CINÉ DES VILLES, CINÉ DES CHAMPS A EU UN GROS SUCCÈS
Pour sa 12ème édition, du 7 au 30 octobre, le Festival « Ciné des villes, Ciné des Champs », créé par Annie Miller et qui a lieu à Bourganeuf, au fin fonds de la Creuse, a démontré la résilience du cinéma en France. Bourganeuf est une petite ville médiévale de 2 700 habitants et la Creuse est un département de 120 000 habitants. Or la salle de cinéma municipal, de 200 places, le Claude Miller, installée dans un petit château médiéval, était pleine, ce qui est rare de nos jours.

Une programmation remarquable
Il faut dire que la programmation était remarquable. Le premier film était un premier film d’Emmanuelle Nicot, « Dalva », distribué par Diaphana, qui vient de remporter le prix de la critique internationale au Festival de Cannes : une adolescente, placée en foyer quand son père est arrêté pour inceste, tente de se reconstruire grâce à ses nouvelles amies et à un éducateur. C’est d’autant plus difficile qu’elle ne fait pas la différence entre aimer son père et faire l’amour avec lui. C’est le premier rôle de Zelda Samson dont l’interprétation est exceptionnelle et à qui ont peut garantir une brillante carrière.
Un autre film de Diaphana était présenté une avant-première, « Le parfum vert », réalisé par Nicolas Pariser (le réalisateur de « Alice et le maire ») et produit par Emmanuel Agneray (Bizibi). Il est interprété par Vincent Lacoste et Sandrine Kimberlain C’est une comédie d’espionnage, avec une chasse aux sorcières à travers l’Europe. Le film, qui se situe entre « L’homme qui en savait trop » et les films de Lubitch, a eu énormément de succès auprès du public. Vincent Parizer a expliqué comment il avait tourné ce film, souvent spectaculaire, dans un budget moyen.
Un film Turc exceptionnel

Un film turc de Erwin Alper, « Burning days », distribué par Memento Films, a particulièrement impressionné le public. C’est un remarquable suspense de 2 heures : un jeune procureur est nommé dans une petite ville reculée de Turquie. Il se heurte aux manipulations et intimidations des notables locaux. Progressivement il se rend compte que sa vie en est menacée.
Une production hors norme
« Mauvaise herbe » est un très intéressant film de Luc Béraud : une jeune adolescente d’aujourd’hui étouffe entre une famille insupportable et d’autres jeunes trop différents d’elle. Son goût pour la poésie va la tirer d’affaire.
Ce qui est remarquable c’est que ce film, produit par le réalisateur, n’a été tourné qu’avec des bénévoles, soit de la Creuse (dont le personnage principal), soit de la profession du cinéma. Or, le public ne s’est rendu compte que quand Luc Béraud a raconté le tournage, qu’ il a été tourné en trois semaines avec un i-phone pro. Mais, pour l’instant, sans doute du fait de ce tournage hors du commun, l’oeuvre ne peut avoir l’agrément et, donc, ne pouvant bénéficier du compte de soutien, aucun distributeur ne peut prendre le risque de le sortir.
« Alma viva » est un film portugais qui a été réalisé par Christèle Alves Meira. Il a été écrit dans l’atelier d’écriture Claude Miller de la Creuse : une enfant franco-portugaise en vacances dans un petit village portugais observe les adultes et leurs terribles superstitions à l’occasion de la mort de son étrange grand-mère.
« Pile-poli » est un court-métrage français qui a obtenu le César il y a deux ans. Il est réalisé par Laurianne Escaffre et Yonnick Muller. Dans cette comédie très bien enlevée une apprentie esthéticienne, fille d’un boucher, passe bientôt son concours. Elle a toutes les peines du monde à trouver un modèle et, au dernier moment, doit se rabattre sur… son père.
« Mascarade », réalisé par Nicolas Bedos, https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-nicolas-bedos-2/produit par Les films du kiosque et distribué par Pathé, bénéficie d’un casting de premier choix : Pierre Niney, Isabelle Adjani, François Cluzet et Marine Vatch. Plus de nombreux seconds rôles très connus : dans les milieux mondains et fortunés de la Côte d’Azur, un jeune couple monte une escroquerie machiavélique qui cache une escroquerie encore plus machiavélique. Le budget du film selon Cinéfinances.info* est de l’ordre de 15 millions €.
