POUR LA RÉALISATION DE « LA PLANCHA »

Cette comédie est son 10ème film. https://fr.wikipedia.org/wiki/Éric_Lavaine

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article

Il est produit par Same Player (Vincent Roget) pour un budget prévisionne de 11,5 millions €.

Pour la préparation, 40 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 400 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est une des rémunérations les plus élevées de réalisateurs de films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/la-remuneration-des-realisateurs/

Éric Lavaine  a écrit le scénario avec Héctor Cabello Reyes et ils se sont partagés 744 000 €. C’est dans le top 5 des budgets de scénarii de films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-scenarios-2/

Studio Canal et TF1 Films production sont coproducteurs. Le film a bénéficié du soutien de l’Angoa et de la Région Bretagne. 4 soficas y ont investi. Le film a été préacheté par Canal+, Multithématiques, TF1 et TMC.

Studio Canal a donné un minimum garanti pour tous les mandats de distribution dans le monde.

Le précédent film réalisé par Éric Lavaine était « Un tour chez ma fille » sorti le 16 juin 2021. Le film avait été produit par Same Player pour un budget prévisionnel de 9,6 millions €.

Pour la préparation, 39 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 400 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien.

Le scénario avait été écrit avec Hector Caballo Reyes et Bruno Lavaine et ils s’étaient partagés 675 000 €.

Le film était distribué par Pathé et avait rassemblé 402 000 spectateurs.

Voir aussi le film d’Éric Lavaine, «L’embarras du choix » https://siritz.com/?s=La+rémunération+d%27ÉRIC+LAVAINE&cat=cinescoop

Il avait rassemblé 445 000 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

LA RÉMUNÉRATION DE GILLES PERRET

Il a une longue carrière de réalisateur de documentaires de gauche, dont plusieurs sont sortis au cinéma. Cette comédie sociale est sa première fiction. https://fr.wikipedia.org/wiki/Gilles_Perret

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Le film est produit par Élzevir (Marie Masmonteil)  pour un budget prévisionnel de 2,2 millions €.

Pour la préparation, 30 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 70 000 €, répartie à part égale entre à valoir sur droits d’auteur et  salaire de technicien. C’est 70% de la rémunération médiane des réalisateurs de films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/la-remuneration-des-realisateurs/

Le scénario a été écrit par Gilles Perret, Raphaëlle Valbrune-Desplechin et Marions Richoux. R. Ils se sont partagés 82 500 €. Là encore, c’est beaucoup moins que le budget médian des scenarii films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-scenarios-2/

Jour2fête est coproducteur. Le film a le soutien de la région Auvergne-Rhône-Alpes Cinéma, ainsi que de la Procirep et de l’Angoa. Une sofica y a investi. Canal+ et Multithématiques l’ont préacheté.

Jour2fête a donné un minimum garanti pour les mandats salle, vidéo, vod,s-vod et étranger.

UniversCiné  (Alain Rocca) est en charge des ventes TV, sans minimum garanti.

Le documentaire « La sociale », réalisé par Gilles Perret, est sorti en salle en 2016 et avait rassemblé 150 000 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

Le précédent éditorial s’interrogeait sur la façon de « Reconquerir le public perdu ». https://siritz.com/editorial/reconquerir-le-public-perdu-du-cinema/ . C’est un sujet essentiel parce que l’objectif de cette industrie culturelle est évidemment que ses oeuvres soient vues. En outre, l’économie de son parc de salles repose sur environ 200 millions de spectateurs par an. Une chute permanente de 30% de ses entrées risque de conduire à de nombreuses faillites et pertes d’emploi.

A ceux qui estiment que cet objectif bassement « commercial » est une menace pour la création nous renvoyons à notre Carrefour du 11 février 2021 « Un scénariste met les pieds dans les plats ». https://siritz.com/le-carrefour/un-scenariste-met-les-pieds-dans-le-plat/ Il y dit notamment : « Beaucoup de films ne sont pas faits pour être vus mais pour être financés »

La question fondamentale est de savoir s’il est possible et reconquérir le public perdu et, si c’est le cas, comment. Or, comme on l’a vu, les Américains ont réduit leur production alors qu’elle représentait 55% de nos entrées. Ils la réduisent parce que les grands studios en réservent une partie à leur plateforme. Ainsi il n’y aura pas de dessin animé Disney réservé aux familles ce Noël, puisqu’il sera diffusé par la plateforme Disney +.

