POUR LA RÉALISATION DE « LES MIENS »

Il est avant tout connu comme acteur de très nombreux films. Mais il est aussi réalisateur et scénariste. C’est son 6ème film  en tant que réalisateur et il en est l’un des interprètes principaux. https://fr.wikipedia.org/wiki/Roschdy_Zem

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Le film est produit par Why Not Productions (Pascal Caucheteux) pour un budget prévisionnel de 1,2 millions €. https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Miens_(film)

Pour la préparation, 20 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 10 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est 10% de la rémunération médiane des réalisateurs de films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/le-nouveau-barometre-des-realisateurs/

Roschdy Zem en a écrit le scénario et il a reçu 105 000 € ce qui est un peu moins que le budget médian des scénarios de films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-scenarios-2/

La rémunération des rôles principaux est de 34 000 €.

Le film a été préacheté par Canal+ et Mutithématiques. Le Pacte n’a pas donné de minimum garanti pour le mandat de distributeur. A Paris il est en tête des entrées de la première séance des films qui sortent cette semaine.

Le précédent film réalisé par Roschdy Zem  était «Persona non grata », sorti le 17 juillet 2019. Il était produit par Bizibi pour un budget prévisionnel de 3,4 millions €.

Pour la préparation, 39 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 39 000 €,

Il s’agissait du remake du film brésilien « O Invasor » réalisé par Beto Brant  dont les droits d’adaptation avaient été acquis 100 000 €. Le réalisateur avait écrit le scénario et ils s’étaient partagés 142 000 €.

2 soficas y avaient investi et la région Occitanie lui avait apporté son soutien. Canal+ avait préacheté un passage et Multithématiques deux passages. Mars avait donné un minimum garanti pour les mandats salle et vidéo.

Le film avait rassemblé 50 000 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

POUR LA RÉALISATION DE « SAINT OMER »

C’est son premier long métrage de fiction alors qu’elle a déjà réalisé plusieurs documentaires. Il a reçu le Lion d’argent et le Prix du 1er film du dernier festival de Venise ainsi que le Prix Jean Vigo. Il va représenter la France aux prochains Oscars. https://fr.wikipedia.org/wiki/Alice_Diop

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Le film est produit par SRAB Films (Christophe Barral et Toufik Avadi) pour un budget prévisionnel de 3,2 millions €. https://fr.wikipedia.org/wiki/Saint_Omer_(film)

Pour la préparation, 34 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 80 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est moins que la rémunération médiane des réalisateurs de films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/le-nouveau-barometre-des-realisateurs/

Alice Diop a écrit le scénario avec Amrita David et Marie NDjaye. Elles se sont partagées 144 000 € ce qui est un peu supérieur au budget médian des scénarios de films français sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-scenarios-2/

Le film a bénéficié de 550 000 € d’avance sur recettes du CNC. Il est coproduit par Arte. Le CNC lui a également accordé le soutien aux images de la diversité. La région Hauts-de-France (Pictanovo) et la région Ile-de-France lui ont  accordé leur soutien. Deux soficas y ont investi.

Canal+, Multithématiques et Arte l’ont préacheté. Diaphana a donné un minimum garanti pour le mandat de distribution en salle et un autre pour le mandat de distribution vidéo et vod. Wild Bunch International n’a pas accordé de minimum garanti pour le mandat de vente international.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

Serge Siritzky : L’année dernière vous m’aviez dit que 35 % des projets de Méditalents aboutissaient. Mais on était dans une période particulière avec la Pandémie.  Aujourd’hui à combien en êtes-vous vous ? https://siritz.com/le-carrefour/35-des-projets-de-meditalents-aboutissent/

Didier Boujard : Effectivement. Le problème c’est que l’on a eu les 2 années de pandémie et, naturellement, il y a un certain nombre de projets qui ont dû été reportés. Et puis, il y a eu des fonds d’investissement publics dans différents pays qui ont été supprimés. Par exemple en Algérie. Mais c’est en train d’être remis en place. Donc, du coup, je ne saurais être trop précis. Mais effectivement, entre   les différents ateliers d’écriture et les forums de coproduction, on devrait être autour de 30 à 35% dans les années qui viennent, une fois qu’on aura attrapé le retard.