Très bon accueil pour Maestro(s)

Enfin le Festival s’est terminé avec « Maestro(s) », un film de Bruno Chiche, interprété par Pierre Arditi et Yvan Attal. Le réalisateur et Pierre Arditi étaient venus le présenter : deux grands chefs d’orchestre, le père et le fils, entrent en rivalité quand l’un des deux est nommé à la Scala de Milan. Le film a été très bien accueilli par le public.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
LES CREUSOIS, UN PUBLIC CINÉPHILE
CinéscoopCINÉ DES VILLES, CINÉ DES CHAMPS A EU UN GROS SUCCÈS
Pour sa 12ème édition, du 7 au 30 octobre, le Festival « Ciné des villes, Ciné des Champs », créé par Annie Miller et qui a lieu à Bourganeuf, au fin fonds de la Creuse, a démontré la résilience du cinéma en France. Bourganeuf est une petite ville médiévale de 2 700 habitants et la Creuse est un département de 120 000 habitants. Or la salle de cinéma municipal, de 200 places, le Claude Miller, installée dans un petit château médiéval, était pleine, ce qui est rare de nos jours.
Une programmation remarquable
Il faut dire que la programmation était remarquable. Le premier film était un premier film d’Emmanuelle Nicot, « Dalva », distribué par Diaphana, qui vient de remporter le prix de la critique internationale au Festival de Cannes : une adolescente, placée en foyer quand son père est arrêté pour inceste, tente de se reconstruire grâce à ses nouvelles amies et à un éducateur. C’est d’autant plus difficile qu’elle ne fait pas la différence entre aimer son père et faire l’amour avec lui. C’est le premier rôle de Zelda Samson dont l’interprétation est exceptionnelle et à qui ont peut garantir une brillante carrière.
Un autre film de Diaphana était présenté une avant-première, « Le parfum vert », réalisé par Nicolas Pariser (le réalisateur de « Alice et le maire ») et produit par Emmanuel Agneray (Bizibi). Il est interprété par Vincent Lacoste et Sandrine Kimberlain C’est une comédie d’espionnage, avec une chasse aux sorcières à travers l’Europe. Le film, qui se situe entre « L’homme qui en savait trop » et les films de Lubitch, a eu énormément de succès auprès du public. Vincent Parizer a expliqué comment il avait tourné ce film, souvent spectaculaire, dans un budget moyen.
Un film Turc exceptionnel
Un film turc de Erwin Alper, « Burning days », distribué par Memento Films, a particulièrement impressionné le public. C’est un remarquable suspense de 2 heures : un jeune procureur est nommé dans une petite ville reculée de Turquie. Il se heurte aux manipulations et intimidations des notables locaux. Progressivement il se rend compte que sa vie en est menacée.
Une production hors norme
« Mauvaise herbe » est un très intéressant film de Luc Béraud : une jeune adolescente d’aujourd’hui étouffe entre une famille insupportable et d’autres jeunes trop différents d’elle. Son goût pour la poésie va la tirer d’affaire.
Ce qui est remarquable c’est que ce film, produit par le réalisateur, n’a été tourné qu’avec des bénévoles, soit de la Creuse (dont le personnage principal), soit de la profession du cinéma. Or, le public ne s’est rendu compte que quand Luc Béraud a raconté le tournage, qu’ il a été tourné en trois semaines avec un i-phone pro. Mais, pour l’instant, sans doute du fait de ce tournage hors du commun, l’oeuvre ne peut avoir l’agrément et, donc, ne pouvant bénéficier du compte de soutien, aucun distributeur ne peut prendre le risque de le sortir.
« Alma viva » est un film portugais qui a été réalisé par Christèle Alves Meira. Il a été écrit dans l’atelier d’écriture Claude Miller de la Creuse : une enfant franco-portugaise en vacances dans un petit village portugais observe les adultes et leurs terribles superstitions à l’occasion de la mort de son étrange grand-mère.
« Pile-poli » est un court-métrage français qui a obtenu le César il y a deux ans. Il est réalisé par Laurianne Escaffre et Yonnick Muller. Dans cette comédie très bien enlevée une apprentie esthéticienne, fille d’un boucher, passe bientôt son concours. Elle a toutes les peines du monde à trouver un modèle et, au dernier moment, doit se rabattre sur… son père.
