POUR LA RÉALISATION DE « NORMALE »
Cette comédie dramatique est son 4ème film. https://fr.wikipedia.org/wiki/Olivier_Babinet
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Il s’agit d’une coproduction entre la France (80%) et la Belgique pour un budget prévisionnel de 4,6 millions €. https://fr.wikipedia.org/wiki/Normale_(film)
Ce budget prévisionnel correspond à la moyenne des budgets prévisionnels de films français de fiction sortis en 2022. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-films-francais-de-fictio/
Pour la préparation, 40 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 111 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est 20% de moins que la rémunération moyenne des réalisateurs de ces films.
Il s’agit de l’adaptation de la pièce de théâtre « Monster in the hall » de David Craig dont les droits d’adaptation ont été acquis 44 000€. Le réalisateur a écrit le scénario avec Juliette Sales et Fabien Suarez. Ils se sont partagés 101 000€. C’est 80% du budget moyen des scénarios de ces films.
Les comédiens ont reçu 302 000 €. C’est 50% de plus que pour ces films de l’année dernière.
Le producteur français est Haut et Court (Carole Scotta et Caroline Béjo). France 2 est coproducteur.
Le film a bénéficié de 520 000 € d’avance sur recettes. Eurimages, le CNC (Créations visuelles et sonores) , Media slate funding et Région Ile de France ont apporté leur soutien. Canal+, Ciné+ et France 2 l’ont préacheté. Haut et court a donné un minimum garanti pour le mandat salle et MK2 pour le mandat international.
Le producteur Belge est Tarantula (Joseph Rouschop et Valérie Bounonville) qui a bénéficié du Tax shelter ainsi que d’une coproduction et d’un préachat de BeTV/VO, Proximus TV et la RTBF.
La Fédération Wallonie Bruxelles Images, Wallimage et Eurimages ont apporté leur soutien tandis que O’Brothers donnait un minimum garanti pour la distribution au Benelux.
Le précédent film d’Olivier Gourmet était « Poissonsexe », sorti le 2 septembre 2020. C’était une coproduction entre la France (68%), la Belgique (24%) et le Japon (4%) pour un budget prévisionnel de 2,2 millions €. https://fr.wikipedia.org/wiki/Poissonsexe
Le producteur français était Comme des Cinémas. Pour la préparation, 29 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 56 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Le scénario était écrit avec David Elkaïm pour 55 000.
Le film avait bénéficié de 450 000 € d’avance sur recettes. Une sofica y avait investi. La région Normande, la région Aquitaine et le Département des Landes avaient apporté leur soutien. Canal+ et Multithématiques l’avaient préacheté.
Rezo avait donné un minimum garanti pour le mandat de distribution en France où il avait rassemblé 8 000 spectateurs.
Le coproducteur Belge était déjà Tarantula.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
LA RÉMUNÉRATION DE CÉCILIA ROUAUD
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DE « LES COMPLICES »
C’est son troisième long métrage. https://fr.wikipedia.org/wiki/Cécilia_Rouaud
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Il est produit par Firelight 4 (Frank Mettre & Stan Collet) pour un budget prévisionnel de 4,5 millions €. C’est à peu près le budget moyen des fims français de fiction sortis en 2022. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-films-francais-de-fictio/
Pour la préparation, 30 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice est de 90 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur salaire de technicien de ces films. C’est 10% de moins que la rémunération médiane des réalisateurs de ces films. La réalisatrice a écrit le scénario pour 64 000 €. C’est 60% du budget médian de ces films. C’est environ la moitié du budget médian de ces films. Les rôles principaux ont reçu 450 000 € soit deux fois et demi de la moyenne pour ces films. C’est deux fois et demi ce qu’ils ont reçu dans ces films.
SND est coproducteur. Le film a reçu plusieurs aides du CNC et une de la Sacem. La région Occitanie lui a apporté son soutien. Le film a été préacheté par Canal+ et Ciné+. SND lui a accordé un minimum garanti pour tous les mandats de distribution.5 septembre 2018.