Les premiers films tournés

SS : Il y avait un projet en tournage et un autre qui allait être tourné.

DB :  Le premier a été tourné. Il s’agit de « Lumière Noire » de Karim Bensalah produit par Oualid Baha, Tact Production, en coproduction avec Les films du Bilboquet. Le film est en post production après avoir reçu le premier prix de Final Cut à Venise. Il sera distribué par Jour de Fête en France, et à l’international par The party film sales.

Le second, « Sirocco or the Pilarica adventure », en tournage, est le film de Yassine Marco Marroccu produit par Eclipse film au Maroc, en coproduction avec Mirage Film en Hongrie.

SS : Cela veut-dire qu’il n’y a pas que des pays de la Méditerranée qui participent à la production.

DB : Oui. Ce film a su trouver des financements hors le pays d’origine du film, le Maroc. C’est le premier film produit dans le cadre de l’accord de coproduction signé entre le Maroc et la Hongrie, ce qui a permis l’accès aux financements hongrois. La plus grosse partie du tournage se passe au Maroc. Mais une partie se passe en Europe, tournée en Hongrie, grâce à la coproduction hongroise.

Les comités de sélection

SS : Est-ce que les comités de sélection pour les différents Labs d’écriture Meditalents et pour le Forum des coproductions sont les mêmes ?

DB : Ce ne sont jamais les mêmes.  Pour le Forum de coproduction par exemple, le jury de sélection était composé de Marianne Dumoulin (JBA Productions, France), de Francesca Duca (Le moindre geste production, Maroc/Italie), Lara Abou Saifan (Productrice libanaise), Marion Berger (Programmatrice du FCAT, Espagne) ainsi que de Nella Banfi et Jean-Christophe Victor pour Meditalents. Pour la sélection du Lab documentaire, le jury de sélection était composé de Reda Benjelloun (Directeur des documenaires sur TV2M, Maroc), Clothilde Bunod (La Société du Sensible, Marseille), Sylvain Meyer (Impala Production, France), et également de Nella Banfi et Jean-Christophe Victor pour Meditalents. Ce sont plutôt des producteurs, comme vous le voyez. Les réalisateurs et les scénaristes sont moins enclins que les producteurs à participer à des jurys de sélection.

SS : Et qui sont les intervenants des ateliers de Meditalents ?

DB : Des scénaristes, des réalisateurs ou des réalisateurs-scénaristes. Ils doivent savoir écouter les cinéastes qu’on reçoit et se projeter dans leur univers avec empathie, sans projeter eux-mêmes ce qu’ils feraient si c’était leur sujet qu’ils devaient développer. C’est le plus gros challenge.  Très souvent on a en effet remarqué que certains avaient tendance à projeter le film qu’ils feraient. Il faut vraiment trouver des personnalités qui ont suffisamment de retrait intérieur pour pouvoir se projeter complètement dans le projet de l’auteur qu’ils ont en face d’eux afin de faire sortir l’essence de ce projet.

Le profil des intervenants

SS : Comment pouvez-vous savoir à l’avance que l’enseignant possède  ce profil ?

DB : C’est l’expérience, au fil des années, qui nous permet de les détecter. Et puis aussi on est en contact avec d’autres ateliers d’écriture et on échange entre nous.  Enfin il y aussi des intervenants pour Méditalents qui ont pu travailler avec tel ou tel autre intervenant sur d’autres ateliers d’écriture et qui nous indiquent qu’il fonctionne très bien, qu’il est à l’écoute des participants et, avec lequel, ils ont très bien travaillé ensemble.

SS : Pouvez-vous donner des exemples de lauréats du Forum de Coproduction en Méditerranée ou de Méditalents ?

DB : Le projet « La Nuit du verre d’eau » de Carlos Chahine, qui avait remporté le prix Région Sud à hauteur de 12 500€ lors du Forum de Coproduction en Méditerranée en 2020, a été tourné et a reçu le Prix du public Midi Libre, une dotation de 2 000€ attribuée par Midi Libre lors du 44ème Cinemed.https://fr.wikipedia.org/wiki/Festival_du_cinéma_méditerranéen_de_Montpellier

Le projet « Aisha can’t fly away anymore » de Morad Mostafa produit par Sawsan Yusuf (Bonanza Films), actuel résident du Lab Med 11, a reçu le premier prix dans le cadre de la Bourse d’aide au développement du 44ème Cinemed à savoir une bourse du CNC d’une valeur de 8 000 € ainsi que 2 500 € en prestations de services pour la post-production dotées par TITRAFILM.