« Mascarade », réalisé par Nicolas Bedos, https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-nicolas-bedos-2/produit par Les films du kiosque et distribué par Pathé, bénéficie d’un casting de premier choix : Pierre Niney, Isabelle Adjani, François Cluzet et Marine Vatch. Plus de nombreux seconds rôles très connus : dans les milieux mondains et fortunés de la Côte d’Azur, un jeune couple monte une escroquerie machiavélique qui cache une escroquerie encore plus machiavélique. Le budget du film selon Cinéfinances.info* est de l’ordre de 15 millions €.
Très bon accueil pour Maestro(s)
Enfin le Festival s’est terminé avec « Maestro(s) », un film de Bruno Chiche, interprété par Pierre Arditi et Yvan Attal. Le réalisateur et Pierre Arditi étaient venus le présenter : deux grands chefs d’orchestre, le père et le fils, entrent en rivalité quand l’un des deux est nommé à la Scala de Milan. Le film a été très bien accueilli par le public.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
LA RÉMUNÉRATION D’ALEXANDRE CASTAGNETTI
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DE « L’ÉCOLE EST À NOUS »
C’est son 8ème long métrage.
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Il est produit par Mandarin et Cgie (les frères Altmayer) pour un budget prévisionnel de 4,5 millions €.https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27école_est_à_nous
Pour la préparation, 35 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 150 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est un peu au-dessus de la moyenne des rémunérations des réalisateurs de films français de fiction sortis depuis le début de l’année.
Le scénario a été écrit avec Beatrice Fournera et ils se sont partagés 71 000 €. C’est beaucoup moins que le budget moyen des scénarii des films français de fiction sortis depuis le début de l’année.
Le film est coproduit par France 3, UGC Images et Orange Images. Il a obtenu le soutien de la Région Ile de France. Canal+, Multithématiques et France 3 l’ont préacheté. UGC Images et Orange Images ont donné un minimum garanti pour le mandat de distribution.
Le film a rassemblé 80 000 spectateurs à la fin de son premier week-end
Le précédent film d’Alexandre Castagnetti était « Tamara Vol.2 », sorti le 4 juillet 2017. Il était produit par Éléphant Story pour un budget prévisionnel de 6,5 millions €.
Pour la préparation, 37 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 200 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’était une adaptation du livre de Benoit Drousie et Christian Darasse. Le scénario avait été écrit avec Béatrice Fournera. Le budget total du scénario était de 210 000 €.
Le film était distribué par TF1 DA/Nexus factory. Il avait rassemblé 430 000 en
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
LE NOUVEAU BAROMÈTRE DES RÉALISATEURS
FinanCinéPRISE EN COMPTE DE DEUX NOUVEAUX CRITÈRES
Fin août nous avions établi un baromètre des rémunérations des réalisateurs de films français de fiction sortis depuis le début de l’année. Nous le remettons à jour jusqu’à la sortie du 19 octobre.
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article. https://siritz.com/financine/la-remuneration-des-realisateurs/
N’oublions pas qu’il s’agit des rémunérations fixes. Elles ne comportent pas les rémunérations proportionnelles aux résultats des films.
Comme on le voit, il a peu changé. La rémunération moyenne est de 145 000 € et la rémunération médiane de 100 000 €. La rémunération la plus élevée est celle de Claude Lelouch pour « L’amour c’est mieux que la vie », qui a rassemblé 188 00 spectateurs. https://www.cinefinances.info/film/2465
La rémunération moyenne correspond à celle de François Favrat pour le film « Compagnons », sorti le 23 février 2022 et produit par Soyouz Films, qui a rassemblé 122 000 spectateurs.
https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-francois-favrat/
Il y a 9 films dont la rémunération des réalisateurs est équivalente à la rémunération médiane. Le dernier chiffre du tableau est le rapport entre cette rémunération et le budget du film. On voit quelle se situe entre 1,38% et 2,78%. Sur l’ensemble des films ce rapport est en moyenne de 2,85%.
Voici les mêmes informations concernant le top 10 des rémunérations les plus élevées. On voit que le rapport entre la rémunération et le budget va de 2,35% à 9,47%.
