POUR LA RÉALISATION DE « LES VENGEANCES DE MONSIEUR POUTIFARD »
Après deux semaines de creux, avec la fête du cinéma arrivent des films à fort potentiel. A commencer tout d’abord pour le nouvel Indiana Jones qui bénéficie d’un excellent bouche à oreille.
« Les vengeances de monsieur Poutifard » qui sort demain, est un film a gros budget. C’est le 7ème long métrage par Pierre-François Martin-Laval qui est aussi un comédien de très nombreux films. https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre-François_Martin-Laval
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Il s’agit d’une coproduction entre la France (75%,) et la Belgique (25%) pour un budget prévisionnel de 15,6 millions €. https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Vengeances_de_Maître_Poutifard
C’est le 7ème devis le plus élevé des films Français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/pathe-et-boon-explosent-les-barometres/
Pour la préparation, 48 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 315 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est 25% de plus que la rémunération moyenne des réalisateurs de ces films.
Il s’agit de l’adaptation du livre de Jean-Claude Mourlevat « La troisième vengeance de maitre Poutifard » dont les droits ont été acquis 55 000 €. Le réalisateur a écrit le scénario pour 185 000 €. Le budget de ce scénario est 5% de plus que le budget moyen du scénario de ces films. Les rôles principaux ont reçu 1,45 millions €. C’est 6 fois ce qu’ils ont reçu en moyenne pour ces films.
Les producteurs Français sont Les Films du 24 (Yves Marmion, Romain Rojtma) et Les films du Premier (Brigitte Maccioni). TF1 est coproducteur. Le film a été acheté par Canal+,Ciné+, TF1 (2 passages) et TMC. UGC a donné un minimum garanti pour tous droits du monde.
Le producteur Belge est Unimedia Production (Richard Almes) avec le soutien de Wallimage.
Le précédent film de Pierre-François Martin-Laval était Fahim, sorti le 16 octobre 2019. Il était produit par Waiting for Cinéma (Patrick Godeau) et Alicéo (Patrick Godeau) pour un budget prévisionnel de 9 millions €.
Pour la préparation, 50 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 250 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Il avait écrit le scénario avec Philippe Elno et Thibault Vanhulle pour 113 000 €. Les rôles principaux avaient reçu 227 000 €.
Delta Cinéma, Wild Bunch et France 3 étaient coproducteurs. Le film avait obtenu l’aide à la diversité du CNC et le soutien de la région Ile de France. 3 soficas y avaient investi. Canal+, Multithématiques et France 3 l’avaient préacheté.
Wild bunch avait donné un minimum garanti pour les mandats salle, vidéo, vod et Svod. Elle Driver avait donné un minimum garanti pour le mandat étranger hors Belgique, Suisse, Russie. Le film avait rassemblé 235 000 spectateurs.
Notons que deux films réalisés par Pierre-François Martin-Laval et distribués par UGC avaient réalisé 3,957 1millions d’entrées, « Les Profs » sorti le 7 avril 2013 et 3,5 millions d’entrées, « Les Profs 2 » , sorti le 1 juillet 2015.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
COUPS DURS POUR LA FRÉQUENTATION FRANÇAISE
ÉditorialDEUX ÉVÉNEMENTS RISQUENT DE CHANGER LA DONNE
Au vu des résultats du premier semestre il est probable que la France va retrouver dès cette année l’étiage des 200 millions d’entrées par an de l’avant-covid.
LES ÉMEUTES
Mais deux évènements de ces derniers jours risquent de changer la donne. Tout d’abord, les émeutes qui ont embrasé les nuits de la France. Grace au 5eme volet de Indiana Jones, qui bénéficie d’un exceptionnel bouche à oreille, la fréquentation de mercredi 28 juin était sensiblement supérieure à celle du même mercredi de l’an dernier et le film enregistrait de loin le meilleur démarrage de l’année. Mais le lendemain se situait en-dessous du jeudi équivalent de l’an dernier, avec une baisse sensible en banlieue parisienne. Et vendredi la nouvelle chute était encore plus impressionnant.Plusieurs cinéma ont du tout simplement fermé.