Le précédent film de Cécilia Rouaud était « photo de famille », sorti le 5 septembre 2018. Il était produit par Firelight et Jéricho Films pour un budget prévisionnel de 4,5 millions €. Pour la préparation, 47 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice était de 83 000 €, dont 39 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 44 000 € de salaire de technicien. Le scénario était écrit par la réalisatrice pour 52 000 €. Les rôles principaux étaient payés 306 000 €.
Le film était coproduit par Cinéfeel, SND et France 3. 2 soficas y avaient investi. Le film avait bénéficié de l’aide du CNC, de la Sacem et de la région Ile de France. Canal+, Multithématiques et France 3 l’avaient préacheté. SND avait donné un minimum garanti pour tous les mandats. Le film avait rassemblé 585 000 spectateurs.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
LA RÉMUNÉRATION DE LUDOVIC BERNARD
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DE « 10 JOURS ENCORE SANS MAMAN »
C’est son cinquième film. https://fr.wikipedia.org/wiki/Ludovic_Bernard
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Il est coproduit par Soyouz Films (Romain Bremond) et StudioCanal pour un budget prévisionnel de 10 millions €. C’est plus du double du budget moyen des films français de fiction sortis en 2022. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-films-francais-de-fictio/
Pour la préparation, 39 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 350 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est deux fois et demi la rémunération moyenne des réalisateurs de ces films. https://siritz.com/financine/barometre-des-realisateurs-de-fiction-en-2022/
Le budget du scénario, coécrit par le réalisateur et Mathieu Ouillon, qui comprend les droits d’adaptation d’une franchise, est de 655 000 €. Il se situe au 5ème rang des budgets des scénarios des films français de fiction sortis l’année dernière. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-scenarios-en-2022/ Les rôles principaux sont rémunérés 1 080 000 €. Cela le situerait au 2ème rang dans le baromètre de ces films. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-interpretes-principaux/
Le précédent film de Ludovic Bernard était “10 jour sans maman », sorti le 19 février 2020. C’est lui qui, avec 1 177 000 entrées, a lancé la franchise. Son budget prévisionnel était 8,9 millions €. Il avait les mêmes producteurs.
Pour la préparation, 39 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 300 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Le budget du scénario était de 385 000 € et celle de la rémunération des rôles principaux de 352 000 €.
La région Paca et le département des Alpes maritimes lui avaient apporté leur soutien. Le film avait été pré-vendu à Canal+ et Multithématiques. StudioCanala avait donné un minimum garanti pour les mandats de distribution.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
LA RÉMUNÉRATION D’ANDRÉ TECHINÉ
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DE « LES AMES SŒURS »
C’est son 24ème long métrage de fiction. https://fr.wikipedia.org/wiki/André_Téchiné
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Il est produit par Curiosa Films (Olivier Delbosc) pour un budget prévisionnel de 4,2 millions €. C’est 10% de moins que le budget prévisionnel des films français de fiction sortis en 2022. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-films-francais-de-fictio/
Pour la préparation, 35 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 200 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est une fois et demi la rémunération des réalisateurs de ces films. La rémunération pour d’autres de ces films a également été analysée : https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-dandre-techine/
Le scénario a été écrit avec Cédric Anger et ils se sont partagés 200 000 €. C’est 10% de moins que le budget moyen de ces films. Les rôles principaux ont reçu 90 000 €. C’est 20% de la rémunération des rôles principaux de ces films.
La région Occitanie a apporté son soutien. Canal+, Ciné+ et Arte l’ont préacheté. Ad Vitam a donné un minimum garanti pour les mandats salle, vidéo et Vod.
Le précédent film d’André Téchiné était « L’adieu à la nuit », sorti en salle le 24 avril 2019. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-du-realisateur-andre-techine/ C’était une coproduction entre la France (80%) et l’Allemagne (20%).