Nous avons pris en compte deux autres données pour la baromètre du Top 10 : le box-office France et le nombre de jours de tournage, ce qui donne la rémunération par jour de tournage.
Pour certains films, indiqués par une *, la carrière ne fait que commencer. En ce qui concerne les jours de tournage, bien entendu, ils ne prennent pas en compte les jours de préparation et de post-production.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
LA RÉMUNÉRATION DE PATRICIO GUZMAN
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DE « MON PAYS IMAGINAIRE »
C’est le 18ème documentaire de ce réalisateur chilien.https://fr.wikipedia.org/wiki/Patricio_Guzmán
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Il s’agit d’une coproduction entre la France (80%) et le Chili (20%), pour un budget prévisionnel de 930 000 €. Selon Paris-Normandie « Mon pays imaginaire est un film incontournable pour qui veut comprendre l’histoire contemporaine du Chili. Le documentaire nous plonge dans une révolution qui s’est déroulée dans les rues de Santiago dès le mois d’octobre 2019 réclamant la réécriture en profondeur de la Constitution héritée de Pinochet. » https://www.premiere.fr/film/Mon-pays-imaginaire
Pour la préparation, 37 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 62 000 €, dont 10 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 52 000 € de salaire de technicien. Comme pour tous les films documentaires c’est évidemment bien moins que la rémunération médiane des réalisateurs français de films de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/la-remuneration-des-realisateurs/
En revanche 70 000 € sont consacrés au sujet et 300 000 € à l’adaptation et au scénario. C’est beaucoup plus que le budget moyen des scénarii des films français de fictions de 2022. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-scenarios-2/
En France le producteur délégué est Atacama Productions (Renate Sache). Arte est coproducteur.
Le film a bénéficié de l’avance sur recettes avant réalisation (85 000 €) et du soutien de Creative Media Europe ainsi que de la Région Ile de France.Multithématiques et Arte l’ont préacheté.
Pyramide films a donné un minimum garanti pour le mandat de distribution salle en France et un autre pour le mandat international.
Le producteur chilien est Market Chile (Alexandra Galvis). Le film a bénéficié du soutien du Fonds national culturel Chilien et il est distribué au Chili par Trigons films.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
LA RÉMUNÉRATION DE TARIK SALEH
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DE « LA CONSPIRATION DU CAIRE »
Ce réalisateur suédois d’origine égyptienne a réalisé un thriller qui se passe au Caire mais qui a été tourné en Turquie et en Finlande. C’est son 6ème film. Il a remporté le prix du scénario au dernier Festival de Cannes. https://fr.wikipedia.org/wiki/Tarik_Saleh
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
C’est une coproduction entre la France (25%), la Suède (65%) et la Finlande (10%) , pour un budget prévisionnel de 6,4 millions €. https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Conspiration_du_Caire
Pour la préparation, 46 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 100 000 € de salaire de technicien. Il a reçu 148 000 € pour son scénario. C’est proche de la rémunération médiane des réalisateurs de films français de fictionhttps://siritz.com/financine/la-remuneration-des-realisateurs/ et du budget médian des scénarii de films français de fiction. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-scenarios-2/
Le producteur français est Memento Films (Alexandre Mallet-Joris). Memento Distribution a donné un minimum garanti pour le mandat salle et une autre pour la distribution internationale.
Arte est coproducteur. Le film a bénéficié du soutien du CNC (aide aux cinémas du monde), d’Eurimages et de la région Ile de France. Canal+, Multithématiques et Arte l’ont préacheté.
Le producteur suèdois est Atmo Media Networks AB (Tarik Saleh). Sont coproducteurs Moodswing AB, Haymaker AB, Private Equity Partner et Ara Films. Sveridges Television est coproducteur et a réalisé un préachat. Le film a bénéficié des soutiens de Swedish Film Institut, Swedish Film Institut/Corona support, de Film I Vast AB, du Danish Film Institute et d’Eurimages. Danish TV a effectué un préachat.
Atmo Media Networks AB a donné un minimum garanti pour la distribution en salle.
Le producteur Finlandais est Yle Finnish broadcasting company. B-Plan Distribution Company a donné un minimum garanti pour le mandat de distribution.