La Fête du cinéma qui a démarré dimanche s’en ressortira forcément. Même si son premier jour, dimanche, la fréquentation est remontée à des niveaux normaux, mais pas exceptionnels pour des tarifs à 5 € la place. Pour Indiana Jones qui avait deux semaines pour engranger les entrées avant la sortie de Mission impossible et dont le démarrage aux États-Unis est un peu décevant, c’est un coup très dur. Néanmoins il ne s’agit qu’un manque à gagner sur quelques jours.
LA GRÈVE DES SCÉNARISTES ET ACTEURS AMÉRICAIN
Mais un deuxième évènement menace notre fréquentation des années à venir : la grève des scénaristes et auteurs américains suivie par celle des comédiens. Cette dernière aura d’ailleurs un impact â court terme puisque les stars américaines ne participeront pas à la promotion de leurs films.
Mais, surtout, le tournage de nombreux blockbusters et séries est décalé d’un semestre, voir d’un an. Et le conflit ne porte pas uniquement sur la rémunération des grévistes mais sur des sujets tous nouveaux comme l’impact de l’intelligence artificielle sur leur métiers. Il est clair que cet impact sera énorme puisque, par exemple, le nouvel Indiana Jones démontre que l’on n’a pas besoin d’Harrison Ford pour tourner des scènes avec lui. Les images d’anciens Indiana Jones suffisent. Quant aux scénarios, dans quelle mesure pourront-ils être écrits par l’intelligence artificielle. Une intelligence artificielle qui en est à ses balbutiements et va progresser de manière exponentielle.
En fait, ce dont il s’agit est de fixer les règles du jeu de l’utilisation d’une nouvelle technologue qui ne cesse d’évoluer. C’est un enjeu beaucoup plus complexe que de fixer des rémunérations. Les négociations risquent donc de durer.
Ce qui est certain c’est que le report de tournages de plusieurs mois, voir d’une année, de films qui représentent normalement au moins 50% de nos entrées aura en 2024 ou 2025 un fort impact sur l’ensemble de la fréquentation française. Et les plateformes dont le succès dépend de l’approvisionnement continu en séries seront forcément touchées. Or leurs recettes, comme celles des salles, alimentent en partie le compte de soutien et, en outre, elles doivent jouer un rôle croissant dans le financement de nos films et nos séries.
Bine entendu ces deux négociations sont suivies de près par les auteurs et les comédiens Français qui ne manqueront pas de s’inspirer des solutions américaines pour réclamer le respect d’indispensables règles du jeu de ce côté de l’Atlantique.
LA RÉMUNÉRATION DE XAVIER GENS
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DE « FARANG »
C’est son 7ème long métrage. https://fr.wikipedia.org/wiki/Xavier_Gens
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Il est produit par Same Player (Vincent Roger) et WT Films (Dimitri Stephanides) pour un budget prévisionnel de 5,4 millions €. C’est le budget moyen des films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/pathe-et-boon-explosent-les-barometres/
Pour la préparation, 38 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 108 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est 40% de la rémunération moyenne des réalisateurs de ces films. Le scénario a été écrit avec Magali Rossito pour 267 000 €. C’est 20% de plus que le budget moyen de ces films. Les rôles principaux ont reçu 50 000 € ce qui est deux tiers de leur rémunération médiane pour ces films.
StudioCanal et France 2 sont coproducteurs. 5 soficas dont 2 adossées y ont investi. Canal+, Ciné+ et France 2 l’ont préacheté. StudioCanal a donné un minimum garanti pour tous les mandats de distribution.
Le précédent film réalisé par Xavier Gens était « Budapest », sorti le 27 juillet 2018. Il était produit par Labyrinthe films pour un budget prévisionnel de 6,4 millions €.
Pour la préparation, 32 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 80 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien.Il avait écrit le scénario avec Simon Montaïrou, Manu Payet pour 380 000 €. Les rôles principaux avaient reçu 174 000 €.
MAJE productions et C8 étaient coproducteurs. 7 soficas dont une adossée y avaient investi. Canal+, OCS et C8 l’avaient préacheté. Warner France était le distributeur en France sans minimum garanti. Other Angle avait le mandat de vente international de également sans minimum garanti.
