CINÉ DES VILLES, CINÉ DES CHAMPS A EU UN GROS SUCCÈS
Pour sa 12ème édition, du 7 au 30 octobre, le Festival « Ciné des villes, Ciné des Champs », créé par Annie Miller et qui a lieu à Bourganeuf, au fin fonds de la Creuse, a démontré la résilience du cinéma en France. Bourganeuf est une petite ville médiévale de 2 700 habitants et la Creuse est un département de 120 000 habitants. Or la salle de cinéma municipal, de 200 places, le Claude Miller, installée dans un petit château médiéval, était pleine, ce qui est rare de nos jours.

Une programmation remarquable
Il faut dire que la programmation était remarquable. Le premier film était un premier film d’Emmanuelle Nicot, « Dalva », distribué par Diaphana, qui vient de remporter le prix de la critique internationale au Festival de Cannes : une adolescente, placée en foyer quand son père est arrêté pour inceste, tente de se reconstruire grâce à ses nouvelles amies et à un éducateur. C’est d’autant plus difficile qu’elle ne fait pas la différence entre aimer son père et faire l’amour avec lui. C’est le premier rôle de Zelda Samson dont l’interprétation est exceptionnelle et à qui ont peut garantir une brillante carrière.
Un autre film de Diaphana était présenté une avant-première, « Le parfum vert », réalisé par Nicolas Pariser (le réalisateur de « Alice et le maire ») et produit par Emmanuel Agneray (Bizibi). Il est interprété par Vincent Lacoste et Sandrine Kimberlain C’est une comédie d’espionnage, avec une chasse aux sorcières à travers l’Europe. Le film, qui se situe entre « L’homme qui en savait trop » et les films de Lubitch, a eu énormément de succès auprès du public. Vincent Parizer a expliqué comment il avait tourné ce film, souvent spectaculaire, dans un budget moyen.
Un film Turc exceptionnel

Un film turc de Erwin Alper, « Burning days », distribué par Memento Films, a particulièrement impressionné le public. C’est un remarquable suspense de 2 heures : un jeune procureur est nommé dans une petite ville reculée de Turquie. Il se heurte aux manipulations et intimidations des notables locaux. Progressivement il se rend compte que sa vie en est menacée.
Une production hors norme
« Mauvaise herbe » est un très intéressant film de Luc Béraud : une jeune adolescente d’aujourd’hui étouffe entre une famille insupportable et d’autres jeunes trop différents d’elle. Son goût pour la poésie va la tirer d’affaire.
Ce qui est remarquable c’est que ce film, produit par le réalisateur, n’a été tourné qu’avec des bénévoles, soit de la Creuse (dont le personnage principal), soit de la profession du cinéma. Or, le public ne s’est rendu compte que quand Luc Béraud a raconté le tournage, qu’ il a été tourné en trois semaines avec un i-phone pro. Mais, pour l’instant, sans doute du fait de ce tournage hors du commun, l’oeuvre ne peut avoir l’agrément et, donc, ne pouvant bénéficier du compte de soutien, aucun distributeur ne peut prendre le risque de le sortir.
« Alma viva » est un film portugais qui a été réalisé par Christèle Alves Meira. Il a été écrit dans l’atelier d’écriture Claude Miller de la Creuse : une enfant franco-portugaise en vacances dans un petit village portugais observe les adultes et leurs terribles superstitions à l’occasion de la mort de son étrange grand-mère.
« Pile-poli » est un court-métrage français qui a obtenu le César il y a deux ans. Il est réalisé par Laurianne Escaffre et Yonnick Muller. Dans cette comédie très bien enlevée une apprentie esthéticienne, fille d’un boucher, passe bientôt son concours. Elle a toutes les peines du monde à trouver un modèle et, au dernier moment, doit se rabattre sur… son père.
« Mascarade », réalisé par Nicolas Bedos, https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-nicolas-bedos-2/produit par Les films du kiosque et distribué par Pathé, bénéficie d’un casting de premier choix : Pierre Niney, Isabelle Adjani, François Cluzet et Marine Vatch. Plus de nombreux seconds rôles très connus : dans les milieux mondains et fortunés de la Côte d’Azur, un jeune couple monte une escroquerie machiavélique qui cache une escroquerie encore plus machiavélique. Le budget du film selon Cinéfinances.info* est de l’ordre de 15 millions €.