Le projet « À la recherche de Woody », de Sara Shazli, produit par Marianne Khoury (Misr International), résidente du Lab Doc 2, a reçu le deuxième prix dans le cadre de la Bourse d’aide au développement du 44ème Cinemed, à savoir une bourse de 4 000 € dotée par la Région Occitanie et 5 000 € en prestations de service dans le cadre d’une post-production dotée par French Kiss studio et Saraband.

Le dernier Lab Sud

SS : Où en est Méditalents ?

DB : La session du Lab Sud a lieu cette année du 7 au 12 novembre à Marseille, au Couvent de la Compassion. Les 6 auteurs et autrices qui participent à la session sont accompagnés par les deux scénaristes intervenants Laurent Hébert et François Lunel sur l’écriture de leur premier ou deuxième long-métrage de fiction.

Laurent Hébert est auteur, notamment pour le cinéma, l’audiovisuel et le théâtre. Il a participé à la création d’une méthode d’écriture de groupe basée sur le « Creative writing » et les techniques « projectives ». Il a été aussi producteur, programmateur et distributeur de films.

François Lunel est réalisateur https://fr.wikipedia.org/wiki/François_Lunel).

La troisième et dernière session du Lab Doc se tiendra du 12 au 16 décembre au Couvent de la Compassion à Marseille. Les auteurs et autrices ont l’occasion de terminer l’écriture de leur premier ou deuxième long-métrage documentaire accompagnés par les scénaristes intervenantes :

Leila Kilani https://fr.wikipedia.org/wiki/Leïla_Kilani

et Shu Aiello https://fr.wikipedia.org/wiki/Shu_Aiello

Ils suivront également une formation au pitch dispensée par Claire Dixsaut https://www.focus-cinema.com/6559499/dans-le-bureau-de-claire-dixsaut/ et termineront la semaine par un pitch de leurs projets devant des professionnels du cinéma (producteur, diffuseurs, financeurs).

SS : Au dernier Forum des Coproduction auquel j’ai assisté il y  avait 11 projets.  Combien venaient de Méditalents ?

DB :  Il y en avait 4. C’est intéressant car ils ont été sélectionnés à l’unanimité par un jury composé majoritairement de professionnels indépendants de Meditalents.

SS : Le niveau semblait élevé puisque, si un projet a recueilli l’unanimité du jury, celui-ci n’a pu s’empêcher d’attribuer plusieurs prix, ce qui n’était pas prévu.

DB : Effectivement. Et on peut noter que le projet qui a eu le Grand Prix Région Sud -« After Dark », du réalisateur albanais Emerik Bequiri, produit par  le producteur français Olivier Berlement- vient de Méditalents. Il y avait beaucoup de bons projets. Emerik Bequiri, a eu un parcours exemplaire avec « After Dark ». Son Court Métrage « The Van », a été sélectionné à Cannes, où il y a reçu la Palme d’Or du Court Métrage, puis à CINEMED, où il a présenté son projet de Long Métrage dans le cadre du programme « Du court au long ». Il y a gagné le prix qui était la Résidence LabMed Meditalents qu’il a intégrée. Puis il a été sélectionné par la CINEFONDATION, à La Résidence et à l’ATELIER. Puis il a tourné un Court Métrage en Région Sud avec une aide régionale. Puis a été sélectionné au Forum de coproduction en Méditerranée où il gagne le Grand Prix Région Sud.

Les premiers contacts de coproduction

SS : Est-ce qu’au Forum les projets présentés par leur réalisateur et leur producteur ont trouvé des partenaires ?

DB : Il y en a eu 3 ou 4 qui ont trouvé des partenaires avec lesquels ils sont en discussion. Rien ne se signe sur place. Dans le cinéma les choses prennent du temps. Il faut noter, souvent, que pendant toute les phases de montage financier jusqu’au début du tournage, le scénario est modifié, parce que les investisseurs ont des remarques et des exigences.