Par ailleurs, et c’est aussi grave, de nombreux grands réalisateurs américains ont signé des contrats à long terme pour réaliser des séries. C’est ainsi le cas de David Fincher, le réalisateur de « Seven » ou du « Social Network ». Bien entendu c’est aussi le cas de grands réalisateurs français. A court terme du moins, il y a peu de chance que cette évolution change.

Comme on l’a vu dans le précédent éditorial, sur la quinzaine de films qui sortent chaque semaine il y a presque toujours un film français qui est un succès par rapport aux attentes de ceux qui l’ont financé et il doit sans doute en être de même de films étrangers non américains comme actuellement « EO », le film polonais de Jerzy Skomilovski.

Mais ce qui manque actuellement au cinéma français ce sont les comédies véritablement très drôles et qui sont capables de rassembler plusieurs millions de spectateurs et même 10 millions ou plus. C’est évidemment ce qu’il est le plus difficile à faire. Cela suppose de grands scénaristes, de grands dialoguistes. Et aussi de grands producteurs qui sont des aventuriers au bon sens du terme, pas uniquement des financiers.

Depuis 1950, il y a 10 films français qui ont dépassé les 10 millions de spectateurs en France. Ce sont tous, sans exception, des comédies et ils ont tous été de grands succès à l’étranger.

TOP BOX OFFICE FILMS FRANÇAIS DEPUIS 1950

Bienvenue chez les Ch’tis (2008) : 20,5 millions de spectateurs

Intouchables (2011) :19,4

Le grande vadrouille (1966) :  17,3

Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre  (2002) : 14,5

Les visiteurs (1993) : 13,7

Le Petit monde de Don Camillo (1952) : 12,8

Qu’est-ce qu’on a fait au bon dieu ? (2014) : 12,4

Le Corniaud  (1965) : 12,8

Les Bronzés 3 (2006) : 10,3

Taxis 2 (2000) : 10,3

Pendant cette même période 17 films américains ont dépassé les 10 millions de spectateurs et, la plupart, ne sont pas des comédies.

UN PROJET DE FILM ALBANAIS SE DÉTACHE

La 4ème édition du Forum de coproduction en Méditerranée a eu lieu la semaine dernière à Marseille. https://siritz.com/financine/forum-de-coproduction-en-mediterranee/

Il s’agit, pour les réalisateurs et producteurs de projets de films du bassin Méditerranéen, de venir faire leur pitch et de trouver les coproducteurs qu’il leur manquent pour monter leur financement. En outre un jury de professionnels couronne un projet qui recevra un prix de 20 000 € de la Région Sud  tandis le prestataire de la région sud,Label 42 Studio, offre de son côté 3 jours de post-production.

Comme le notait déjà l’année dernière, la présidente du Forum, la productrice Nelly Banfi, le niveau des projets ne cesse d’augmenter. https://siritz.com/le-carrefour/nella-banfi-on-va-vers-lexcellence/

C’est en partie dû à l’action de Méditalents qui organise des ateliers d’écriture  pour les auteurs du bassin méditerranéen  et que dirige Didier Boujard. https://siritz.com/le-carrefour/35-des-projets-de-meditalents-aboutissent/

Cette année le niveau des projets était élevé et plusieurs d’entre eux semblaient particulièrement intéressants, avec une résonnance universel. A tel point que le jury a distribué 3 prix au nom de Sud Région.

Ainsi, un prix du documentaire de 5 000 € a été attribué au projet palestinien, du réalisateurs Amer Shomali et au producteur Rashid Abdel Hamid «Theft of fire ». Moshe Dayan est un grand général et c’est aussi un grand archéologue. Mais il fouille en terrain palestinien occupé et, en quelques sorte, vole les traces de l’histoire du peuple palestinien, donc de son existence. Le film est l’histoire reconstituée du vol dans un musée israélien, ou de la récupération, par les Palestiniens, de ces antiquités.

Le projet tunisien, « Entre ciel et terre », réalisé par Nadia Raïs et produit par Sarra Ben Hassen, a obtenu une mention spéciale de la Région. En 2013, dans le Sud d’Alep, une horde d’extrémiste décapite la statue du poète syrien du onzième sicle Al-Ma’arri, reconnu comme un libre penseur et comme une personnalité indépendante. des pouvoirs politiques et religieux de son époque. En signe de résistance, Amal, une jeune artiste contemporaine, s’engage à créer une œuvre artistique pour que ce poète y retrouve refuge. Elle adapte l’une des œuvres majeures du poète, « L’épitre du pardon », en un film d’animation.