Très bon accueil pour Maestro(s)

Enfin le Festival s’est terminé avec « Maestro(s) », un film de Bruno Chiche, interprété par Pierre Arditi et Yvan Attal. Le réalisateur et Pierre Arditi étaient venus le présenter : deux grands chefs d’orchestre, le père et le fils, entrent en rivalité quand l’un des deux est nommé à la Scala de Milan. Le film a été très bien accueilli par le public.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
LA RÉMUNÉRATION DE CLOVIS CORNILLAC
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DE « COULEURS DE L’INCENDIE »
Cette adaptation du célèbre roman de Pierre Lemaitre est le 4ème film que Clovis Cornillac a réalisé. Lui qui est avant tout un acteur en est l’un des principaux interprètes. https://fr.wikipedia.org/wiki/Clovis_Cornillac
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Le film est produit par Gaumont pour un budget prévisionnel de 16,3 millions €.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Couleurs_de_l%27incendie_(film)
Pour la préparation, 50 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 440 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est la 8èmerémunération la plus élevée des films de fiction sortis depuis le début de l’année, https://siritz.com/financine/le-nouveau-barometre-des-realisateurs/ ,celle de Nicolas Bedos pour « Mascarade, sorti la semaine s’étant glissé à la 4ème place.
Les droits d’adaptation du livre ont été acquis pour 270 000 € et Pierre Lemaitre a reçu 260 000 € pour l’écriture du scénario. C’est le deuxième budget de scénario le plus élevé des films français de fiction sortis depuis le début de lannée. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-scenarios-2/
Le film a été tourné notamment 12 jours en République Tchèque décors naturels et 7 jours en studio en France studios d’Épinay.
France 2 l’a coproduit. Canal +, Multithématiques et France 2 l’ont préacheté. Gaumont a donné un minimum garanti pour tous les mandats de distribution.
Umédia (Adrian Politowski) est coproducteur en Belgique. Il y a bénéficié du Tax shelter et du soutien de Wallimage.
Tiré du roman de Pierre Lemaitre, « Au revoir là-haut » était sorti le 25 octobre 2017. Il était produit par Manchester films (Catherine Bozorgan) pour un budget prévisionnel de 19,7 millions €. Il était déjà distribué par Gaumont. C’est Albert Dupontel qui en était le réalisateur. Le filma avait rassemblé 2,2 millions de spectateurs.
Pour la préparation, 58 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 400 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien.
Les droits d’adaptation du livre avaient été acquis pour 300 000 € tandis que Pierre Lemaitre et Albert Dupontel avaient écrit le scénario pour 550 000 €.
Le précédent film réalisé par Clovis Cornillac et dont il était interprète était « C’est magnifique », sorti le 1erjuin 2022.
Il était produit par Ciné Nominé pour un budget prévisionnel de 6 millions €. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-clovis-cornillac/
Pour la préparation, 35 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 350 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Il a en outre reçu 100 000 € pour le scénario qu’il a coécrit avec Fogli et Tristan Schulmann qui se sont partagés 50 000 €.
Distribué par Orange Studio le film avait rassemblé 170 000 spectateurs.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
POST-SCRIPTUM SUR UNE PROJECTION ANNONCÉE
Projection de « Mauvaise herbe »,
mardi 15 novembre à 16 h à La maison des auteurs
7 rue Ballu 75009 Paris
LA RÉMUNÉRATION DE LUKAS DHONT
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DE « CLOSE »
C’est le 2ème film de ce réalisateur Belge.Il a obtenu le Grand prix du dernier Festivla de Cannes. Il avait remporté la Caméra d’or au Festival de Cannes de 2018 avec son premier film, « Girl ». https://fr.wikipedia.org/wiki/Lukas_Dhont
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Il s’agit d’une coproduction entre France (15%), la Belgique (70%) et la Hollande (15%), pour un budget prévisionnel de 3,8 millions €.