Pour la préparation, 35 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 120 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Il avait coécrit le scénario avec Léa Mysus et ils se sont partagés 274 000 €. Les rôles principaux avaient reçu 130 000 €.
En France le producteur était déjà Curiosa Films en coproduction avec Bellini Films. Le CNC avait apporté l’aide du mini-traité franco-allemand et la région Occitanie son soutien. OCS, et Arte l’avaient préacheté.
Ad Vitam avait donné un minimum garanti pour le mandat salle. Le film avait rassemblé 261 000 entrées. Le coproducteur allemand était Films boutique.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
BUDGET : LE SCÉNARIO PLUS QUE LA RÉALISATEUR
ÉditorialAujourd’hui il est clair que l’investissement primordial pour le producteur est le scénario. La rémunération du réalisateur est évidemment importante. Mais, alors que la Nouvelle vague avait accrédité l’idée qu’un film n’avait qu’un véritable auteur, « le » réalisateur, les chiffres parlent d’eux-mêmes. Pour les films français de fiction le budget du scénario est en général sensiblement plus élevé que la rémunération du réalisateur.
Bien entendu le réalisateur est toujours, le scénariste ou le co-scénariste. Quant à sa rémunération elle se répartit en salaire de technicien et avance sur droits d’auteur. L’équilibre entre ce qu’il touche entre ces trois revenus dépend des charges sociales que le producteur veut réduire au maximum, des cotisations retraites que le réalisateur cherche à engranger et de l’impôt sur le revenu qu’il veut étaler. Mais la comparaison entre ces postes est parlante.
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Si on consulte nos baromètres des films français de fiction sortis en 2022 https://siritz.com/financine/le-barometre-des-films-francais-de-fictio/ on voit que, pour le plus élevé, le budget du scénario (« Le nouveau jouet » https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-james-huth/est sensiblement supérieur à la rémunération du réalisateur (Les frères Dradenne pour « Tori et Lokita » https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-des-freres-dardenne/.) Certes, dans ce cas, le budget du scénario comprend l’achat des droits d’adaptation d’une franchise.
Par ailleurs, les deux réalisateurs qui ont la rémunération prévisionnelle la plus élevée en 2022 (en plus des frères Dardenne, Claude Lelouch dans « L’amour c’est mieux que la vie » https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-claude-lelouch/) sont leurs propres producteurs. Dans le cas où le film ne marche pas, ce qui a été leur cas, le producteur peut ne pas se payer la somme prévue et les charges sociales afférentes. Si l’on prend la 3ème rémunération, le réalisateur, Jean-Jacques Annaud pour « Notre-Dame brûle », n’est pas son propre producteur et sa rémunération est de 740 000 € https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-jean-jacques-annaud/ . C’est à peu près le montant le plus élevé du budget du scénario ne comprenant pas l’achat d’une franchise, « La Plancha » https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-d-eric-lavaine/ écrite par le réalisateur et un autre scénariste
LES CHIFFRES MOYENS ET MÉDIANS PLUS SIGNIFICATIFS
Beaucoup plus significative est évidemment la comparaison des chiffres moyens et médians. En moyenne, le budget du scénario est 16% supérieur à la rémunération du réalisateur. Même écart pour les chiffres médians.
En 2023, là encore, les budgets de scénario les plus élevés sont ceux de films qui reposent sur des achats de droit d’adaptation de franchises. C’est le cas des 6,452 millions de budget de scénario de « Astérix et Obélix, l’empire du milieu » https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-guillaume-canet-2/ et des 3,570 millions € de « Alibi.com2 » https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-philippe-lacheau-3/ . Le premier budget de scénario sans achat de droits est 498 000 € pour « Cet été là » https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-philippe-lacheau-3/. Pour ce qui est des rémunérations de réalisateurs, la plus élevée est de 1,078 millions € pour Neil Jordan avec « Marlowe ». https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-neil-jordan/ Mais il s’agit d’un réalisateur irlandais pour un film entièrement anglo-saxon dans lequel la production française n’est qu’à 10%. La rémunération de réalisateur la plus élevée pour un film entièrement français set celle de Philippe Lachau » avec 800 000 € pour « Alibi.com2 ». Elle est donc beaucoup plus élevée que le budget du scénario de « Cet été-là ». Mais Philippe Lachau est aussi le principal scénariste du film qu’il a réalisé.
