POUR LA RÉALISATION DE « UN BEAU MATIN »

C’est son 8ème film.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Mia_Hansen-Løve

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Il s’agit d’une coproduction entre la France (88%) et l’Allemagne (12%) pour un budget prévisionnel de 5,5 millions €.

Pour la préparation, 44 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice est de 120 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est plus que la rémunération médiane des réalisateurs de films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/la-remuneration-des-realisateurs/

La réalisatrice a écrit le scénario et a reçu 105 000€. C’est moins que le budget médian des scénarii des films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-scenarios-2/

Le producteur délégué français est Philippe Martin (Les Films Pélléas) . Arte est coproducteur. Le film a bénéficié de l’aide du CNC pour le mini-traité Franco-Allemand, ainsi que de l’aide de l’Angoa et de la région Ile des France.

Canal+, Multithématiques et Arte ont préacheté un passage. Les films du Losange a donné un minimum garanti pour les mandats de distribution salle,  vod et DVD.

Le producteur Allemand est Razor Film Production. Il a bénéficié du soutien du FFA pour le mini-traité franco-allemand ainsi que de l’aide régionale de la MBB. Il y a une coproduction de BR. Weltkion a donné un minimum garanti pour les mandats de distribution pour les territoires allemands.

Le précédent film de Mia Hansen-Love était « Bergman Island » sorti le 14 juillet 2021. C’était une coproduction entre la France, la Chine, l’Allemagne, la Belgique et la Suède.

Pour la préparation, 46 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice était 148 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Pour le scénario elle avait reçu 76 000 €.

En France le film avait rassemblé 66 000 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

POUR LA RÉALISATION DE « TORI ET LOKITA »

Ce film dramatique qui a remporté le Prix spécial du 75ème Festival de Cannes est le 12ème des frères Dardenne. https://fr.wikipedia.org/wiki/Frères_Dardenne

C’est leur 12ème film.

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

C’est une coproduction entre la Belgique (65%) et la France (35%). Son budget prévisionnel est de 5,9 millions €.

Pour la préparation, 52 jours de tournage et la post-production la rémunération des deux réalisateurs est de 900 000 €, dont 300 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 600 000 € de salaire de technicien. C’est la plus forte rémunération de réalisateurs de films français sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/la-remuneration-des-realisateurs/

Leur scénario a été payé 300 000 € ce qui est au-dessus de la rémunération moyenne des scénarios de films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-scenarios-2/

En Belgique c’est la société de Jean-Pierre et Luc Dardenne (Les Films du fleuve) qui est le producteur délégué. Elle bénéficie du tax shelter. RTBF, Proximusn et BeTV sont coproducteurs. Eurimages, la Fédération Wallonie-Bruxelles, Wallimage, VAF et Screen Brussels ont apporté leur soutien.

Cinéart a donné un minimum garanti pour tous les mandats sur le Bénélux.

En France le producteur délégué est Denis Freyd (Archipel  35). France 2 est coproducteur. Eurimages et la région Ile de Fraance ont apporté leur soutien. Canala+, Mutithématiques et France 2 ont préacheté un passage.

Diaphana a donné un minimum garanti pour le mandat salle et Le Meilleur du Cinéma pour les mandats  vidéo, vod, et s-vod.

Le précédent film des frères Dardenne était « Le jeune Ahmed », sorti le 22 mai 2019.

Pour la préparation, 46 jours de tournage et la post-production la rémunération des deux réalisateurs était de 700 000 €, dont 300 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 400 000 € de salaire de technicien. Ils avaient reçu 400 000 € pour leur scénario.

En France le film avait été distribué par Diaphana et avait rassemblé 152 000 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

POUR LA RÉALISATION DE « NOVEMBRE »

Ce film d’action est son 4ème film. https://fr.wikipedia.org/wiki/Cédric_Jimenez

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Il est produit par Récifilms (Mathias Rubin et Éric Juherlan) et CHI-FO-MI Productions (Hugo Sélignac et Nicolas Dumont) pour un budget prévisionnel de 16 millions €.

Pour la préparation, 60 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 500 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Elle doit se situer dans le top 5 des rémunérations de réalisateurs de films de fiction français sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/la-remuneration-des-realisateurs/

Il a écrit le scénario avec Olivier Demangel et  ils se sont partagés 643 000 €. Là encore cette rémunération doit se situer dans le Top 5 des budgets de scénarios des films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-scenarios-2/

Le film est coproduit par StudioCanal et France 2. Une sofica adossée y a investi et la région Ile de France lui a accordé une aide remboursable. Canal+, Multithématiques et France 2 ont préacheté un passage.

Le précédent film réalisé par Cédric Jimensez était « Bac Nord », sorti le 18 août 2021.