Pour la préparation, 40 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 210 000 €, sous forme de salaire de technicien. C’est beaucoup plus que la rémunération moyenne des réalisateurs de films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/le-nouveau-barometre-des-realisateurs/
Il a écrit le scénario avec Angelo Tissens et ils se sont partagés 180 000 €. C’est presque le budget moyen des scénarii des films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-scenarios-2/
En Belgique le film est produit par Menuet producties (Michiel Dhont et Dirk Impens) et bénéficie du Tax shelter. La RTBF est coproducteur et a effectué un pré-achat. Eurimages et le Flemish Film fund & Centre du Cinéma ont apporté leur soutien.
Lumière & Match Factory a donné un minimum garanti pour la mandat de ventes internationales et la distribution en Belgique.
En France le producteur est Diaphana. Eurimages a apporté son soutien. Diaphana a donné un minimum garanti pour la distribution en salle et un autre pour la distribution en vidéo.
Le producteur hollandais et Topkapi films. Il a le soutien d’Eurimages et une aide nationale.
Lumière & Match Factory a donné un minimum garanti pour la distribution en Hollande.
Le précédent film de Lukas Dhont, « Girl », était déjà produit par Menuet producties. Il était sorti en France le 12 mai 2018 et déjà distribué par Diaphana. Sorti sur 186 copies il avait rassemblé 370 000 spectateurs.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
DE L’IPHONE AU 35 MM
ÉditorialLA TECHNOLOGIE DU CINÉMA N’A PAS DIT SON DERNIER MOT
L’un des intérêts du festival « Ciné des villes, Ciné des champs », dont nous rendions compte la semaine dernière, c’est que les réalisateurs venaient parler de la façon dont ils avaient travaillé.https://siritz.com/cinescoop/les-creusois-un-public-cinephile/
Les avantages du 35 mm
Or, à cette occasion, deux d’entre eux ont démontré que la technologie du cinéma des films est loin d’avoir dit son premier mot.
Nicolas Pariser
Tout d’abord, pour« Le parfum vert », comédie/thriller promis au succès public, le réalisateur, Nicolas Pariser, a expliqué qu’ila tourné en pellicule 35 mm et non en en numérique, parce qu’il estimait que cela permettait des couleurs plus réelles. En tout cas, c’est peut-être pourquoi ce film rappelait de grands classiques de ce genre. Mais il a également révélé que, parce qu’à la différence du numérique, la pellicule coûte cher, il avait dû limiter le nombre de prises et, donc, dû les planifier avec plus de prévision.
Cela fait penser à la diffusion en numérique dans les salles, qui permet, pour les distributeurs, de réduire considérablement leurs coûts et, donc, d’augmenter considérablement le nombre de salles au démarrage. Et, ainsi, tend à accélérer la carrière de la plupart des films. Les films qui ne bénéficient pas d’un excellent bouche à oreille sont vite poussés vers la sortie par la masse des nouveaux films à sortir. Le numérique est une réel progrès mais qui a donc un revers.
Tourner un long métrage avec un i-phone
En second lieu, le public a été intéressé par « Mauvaise herbe » de Luc Béraud. L’originalité de sa fabrication tenait moins au fait qu’il n’avait fait appel qu’à des bénévoles, sauf deux enfants, pour être en règle avec la législation sur le travail des enfants, qu’au fait qu’il avait tourné avec un i-phone Pro Max et monté sur un ordinateur Apple.
Le caractère bénévole des collaborations est évidemment une exception qui a permis l’expérience technologique.
Luc Beraud
Luc Béraud a pu être son propre opérateur et son propre monteur. Cela ne signifie nullement que la fabrication des films pourrait se passer de tous ses corps de métier, car le cinéma est une industrie de prototypes hauts de gamme. Mais cette expérience ouvre de nouvelles perspectives â cette industrie et à l’ensemble de l’industrie audiovisuelle. Elle prouve d’ailleurs que, dans l’ensemble de l’audiovisuel, le cinéma reste en pointe.
Il serait souhaitable que « Mauvaise herbe », qui a plu à un public dans la Creuse, soit vu, en salle, par un public plus large. Il faudrait donc qu’il ait un distributeur. Mais, avec une production reposant essentiellement sur des bénévoles le film n’a aucune chance d’obtenir l’agrément de production. Dans ces conditions, due distributeur, pour bénéficier des soutiens financiers, devrait le faire sélectionner dans un festival «notoire ». Or, rien que par l’avancée qu’il permet, ce film est un évènement qui justifierait une telle sélection et, par du fait de sa qualité, pourrait intéresser un public.