Olivier Berlemont et Emerik Bequiri

Le prix du jury de 15 000 € et le prix de Label 42 studio ont été accordés au projet du réalisateur Albanais Emerik Bequiri  et du producteur français Olivier Berlemont « After Dark ».  Tom et Anna son amoureux. Lui vit chez son père et elle vit la nuit, livrant des repas. En fait elle vit avec sa communauté qui se nourrit de sang humain. Pas de sang pris en suçant le cou des humains, mais en achetant des prises de sang. Et elle travaille la nuit, parce qu’elle ne supporte pas la lumière du jour. Tom va-t-il révéler la vérité à son père ?

Parmi les films qui n’ont pas eu de prix, deux films marocains ont marqué. Tout d’abord « Larob » réalisé par Karim Boukhari et produit par Aadel Essaadani. «

Malika a 40 ans. Elle vit de contrefaçons,  en achetant des produits chinois bon marché et en les transformant en produits de luxe français. C’est gravement puni. Elle est séparée de son mari et ça se passe mal. Elle veut avorter au plus vite,mais, au Maroc, c’est interdit. Le soir elle est barmaid et le patron lui fait des avances de plus en plus insistantes et dégradantes. « Larob » veut dire presque en arabe. Malika vit sur le fil du rasoir, y arrivant « presque ». a l’image du Maroc où tout est presque.

Un autre sujet Marocain, le documentaire « Bahl chi l’oiseau » du réalisateur El Mahdi Lyoubi produit par Hicham Falah, qui raconte le parcours d’obstacle d’une troupe de cirque urbain, mêlant théâtre engagé et acrobaties urbaines.

POUR LA RÉALISATION DE «BELLE ET SÉBASTIEN-NOUVELLE GÉNÉRATION »

C’est le 4ème film de la franchise « Belle et Sébastien » tiré du roman de Cécile Aubry. C’est le 7ème long métrage de Pierre Coré qui est aussi écrivain et scénariste. https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Coré

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Il est produit par Clément Miserez (Radar Films) et Gaumont pour un budget prévisionnel de 8,3 millions €. Pour la préparation, 45 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 200 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est beaucoup plus que la rémunération moyenne des réalisateurs de films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/la-remuneration-des-realisateurs/

Pierre Coré a écrit le scénario avec Alexandre Coffre. Avec l’acquisition des droits d’adaptation le budget du scénario est de 340 000 €. Là encore c’est beaucoup plus que le budget moyen des scénarii de films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-scenarios-2/

M6 est coproducteur tandis que les régions Ile de France et Occitanie ont apporté leur soutien.

Canal+, Multithématiques, M6,W9 et Gulli l’ont préacheté.

Gaumont a donné un minimum garanti pour les mandats salle, vidéo, vod, s-vod et étranger.

Le précédent film de la franchise, « Belle et Sébastien, l’Aventure continue », sorti le 9 décembre 2015, avait rassemblé 1,83 millions de spectateurs.

Le précédent film de Pierre Coré était « L’aventure des Marguerite», sorti le 14 juillet 2020.

Il était produit par Radar Films et La station animation pour un budget prévisionnel de 5,2 millions €. C’était l’adaptation de la BD « Le temps des Marguerite » de Vincent Cuvelier et Stéphane Kazadjian.

Pour la préparation, 40 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 100 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien.

Pathé était le distributeur.

Le film avait rassemblé 250 000 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

POUR LA RÉALISATION DE « R.M.N »

C’est le 5ème film de ce réalisateur roumain. https://fr.wikipedia.org/wiki/Cristian_Mungiu

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Il s’agit d’une coproduction entre la France (38%), la Roumanie (52%) et la Belgique (10%)), pour un budget prévisionnel de 2,8 millions €.

https://fr.wikipedia.org/wiki/R.M.N.

Pour la préparation, 58 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 48 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est moins de la moitié de la rémunération médiane des réalisateurs de films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/la-remuneration-des-realisateurs/

Christian Mungiu a écrit le scénario et a reçu 22 000 € d’à-valoir. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-scenarios-2/

C’est 6 fois moins que le budget des scénarii de films français sortis depuis le début de l’année.

En France le film est produit par Pascal Caucheteux (Why Not Productions). France 3 est coproducteur et l’a préacheté. Le Pacte a donné un minimum garanti pour le mandat salle.

Le producteur roumain est Mobra Films et le Belge est Les films du Fleuve.

Le précédent film de Christian Mungiu était « Baccalauréat », sorti le 7 décembre 2016. C’était déjà une coproduction entre ces trois pays et ces trois producteurs. Le budget prévisionnel était 1,9 millions €.