Mais, pour les moyennes, le budget du scénario est de 70% supérieur à la rémunération du réalisateur. Quant aux médianes celle du budget du scénario est encore de 8% supérieure à celle de la rémunération du réalisateur.
En fait, on retrouve là ce qui est la norme en matière de fiction télévisuelle et, surtout, de séries. Or, compte tenu du poids des chaînes dans le financement des films il est logique que le cinéma se rapproche de cette norme propre aux chaînes. Cette tendance sera renforcée par les plates-formes.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
LA RÉMUNÉRATION D’OLIVIER BABINET
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DE « NORMALE »
Cette comédie dramatique est son 4ème film. https://fr.wikipedia.org/wiki/Olivier_Babinet
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Il s’agit d’une coproduction entre la France (80%) et la Belgique pour un budget prévisionnel de 4,6 millions €. https://fr.wikipedia.org/wiki/Normale_(film)
Ce budget prévisionnel correspond à la moyenne des budgets prévisionnels de films français de fiction sortis en 2022. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-films-francais-de-fictio/
Pour la préparation, 40 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 111 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est 20% de moins que la rémunération moyenne des réalisateurs de ces films.
Il s’agit de l’adaptation de la pièce de théâtre « Monster in the hall » de David Craig dont les droits d’adaptation ont été acquis 44 000€. Le réalisateur a écrit le scénario avec Juliette Sales et Fabien Suarez. Ils se sont partagés 101 000€. C’est 80% du budget moyen des scénarios de ces films.
Les comédiens ont reçu 302 000 €. C’est 50% de plus que pour ces films de l’année dernière.
Le producteur français est Haut et Court (Carole Scotta et Caroline Béjo). France 2 est coproducteur.
Le film a bénéficié de 520 000 € d’avance sur recettes. Eurimages, le CNC (Créations visuelles et sonores) , Media slate funding et Région Ile de France ont apporté leur soutien. Canal+, Ciné+ et France 2 l’ont préacheté. Haut et court a donné un minimum garanti pour le mandat salle et MK2 pour le mandat international.
Le producteur Belge est Tarantula (Joseph Rouschop et Valérie Bounonville) qui a bénéficié du Tax shelter ainsi que d’une coproduction et d’un préachat de BeTV/VO, Proximus TV et la RTBF.
La Fédération Wallonie Bruxelles Images, Wallimage et Eurimages ont apporté leur soutien tandis que O’Brothers donnait un minimum garanti pour la distribution au Benelux.
Le précédent film d’Olivier Gourmet était « Poissonsexe », sorti le 2 septembre 2020. C’était une coproduction entre la France (68%), la Belgique (24%) et le Japon (4%) pour un budget prévisionnel de 2,2 millions €. https://fr.wikipedia.org/wiki/Poissonsexe
Le producteur français était Comme des Cinémas. Pour la préparation, 29 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 56 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Le scénario était écrit avec David Elkaïm pour 55 000.
Le film avait bénéficié de 450 000 € d’avance sur recettes. Une sofica y avait investi. La région Normande, la région Aquitaine et le Département des Landes avaient apporté leur soutien. Canal+ et Multithématiques l’avaient préacheté.
Rezo avait donné un minimum garanti pour le mandat de distribution en France où il avait rassemblé 8 000 spectateurs.
