POUR LA RÉALISATION DE « R.M.N »

C’est le 5ème film de ce réalisateur roumain. https://fr.wikipedia.org/wiki/Cristian_Mungiu

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Il s’agit d’une coproduction entre la France (38%), la Roumanie (52%) et la Belgique (10%)), pour un budget prévisionnel de 2,8 millions €.

https://fr.wikipedia.org/wiki/R.M.N.

Pour la préparation, 58 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 48 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est moins de la moitié de la rémunération médiane des réalisateurs de films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/la-remuneration-des-realisateurs/

Christian Mungiu a écrit le scénario et a reçu 22 000 € d’à-valoir. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-scenarios-2/

C’est 6 fois moins que le budget des scénarii de films français sortis depuis le début de l’année.

En France le film est produit par Pascal Caucheteux (Why Not Productions). France 3 est coproducteur et l’a préacheté. Le Pacte a donné un minimum garanti pour le mandat salle.

Le producteur roumain est Mobra Films et le Belge est Les films du Fleuve.

Le précédent film de Christian Mungiu était « Baccalauréat », sorti le 7 décembre 2016. C’était déjà une coproduction entre ces trois pays et ces trois producteurs. Le budget prévisionnel était 1,9 millions €.

Pour la préparation, 39 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 60 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Il avait reçu 30 000 € pour le scénario. Le distributeur en France était Le Pacte qui avait donné un minimum garanti.

Sorti sur 99 copies le film avait rassemblé 135 000 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

POUR LA RÉALISATION DE « LE NOUVEAU JOUET » 

Cette comédie est son 8ème film. C’est un remake de » « Le Jouet », le film de Francis Veber, sorti en 1976, qui avait rassemblé 1,25 millions de spectateurs. https://fr.wikipedia.org/wiki/James_Huth

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Il est produit par Richard Grandpierre (Eskwad) pour un budget prévisionnel de 12,4 millions €. https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Nouveau_Jouet

Pour la préparation, 46 jours de tournage et la post-production, la rémunération du réalisateur est de 550 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Elle se situe dans la Top 5 des rémunérations de réalisateurs de films français de fiction sortis depuis le début de l’année.https://siritz.com/financine/la-remuneration-des-realisateurs/C’est son 8ème film.

Le scénario a été écrit par James Hut avec Sonja Shillito. Avec l’achat des droits d’adaptation le budget du scénario est 1,25 million €. C’est le budget de scénario le plus élevé des films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-scenarios-2/

M6 est coproducteur. Canal+, Multithématiques, M6 (pour 2 passages) et W9 (pour 2 passages) l’ont préacheté.

Sony France a donné un minimum garanti pour le mandat de distribution salle en France. Wild Bunch international a donné un minimum garanti pour le mandat de distribution vente à l’étranger.

Le précédent film de James Hut était « Rendez-vous chez les Malawas », sorti le 25 décembre 2019. Il était produit par Eskwad et Pathé pour un budget prévisionnel de 12,9 millions €.

Pour la préparation, 47 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 500 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien.

Le scénario avait été écrit par James Hut avec Sonja Shillito.

Le film était distribué par Pathé qui avait  donné un minimum garanti pour tous les mandats. En France le film avait rassemblé 630 000 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

LA RÉMUNÉRATION D’AMANDINE FREDON ET DE BENJAMIN MASSOUBRE

Le Petit Nicolas-Qu’est-ce qu’on attend pour être heureux ?https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Petit_Nicolas_:_Qu%27est-ce_qu%27on_attend_pour_être_heureux_%3F est un dessin animé inspiré de la célèbre bande dessinée de René Goscinny et Jean-Jacques Sempré.

.Il est réalisé par Anne Fredon qui avait réalisé des dessins animés pour la télévision https://www.cinefil.com/star/amandine-fredon/filmographie  

et Benjamin Massoubre qui était chef monteur.