Pour la préparation, 39 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 60 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Il avait reçu 30 000 € pour le scénario. Le distributeur en France était Le Pacte qui avait donné un minimum garanti.

Sorti sur 99 copies le film avait rassemblé 135 000 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

POUR LA RÉALISATION DE « LE NOUVEAU JOUET » 

Cette comédie est son 8ème film. C’est un remake de » « Le Jouet », le film de Francis Veber, sorti en 1976, qui avait rassemblé 1,25 millions de spectateurs. https://fr.wikipedia.org/wiki/James_Huth

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Il est produit par Richard Grandpierre (Eskwad) pour un budget prévisionnel de 12,4 millions €. https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Nouveau_Jouet

Pour la préparation, 46 jours de tournage et la post-production, la rémunération du réalisateur est de 550 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Elle se situe dans la Top 5 des rémunérations de réalisateurs de films français de fiction sortis depuis le début de l’année.https://siritz.com/financine/la-remuneration-des-realisateurs/C’est son 8ème film.

Le scénario a été écrit par James Hut avec Sonja Shillito. Avec l’achat des droits d’adaptation le budget du scénario est 1,25 million €. C’est le budget de scénario le plus élevé des films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-scenarios-2/

M6 est coproducteur. Canal+, Multithématiques, M6 (pour 2 passages) et W9 (pour 2 passages) l’ont préacheté.

Sony France a donné un minimum garanti pour le mandat de distribution salle en France. Wild Bunch international a donné un minimum garanti pour le mandat de distribution vente à l’étranger.

Le précédent film de James Hut était « Rendez-vous chez les Malawas », sorti le 25 décembre 2019. Il était produit par Eskwad et Pathé pour un budget prévisionnel de 12,9 millions €.

Pour la préparation, 47 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 500 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien.

Le scénario avait été écrit par James Hut avec Sonja Shillito.

Le film était distribué par Pathé qui avait  donné un minimum garanti pour tous les mandats. En France le film avait rassemblé 630 000 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

LA RÉMUNÉRATION D’AMANDINE FREDON ET DE BENJAMIN MASSOUBRE

Le Petit Nicolas-Qu’est-ce qu’on attend pour être heureux ?https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Petit_Nicolas_:_Qu%27est-ce_qu%27on_attend_pour_être_heureux_%3F est un dessin animé inspiré de la célèbre bande dessinée de René Goscinny et Jean-Jacques Sempré.

.Il est réalisé par Anne Fredon qui avait réalisé des dessins animés pour la télévision https://www.cinefil.com/star/amandine-fredon/filmographie  

et Benjamin Massoubre qui était chef monteur.

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Il s’agit d’une coproduction entre la France (70%) et le Luxembourg (30%) pour un budget prévisionnel de 8,8 millions €.

Pour la préparation, la fabrication et la post-production la rémunération des deux réalisateurs est de 215 000 €, dont 110 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 105 000 € de salaire de technicien.

Le scénario a été confié à Anne Gosciny, Michel Fessler  et Benjamin Massoubre. Ils ont reçu 230 000 €. Les droits d’adaptation de l’œuvre de Gosciny et Sempé ont été acquis pour 525 000 €.

En France, le producteur délégué est On Classics ( Aton Soumache et Dimitri Rassam), filiale du groupe Mediawan.

Le film a reçu le soutien d’Eurimages, de la Procirep, des régions Aquitaine et Hauts de France,  de la Réunion, ainsi que du département de la Charente. L’ont préacheté Canal+ et Multithématiques.

Bac Film a donné un minimum garanti pour la distribution en salle.

Au Luxembourg le producteur est Bidibul Productions (Christel Henon et Lilian Heche). Le fonds AFS et Eurimages lui ont apporté une aide.

Pour les ventes internationales Align Gap Vents Internationales a donné un minimum garanti élevé.

Sorti le 20 octobre 2021, « Le Trésor du Petit Nicolas », une fiction tirée de la bande dessinée https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-julien-rappeneau/avait rassemblé 520 000 entrées.

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Les professionnels du cinéma continuent de se demander ce qui explique la baisse de la fréquentation et, surtout, par quels moyens les salles peuvent revenir au niveau d’avant la crise de la Covid.
Certains incriminent le prix des places qui serait trop élevé. Ils remarquent notamment que la fréquentation a baissé de beaucoup  moins dans les salles art et essai que dans les multiplex. Or les premières ont des prix plus bas que les secondes. Mais la baisse dans les multiplex est avant tout due à la baisse du nombre de blockbusters américains.