SS : Vous en êtes où pour les prochains Lab d’écriture Méditalents ?

DB : Nous venons de recevoir les candidatures pour le Lab fiction Longs Métrages méditerranéens, le LabMed 2023. On est en train de former le jury de sélection qui sera composé de huit professionnels, dont un ou deux de Meditalents.

Je voudrais ajouter qu’ayant abandonné mes fonctions de Directeur de Meditalents pour devenir président de l’association, celle-ci a engagé Soukaina Sentissi pour en être sa déléguée Générale. Soukaina Sentissi avait auparavant collaboré à l’administration de l’association et à la mise en œuvre de ses programmes. Sa connaissance acquise de ce que nous sommes lui a permis de prendre rapidement la mesure de la tâche et a pu organiser avec maitrise le Forum de coproduction en Méditerranée.

S’appuyant sur l’analyse d’Olivier Sebbag, le délégué général de la Fédération Nationale des Cinémas Français (FNCF), le quotidien Les Échos titre un article de son numéro du 17 novembre : « Le public français retrouve le chemin des salles de cinéma ». https://www.bfmtv.com/people/cinema/la-frequentation-des-salles-de-cinema-repart-a-la-hausse_AN-202211170283.html

Olivier Sebbag affirme en effet : « On va dépasser les 4 millions d’entrées en France sur cette semaine et atteindre un niveau supérieur à la même semaine en 2019, une année record. »

Effectivement, la semaine du 26 octobre au 1er novembre 2022 va dépasser les 4, 2 millions d’entrées. Elle se situe au milieu des vacances de la Toussaint qui ont eu lieu au beau milieu du 22 octobre au 7 novembre 2022.

Pas de remontée au milieu de la Toussaint

Mais la semaine que l’on peut considérer comme équivalente en 2019 est celle du 23 octobre au 29 octobre 2019, au beau milieu des vacances de la Toussaint qui se situaient entre le 19 octobre et le 4 nombre 2019. Or elle a rassemblé 5,9 millions de spectateurs. 2022 se situe donc à 29% en-dessous de 2019, qui était effectivement une année record.

Si l’on compare à 2018, la semaine du 24 octobre au 30 octobre, au milieu des vacances de la Toussaint qui se situaient du 20 octobre au 30 octobre, l’écart est encore plus impressionnant : la semaine de 2018 a rassemblé 6,2 millions de spectateurs. Soit plus de 32% de baisse.

Dans les deux cas on se situe autour des 30% de baisse que l’on observe depuis le début de l’année.

Le cas de Black Panther

En revanche, la comparaison sur une semaine n’est pas forcément significative et dépend de la date de programmation des films. Ainsi, le film de Disney «Black Panter-Wakanda for ever » est sorti juste après les vacances de la Toussaint, pour bénéficier du pont du 11 novembre, tombant un vendredi. Il a rassemblé 1 692 000 spectateurs, soit 45% de toutes les entrées et alors que le premier « Black Panther » n’avait rassemblé que 1 058 000 entrées sa première semaine en février 2018. S’il était sorti pendant les fêtes de la Toussaint les résultats de 2022 auraient été proches de ceux de 2018 et 2019.

Plus significatif serait la comparaison entre les entrées qui inclut les deux semaines à cheval sur les fêtes de la Toussaint, avant et après la semaine au beau milieu.

On voit que 2022 est certes en retard sur chacune des semaines avec les années précédentes.

Mais si on prend en compte la baisse en pourcentage elle est de beaucoup inférieure aux 30% que l’on enregistrait depuis le début de l’année.

Et, si les résultats de septembre 2022 ont été catastrophiques, septembre a toujours été, de loin, le plus mauvais mois de l’année. En 2022 la poursuite du beau temps d’été, les grèves de l’essence, les incertitudes sur la situation économique et tous les effets de la guerre ont dû accroitre la tendance.

Il n’est donc pas impossible que le cinéma en France retrouve progressivement sa fréquentation d’avant la pandémie.