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Il s’agit d’une coproduction entre la France (70%) et le Luxembourg (30%) pour un budget prévisionnel de 8,8 millions €.

Pour la préparation, la fabrication et la post-production la rémunération des deux réalisateurs est de 215 000 €, dont 110 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 105 000 € de salaire de technicien.

Le scénario a été confié à Anne Gosciny, Michel Fessler  et Benjamin Massoubre. Ils ont reçu 230 000 €. Les droits d’adaptation de l’œuvre de Gosciny et Sempé ont été acquis pour 525 000 €.

En France, le producteur délégué est On Classics ( Aton Soumache et Dimitri Rassam), filiale du groupe Mediawan.

Le film a reçu le soutien d’Eurimages, de la Procirep, des régions Aquitaine et Hauts de France,  de la Réunion, ainsi que du département de la Charente. L’ont préacheté Canal+ et Multithématiques.

Bac Film a donné un minimum garanti pour la distribution en salle.

Au Luxembourg le producteur est Bidibul Productions (Christel Henon et Lilian Heche). Le fonds AFS et Eurimages lui ont apporté une aide.

Pour les ventes internationales Align Gap Vents Internationales a donné un minimum garanti élevé.

Sorti le 20 octobre 2021, « Le Trésor du Petit Nicolas », une fiction tirée de la bande dessinée https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-julien-rappeneau/avait rassemblé 520 000 entrées.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

Les professionnels du cinéma continuent de se demander ce qui explique la baisse de la fréquentation et, surtout, par quels moyens les salles peuvent revenir au niveau d’avant la crise de la Covid.
Certains incriminent le prix des places qui serait trop élevé. Ils remarquent notamment que la fréquentation a baissé de beaucoup  moins dans les salles art et essai que dans les multiplex. Or les premières ont des prix plus bas que les secondes. Mais la baisse dans les multiplex est avant tout due à la baisse du nombre de blockbusters américains.

Jérôme Seydoux, le patron de Pathé estime que, quand les spectateurs vont voir un film qu’ils ont à coeur, les places « les plus chères sont celles qui partent le plus vite. » En réalité, ce n’est vrai que pour les rares superproduction pour lesquels l’IMAX, voire les sièges qui bougent, font la différence.

En fait, il semble que, pendant le confinement, nombre de français ont pris l’habitude d’autres loisirs, à commencer par les plates-formes. Et que leurs séries sont très souvent de bien meilleure qualité que la plupart des films qui sortent. Le problème est donc avant tout un problème d’offre. Lors des États généraux du cinéma, en introduction, Jack Lang l’a nié en dénonçant « le détricotage qui menace » et a incité à ne pas « se laisser  embarquer dans une course à l’audience et à la fréquentation qui pourrait être fatale aux idées que nous pouvons partager les uns et les autres ». Donc il ne faut surtout pas chercher à remonter la fréquentation…

Aujourd’hui, du fait des plates-formes,  une grande partie des spectateurs ne se déplacera pour aller au cinéma que « si cela en vaut vraiment la peine ». Certes, de bons films spectaculaires gagneront toujours â être vus en salle plutôt que sur un écran de télévision. Et, même pour un film non « spectaculaire »,  dans une salle pleine, l’émotion, se transmettant de spectateur en spectateur, est augmentée. Et, notamment, pour un film vraiment très drôle. Le rire est communicatif.

Cette offre « qui en vaut la peine », nécessaire au cinéma n’est pas synonyme de gros budget. Elle est synonyme de qualité et d’investissements proportionnés au potentiel du film. Qualité, culture et économie ne sont pas antinomiques. « Novembre », le film de Cédric Jimenez est un très bon film, particulièrement spectaculaire. Son budget est de l’ordre de 27 millions €, donc plus du double de son précédent film, « Bac Nord » qui en avait coûté la moitié et a rassemblé 2,2 millions de spectateurs. « Novembre » a démarré avec 25% d’entrées en plus, mais devrait réaliser d’excellent ventesinternationales. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-cedric-jimenez-3/