Jérôme Seydoux, le patron de Pathé estime que, quand les spectateurs vont voir un film qu’ils ont à coeur, les places « les plus chères sont celles qui partent le plus vite. » En réalité, ce n’est vrai que pour les rares superproduction pour lesquels l’IMAX, voire les sièges qui bougent, font la différence.

En fait, il semble que, pendant le confinement, nombre de français ont pris l’habitude d’autres loisirs, à commencer par les plates-formes. Et que leurs séries sont très souvent de bien meilleure qualité que la plupart des films qui sortent. Le problème est donc avant tout un problème d’offre. Lors des États généraux du cinéma, en introduction, Jack Lang l’a nié en dénonçant « le détricotage qui menace » et a incité à ne pas « se laisser  embarquer dans une course à l’audience et à la fréquentation qui pourrait être fatale aux idées que nous pouvons partager les uns et les autres ». Donc il ne faut surtout pas chercher à remonter la fréquentation…

Aujourd’hui, du fait des plates-formes,  une grande partie des spectateurs ne se déplacera pour aller au cinéma que « si cela en vaut vraiment la peine ». Certes, de bons films spectaculaires gagneront toujours â être vus en salle plutôt que sur un écran de télévision. Et, même pour un film non « spectaculaire »,  dans une salle pleine, l’émotion, se transmettant de spectateur en spectateur, est augmentée. Et, notamment, pour un film vraiment très drôle. Le rire est communicatif.

Cette offre « qui en vaut la peine », nécessaire au cinéma n’est pas synonyme de gros budget. Elle est synonyme de qualité et d’investissements proportionnés au potentiel du film. Qualité, culture et économie ne sont pas antinomiques. « Novembre », le film de Cédric Jimenez est un très bon film, particulièrement spectaculaire. Son budget est de l’ordre de 27 millions €, donc plus du double de son précédent film, « Bac Nord » qui en avait coûté la moitié et a rassemblé 2,2 millions de spectateurs. « Novembre » a démarré avec 25% d’entrées en plus, mais devrait réaliser d’excellent ventesinternationales. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-cedric-jimenez-3/

Dans un autre registre « Revoir Paris « d’Alice Winocour est également un excellent film. Son budget est de 5,8 millions € et Pathé a donné un minimum garanti de 1 millions €pour les mandats salle, vidéo et étranger, c’est évidemment une bonne affaire. Tout comme pour les deux producteurs ce sera une très bonne affaire. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-dalice-winocour/

Et, avec de petits ou moyens budget, d’autres films français ont été des réussites et des succès : « As Bestas », « La nuit du 12 » et « Les enfants des autres ». « L’innocent » être de la liste. Mais ils ne peuvent évidemment remplacer les blockbusters qui permettait aux films américains de faire 55% des entrées.

Le cinéma n’a de raison d’être que parce qu’il a des spectateurs. Une raison d’être qui n’est pas uniquement de faire vivre, et parfois très bien vivre, ceux qui le fabriquent. Or, au fil des années, au-delà du soutien du CNC, qui est  une épargne forcée mais aussi  un droit de douane sur les films étrangers,  l’État n’a cessé de lui procurer des sources de financement supplémentaires qui n’ont aucun rapport avec l’existence de spectateurs : obligations d’investissement des chaînes, incitation d’investissement des régions, avantages fiscaux à ceux qui investissent dans les soficas, crédit d’impôt, obligations d’investissements des plates-formes, etc…

Donc, à l’encontre de ce que suggèrent nombre d’intervenants aux états généraux du cinéma, la solution ne semble pas dans l’ajout de soutiens pour financer des films sans spectateurs.

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Meditalents organise  depuis 2019 un Forum de coproduction en Méditerranée. qui propose aux professionnels des deux rives de la Méditerranée d’explorer ensemble, avec les producteurs, distributeurs et fonds de soutien français et internationaux invités, les possibilités de collaborations tant artistiques, financières ou techniques de leurs projets, afin d’optimiser leurs financements et leurs futurs circuits de diffusion.

Une dizaine de projets portés par un binôme réalisateur-producteurs sont sélectionnés et présentés lors d’une séance de pitchs. C’est aussi l’occasion de présenter les acteurs clés du cinéma de différents pays : régions, fonds de soutiens et diffuseurs se présentent et décrivent leurs politiques d’action. À l’issue de la manifestation, le jury décernera 2 prix :

– Un prix de 20.000€ de la Région Sud et de l’Institut Français.

– Un prix de post-production du Lab 42 Studio