard et sorti le 17 octobre 2012.

Mais cette année, le budget du scénario de « La vie pour de vraie » (4,5 millions € pour le seul Dany Boon) arrive en seconde position devant les 3,560 millions de « Alibi.com 2 » https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-philippe-lacheau-3/ . Jusque là les champions des budgets de scénarios ayant un seul scénariste étaient ceux pour les films de Dany Boon et ce s’étaient entre 4 et 4,2 millions €. Cela confirment tout cas  la primauté du budget du scénario qui est beaucoup plus important que la rémunération du réalisateur.  Cela fait progresser le budget moyen de 20% par rapport à l’année dernière.

En revanche, compression des coûts oblige, le budget médian des scénarios des films de cette année a diminué de 25% par rapport à celui des films de l’année dernière. Mais il se situe toujours au-dessus de la rémunération médiane des réalisateurs de films de cette année.

Cette année ce sont les rôles principaux de « Marlowe » qui, avec 4,79 millions €  sont les mieux payés. Mais il s’agit de stars internationales d’un film anglo-saxon.

C’est largement plus que les 2,057 millions € de « Tout ce qu’on a encore tous fait au bon dieu » https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-philippe-de-chauveron/  en 2022. En 2023, en seconde position on trouve les rôles principaux d’un autre film Pathé, « Astérix et Obélix-Lempire du milieu » avec 1,889 millions €.  La moyenne de cette année est très supérieurs à celle de l’année dernière. En revanche, là encore compression des coûts oblige, cette année, la médiane des rémunérations des rôles principaux est 40% inférieure à celle de l’année dernière.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

POUR LA RÉALISATION DE « LA MARGINALE »

Cette comédie est sont 4ème film. https://www.unifrance.org/annuaires/personne/369543/frank-cimiere

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Il est produit par Moana Films (Marc Missonnier) pour un budget prévisionnel de 4,2 millions €. https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Marginale C’est 80% du budget prévisionnel moyen des films français de fiction sortis depuis le début de l’année

Pour la préparation, 37 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 90 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est 10 % de plus que la rémunération médiane des réalisateurs de ces films.https://siritz.com/financine/pathe-et-boon-explosent-les-barometres/C’est 55 % du budget médian des scénarios de ces films. Les premiers rôles ont reçu 87 000 €. C’est 10% de plus que la rémunération médiane des premiers rôles de ces films.

France 3 est coproducteur. Le film a été acheté par Canal+, Ciné + et France 3. Sony a donné un minimum garanti pour les mandats salle, vidéo, vod, s-vod et étranger.

Le précédent film de Franck Cimière était « Opération Portugal », sorti le 23 juin 2021. Il était produit par Moana Films pour un budget prévisionnel de 1,2 millions.

Pour la préparation, 30 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 25 000 €, dont 10 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 15 000 € de salaire de technicien. Le scénario était écrit avec D’Jal et Jérôme L’Hotsky et ils s’étaient partagé 101 000 €. Les rôles principaux avaient reçu 12 000 €.

Une sofica garantie y avait investi. Sony avait donné un minimum garanti pour tous les mandats de distribution. Le film avait rassemblé 452 000 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

POUR LA RÉALISATION DE « DISCO BOY »

C’est le premier long métrage pour le cinéma de cet  italien . https://fr.wikipedia.org/wiki/Giacomo_Abbruzzese

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Il s’agit d’une coproduction entre la France (70%), l’Italie (10%), la Belgique (10%) et la Pologne (10%) pour un budget prévisionnel de 3,5 millions €. C’est 75% du budget moyen des films français de fiction sortis en 2022. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-films-francais-de-fictio/

Pour la préparation, 33 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 69 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est 70% de la rémunération médiane des réalisateurs de ces films. Il a écrit le scénario pour 130 000 €. C’est 10% de plus que le budget médian des scénarios de ces films. Les rôles principaux ont reçu 171 000 €. C’est un peu moins que la rémunération moyenne des premiers rôles de ces films.

BÉNÉFICIAIRE DE L’AVANCE SUR RECETTES

Le producteur français est Films Grand Huit (Lionel Massol). Le film a bénéficié de 450 000 € d’avance sur recettes. Le CNC lui a accordé une aide pour les créations visuelles et sonores, une aide pour les productions franco-italiennes. La région Ile de France lui a accordé une aide remboursable et la région de l’Ile de la Réunion une aide non remboursable. Eurimages lui a également accordé une aide et 4 soficas garanties  y ont investi.

Canal+ et Ciné + l’on préacheté. KMBO a donné un minimum garanti pour le mandat salle et Charades pour le mandat vente à l’étranger.

Le producteur italien est Dugong films qui a bénéficié du Tax Credit, des aides MIBACE et d’Eurimages.  Le producteur Belge est Panache ProductionS qui a bénéficié du tax shelter, de l’aide de la Fédération Wallonie Bruxelles et d’Eurimages.  Le producteur polonais est  Donten & Lacroix qui a bénéficié des aides de PISN et d’Eurimages ainsi que l’un achat de Canal+ Pologne.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

POUR LA RÉALISATION DE « NOS CÉRÉMONIES »

C’est son premier long métrage pour le cinéma.

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Il est produit par les Films du Poisson (Yaël Fogiel et Laetitia Gonzales) pour un budget définitif de 2 millions €. https://www.unifrance.org/film/54823/nos-ceremonies .C’est deux tiers du budget prévisionnel des films français de fiction sortis en 2022.