Le film avait rassemblé 202 00 spectateurs en France.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
LA RÉMUNÉRATION DE SEPIDEH FARSI
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DE « LA SIRÈNE »
Ce dessin animé iranien, produit principalement par des Français, est un illustration des moyens à la disposition d’un producteur entreprenant et tenace pour monter le financement d’un film puisque celui-ci bénéficie de l’apport de pas moins de 37 sources de financement. C’est le 11ème film réalisé par l’Iranienne Spedideh Farsi, comprenant documentaires et fictions. https://fr.wikipedia.org/wiki/Sepideh_Farsi
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Il s’agit d’une coproduction entre la France (49%), le Luxembourg (20%), la Belgique (20%) et l’Allemagne (21%) pour un budget prévisionnel de 6,4 millions €. On ne peut le comparer financièrement à des fictions puisque son mode de fabrication est très différent.En fait il coûte environ 20% de plus que la moyenne des fictions françaises sorties depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/pathe-et-boon-explosent-les-barometres/
Pour la préparation, le tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice est de 105 000 €, dont 50 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 55 000 € de salaire de technicien. C’est 40% de la rémunération moyenne des réalisateurs de films français de fiction. Elle a écrit le scénario avec Javad Djavahery et ils se sont partagés 60 000 €. C’est deux tiers du budget médian des scénarios de films de fiction. L’animation a été confiée à Denis Briciant et Amael Isnard.
Le producteur Français est Les Films d’Ici (Richard Copans et Serge Lalou). Special Touch studios (Sébastien Onomo) et Rêves d’eau Production (Sepideh Farsi et Javad Djavahery) sont coproducteurs. Le film a bénéficié de 480 000 € d’avance sur recettes. Il a bénéficié de l’aide aux coproductions franco-allemandes et de l’aide d’Eurimages. Le CNC lui a accordé l’aide aux Créations visuelles et sonores et un aide à la musique qui a été complétée par une aide de la Sacem.
Eurométropole-Strasbourg, la Région Grand Est, la Région Nouvelle Aquitaine, la Région le Centre Val de Loire et la Région Sud lui ont également apporté leur soutien. Ciné+, Arte et TV5 monde l’ont préacheté. Bac Films a donné un minimum garanti pour le mandat de distribution salle en France et un autre pour les ventes internationales.
A Luxembourg Bac Cinéma est producteur, avec le soutien du Luxembourg Film Fund, et d’Eurimages. En Belgique Lunanime (Annemie Degryse) est producteur avec le Tax Shelter, le soutien de Sceen flanders, celdu Vlaams Audiovisueel Fonds et d’Eurimages. Lumière publishing a donné un minimum garanti pour le mandat de distribution au Bénélux. En Allemagne le producteur est Kathuh Studio (Vanesssa Ciszewski). Trick studio Lütterbeck, Katuh studio et Arte ARD sont coproducteurs. Le Fonds d’aide aux coproductions franco-allemandes lui a apporté une aide tout comme MGF Baden Wutteberg, NRW Cologne, le Fond Fédéral allemand pour le cinéma, Eurimages et EZEF.
Spedideh Farsi avait réalisé « Demain je traverse » sorti en France le 15 juin 2022 et distribué par Solaris Distribution. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-sepideh-farsi/
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
LA RÉMUNÉRATION DE NANNI MORETTI
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DE « UN AVENIR RADIEUX »
C’est le 16ème long métrage de ce célèbre réalisateur italien.https://fr.wikipedia.org/wiki/Nanni_Moretti
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Cette comédie dramatique italienne est une coproduction entre I’Italie (85%) et la France (15%) pour un budget prévisionnel de 11,5 millions €. C’est le 13ème budget prévisionnel le plus élevé des films français sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/pathe-et-boon-explosent-les-barometres/
Il est tournée entièrement à Rome en décors naturel et 8 jours aux studios de Cinecitta.
Pour la préparation, 68 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 450 000 €, dont 180 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 270 000 € de salaire de technicien. C’est la 8èmerémunération de réalisateur de ces films français. Nanni Moretti a écrit le scénario avec Francesco Marciano, Frederico Pontremoli et ils se sont partagés 200 000 €. C’est 90% de la moyenne des budgets de scénarios de ces films. Les rôles principaux ont reçu 400 000 €. C’est 90% du double de ce qu’ils ont reçu pour ces films.