Le précédent film de Tarik Saleh était “Le Caire confidential”, sorti en France le 5 juillet 2017 et distribué par Memento Films. Il avait rassemblé 405 000 spectateurs. https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Caire_confidentiel
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
LA RÉMUNÉRATION D’ ÉRIC LAVAINE
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DE « LA PLANCHA »
Cette comédie est son 10ème film. https://fr.wikipedia.org/wiki/Éric_Lavaine
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article
Il est produit par Same Player (Vincent Roget) pour un budget prévisionne de 11,5 millions €.
Pour la préparation, 40 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 400 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est une des rémunérations les plus élevées de réalisateurs de films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/la-remuneration-des-realisateurs/
Éric Lavaine a écrit le scénario avec Héctor Cabello Reyes et ils se sont partagés 744 000 €. C’est dans le top 5 des budgets de scénarii de films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-scenarios-2/
Studio Canal et TF1 Films production sont coproducteurs. Le film a bénéficié du soutien de l’Angoa et de la Région Bretagne. 4 soficas y ont investi. Le film a été préacheté par Canal+, Multithématiques, TF1 et TMC.
Studio Canal a donné un minimum garanti pour tous les mandats de distribution dans le monde.
Le précédent film réalisé par Éric Lavaine était « Un tour chez ma fille » sorti le 16 juin 2021. Le film avait été produit par Same Player pour un budget prévisionnel de 9,6 millions €.
Pour la préparation, 39 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 400 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien.
Le scénario avait été écrit avec Hector Caballo Reyes et Bruno Lavaine et ils s’étaient partagés 675 000 €.
Le film était distribué par Pathé et avait rassemblé 402 000 spectateurs.
Voir aussi le film d’Éric Lavaine, «L’embarras du choix » https://siritz.com/?s=La+rémunération+d%27ÉRIC+LAVAINE&cat=cinescoop
Il avait rassemblé 445 000 spectateurs.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
LA RÉMUNÉRATION DE GILLES PERRET
CinéscoopLA RÉMUNÉRATION DE GILLES PERRET
Il a une longue carrière de réalisateur de documentaires de gauche, dont plusieurs sont sortis au cinéma. Cette comédie sociale est sa première fiction. https://fr.wikipedia.org/wiki/Gilles_Perret
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Le film est produit par Élzevir (Marie Masmonteil) pour un budget prévisionnel de 2,2 millions €.
Pour la préparation, 30 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 70 000 €, répartie à part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est 70% de la rémunération médiane des réalisateurs de films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/la-remuneration-des-realisateurs/
Le scénario a été écrit par Gilles Perret, Raphaëlle Valbrune-Desplechin et Marions Richoux. R. Ils se sont partagés 82 500 €. Là encore, c’est beaucoup moins que le budget médian des scenarii films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-scenarios-2/
Jour2fête est coproducteur. Le film a le soutien de la région Auvergne-Rhône-Alpes Cinéma, ainsi que de la Procirep et de l’Angoa. Une sofica y a investi. Canal+ et Multithématiques l’ont préacheté.
Jour2fête a donné un minimum garanti pour les mandats salle, vidéo, vod,s-vod et étranger.
UniversCiné (Alain Rocca) est en charge des ventes TV, sans minimum garanti.
Le documentaire « La sociale », réalisé par Gilles Perret, est sorti en salle en 2016 et avait rassemblé 150 000 spectateurs.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
A LA RECHERCHE DES GRANDES COMÉDIES
ÉditorialLe précédent éditorial s’interrogeait sur la façon de « Reconquerir le public perdu ». https://siritz.com/editorial/reconquerir-le-public-perdu-du-cinema/ . C’est un sujet essentiel parce que l’objectif de cette industrie culturelle est évidemment que ses oeuvres soient vues. En outre, l’économie de son parc de salles repose sur environ 200 millions de spectateurs par an. Une chute permanente de 30% de ses entrées risque de conduire à de nombreuses faillites et pertes d’emploi.