POUR LA RÉALISATION DE « LES FEMMES DU SQUARE »

C’est le 4ème long métrage de ce réalisateur. https://fr.wikipedia.org/wiki/Julien_Rambaldi

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Il est produit par Les films du kiosque (François Kraus et Didier Pineau-Valenciennes) lpour un budget prévisionnel de 5,3 millions €. https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Femmes_du_square

Rappelons que Les films du Kiosque viennent de produire « Mascarade ». https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-nicolas-bedos-3/

Pour la préparation, 39 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 200 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est sensiblement plus que la rémunération moyenne des réalisateurs de films français de fiction déjà sortis en 2022. https://siritz.com/financine/le-nouveau-barometre-des-realisateurs/

C’est Julien Rambaldi qui a écrit le scénario. Il a reçu 144 000 €. C’est intermédiaire entre le budget médian et le budget moyen des scénarios de films français de fiction déjà sortis  en 2022. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-scenarios-2/

Une sofica garantie par le producteur y a investi. Orange studio et France 2 sont coproducteurs.  3 autres soficas y ont investi. Le film a bénéficié d’une aide remboursable de la région Ile de France.

Canal+, Multithématiques, France 2 et C8 l’ont préacheté. Studio Orange a donné un minimum garanti pour tous les droits de distribution.

Le précédent film réalisé par Julien Rambaldi était « C’est la vie », sorti le 28 juillet 2021. https://fr.wikipedia.org/wiki/C%27est_la_vie_(film,_2020)

Il était produit par Récifilms pour un budget prévisionnel de 6 millions €.

Pour la préparation, 43 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 275 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Julien Rambaldi avait écrit le scénario avec Thomas Perrier et ils s’étaient partagés 100 000 €.

Le film était coproduit par Orange studio et France 2 cinéma. Il avait bénéficié du soutien de la Région PACA et du département des Alpes maritimes.

Canal+, Multithématiques et France 2 l’avaient préacheté.

Studio Orange avait donné un minimum garanti pour tous les droits de distribution.

Le film avait rassemblé 153 000 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

POUR LA RÉALISATION DE « RESTE UN PEU »

Ce franco marocain est surtout connu comme comédien. C’est le 2ème film qu’il a réalisé. Il en est l’intérprète principal. https://fr.wikipedia.org/wiki/Gad_Elmaleh

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Le film est produit par Vito films (Isaac Sharry) & KS2 cinéma (Dominique Jeanne) pour un budget prévisionnel de 1,38 millions €.

Pour la préparation, 23 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 68 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est beaucoup moins que la rémunération médiane des réalisateurs de films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/le-nouveau-barometre-des-realisateurs/

Gad Elmaleh a écrit le scénario avec Benjamin Charbit et Eytan Saada. Il se sont partagés 97 000 €. Là encore c’est beaucoup moins que le budget médian des scénarios de films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-scenarios-2/

A noter que le budget des salaires des rôles principaux est de 25 000 €.

Le film a bénéficié du soutien de la région Ile de France. Canal+ et Multithématiques l’ont préacheté.

Le film est distribué par Studio Canal qui a donné un minimum garanti pour les mandats salle et vidéo. Studio canal a également donné un minimum garanti pour le mandat ventes à l’étranger.

Le premier film réalisé par Gad Elmaleh est « Coco », sorti le 18 mars 2009. https://fr.wikipedia.org/wiki/Coco_(film,_2009)

Il avait écrit le scénario avec Caroline Thivel d’après l’un de ses sketchs.

Le film était produit par KS2 Productions, Légende films, Studio Canal et TF1 films productions. Il était distribué par StudioCanal et avait rassemblé plus de 3 millions de spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

POUR LA RÉALISATION DE « LES AMANDIERS »

Cette comédie dramatique est le 6ème film réalisé par cette franco-italienne qui est avant tout une interprète. https://fr.wikipedia.org/wiki/Valeria_Bruni_Tedeschi

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Il s’agit d’une coproduction entre la France (95%) et l’Italie (5%) pour un budget prévisionnel de 4,5 millions €. https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Amandiers

Pour la préparation, 33 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice est de 90 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est moins que la rémunération médiane des réalisateurs de films français de fiction sortis depuis le début de l’année.https://siritz.com/financine/le-nouveau-barometre-des-realisateurs/

Elle a coécrit le scénario avec Noémie Lvovsky et elles se sont partagées 204 000 €. C’est plus que le budget moyen des scénarios de films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-scenarios-2/

CNC a accordé une avance sur recettes de 550  000 €, plus une aide au développement non remboursable de 7 000 €.