Le producteur Français est Le Pacte (Jean Labadie). France 3 est coproducteur. Il a obtenu le soutien d’Eurimages. Canal+, Ciné+ et France 3 l’ont préacheté. Le Pacte a donné un minimum garanti pour le mandat de distribution salle et un autre pour le mandat de distribution vidéo.
Les producteurs italiens sont Fandango (Domenico Procacci) et Sacher (Nanni Moretti). Le RAI est coproducteur. Le film a bénéficié du soutien d’Eurimages et de la région Lazio. TBD a donné un minimum garanti.
Le précédent film de Nanni Moretti était « Tre Pani », sorti en France le 10 novembre 2021. Il avait les mêmes producteurs et les mêmes distributeurs. https://fr.wikipedia.org/wiki/Tre_piani
En France il avait rassemblé 160 000 spectateurs.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
LA RÉMUNÉRATION DE MARTIN-LAVAL
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DE « LES VENGEANCES DE MONSIEUR POUTIFARD »
Après deux semaines de creux, avec la fête du cinéma arrivent des films à fort potentiel. A commencer tout d’abord pour le nouvel Indiana Jones qui bénéficie d’un excellent bouche à oreille.
« Les vengeances de monsieur Poutifard » qui sort demain, est un film a gros budget. C’est le 7ème long métrage par Pierre-François Martin-Laval qui est aussi un comédien de très nombreux films. https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre-François_Martin-Laval
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Il s’agit d’une coproduction entre la France (75%,) et la Belgique (25%) pour un budget prévisionnel de 15,6 millions €. https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Vengeances_de_Maître_Poutifard
C’est le 7ème devis le plus élevé des films Français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/pathe-et-boon-explosent-les-barometres/
Pour la préparation, 48 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 315 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est 25% de plus que la rémunération moyenne des réalisateurs de ces films.
Il s’agit de l’adaptation du livre de Jean-Claude Mourlevat « La troisième vengeance de maitre Poutifard » dont les droits ont été acquis 55 000 €. Le réalisateur a écrit le scénario pour 185 000 €. Le budget de ce scénario est 5% de plus que le budget moyen du scénario de ces films. Les rôles principaux ont reçu 1,45 millions €. C’est 6 fois ce qu’ils ont reçu en moyenne pour ces films.
Les producteurs Français sont Les Films du 24 (Yves Marmion, Romain Rojtma) et Les films du Premier (Brigitte Maccioni). TF1 est coproducteur. Le film a été acheté par Canal+,Ciné+, TF1 (2 passages) et TMC. UGC a donné un minimum garanti pour tous droits du monde.
Le producteur Belge est Unimedia Production (Richard Almes) avec le soutien de Wallimage.
Le précédent film de Pierre-François Martin-Laval était Fahim, sorti le 16 octobre 2019. Il était produit par Waiting for Cinéma (Patrick Godeau) et Alicéo (Patrick Godeau) pour un budget prévisionnel de 9 millions €.
Pour la préparation, 50 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 250 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Il avait écrit le scénario avec Philippe Elno et Thibault Vanhulle pour 113 000 €. Les rôles principaux avaient reçu 227 000 €.
Delta Cinéma, Wild Bunch et France 3 étaient coproducteurs. Le film avait obtenu l’aide à la diversité du CNC et le soutien de la région Ile de France. 3 soficas y avaient investi. Canal+, Multithématiques et France 3 l’avaient préacheté.
Wild bunch avait donné un minimum garanti pour les mandats salle, vidéo, vod et Svod. Elle Driver avait donné un minimum garanti pour le mandat étranger hors Belgique, Suisse, Russie. Le film avait rassemblé 235 000 spectateurs.
Notons que deux films réalisés par Pierre-François Martin-Laval et distribués par UGC avaient réalisé 3,957 1millions d’entrées, « Les Profs » sorti le 7 avril 2013 et 3,5 millions d’entrées, « Les Profs 2 » , sorti le 1 juillet 2015.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
LA CULTURE FACTEUR D’INTÉGRATION SOCIALE
ÉditorialLE CiNEY18 VA EN ÊTRE UNE SPECTACULAIRE DÉMONSTRATION PERMANENTE
Les entreprises et tous les professionnels du secteur culturel ne doivent cesser de faire savoir que l’exception culturelle se justifie parce que la culture est un facteur essentiel d’intégration sociale. Or, ces entreprises et ces professionnels vont prochainement disposer d’un outil pour le démontrer de manière spectaculaire à ceux qui en doutent. Ils ont tout intérêt à observer sa mise en œuvre et à le soutenir.