Le coproducteur Belge était déjà Tarantula.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
LA RÉMUNÉRATION DE MATHIAS GOKALP
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DE « L’ÉTABLI »
C’est son second film. https://fr.wikipedia.org/wiki/Mathias_Gokalp
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Il est produit par Karé Productions (Antoine Rein et Fabrice Goldstein) pour un budget prévisionnel de 4,5 millions €. https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Établi_(film)
C’est à peu près le budget prévisionel moyen des films français de fiction sortis en 2022. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-films-francais-de-fictio/
Pour la préparation, 30 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 70 000 €, dont 28 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 42 000 € de salaire de technicien. C’est 20% en-dessous de la rémunération médiane des réalisateurs de ces films.
Tiré d’un livre autobiographique de Robert Linhart dont les droits ont été acquis 61 000 €, le scénario a été coécrit par le réalisateur, Nadine Lamari et Marcia Romano qui se sont partagés 129 000€. C’est les trois quart des budgets de scénario de ces films.
Les rôles principaux ont reçu 115 000 €, soit la moitié de leur rémunération médiane dans ces films. Le film a bénéficié de 700 000 € d’avance sur recettes.
France 2 est coproducteur, 5 soficas, dont 2 soficas garanties y ont investi. La région Aquitaine, le département Lot et Garonne et la région Centre Val de Loire lui ont apporté leur soutien. Canal+, Ciné+ et France 2 l’ont préacheté. Le Pacte a donné un minimum garanti pour les mandats salle, vidéo et vod.
Le précédent film de Mathias Gokalp était « Rien de personnel », sorti le 16 septembre 2009. Il était déjà produit par Karé Productions. https://fr.wikipedia.org/wiki/Rien_de_personnel Rezo film l’avait distribué et il avait rassemblé 163 000 spectateurs.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
LA RÉMUNÉRATION DE MARTIN BOURBOULON
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DE « LES TROIS MOUSQUETAIRES-D’ARTAGNAN »
C’est son 3ème film. https://fr.wikipedia.org/wiki/Martin_Bourboulon
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Il est produit par Chapter 2 (Dimitri Rassam) et Pathé pour un budget prévisionnel de 36,5 millions €. C’est à comparer aux 65 millions € de «Astérix et Obélix, l’empire du milieu ». https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-guillaume-canet-2/
C’est le second budget de l’année 2023. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-films-francais-de-fictio/ Il est plus élevé que le plus élevé de 2022, celui de « Notre-Dame brûle. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-jean-jacques-annaud/
Pour la préparation, 67 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 490 000 €, dont 140 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 100 000 € de salaire de technicien. C’est la 5èmerémunération des films français de fiction sortis depuis le début de cette année.
Le réalisateur a écrit le scénario de cette adaptation de l’œuvre d’Alexandre Dumas avec Alexandre de la Patellière et Matthieu Delaporte. Ils se sont partagés 972 000 €. C’est le 3ème budget de scénarios ces films de l’année dernière. Les comédiens principaux ont reçu 1,2 millions €. Là encore c’est au 3ème rang des films sortis en 2022.
M6 est coproducteur et le film a reçu les soutiens automatiques et sélectifs du CNC pour la Création visuelle et sonore. La région Ile de France a accordé une aide remboursable tandis que les régions Bretagne et Grand Est ont accordé une aide non remboursable.
OCS, Canal+ et M6 (2 passages) l’ont préacheté. Pathé a accordé un minimum garanti pour tous les droits France et monde.
Le précédent film de Martin Bourboulon était « Eiffel », sorti le 24 août 2021. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-martin-bourboulon/
Il était produit par VVZ et Pathé pour un budget prévisionnel de 23,3 millions €.
Pour la préparation, 53 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 370 000 €, dont 234 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 136 000 € de salaire de technicien. Il avait reçu 234 000 € pour sa participation au scénario. Celui-ci avait été co-écrit avec Thomas Bidegain, Caroline Bongrand, Tatiana de Rosnay, Martin Brossolet et Nathalie Carter. Ils s’étaient partagés 602 000 €.