Pour la préparation, 50 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 350 000 €, dont 225 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 125 000 € de salaire de technicien.

Le film, également distribué par StudioCanal, avait rassemblé 2 220 000 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

@POUR LA RÉALISATION DE « LE SOLEIL DE TROP PRÈS »

Cette comédie romantique est son premier long métrage.

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Il s’agit d’une coproduction entre la France (87%) et la Belgique (13%) pour un budget prévisionnel de 1,2 millions €.

Pour la préparation, 29 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 20 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est 20% de la rémunération médiane des réalisateurs de films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/la-remuneration-des-realisateurs/

Le scénario a été écrit avec Clément Roussier et ils se sont partagés 30 000 €. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-scenarios-2/Comme c’est généralement le cas, le budget du scénario est supérieur à la rémunération du réalisateur.

Le producteur délégué est Vixens (Guy Farkas, Clément Lepoutre et Olivier Muller). HF1 (Alexandre Mulliez) es 480 000 € d’avance sur recettes et le CNC lui a aussi accordé une aide à la réécriture. La région Haut de France/Pictanovo lui a accordé son soutien et 2 soficas y ont investi.

Jour2 fête lui a accordé un minimum garanti pour les mandats salle, vidéo, vod, s-vod et TV.

Le coproducteur Belge est Gapbusters (Jean-Yves Rousseau et Joseph Rouschtop) qui bénéficié du tax shelter et a tous les mandats sur son territoire.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

Ce sont les distributeurs français qui sont les plus touchés par la baisse de la fréquentation des salles en France, qui se situe toujours autour de 30%. Tout d’abord parce que c’est avant la crise de la Covid qu’ils se sont engagés sur les films qui sortent en 2022. Leurs minima garantis sont donc trop élevés par rapport à la réalité du marché. En outre,  leurs frais d’édition ont augmenté parce que les tarifs des médias traditionnels n’ont pas diminué alors qu’il est de plus en plus indispensable d’y ajouter ceux des réseaux sociaux qui sont loin d’être négligeables.
En France, la part de recettes salle du distributeur est plafonnée à 50% et peut très vite descendre à 25% s’il veut rester à l’affiche. Or c’est le distributeur qui paye la promotion des films dans les salles qui vont le jouer. Bien évidemment cela lui permet aussi de faire de la publicité dans les salles qui ne vont pas le jouer. Mais, à la différence des exploitants, il ne participe en aucune façon aux recettes de ce média.
Fait incroyable, le distributeur est le seul dont le fonds de soutien automatique soit plafonné à un million d’entrées. Au-delà de ce million cette recette différée devient véritablement une taxe additionnelle de 10,7% qui s’ajoute à la tva. Plus le film rassemble des spectateurs, plus  distributeur est  pénalisé.

C’est évidemment la preuve la plus flagrante que tout le système de soutien aux films français vise à multiplier leur nombre et non à leur permettre de conquérir un large public.
Espérons que le CNC est conscient de cette incohérence. Il rétorquera sans doute qu’il n’a pas les moyens d’un déplafonnement de l’aide automatique aux distributeurs. Mais les pouvoirs publics auraient pu saisir l’occasion de l’apport supplémentaire apporté par les plates-formes au préfinancement de la production pour  rééquilibrer la répartition du soutien automatique  entre producteurs et distributeurs.https://siritz.com/editorial/revoir-lecosysteme-de-notre-cinema/

En fait, la révision de l’écosystème de notre cinéma devient de plus en plus indispensable. Or le cinéma c’est « un film dans une salle » ce qui signifie que les distributeurs en sont un maillon essentiel.

LA RÉMUNÉRATION DE HAKIM ZOUHANI ET DE CARINE MAY

C’est une comédie. https://www.notrecinema.com/communaute/stars/stars.php3?staridx=138286

Hakim Zouhani avait réalisé un long métrage, « Rue des Cités » , sorti le 5 juin 2013, qui avait rassemblé 3 200 spectateurs.

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Le film est produit par Haut et Court (Caroline Scotta et Caroline Benjo) pour un budget prévisionnel de 3,8 millions €. https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Cour_des_miracles

Pour la préparation, 35 jours de tournage et la post-production la rémunération des deux réalisateurs est de 61 000 €, dont 10 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 51 000 € de salaire de technicien. C’est 60% de la rémunération médiane des réalisateurs de films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/la-remuneration-des-realisateurs/

Les réalisateurs ont écrit le scénario avec Catherine paillé et ils se sont partagés 89 000 €. C’est beaucoup moins que le budget médian des scénarios de films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-scenarios-2/

Le Film est coproduit par France 2. Le CNC a apporté le soutien du Fonds images de la diversité. Le film a également bénéficié du soutien de l’Angoa et de la région Ile de France. 2 soficas y ont investi.