UN ARRONDISSEMENT TRÈS SOUS DÉVELOPPÉ EN CINÉMAS
Le CiNey se situera porte de Clignancourt, au nord du XVIII-ème arrondissement de Paris. Pour comprendre l’enjeu sachez qu’avec 192 000 habitants cet arrondissement n’a que deux établissements cinématographiques et 13 cinémas, situés à son extrémité sud. Avec 10 fois plus d’habitants l’ensemble de la capitale possède 30 fois plus de cinémas.
Or, tout au nord de cet arrondissement, entre le boulevard Ney et le périphérique, on trouve une zone de 15 000 habitants. Il existe environ 450 zones de ce type en France et ils rassemblent 3 millions d’habitants. Ces zones sont ce que l’État qualifie de « quartiers prioritaires de la ville ». Il y a ici principalement la plus vieille cité HBM (habitations à mon marché) de Paris, occupée par des familles issues du monde entier, mais également des HLM traditionnels et deux nouveaux îlots de logements destinés aux populations plus aisées. Les 6 000 étudiants qui vont chaque jour à l’Université de Clignancourt-Sorbonne ne s’attardent pas dans le quartier. Malgré tous les efforts il n’y a donc pas intégration de ces différentes populations.
33% DES JEUNES DE 16 À 25 ANS NE SONT « NI EN ÉTUDE NI EN EMPLOI »
Autre caractéristique du quartier que nous venons de citer: 33% des jeunes de 16 à 25 ans « ne sont ni en étude ni en emploi. » Le moins que l’on puisse dire est qu’ils n’ont aucune raison de se sentir intégrés à la société et que c’est un problème pour l’ensemble du pays.
Mais, dans ce XVIII-ème nord, il se trouve que les choses sont en train de changer. Tout d’abord parce qu’ il y a 15 ans, un groupe de cinéastes, de musiciens et de photographes, a pris conscience du problème et a estimé que la pratique culturelle était un moyen de renverser le cours des choses.
Ensemble, ils ont créé une association, LA SIERRA PROD qui, en lien avec les établissements scolaires du quartier, a amené 10 000 personnes, jeunes en scolarité et moins jeunes, à réaliser 50 clips musicaux, 40 courts-métrages (fiction, reportages, documentaires), 7 long-métrages documentaires sur le renouvellement urbain de leur quartier. Elle organise chaque année des projections, des concerts, des expo photo accueillant le plus vaste public. Donc elle permet de s’exprimer, en travaillant collectivement, et à fournir, souvent avec humour, un regard sur la société et ses problèmes.
Les jeunes créent de spectacles musicaux
Les jeunes et les moins jeunes réalisent qu’ils ont quelque chose à dire sur le monde qui les entoure, donc qu’ils en font partie. Prenant confiance en eux, ils prennent conscience que la culture est leur affaire.
Et voici qu’un beau jour le Bricorama du boulevard Ney ferme ses portes. Que vont devenir ces 1 600 m2 ? L’équipe de LA SIERRA PROD imagine alors d’y créer un lieu très particulier qui va faire accéder le quartier au sens large à toutes les formes de pratiques culturelles. Et elle réussit à convaincre la ville de Paris, différentes collectivités publiques et administrations, dont celles en charge des quartiers prioritaires, ainsi que le CNC de financer son projet.
Les locaux du Bricorama
UN CENTRE CULTUREL EXCEPTIONNEL
Le centre comportera deux cinémas (qui ambitionnent d’être de véritables salles Art et Essai), une salle polyvalente transformable en salle de spectacle, une salle de montage, un studio de prise de vue et d’enregistrement, un café bar, une librairie. Dans ce quartier où l’on ne trouve que des fast-food, ce sera aussi un endroit pour le mieux manger, avec un restaurant, une épicerie et une cuisine. La fondation de l’Armée du Salut, partenaire du lieu, va en prendre la gestion pour qu’il soit accessible à toutes les bourses. Et, pour lutter contre le chômage des jeunes , la Mission locale de Paris, l’autre partenaire du lieu, va proposer aux 16/ 25 ans des parcours d’insertion liées à l’entreprenariat culturel.