Pour la préparation, 36 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 46 000 €, dont 12 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 34 000 € de salaire de technicien. C’est moins de la moitié de la rémunération médiane des réalisateurs de ces films. Il a écrit le scénario avec Léa Riche et ils se sont partagés 58 000 €. C’est la moitié du budget médian des scénarios de ces films. Les rôles principaux ont reçu 20 000 €. C’est 15% de leur rémunération médiane dans ces films.

Spade (Manuel Chiche et Violaine Barbaroux) est coproducteur. Le film a bénéficié du CNC de 500 000 € d’avance sur recette et de l’aide pour les Créations visuelles et sonores. Il a obtenu le soutien de la Région Nouvelle Aquitaine, du Département de la Charente Maritime et de la Région Pays de la Loire. Une sofica y a investi.

Canal + et Ciné + l’ont préacheté. Jokers films a donné un minimum garanti pour le mandat de distribution en salle, le distributeur physique étant Book Makers. Wild Bunch a le mandat de distribution à l’étranger sans minimum garanti.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

POUR LA RÉALISATION DE « POUR L’HONNEUR »

Cette comédie est le 5ème long métrage de celui qui était auparavant un rugbyman champion de France. https://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_Guillard

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Le film est produit par Same Player (Vincent Roger)  et Montauk Films (Florain Genet Morel)  pour un budget prévisionnel de 6,6 millions €. https://fr.wikipedia.org/wiki/Pour_l%27honneur_(film)

C’est 40% de plus que le budget prévisionnel, moyen des films français de fiction sortis l’année dernière. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-films-francais-de-fictio/

Pour la préparation, 38 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 120 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est 90% de la rémunération moyenne des réalisateurs de ces films. Il a écrit le scénario avec Éric Fourniols et ils se sont partagés 263 000 €. C’est 40% de plus que le budget moyen des scénarios de ces films. Les rôles principaux ont reçu 130 000 €. C’est 70% de ce qu’ils ont reçu en moyenne dans ces films.

StudioCanal et Apollo films sont coproducteurs. La Région Aquitaine, département de la Corrèze et Communauté d’agglomération du Bassin de Brive ont apporté leur soutien. Canal+, Ciné+, F2 et C8 l’ont préacheté. StudioCanal et Apollo Films ont donné un minimum garanti pour les mandats salle, video, vod, s-vod et étranger.

Son précédent film était « J’adore ce que vous faites » produit par Gaumont et Same Player pour un budget prévisionnel de 6,2 millions €. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-philippe-guillard/

Pour la préparation, 33 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 100 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Il avait écrit le scénario pour 240 000 € et les rôles principaux avaient reçu 215 000 €.

Montauk Films, France 2 et C8 étaient coproducteurs. Le film avait le soutien de la Procirep et de la région Occitanie.2 soficas y avaient investi. Le film était préacheté par Canal+, Multithématiques, France 2 et C8. Gaumont avait tous les mandats de distribution sans minimum garanti. Le film avait rassemblé 151 000 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

POUR LA RÉALISATION DE « MA LANGUE AU CHAT »

C’est le quatrième film de cette réalisatrice Belge. https://fr.wikipedia.org/wiki/Cécile_Telerman

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Il s’agit d’une coproduction entre la France (96%) et la Belgique (4%) pour un budget prévisionnel de 4 millions €. C’est 20% de moins que le budget moyen des films français de fiction sortis l’année dernière. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-films-francais-de-fictio/

Pour la préparation, 30 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice est de 50 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est la moitié de la rémunération médiane des réalisateurs de ces films. Elle a écrit le scénario avec Xavier Daugreilh et ils se sont partagés 100 000 €. C’est 15% de moins que le budget médian des scénarios de ces films. Les rôles principaux ont reçu 382 000 €, c’est le double de la moyenne de ce qu’ils ont reçu dans ces films.

Les producteurs français sont Franklin Films (Jean-Baptiste Dupont) et Rhamsa Productions (Maya Hariri). Orange Studio, Auvergne Rhône-Alpes Cinéma, La Boétie Films (Jean-Baptiste Dupont) et France 2 sont coproducteurs.

OCS,Ciné+ et France 2 l’ont préacheté. Orange Studio, avec pour la distribution physique Zinc, a tous droits monde sauf la Belgique, sans minimum garanti.

Le producteur Belge est Scope Pictures (Geneviève Lemal). Il bénéficie du Tax Shelter. La RTBF est coproducteur et l’a préacheté.

Le précédent film de Cécile Telerman était « Les yeux jaunes du crocodile », sorti le 9 avril 2014. C’était une coproduction entre la France (92%) et l’Espagne (8%) pour un budget prévisionnel de 10,5 millions €.

Pour la préparation, 50 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice était de 160 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien.

Il s’agissait de l’adaptation d’un roman de Catherine Pancol dont les droits avaient été acquis 150 000€. La réalisatrice avait coécrit le scénario (40 000 €)  avec Charlotte de Champfleury (50 000€), Valérie-Pellerin Lavergne (75 000) et Pierre Uytterhoe Slnven (75000€).

TF1 était coproducteur. Le film avait été préacheté par Canal+, Multithématiques, TF1 et TMC. Wild Bunch avait donné un minimum garanti pour les mandats salle, vidéo et étranger hors Espagne. Le coproducteur espagnol était Vertigo Films qui avait bénéficié du soutien de l’ICAA.

En France le film avait rassemblé 660 000 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.