Projection de « Mauvaise herbe »,
mardi 15 novembre à La maison des auteurs
7 rue Ballu 75009 Paris
LA RÉMUNÉRATION DE KILIAN RIEDHOF
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DE « VOUS N’AUREZ PAS MA HAINE »
Cet Allemand a réalisé des séries et des téléfilms. https://fr.wikipedia.org/wiki/Kilian_Riedhof
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Ce film est une coproduction entre la France (16%), l’Allemagne (69%), et la Belgique (15%), pour un budget prévisionnel de 6,4 millions €. https://fr.wikipedia.org/wiki/Vous_n%27aurez_pas_ma_haine
Pour la préparation, 33 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 270 000 €, dont 140 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 160 000 € de salaire de technicien. C’est un peu moins du double de la rémunération des réalisateurs de films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/le-nouveau-barometre-des-realisateurs/
Il est tiré d’un roman de Antoine Leiris dont les droits ont été acquis 140 000 €. Le scénario a été écrit par : Marc Blobaum, Jan Baren, Stéphanie Kalfon et Kilian Riedhof. Ils se sont partagés 140 000 €. Le budget du scénario est donc bien supérieur au budget moyen des films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-scenarios-2/
En France le film est produit par Haut et Court qui a investi un peu de numéraire. Il a bénéficié du soutien du mini-traité franco-allemand et d’Eurimages.
Une sofica y a investi. Multithématiques et NRD/Arte l’ont préacheté. Haut et court a donné un minimum garanti pour la distribution salle. Le distributeur pour l’international a donné un minimum garanti qui est pris en compte dans le financement de chaque pays.
En Allemagne le producteur est Komplizen film. NDR/Arte est coproducteur. Il est coproduit par Errftal Film, MCC Moovies (Studio) et Tobis film. Il a obtenu le soutien du fonds régionale de Westphalie, du Fonds régional de Hambourg, de BKM, de DFFF, du mini-traité franco-allemand, du FFA fonds de soutien automatique et d’Eurimages.
Tobis Film alleane est distributeur pour l’Autriche.
En Belgique le producteur est Frakas Production qui a bénéficié du Tax Shelter. La RTBF est cooproducteur et a effectué un préachat. De même Proximus a pris les droits vod et pay TV.
Le film a le soutien de Wallimage et d’Eurimages
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
LA RÉMUNÉRATION DE NICOLAS BEDOS
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DE « MASCARADE »
C’est son 4ème long métrage en tant que réalisateur alors qu’il est par ailleurs comédien et scénariste. https://fr.wikipedia.org/wiki/Nicolas_Bedos
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Il est produit par Les films du Kiosque (François Kraus et Denis Pineau-Valencienne), ainsi que 2 soficas garanties par ceux-ci et Pathé Films pour un budget prévisionnel de 15 millions €.
Pour la préparation, 57 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 576 000 €, dont 283 000 € en droits d’auteur et 293 000 € en salaire de technicien. C’est la 5éme rémunération la plus élevée parmi celles des réalisateurs de films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/le-nouveau-barometre-des-realisateurs/
Nicolas Bedos a écrit le scénario et il a reçu 293 000 €.
Le film est coproduit par Orange studio, Fils Prod, Hugar Prod et TF1 Films production. 5 soficas y ont investi. Canal+, Multithématique, TF1 (pour 2 passages), TMC (pour 2 passages) l’ont préacheté. 5 soficas y ont investi.
La Région Sud et le Département des Alpes Maritimes l’ont soutenu.
Pathé a les mandats de distribution salle et étranger. Son apport producteur tient lieu de minimum garanti. Orange studio a les mandats de distribution vidéo, vod et s-vod. Son apport producteur tient lieu de minimum garanti. Pathé et Orange studio ont le mandat de distribution TV, là encore sans minimum garanti.
Le film a rassemblé 92 000 entrées, son premier jour, le mardi de la Toussaint.