C’était une coproduction entre la France (80%) et l’Allemagne (20%). Lui aussi avait obtenu les soutiens automatiques et sélectifs du CNC pour la Création visuelle et sonore. 5 soficas y avaient investi. Canal+, Multithématiques et M6 l’avaient préacheté. Pathé avait donné un minimum garanti pour tous les mandats. Le film avait rassemblé 1,5 millions de spectateurs.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
LE BAROMÈTRE DES FILMS FRANÇAIS DE FICTION
FinanCinéA FIN MARS 2023 TOUJOURS DEVANT 2022
Ce baromètre des films français de fiction est établi à partir des chiffres fournis par Cinéfinances.info*.
Ces chiffres sont ceux du budget et du plan de financement prévisionnel, correspondants à l’agrément d’investissement et non les chiffres définitifs correspondant à l’agrément de production. En moyenne ces derniers sont inférieurs d’un peu moins de 10% des premiers.
En ce qui concerne les budgets, celui de « Astérix et Obélix, l’Empire du milieu » (65 millions €) https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-guillaume-canet-2/place 2023 largement en tête par rapport à 2022 avec « Notre-Dame Brûle » (31,5 millions €) https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-guillaume-canet-2/
Comme dans tous nos baromètre ce film à gros budget (auquel s’ajoute les 22,3 millions € de« Marlow » https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-neil-jordan/ et les 18,4 de « Alibi.com2 ») https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-philippe-lacheau-3/, pèse sur le budget moyen qui, en 2023 est également plus élevé (5,2 millions €) que celui de 2022 (4,7 millions €). En fait le budget médian est plus représentatif de la tendance. Il est tout de même plus élevé en 2023 (3,5 millions €) qu’en 2022 (3 millions €.)
La rémunération du réalisateur la plus élevée de cette année est celle de Neil Jordan pour « Marlowe » (1,245 millions €). Elle devance largement les 900 000 € des frères Dardenne l’année dernière. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-des-freres-dardenne/
La rémunération moyenne de cette année reste également plus élevée que celle de 2022. En revanche, et c’est significatif, la rémunération médiane a fortement diminué.
On retrouve les mêmes tendances en ce qui concerne le budget du scénario. Celui de « Astérix et Obélix » est de 6,452 millions € parce que la plus grande partie de cette somme est consacrée à l’achat des droits de cette franchise. Et, là encore, le budget médian chute fortement. Mais l’année dernière, le budget le plus élevé, celui de « Le nouveau jouet », comprenait avant tout l’achat de droits d’adaptation d’une franchise. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-james-hut/
Pour la rémunération des rôles principaux la plus élevée de 2023 est également largement supérieures à celle de 2022. Néanmoins ce n’est pas celui de « Astérix et Obélix » mais à « Marlowe » et ses stars internationales. Cela pèse sur la moyenne. Mais, là encore on note un rapport inverse en ce qui concerne les rémunérations médianes.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
LES ÉVOLUTIONS DE LA PRODUCTION FRANÇAISE
ÉditorialPLUS DE COPRODUCTIONS INTERNATIONALES ET MOINS DE DEVIS MOYEN
Le CNC vient de publier le bilan de la production de films français en 202éhttps://www.cnc.fr/professionnels/actualites/bilan-de-la-production-cinematographique-2022_1921966. Il porte sur l’année de production alors que nos baromètres concernent les films sortis. Une grande partie des films du CNC ne sont donc pas sortis. En outre, à la différence de l’étude du CNC, nos baromètres concernent uniquement de fiction, à l’exclusion des films d’animation et des documentaires.