Dans un autre registre « Revoir Paris « d’Alice Winocour est également un excellent film. Son budget est de 5,8 millions € et Pathé a donné un minimum garanti de 1 millions €pour les mandats salle, vidéo et étranger, c’est évidemment une bonne affaire. Tout comme pour les deux producteurs ce sera une très bonne affaire. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-dalice-winocour/

Et, avec de petits ou moyens budget, d’autres films français ont été des réussites et des succès : « As Bestas », « La nuit du 12 » et « Les enfants des autres ». « L’innocent » être de la liste. Mais ils ne peuvent évidemment remplacer les blockbusters qui permettait aux films américains de faire 55% des entrées.

Le cinéma n’a de raison d’être que parce qu’il a des spectateurs. Une raison d’être qui n’est pas uniquement de faire vivre, et parfois très bien vivre, ceux qui le fabriquent. Or, au fil des années, au-delà du soutien du CNC, qui est  une épargne forcée mais aussi  un droit de douane sur les films étrangers,  l’État n’a cessé de lui procurer des sources de financement supplémentaires qui n’ont aucun rapport avec l’existence de spectateurs : obligations d’investissement des chaînes, incitation d’investissement des régions, avantages fiscaux à ceux qui investissent dans les soficas, crédit d’impôt, obligations d’investissements des plates-formes, etc…

Donc, à l’encontre de ce que suggèrent nombre d’intervenants aux états généraux du cinéma, la solution ne semble pas dans l’ajout de soutiens pour financer des films sans spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

 

Meditalents organise  depuis 2019 un Forum de coproduction en Méditerranée. qui propose aux professionnels des deux rives de la Méditerranée d’explorer ensemble, avec les producteurs, distributeurs et fonds de soutien français et internationaux invités, les possibilités de collaborations tant artistiques, financières ou techniques de leurs projets, afin d’optimiser leurs financements et leurs futurs circuits de diffusion.

Une dizaine de projets portés par un binôme réalisateur-producteurs sont sélectionnés et présentés lors d’une séance de pitchs. C’est aussi l’occasion de présenter les acteurs clés du cinéma de différents pays : régions, fonds de soutiens et diffuseurs se présentent et décrivent leurs politiques d’action. À l’issue de la manifestation, le jury décernera 2 prix :

– Un prix de 20.000€ de la Région Sud et de l’Institut Français.

– Un prix de post-production du Lab 42 Studio

 

POUR LA RÉALISATION DE « L’INNOCENT »

Cette comédie policière est son 4ème film. https://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_Garrel

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Il est produit par Anne-Dominique Toussant (les films des Tournelles) pour un budget prévisionnel de 3,6 millions €. https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Innocent_(film,_2022)

Pour la préparation, 33 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 235 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est un peu moins que la rémunération moyenne des réalisateurs de films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/la-remuneration-des-realisateurs/

Il a écrit le scénario avec Tangy Viel avec la collaboration de Naïla Guiguet et ils se sont partagés 153 000€. C’est moins que le budget moyen des scénarii de films de fiction français sortis depuis le début de l’année.https://siritz.com/financine/le-barometre-des-scenarios-2/

Le film a reçu 550 000 € d’avance sur recettes.

Arte est coproducteur et une sofica y a investi. La région Rhône-Alpes lui a apporté son soutien.

Canal+, Multithématiques et Arte l’ont préacheté.

Ad Vitam a donné un minimum garanti pour les mandats salle, vidéo, vod et svod.

Le précédent film de Louis Garrel était « La croisade », sorti le 22 décembre 2021. C’était également une comédie. Le producteur était Why not Productions pour un budget prévisionnel de 1,2 millions €.

Pour la préparation, 22jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 10 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien.

Il avait écrit le scénario avec Jean-Claude Carrière et ils s’étaient partagés 22 500€.

Canal+ et Multithématiques avaient préacheté un passage.