Le budget total de l’équipement est de 2,2 millions € et près des trois quarts ont déjà été trouvés auprès d’organismes publics, car tous estiment qu’il s’agit sans doute d’un équipement qui sera fréquenté par tous les ceux qui vivent dans le quartier ou ses alentours comme par ceux qui le traversent. Et, donc, qui sera un puissant outil pour contribuer à résoudre certains des problèmes d’intégration de notre société. Le solde est en bonne voie.
Le projet CINEY18
Mais le CiNey a aussi pour ambition d’être un partenaire et nullement un concurrent des entreprises privées du cinéma, de l’audiovisuel et de la musique. Son but est d’être un facteur d’ascension sociale et que ses utilisateurs deviennent des citoyens qui vont au cinéma et au concert. Ainsi la programmation de ses salles sera très différente des salles commerciales traditionnelles avec qui elle souhaiterait passer des accords.
LA SIERRA PROD, qui est une association à but non lucratif est le seul actionnaire du CiNey. Elle peut bénéficier de mécénat, avec déduction d’impôt. Or, elle va en permanence pouvoir être utilisée par les entreprises du secteur culturel comme démonstration vivante de leur rôle irremplaçable dans l’intégration sociale, un des grands défis auquel est confronté notre pays.
UN TIERS DU BUDGET MÉDIAN DES FILMS
CinéscoopPOUR « LA NUIT DU VERRE D’EAU » RÉALISÉ PAR CARLOS CHAHINE
Ce drame tourné en arabe au Liban est le premier long métrage de ce Libanais qui est un acteur et un metteur en scène de théâtre. Il est sorti la semaine dernière.
https://carloschahine.com/fr/
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Il s’agit d’une coproduction entre la France (86%) et le Liban (14%) pour un budget prévisionnel de 1,1 millions €. C’est le tiers du budget prévisionnel médian des films Français de fiction sortis depuis le début de l’année.https://siritz.com/financine/pathe-et-boon-explosent-les-barometres/
Pour la préparation, 35 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 40 000 €, dont 10 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 30 000 € de salaire de technicien. C’est la moitié de la rémunération médiane des réalisateurs de ces films. Il a écrit le scénario pour 45 000 €. C’est la moitié du budget médian des scénarios de ces films. Les rôles principaux ont reçu 36 000 €. C’est la moitié de ce leur rémunération médiane pour ces films.
Le producteur Français est Autres Rivages (Sandra Lamal). 13 Productions (Joseph Perez) est coproducteur. Il a bénéficié du Fonds Doha, du soutien de la Procirep/Angoa et de l’aide de la Région Sud (écriture, développement, production). JHR & Jour2fêtes ont le mandat de distribution en salle sans minimum garanti. Le coproducteur Libanais est Orjouane Productions (Sabine Sidawi Hamdam).
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
LA RÉMUNÉRATION DE BENJAMIN LEHRER
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DE « 38°5 QUAI DES ORFÈVRES »
Cette comédie est son premier long métrage.
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Il est produit par Chabraque Productions (Clémentine Dabadie) et Carré Long Productions (Jérôme Anger) pour un budget prévisionnel de 2,7 millions €. https://fr.wikipedia.org/wiki/38°5_quai_des_Orfèvres C’est 52% du budget moyen des films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/pathe-et-boon-explosent-les-barometres/
Pour la préparation, 32 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 50 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est 20% de plus que la rémunération médiane des réalisateurs de ces films. Benjamin Lerher a écrit le scénario pour 50 000 €. C’est 55% du budget médian des scénarios de ces films. Les rôles principaux ont reçu pour ces films.
DBProductions (Didier Bourdon) et TF1 sont coproducteurs. La Région Ile-de-France a accordé une aide remboursable.
Canal+, Ciné+ et TF1 l’ont préacheté. KMBO a donné un minimum garanti pour le mandat de distribution.