OSS 117 : Alerte rouge en Afrique noire
Le précédent film réalisé par Nicolas Bedos était « OSS 117 : Alerte rouge en Afrique noire », sorti en salle de 4 août 2021. https://www.cinefinances.info/film/2295
Il était produit par Mandarin et Cgie pour un budget prévisionnel de 18 million € et distribué par Gaumont. Il avait rassemblé 1 625 000 spectateurs.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
LES CREUSOIS, UN PUBLIC CINÉPHILE
CinéscoopCINÉ DES VILLES, CINÉ DES CHAMPS A EU UN GROS SUCCÈS
Pour sa 12ème édition, du 7 au 30 octobre, le Festival « Ciné des villes, Ciné des Champs », créé par Annie Miller et qui a lieu à Bourganeuf, au fin fonds de la Creuse, a démontré la résilience du cinéma en France. Bourganeuf est une petite ville médiévale de 2 700 habitants et la Creuse est un département de 120 000 habitants. Or la salle de cinéma municipal, de 200 places, le Claude Miller, installée dans un petit château médiéval, était pleine, ce qui est rare de nos jours.
Une programmation remarquable
Il faut dire que la programmation était remarquable. Le premier film était un premier film d’Emmanuelle Nicot, « Dalva », distribué par Diaphana, qui vient de remporter le prix de la critique internationale au Festival de Cannes : une adolescente, placée en foyer quand son père est arrêté pour inceste, tente de se reconstruire grâce à ses nouvelles amies et à un éducateur. C’est d’autant plus difficile qu’elle ne fait pas la différence entre aimer son père et faire l’amour avec lui. C’est le premier rôle de Zelda Samson dont l’interprétation est exceptionnelle et à qui ont peut garantir une brillante carrière.
Un autre film de Diaphana était présenté une avant-première, « Le parfum vert », réalisé par Nicolas Pariser (le réalisateur de « Alice et le maire ») et produit par Emmanuel Agneray (Bizibi). Il est interprété par Vincent Lacoste et Sandrine Kimberlain C’est une comédie d’espionnage, avec une chasse aux sorcières à travers l’Europe. Le film, qui se situe entre « L’homme qui en savait trop » et les films de Lubitch, a eu énormément de succès auprès du public. Vincent Parizer a expliqué comment il avait tourné ce film, souvent spectaculaire, dans un budget moyen.
Un film Turc exceptionnel
Un film turc de Erwin Alper, « Burning days », distribué par Memento Films, a particulièrement impressionné le public. C’est un remarquable suspense de 2 heures : un jeune procureur est nommé dans une petite ville reculée de Turquie. Il se heurte aux manipulations et intimidations des notables locaux. Progressivement il se rend compte que sa vie en est menacée.
Une production hors norme
« Mauvaise herbe » est un très intéressant film de Luc Béraud : une jeune adolescente d’aujourd’hui étouffe entre une famille insupportable et d’autres jeunes trop différents d’elle. Son goût pour la poésie va la tirer d’affaire.
Ce qui est remarquable c’est que ce film, produit par le réalisateur, n’a été tourné qu’avec des bénévoles, soit de la Creuse (dont le personnage principal), soit de la profession du cinéma. Or, le public ne s’est rendu compte que quand Luc Béraud a raconté le tournage, qu’ il a été tourné en trois semaines avec un i-phone pro. Mais, pour l’instant, sans doute du fait de ce tournage hors du commun, l’oeuvre ne peut avoir l’agrément et, donc, ne pouvant bénéficier du compte de soutien, aucun distributeur ne peut prendre le risque de le sortir.
« Alma viva » est un film portugais qui a été réalisé par Christèle Alves Meira. Il a été écrit dans l’atelier d’écriture Claude Miller de la Creuse : une enfant franco-portugaise en vacances dans un petit village portugais observe les adultes et leurs terribles superstitions à l’occasion de la mort de son étrange grand-mère.
« Pile-poli » est un court-métrage français qui a obtenu le César il y a deux ans. Il est réalisé par Laurianne Escaffre et Yonnick Muller. Dans cette comédie très bien enlevée une apprentie esthéticienne, fille d’un boucher, passe bientôt son concours. Elle a toutes les peines du monde à trouver un modèle et, au dernier moment, doit se rabattre sur… son père.