Ad vitam était le distributeur et avait sorti le film sur 93 copies. Il avait rassemblé 21 000 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

LA RÉMUNÉRATION DE MALIK BENTALHA ET LUDOVIC COLBEAU-JUSTIN

C’est le premier long métrage réalisé par Malik Bentalha qui a surtout mené une carrière de comédien. https://fr.wikipedia.org/wiki/Malik_Bentalha

C’est le 3ème long métrage de Ludovic Colbeau-Justin qui est aussi un grand directeur de la photo.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ludovic_Colbeau-Justin

« Jack Mimoun et les secrets de Val Verde » est produit par Pathé Films & Mandarins et Cgie (les frères Altmayer) pour un budget prévisionnel de 15 millions €. Ils ont investi leur compte de soutien automatique pour effets sonores et visuels.

Pour la préparation, 46 jours de tournage et la post-production la rémunération des deux réalisateurs est de 302 000 €, dont 295 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 100 000 € de salaire de technicien. Elle est dans le Top 5 des rémunérations de réalisateurs de films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/la-remuneration-des-realisateurs/

Le scénario a été écrit par Malik Bentalha. Il a reçu 275 000 €, donc très au-dessus du budget moyen des scénario films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-scenarios-2/

TF1 films productions est coproducteur. Canal+, Multithématiques, TF1 et TMC ont préacheté un passage. Pathé a donné un minimum garanti pour tous les mandats salle.

Le précédent film de Ludovic Colbeau-Justin était « Le lion », sorti le 29 janvier 2020. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-ludovic-jusstin-colbeau/

Pour la préparation, 54 jours de tournage et la post-production, la rémunération du réalisateur était  de 450 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Son budget prévisionnel était de 15,8 millions €.

Sorti dans 715 salles le film avait rassemblé 460 000 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

POUR LA RÉALISATION DE « SIMONE-LE VOYAGE DU SIÈCLE »

Cette biographie de Simone Weill est son 9ème film.

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Il est produit par Romain Le Grand (Marvelous Productions) pour un budget prévisionnel de de 16,6 millions €.

Pour la préparation, 58 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 330 000 €, dont 170 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 160 000 € de salaire de technicien. C’est très au-dessus de la rémunération moyenne des réalisateurs de films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/la-remuneration-des-realisateurs/

Olivier Dahan a écrit le scénario et a reçu 484 000 €. C’est plus du double du budget des scénario des films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-scenarios-2/

Le film est coproduit par CN8 Productions, Bero, Dassault, Saint-James, France 2 et France 3. Trois soficas y ont investi.

Canal+, Multithématiques, France 2 et France 3 l’ont préacheté. Warner a donné un minimum garanti pour tous les mandats de distribution France et Belgique.

Le précédent film d’Olivier Dahan était déjà une biographique, « Grace de Monaco », sorti le 14 mai 2014, interprété par Nicole Kidman et Tim Roth. En France il était distribué pr Gaumont et aux États-Unis par The Weinstein Company. https://fr.wikipedia.org/wiki/Grace_de_Monaco_(film)

Il avait rassemblé 300 000 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

POUR LA RÉALISATION DE « L’ORIGINE DU MAL »

Ce thriller dramatique est son 4ème film. https://fr.wikipedia.org/wiki/Sébastien_Marnier

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

C’est une coproduction entre la France (87%) et le Canada (13%) pour un budget prévisionnel de 3,6 millions €. https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Origine_du_mal_(film)

Pour la préparation, 35 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 50 000 €, dont 20 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 30 000 € de salaire de technicien. C’est la moitié de la rémunération médiane des réalisateurs de films français de fiction sortis depuis le début de l’année.https://siritz.com/financine/la-remuneration-des-realisateurs/

Sébastien Marnier a écrit le scénario et a reçu 61 000 €. C’est là encore la moitié du budget médian des scénarii des films français de fiction sortis depuis le début de l’année.https://siritz.com/financine/le-barometre-des-scenarios-2/

Le producteur délégué français est Caroline Bonmarchand (Avenue B Productions). Le film a bénéficié de 540 000 € d’avance sur recettes.