Les producteurs délégués français sont Ad vitam production et Agat Films& Cgnie. Ex Nihilo et Arte France sont coproducteurs. Deux soficas garanties par les producteurs délégués y ont investi.

La Région Ile de France a apporté son soutien et 4 soficas y ont investi.

Ad vitam a donné un minimum garanti pour les mandats salle, vidéo et vod sur la France.

Charades a donné un minimum garanti pour le mandat ventes à l’étranger.

Le partenaire italien est Bibi Film.

Le précédent film réalisé par Valérie Bruni Tedeschi était « Les Estivants », sorti le 30 janvier 2019. C’était une coproduction entre la France (90%) et l’Italie (10%) pour un budget prévisionnel de 5,3 millions €.

Pour la préparation, 37 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice était 90 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien.

Le scénario était écrit avec Lvowsky et Agnès de Sacy. Elles s’étaient partagées 42 000 €.

Ex Nihilo et Ad Vitam étaient producteurs délégués.

Le film avait bénéficié de 600 000 € d’avance sur recettes. Canal+, Multithématiques et France 3 avaient effectué un préachat.

Ad vitam  avait donné un minimum garanti pour les mandats salle et vidéo.

Le film avait rassemblé 123 000 entrées.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

POUR LA RÉALISATION DE « PACIFICTION-TOURMENT SUR LES ÎLES »

C’est le 8ème film de ce réalisateur espagnol. https://fr.wikipedia.org/wiki/Albert_Serra

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Il s’agit d’une coproduction entre la France (44%), l’Espagne (30%), l’Allemagne (16%)  et le Portugal (10%) pour 2,3 millions €. https://fr.wikipedia.org/wiki/Pacifiction_:_Tourment_sur_les_Îles

Il a été tourné en Polynésie et en Allemagne.

Pour la préparation, 7 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 120 000 €, dont 90 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 30 000 € de salaire de technicien. C’est à mi-chemin entre la rémunération médiane et la rémunération moyenne des réalisateurs de films français sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/le-nouveau-barometre-des-realisateurs/

Le réalisateur a écrit le scénario et touché 18 000 €.

Le producteur français est Idéale audience groupe (Pierre-Olivier Bardet)  qui a investi du salaire de producteur et des frais généraux en participation. Arte est coproducteur. Une sofica y a investi et la région Sud lui a apporté son soutien.

Le film a été préacheté par Canal+, multithématiques et Arte. Les films du Losange sont le distributeur pour la France sans avoir donné de minimum garanti.

Le producteur espagnol est Andergraun Films. ICAA et ICEC ont apporté leur soutien. TVE et TV Catalogne ont préacheté le film.

En Allemgane le producteur est TAMTAM Film, Arte est coproducteur et le Fonds de Hambourg Schleswig Holstein y a investi. Le producteur portugais est Rosa Films. La chaîne RTP est coproducteur et a effectué un préachat. ICA-CNC Fonds Franco-Portugais et Fonds de Tourisme ont apporté un soutien.

Albert Serra avait réalisé « Liberté », sorti en France le 4 septembre 2019. https://fr.wikipedia.org/wiki/Liberté_(film,_2019)

Le film, distribué par Les films Dulac, avait rassemblé 12 000 spectateurs.

Pour son premier week-end « Pacification-tourment des îles » a rassemblé 15 000 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

La France assure un soutien public à ses activités culturelles bien plus massif que la plupart des autres pays au monde. C’est notamment le cas pour ses oeuvres audiovisuelles et, tout particulièrement pour son cinéma. Ce soutien public que l’on qualifie d’ « exception culturelle » est en totale contradiction avec les principes de base de l’économie de marché qui ont permis la croissance économique. Et pourtant la France a réussi à faire admettre par l’Union européenne que la culture est un domaine dans lequel les règles économiques habituelles, celles de la concurrence loyale, peuvent ne pas être appliquées.