« Mascarade », réalisé par Nicolas Bedos, https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-nicolas-bedos-2/produit par Les films du kiosque et distribué par Pathé, bénéficie d’un casting de premier choix : Pierre Niney, Isabelle Adjani, François Cluzet et Marine Vatch. Plus de nombreux seconds rôles très connus : dans les milieux mondains et fortunés de la Côte d’Azur, un jeune couple monte une escroquerie machiavélique qui cache une escroquerie encore plus machiavélique. Le budget du film selon Cinéfinances.info* est de l’ordre de 15 millions €.
Très bon accueil pour Maestro(s)
Enfin le Festival s’est terminé avec « Maestro(s) », un film de Bruno Chiche, interprété par Pierre Arditi et Yvan Attal. Le réalisateur et Pierre Arditi étaient venus le présenter : deux grands chefs d’orchestre, le père et le fils, entrent en rivalité quand l’un des deux est nommé à la Scala de Milan. Le film a été très bien accueilli par le public.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
LA RÉMUNÉRATION D’ALEXANDRE CASTAGNETTI
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DE « L’ÉCOLE EST À NOUS »
C’est son 8ème long métrage.
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Il est produit par Mandarin et Cgie (les frères Altmayer) pour un budget prévisionnel de 4,5 millions €.https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27école_est_à_nous
Pour la préparation, 35 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 150 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est un peu au-dessus de la moyenne des rémunérations des réalisateurs de films français de fiction sortis depuis le début de l’année.
Le scénario a été écrit avec Beatrice Fournera et ils se sont partagés 71 000 €. C’est beaucoup moins que le budget moyen des scénarii des films français de fiction sortis depuis le début de l’année.
Le film est coproduit par France 3, UGC Images et Orange Images. Il a obtenu le soutien de la Région Ile de France. Canal+, Multithématiques et France 3 l’ont préacheté. UGC Images et Orange Images ont donné un minimum garanti pour le mandat de distribution.
Le film a rassemblé 80 000 spectateurs à la fin de son premier week-end
Le précédent film d’Alexandre Castagnetti était « Tamara Vol.2 », sorti le 4 juillet 2017. Il était produit par Éléphant Story pour un budget prévisionnel de 6,5 millions €.
Pour la préparation, 37 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 200 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’était une adaptation du livre de Benoit Drousie et Christian Darasse. Le scénario avait été écrit avec Béatrice Fournera. Le budget total du scénario était de 210 000 €.
Le film était distribué par TF1 DA/Nexus factory. Il avait rassemblé 430 000 en
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
LE NOUVEAU BAROMÈTRE DES RÉALISATEURS
FinanCinéPRISE EN COMPTE DE DEUX NOUVEAUX CRITÈRES
Fin août nous avions établi un baromètre des rémunérations des réalisateurs de films français de fiction sortis depuis le début de l’année. Nous le remettons à jour jusqu’à la sortie du 19 octobre.
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article. https://siritz.com/financine/la-remuneration-des-realisateurs/
N’oublions pas qu’il s’agit des rémunérations fixes. Elles ne comportent pas les rémunérations proportionnelles aux résultats des films.
Comme on le voit, il a peu changé. La rémunération moyenne est de 145 000 € et la rémunération médiane de 100 000 €. La rémunération la plus élevée est celle de Claude Lelouch pour « L’amour c’est mieux que la vie », qui a rassemblé 188 00 spectateurs. https://www.cinefinances.info/film/2465
La rémunération moyenne correspond à celle de François Favrat pour le film « Compagnons », sorti le 23 février 2022 et produit par Soyouz Films, qui a rassemblé 122 000 spectateurs.
https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-francois-favrat/
Il y a 9 films dont la rémunération des réalisateurs est équivalente à la rémunération médiane. Le dernier chiffre du tableau est le rapport entre cette rémunération et le budget du film. On voit quelle se situe entre 1,38% et 2,78%. Sur l’ensemble des films ce rapport est en moyenne de 2,85%.
Voici les mêmes informations concernant le top 10 des rémunérations les plus élevées. On voit que le rapport entre la rémunération et le budget va de 2,35% à 9,47%.
Nous avons pris en compte deux autres données pour la baromètre du Top 10 : le box-office France et le nombre de jours de tournage, ce qui donne la rémunération par jour de tournage.