Le précédent film distribué par KMBO était Disco Boy, sorti en salle le 3 mai dernier. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-giacomo-abbruzze/
Il était réalisé par Giacomo Abbruzze. Cette coproduction entre la France (70%) et l’Italie, la Belgique, la Pologne (chacun 10%) avait un budget prévisionnel de 3,35 millions €.
KMBO avait donné un minimum garanti. Le film avait rassemblé 35 000 spectateurs.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
LA RÉMUNÉRATIOPN DE VIRGINIE SAUVEUR
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DE « MAGNIFICAT »
Cette dramatique policière est le premier long métrage pour le cinéma de celle qui a réalisée de nombreuses fictions. https://fr.wikipedia.org/wiki/Virginie_Sauveur
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Il est produit par Move Movie (Bruno Levy), Terence films (Stephan Meunier et Bertrand Cohen) pour un budget prévisionnel de 2,8 millions €. C’est un peu plus de 50% du budget prévisionnel moyen des films français de fictions sortis depuis le début de l’année.
Pour la préparation, 27 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice est de 72 000 €, dont 40 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 42 000 € de salaire de technicien. C’est 10% de moins que la rémunération médiane des réalisateurs de ces films.
Il s’agit d’une adaptation du roman d’Anne-Élisabeth Lacassagne , « Des femmes en noir », dont les droits ont été acquis 69 000 €. Virginie Sauveur a écrit le scénario avec Nicolas Sihol et ils se sont partagés 70 000 €. Le budget de ce scénario est 60% du budget moyen des scénarios de ces films. Les rôles principaux ont reçu 138 000 €. C’est également 60% de ce qu’ont reçu en moyenne les rôles principaux de ces films.
Le film a reçu 550 000 € d’avance sur recettes. Orange studio est coproducteur. Deux soficas, dont une adossée, y ont investi. La région Ile de France lui a apporté son aide. OCS a les mandats salle, vidéo, vod, s-vod, TV et étranger. C’est Alba Film qui est le distributeur physique.
Le précédent film produit par Move Movie était « Le Torrent », réalisé par Anne Le Ny. Sorti en salle de 30 novembre 2022 le film avait rassemblé 301 000 spectateurs. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-anne-le-ny/
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
LA RÉMUNÉRATION DE ILAN KLIPPER
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DE « LE PROCESSUS DE LA PAIX »
C’est son 3ème long métrage de fiction. Son premier «Le ciel étoilé au-dessus de ma tête » était sorti le 25 mai 2018 et avait rassemblé 16 000 spectateurs. https://fr.wikipedia.org/wiki/Ilan_Klipper
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Il est produit par Cinéfrance studios (Julien Deris et David Gauquié) pour un budget de 3,1 millions €. C’est 60% du budget moyen des films français de fiction sorti depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/pathe-et-boon-explosent-les-barometres/
Pour la préparation, 30 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 100 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est 25% de plus que la rémunération médiane des réalisateurs de ces films. Il a écrit le scénario avec Camille Chamoux pour 165 000 €. C’est 45% du budget moyen des scénarios de ces films. Les rôles principaux ont reçu 102 000 €. C’est un tiers de plus que leur rémunération médiane dans ces films.
Le Pacte et France 2 sont coproducteurs. Canal+, Ciné+ et France 2 l’ont préacheté. Le Pacte a donné un minimum garanti pour les mandats salle, vidéo, vod et svod. Le film est au 4ème rang des nouvelles sorties avec 6 000 entrées sur 252 salles le premier jour.
Le précédent film produit par Cinéfrance studios était « Le bonheur des uns », réalisé par Daniel Cohen. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-daniel-cohen/
Distribué par SND il était sorti le 9 septembre 2 000 et avait rassemblé 293 000 spectateurs.
Le Pacte vient de distribuer « Jeanne du Barry », réalisé par Maïwen Le Besco, qui a fait l’ouverture du Festival de Cannes et a réalisé 734 000 entrées à dimanche soir et devrait dépasser les 750 000 entrées. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-maiwenn-le-besco/ Il est également le distributeur de la Palme d’or du Festival de Cannes qui sortira en salle fin août. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-julie-triet/
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.