A ceux qui estiment que cet objectif bassement « commercial » est une menace pour la création nous renvoyons à notre Carrefour du 11 février 2021 « Un scénariste met les pieds dans les plats ». https://siritz.com/le-carrefour/un-scenariste-met-les-pieds-dans-le-plat/ Il y dit notamment : « Beaucoup de films ne sont pas faits pour être vus mais pour être financés »
La question fondamentale est de savoir s’il est possible et reconquérir le public perdu et, si c’est le cas, comment. Or, comme on l’a vu, les Américains ont réduit leur production alors qu’elle représentait 55% de nos entrées. Ils la réduisent parce que les grands studios en réservent une partie à leur plateforme. Ainsi il n’y aura pas de dessin animé Disney réservé aux familles ce Noël, puisqu’il sera diffusé par la plateforme Disney +.
Par ailleurs, et c’est aussi grave, de nombreux grands réalisateurs américains ont signé des contrats à long terme pour réaliser des séries. C’est ainsi le cas de David Fincher, le réalisateur de « Seven » ou du « Social Network ». Bien entendu c’est aussi le cas de grands réalisateurs français. A court terme du moins, il y a peu de chance que cette évolution change.
Comme on l’a vu dans le précédent éditorial, sur la quinzaine de films qui sortent chaque semaine il y a presque toujours un film français qui est un succès par rapport aux attentes de ceux qui l’ont financé et il doit sans doute en être de même de films étrangers non américains comme actuellement « EO », le film polonais de Jerzy Skomilovski.
Mais ce qui manque actuellement au cinéma français ce sont les comédies véritablement très drôles et qui sont capables de rassembler plusieurs millions de spectateurs et même 10 millions ou plus. C’est évidemment ce qu’il est le plus difficile à faire. Cela suppose de grands scénaristes, de grands dialoguistes. Et aussi de grands producteurs qui sont des aventuriers au bon sens du terme, pas uniquement des financiers.
Depuis 1950, il y a 10 films français qui ont dépassé les 10 millions de spectateurs en France. Ce sont tous, sans exception, des comédies et ils ont tous été de grands succès à l’étranger.
TOP BOX OFFICE FILMS FRANÇAIS DEPUIS 1950
Bienvenue chez les Ch’tis (2008) : 20,5 millions de spectateurs
Intouchables (2011) :19,4
Le grande vadrouille (1966) : 17,3
Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre (2002) : 14,5
Les visiteurs (1993) : 13,7
Le Petit monde de Don Camillo (1952) : 12,8
Qu’est-ce qu’on a fait au bon dieu ? (2014) : 12,4
Le Corniaud (1965) : 12,8
Les Bronzés 3 (2006) : 10,3
Taxis 2 (2000) : 10,3
Pendant cette même période 17 films américains ont dépassé les 10 millions de spectateurs et, la plupart, ne sont pas des comédies.
ÉTINCELLES AU FORUM DE COPRODUCTION EN MÉDITERRANÉE
FinanCinéUN PROJET DE FILM ALBANAIS SE DÉTACHE
La 4ème édition du Forum de coproduction en Méditerranée a eu lieu la semaine dernière à Marseille. https://siritz.com/financine/forum-de-coproduction-en-mediterranee/
Il s’agit, pour les réalisateurs et producteurs de projets de films du bassin Méditerranéen, de venir faire leur pitch et de trouver les coproducteurs qu’il leur manquent pour monter leur financement. En outre un jury de professionnels couronne un projet qui recevra un prix de 20 000 € de la Région Sud tandis le prestataire de la région sud,Label 42 Studio, offre de son côté 3 jours de post-production.
Comme le notait déjà l’année dernière, la présidente du Forum, la productrice Nelly Banfi, le niveau des projets ne cesse d’augmenter. https://siritz.com/le-carrefour/nella-banfi-on-va-vers-lexcellence/
C’est en partie dû à l’action de Méditalents qui organise des ateliers d’écriture pour les auteurs du bassin méditerranéen et que dirige Didier Boujard. https://siritz.com/le-carrefour/35-des-projets-de-meditalents-aboutissent/
Cette année le niveau des projets était élevé et plusieurs d’entre eux semblaient particulièrement intéressants, avec une résonnance universel. A tel point que le jury a distribué 3 prix au nom de Sud Région.
Ainsi, un prix du documentaire de 5 000 € a été attribué au projet palestinien, du réalisateurs Amer Shomali et au producteur Rashid Abdel Hamid «Theft of fire ». Moshe Dayan est un grand général et c’est aussi un grand archéologue. Mais il fouille en terrain palestinien occupé et, en quelques sorte, vole les traces de l’histoire du peuple palestinien, donc de son existence. Le film est l’histoire reconstituée du vol dans un musée israélien, ou de la récupération, par les Palestiniens, de ces antiquités.