Pour certains films, indiqués par une *, la carrière ne fait que commencer. En ce qui concerne les jours de tournage, bien entendu, ils ne prennent pas en compte les jours de préparation et de post-production.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
LA RÉMUNÉRATION DE PATRICIO GUZMAN
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DE « MON PAYS IMAGINAIRE »
C’est le 18ème documentaire de ce réalisateur chilien.https://fr.wikipedia.org/wiki/Patricio_Guzmán
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Il s’agit d’une coproduction entre la France (80%) et le Chili (20%), pour un budget prévisionnel de 930 000 €. Selon Paris-Normandie « Mon pays imaginaire est un film incontournable pour qui veut comprendre l’histoire contemporaine du Chili. Le documentaire nous plonge dans une révolution qui s’est déroulée dans les rues de Santiago dès le mois d’octobre 2019 réclamant la réécriture en profondeur de la Constitution héritée de Pinochet. » https://www.premiere.fr/film/Mon-pays-imaginaire
Pour la préparation, 37 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 62 000 €, dont 10 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 52 000 € de salaire de technicien. Comme pour tous les films documentaires c’est évidemment bien moins que la rémunération médiane des réalisateurs français de films de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/la-remuneration-des-realisateurs/
En revanche 70 000 € sont consacrés au sujet et 300 000 € à l’adaptation et au scénario. C’est beaucoup plus que le budget moyen des scénarii des films français de fictions de 2022. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-scenarios-2/
En France le producteur délégué est Atacama Productions (Renate Sache). Arte est coproducteur.
Le film a bénéficié de l’avance sur recettes avant réalisation (85 000 €) et du soutien de Creative Media Europe ainsi que de la Région Ile de France.Multithématiques et Arte l’ont préacheté.
Pyramide films a donné un minimum garanti pour le mandat de distribution salle en France et un autre pour le mandat international.
Le producteur chilien est Market Chile (Alexandra Galvis). Le film a bénéficié du soutien du Fonds national culturel Chilien et il est distribué au Chili par Trigons films.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
LA RÉMUNÉRATION DE TARIK SALEH
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DE « LA CONSPIRATION DU CAIRE »
Ce réalisateur suédois d’origine égyptienne a réalisé un thriller qui se passe au Caire mais qui a été tourné en Turquie et en Finlande. C’est son 6ème film. Il a remporté le prix du scénario au dernier Festival de Cannes. https://fr.wikipedia.org/wiki/Tarik_Saleh
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
C’est une coproduction entre la France (25%), la Suède (65%) et la Finlande (10%) , pour un budget prévisionnel de 6,4 millions €. https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Conspiration_du_Caire
Pour la préparation, 46 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 100 000 € de salaire de technicien. Il a reçu 148 000 € pour son scénario. C’est proche de la rémunération médiane des réalisateurs de films français de fictionhttps://siritz.com/financine/la-remuneration-des-realisateurs/ et du budget médian des scénarii de films français de fiction. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-scenarios-2/
Le producteur français est Memento Films (Alexandre Mallet-Joris). Memento Distribution a donné un minimum garanti pour le mandat salle et une autre pour la distribution internationale.
Arte est coproducteur. Le film a bénéficié du soutien du CNC (aide aux cinémas du monde), d’Eurimages et de la région Ile de France. Canal+, Multithématiques et Arte l’ont préacheté.
Le producteur suèdois est Atmo Media Networks AB (Tarik Saleh). Sont coproducteurs Moodswing AB, Haymaker AB, Private Equity Partner et Ara Films. Sveridges Television est coproducteur et a réalisé un préachat. Le film a bénéficié des soutiens de Swedish Film Institut, Swedish Film Institut/Corona support, de Film I Vast AB, du Danish Film Institute et d’Eurimages. Danish TV a effectué un préachat.
Atmo Media Networks AB a donné un minimum garanti pour la distribution en salle.
Le producteur Finlandais est Yle Finnish broadcasting company. B-Plan Distribution Company a donné un minimum garanti pour le mandat de distribution.
Le précédent film de Tarik Saleh était “Le Caire confidential”, sorti en France le 5 juillet 2017 et distribué par Memento Films. Il avait rassemblé 405 000 spectateurs. https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Caire_confidentiel
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.