Ce bilan dégage plusieurs tendances significatives. En premier lieu le retour au nombre de films d’avant la crise du Covid : 287 films agréés contre une moyenne de 288 les 10 années précédant le Covid. En revanche les films d’initiative françaises (208) sont en baisse de 10,7% par rapport aux année record de 2017/19 (233)
BOOM DES COPRODUCTIONS
Les investissements dans les films d’initiative française retrouvent le niveau de 2019, mais sont en baisse de 7% par rapport à la moyenne 2017/19. Ces bons chiffres sont dus au boom des coproductions qui concernent désormais 50% des films français. Et pourtant le nombre de nos partenaires s’est réduit, passant de 39 lors des 10 années précédentes à 33 en 2022.
Le devis moyen des films d’initiative française est en hausse. Son record était néanmoins à 4,9 millions en 2017. Mais les chiffres moyens sont trompeurs car ils dépendent beaucoup des films à très gros budget et de leur nombre.
Près des deux tiers des films d’initiative française ont un budget inférieur à 4 millions €. Pour 26,9% il est inférieur à 1 million €, sans doute du fait des documentaires. La part des films de plus de 7 millions € augmente de 18,8%. À l’inverse la part des films de 4 à 7 millions € (15,9%) est en recul par rapport à la période 2017/19 (21,2%).
En raison de la baisse du nombre de films d’initiative française le nombre de jours de tournage a baissé de 15,1% par rapport à 2017/2019.
Quant à la structure des financements elle reste à peu près stable par rapport à la période d’avant la crise.
La multiplication des coproductions et la réduction du nombre de films à budget moyen semblent être deux tendances lourdes de la production cinématographique française.
La part des films à devis d’un à quatre millions d’euros est au plus haut niveau depuis 10 ans (39%), celle des devis de plus de 7 millions € augmente aussi pour passer à 18,8%. En revanche, celle des films de 4 à 7 millions € recule à 15,9% contre 21,2% en 2017/19.
LA RÉMUNÉRATION DE ROMAIN QUIROT
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DE « APACHES »
C’est son troisième long métrage de cinéma. https://fr.wikipedia.org/wiki/Romain_Quirot
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Il est produit par Apaches films (Frédérique Rouault, Marthe Lamy et Jeanne Ezvan) pour un budget prévisionnel de 4,5 millions €. C’est à peu près le budget moyen des films français de fiction sortis en 2022. https://siritz.com/financine/barometres-des-films-francais-de-fiction-2/
Pour la préparation, 33 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 84 000 €, dont 140 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 100 000 € de salaire de technicien. C’est 80% de la rémunération médiane des réalisateurs de ces films. Le scénario a été écrit avec Fannie Pailloux et Antoine Jaunin est ils se sont partagés 116 000 €. C’est le budget médian du scénario de ces films. Les rôles principaux ont reçu 53 000 €. C’est moins de la moitié des rémunérations médianes de ces films.
Le film a bénéficié du soutien du CNC pour les Créations visuelles et sonores ainsi que de celui de la région Ile de France.
2 soficas y ont investi. Le film a été préacheté par OCS, Canal+ et Mutithématiques.
Tandem a donné un minimum garanti pour les mandats salle, vidéo, vod et s-vod. WT films en a donné un pour le mandat ventes à l’étranger.
Le précédent film de Romain Quirot était « Le dernier voyage de Paul W.R » sorti le 19 mai 2021. Il avait le même producteur et son budget prévisionnel était 2,9 millions €. https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Dernier_Voyage_(film,_2020)
Pour la préparation, 28 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 50 000 €, dont 20 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 30 000 € de salaire de technicien. Le scénario avait été écrit avec Antoine Jaunin et Laurent Turner. Ils s’étaient partagés 20 000 €. Les rôles principaux avaient reçu 74 000 €.
Digital District était coproducteur et un pool sofica y avait investi. Le film avait bénéficié du soutien du CNC pour les Créations visuelles et sonores.
OCS et Multithématiques l’avaient préacheté. Tandem avait donné un minimum guaranti pour le mandate salle et Kinology pour les ventes à l’étranger.
Le film avait rassemblé 90 000 spectateurs.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leuril permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.