Il a reçu le soutien des régions Pays de Loire et SUD. 3 soficas y ont investi. Canal + et Multithématique l’ont préacheté.

The Jokers  a donné un minimum garanti pour les mandats salle, video ainsi que  vod  et a confié à The Bookmaker la distribution physique.

Le précédent film réalisé par Sébastien Marnier était « L’Heure de la sortie », sortie le 9 janvier 2019. Il était déjà produit par Avenue B Productions pour un budget prévisionnel de 3,1 millions €.

Pour la préparation, 35 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 50 000 €, dont 20 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 30 000 € de salaire de technicien. Il avait écrit le scénario pour 60 000 €.

Haut te Court avait donné un minimum garanti pour le mandat de distribution en salle.

Le film avait rassemblé 66 000 entrées pour une sortie sur 109 copies.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

Le Pass Culture est un dispositif d’accès des jeunes à la culture qui sonne bien aux oreilles. https://fr.wikipedia.org/wiki/Pass_Culture

Lancé en 2019, il permet aux jeunes de 15 à 19 ans qui se sont inscrits à son application, de disposer, d’un crédit de 300 € qu’ils peuvent utiliser de façon autonome, allouée en fonction de leur âge, pour réserver des offres culturelles autour de chez eux. Mais c’est, en fait, un exemple spectaculaire de la façon dont les pouvoirs publics français ont l’art de jeter l’argent par la fenêtre par des procédures mal pensées et coûteuses.

Tout d’abord, ce n’est pas nous qui l’avons inventé mais le gouvernement Italien de Mattéo Renzi. https://www.la-croix.com/Culture/Bilan-mitige-Pass-culture-Italie-2018-03-08-1200919190

 Et, curieusement, comme très souvent en France, personne ne s’est préoccupé du bilan très mitigé de l’expérience italienne.

A priori, amener les jeunes à enrichir leur esprit et à comprendre leur monde en lisant des livres, en allant au théâtre, au cinéma et au musée, voire en regardant certaines émissions de télévision, serait une bonne chose.  Car, quand ils vont au cinéma aujourd’hui c’est essentiellement pour des voir blockbusters américains qui sont puisements distrayants mais cherchent rarement à faire réfléchir.

Officiellement, en 2021, 40% des jeunes ont, grâce à cet outil, découvert des lieux culturels : « Visiter des théâtres et des musées figure parmi le top de leurs résolutions » note la structure en charge du Pass culture.

Mais, sur un budget de 101 millions €, 56% a permis d’acheter des livres, dont 50% de mangas ! et le reste surtout des livres de développement personnel. Le cinéma arrive en seconde position avec 17% et l’achat d’instruments de musique arrive en 3ème position.

Ce n’est qu’à partir de 2022 qu’une part de ce budget est directement distribué aux établissements publics et privés sous contrat. Elle permet aux professeurs d’organiser des activités artistiques et culturelles. Mais, seuls 20% des établissements scolaires l’ont utilisé.

Pourtant, l’un des objectifs de l’école et de ses professeurs est de faire accéder les jeunes à la culture en leur inculquant le désir de se cultiver et l’habitude d’utiliser à cette fin les médias de la culture. Sans surprise, sans l’encadrement des professeurs il est confirmé que les jeunes préfèrent les mangas. Ce budget aurait été un puissant levier complétant notre politique d’éducation à l’image, au théâtre et à la musique. Or, seule un petit pourcentage de cette manne financée par un accroissement de l’endettement public, complète cette action.

Le Pass culture est un nouvel exemple de la capacité de l’État français d’allier le plus fort taux de prélèvement obligatoire, le plus fort endettement, un chômage au-dessus de la moyenne et des performances économiques médiocres.