Le projet tunisien, « Entre ciel et terre », réalisé par Nadia Raïs et produit par Sarra Ben Hassen, a obtenu une mention spéciale de la Région. En 2013, dans le Sud d’Alep, une horde d’extrémiste décapite la statue du poète syrien du onzième sicle Al-Ma’arri, reconnu comme un libre penseur et comme une personnalité indépendante. des pouvoirs politiques et religieux de son époque. En signe de résistance, Amal, une jeune artiste contemporaine, s’engage à créer une œuvre artistique pour que ce poète y retrouve refuge. Elle adapte l’une des œuvres majeures du poète, « L’épitre du pardon », en un film d’animation.
Olivier Berlemont et Emerik Bequiri
Le prix du jury de 15 000 € et le prix de Label 42 studio ont été accordés au projet du réalisateur Albanais Emerik Bequiri et du producteur français Olivier Berlemont « After Dark ». Tom et Anna son amoureux. Lui vit chez son père et elle vit la nuit, livrant des repas. En fait elle vit avec sa communauté qui se nourrit de sang humain. Pas de sang pris en suçant le cou des humains, mais en achetant des prises de sang. Et elle travaille la nuit, parce qu’elle ne supporte pas la lumière du jour. Tom va-t-il révéler la vérité à son père ?
Parmi les films qui n’ont pas eu de prix, deux films marocains ont marqué. Tout d’abord « Larob » réalisé par Karim Boukhari et produit par Aadel Essaadani. «
Malika a 40 ans. Elle vit de contrefaçons, en achetant des produits chinois bon marché et en les transformant en produits de luxe français. C’est gravement puni. Elle est séparée de son mari et ça se passe mal. Elle veut avorter au plus vite,mais, au Maroc, c’est interdit. Le soir elle est barmaid et le patron lui fait des avances de plus en plus insistantes et dégradantes. « Larob » veut dire presque en arabe. Malika vit sur le fil du rasoir, y arrivant « presque ». a l’image du Maroc où tout est presque.
Un autre sujet Marocain, le documentaire « Bahl chi l’oiseau » du réalisateur El Mahdi Lyoubi produit par Hicham Falah, qui raconte le parcours d’obstacle d’une troupe de cirque urbain, mêlant théâtre engagé et acrobaties urbaines.
LA RÉMUNÉRATION DE PIERRE CORÉ
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DE «BELLE ET SÉBASTIEN-NOUVELLE GÉNÉRATION »
C’est le 4ème film de la franchise « Belle et Sébastien » tiré du roman de Cécile Aubry. C’est le 7ème long métrage de Pierre Coré qui est aussi écrivain et scénariste. https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Coré
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Il est produit par Clément Miserez (Radar Films) et Gaumont pour un budget prévisionnel de 8,3 millions €. Pour la préparation, 45 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 200 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est beaucoup plus que la rémunération moyenne des réalisateurs de films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/la-remuneration-des-realisateurs/
Pierre Coré a écrit le scénario avec Alexandre Coffre. Avec l’acquisition des droits d’adaptation le budget du scénario est de 340 000 €. Là encore c’est beaucoup plus que le budget moyen des scénarii de films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-scenarios-2/
M6 est coproducteur tandis que les régions Ile de France et Occitanie ont apporté leur soutien.
Canal+, Multithématiques, M6,W9 et Gulli l’ont préacheté.
Gaumont a donné un minimum garanti pour les mandats salle, vidéo, vod, s-vod et étranger.
Le précédent film de la franchise, « Belle et Sébastien, l’Aventure continue », sorti le 9 décembre 2015, avait rassemblé 1,83 millions de spectateurs.
Le précédent film de Pierre Coré était « L’aventure des Marguerite», sorti le 14 juillet 2020.
Il était produit par Radar Films et La station animation pour un budget prévisionnel de 5,2 millions €. C’était l’adaptation de la BD « Le temps des Marguerite » de Vincent Cuvelier et Stéphane Kazadjian.
Pour la préparation, 40 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 100 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien.
Pathé était le distributeur.
Le film avait rassemblé 250 000 spectateurs.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.