Les principes de l’économie de marché

Ces règles habituelles reposent sur l’idée que, si l’on fait respecter les mêmes règles du jeu à toutes les entreprises, les plus performantes vont s’imposer et la productivité globale de l’économie va augmenter. Les entreprises les plus performantes vont notamment pouvoir proposer les prix les plus bas, au profit du consommateur. Cela entrainera une augmentation de la richesse globale.

Des principes pas toujours respectés

En fait,  il faut reconnaitre que ce principe est loin d’être toujours respecté au sein même de l’économie de marché. Ainsi les européens limitent les émissions de CO2 de nos industries mais n’imposent pas ces mêmes restrictions aux produits importés, ce qui incite certaines de nos entreprises à délocaliser leur production.

De même, les droits de douane sur les voitures importées sont de 10% alors que les Chinois appliquent 25% de droits de douane aux nôtres. Mais cette concurrence déloyale ne gêne pas les fabricants allemands car, en Europe comme en Chine, ils ont un quasi-monopole sur les voitures hauts de gamme et, en échange, laissent aux chinois le marché des voitures bon marché. Les Allemands ont donc réussi à imposer à l’Union européenne d’accepter cette concurrence déloyale.

Les principes de l’exception culturelle

Dans le domaine de la Culture, l’idée que la France a réussi à imposer est que, ce qui fait la richesse de celle-ci est sa diversité. Chaque pays, voire chaque région, doit donc pouvoir soutenir sa culture par des moyens financiers (subventions, avantages fiscaux, investissements obligatoires des diffuseurs, etc…) et règlementaires (quotas, etc…) discriminatoires. Sans quoi la culture américaine, s’appuyant sur le plus grand marché intérieur et une langue largement répandue hors de son territoire, s’imposerait totalement, éliminant ses concurrents.

De nombreux articles de Siritz.com montrent qu’en France, les moyens de cette exception culturelle sot souvent détournés de leur objectif. Mais, s’il faudrait probablement réformer nos soutiens pour qu’ils soient plus pertinents, néanmoins l’exception culturelle se justifie pleinement. l’existence d’une diversité culturelle est un enrichissement pour chacun d’entre nous. Nous nous en rendons compte quand nous voyons certains films étrangers qui sont de véritables chefs d’oeuvre  qui  nous permettent de voir le monde sous un angle auquel nous n’avions pas pensé et qui, effectivement, nous enrichit.

POUR LA RÉALISATION DE « PÉTAOUCHNOK »

Cette comédie est son 3ème long métrage. https://fr.wikipedia.org/wiki/Édouard_Deluc

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Ce film est produit par Bizibi (Emmanuel Agneray et Audrey Gatelli) pour un budget prévisionnel d’un peu moins de 5 millions € https://fr.wikipedia.org/wiki/Pétaouchnok

Pour la préparation, 44 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 111 000 €, dont 78 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 33 000 € de salaire de technicien. C’est un peu plus que la rémunération médiane des réalisateurs de films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/le-nouveau-barometre-des-realisateurs/

Le scénario a été écrit avec Nathalie Najem pour un budget de 136 000 €. C’est un peu plus que le budget médian des films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-scenarios-2/

Bizibi a investi du numéraire et du fonds de soutien. Il a mis son salaire de producteur et ses frais généraux en participation. 2 soficas garanties par Bizibi ont investi. Le CNC a apporté de l’aide au développement et de l’aide à la musique.

Apollo Films et France 2 sont coproducteurs. Canal+, Multithématiques et France 2 ont effectué un préachat. Apollo Distribution a fourni un minimum garanti pour le mandat de distribution salle, un autre pour le mandat de distribution vidéo et un troisième pour le mandat de distribution étranger.

Le précédent film d’Édouard Deluc était « Gauguin-voyage de Tahiti », sorti le 20 septembre 2017.  Il était produit par Move Movie (Bruno Levy) pour un budget prévisionnel de 7,2 millions €.

Pour la préparation, 40 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 50 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Il avait coécrit le scénario avec Sarah Kaminsky, Thomas Lilti et Etienne Comar pour 128 000 €.

Le film était coproduit par StudioCanal. StudioCanal avait donné un minimum garanti pour les mandats salle et vidéo. « Gauguin » avait rassemblé 224 000 spectateurs.