Canal+, Multithématique et France 2 ont préacheté un passage.

Haut et Court a donné un minimum garanti pour le mandat salle et une autre pour les mandats vidéo, vod et s-vod. France TV distribution a donné un minimum garanti pour le mandat TV.

Le film est sorti sur 193 copies et, le premier jour il a rassemblé       3 900 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

POUR LA RÉALISATION DE « LE SIXIÈME ENFANT »

Cette comédie est son premier film.http://distrib.pyramidefilms.com/pyramide-distribution-catalogue/leopold-legrand.html

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Il est produit par  Frédéric Brillon et Gilles Legrand (Épithète & Co) pour un budget prévisionnel de 3,6 millions €. http://distrib.pyramidefilms.com/pyramide-distribution-catalogue/leopold-legrand.html

Pour la préparation, 35 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 70 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est 30% de moins que la rémunération médiane des réalisateurs de films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/la-remuneration-des-realisateurs/

Il s’agit d’un adaptation du roman «Pleurer des rivières » d’Alain Jaspard dont les droits ont été acquis pour 30 000 €. Le scénario a été écrit par le réalisateur avec Catherine Paillé et ils se sont partagés 93 000 €. Le budget du scénario est donc de 123 000 €, c’est-à-dire exactement le budget médian des scénarios de films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-scenarios-2/

France 2 est coproducteur. La Procirep a apporté son soutien et 4 soficas y ont investi. OCS, Multithématiques et France 2 ont acheté un passage.

Le film est distribué par Pépites films et Pyramide films qui ont donné un minimum garanti pour les mandats salle, vidéo, vod et S-Vod.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

LA RÉMUNÉRATION D’OLIVIER DUCRAY ET  DE WILFRIED MÉANCE

Cette comédie est le deuxième long métrage réalisé par Olivier Ducray.https://www.premiere.fr/Star/Olivier-Ducray

Il a coréalisé celui-ci avec Wilfried Méance qui a réalisé de nombreux courts métrages et écrit plusieurs scénarios.https://www.notrecinema.com/communaute/stars/stars.php3?staridx=315488

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Le film est produit par Jérôme Corcos et Antoine Pezet (NAC films) pour un budget prévisionnel de 5,5 millions €.

Pour la préparation, 35 jours de tournage et la post-production la rémunération des deux réalisateurs est de 110 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est un peu plus que la rémunération médiane des films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/la-remuneration-des-realisateurs/

Les deux réalisateurs ont co-écrit le scénario avec Jean-Paul Barthany  et ils se sont partagés 112 000 €, ce qui est un peu moins que le budget médian des films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-scenarios-2/

SND et M6 sont coproducteurs. La région Nouvelle Aquitaine et le département de la Charente ont accordé leur soutien.

Canal+, Multithématiques, M6 et W9 ont préacheté un passage.

SND a donné un minimum garanti pour le mandat salle, un autre pour les mandats vidéo, vod et S-vod, un pour le mandat étranger et un pour le mandat TV.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

POUR LA RÉALISATION DE « LES SECRETS DE MON PÈRE »

Ce film d’animation est le 7ème film réalisé par celle qui a été auparavant une grande productrice. La direction artistique est confiée à Luciano Lepinay dont c’est le 4ème  film ,  le précédant étant « Jungle rouge » sorti le 22 juin dernier. https://fr.wikipedia.org/wiki/Véra_Belmont

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

C’est une coproduction France (85%)/Belgique (15%) pour un budget prévisionnel de 4,4 millions €. Les producteurs français sont Franck Ekinci et Marc Jousset (Je suis bien content).

La rémunération de Lucinano Lepinay est 25 000 € et celle de Véra Belmont de 66 000 €. Il s’agit d’une adaptation de « Deuxième génération, ce que je n’ai pas dit à mon père », de Michel Kichka , dont les droits ont été acquis pour 80 000 €.

Alain Pancrazi (PM S.A) est coproducteur.

Le CNC a accordé une avance sur recettes de 500 000 €, 110 000 € d’aide aux Créations visuelles et sonores et une aide à la musique. La Sacem, la Procirep et l’Angoa ont accordé leur aide. Le film a le soutien des régions Ile de France et Haut de France. 2 soficas y ont investi et Multithématique a préacheté un passage.

Le Pacte a donné un minimum garanti pour le mandat salle et un autre pour le mandat vidéo.

Le producteur belge est Left Field Ventures qui a bénéficié du Tax Shelter et du soutien de Wallimage. Be-TV a acheté un passage.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

Le Congrès de la Fédération Nationale des Cinémas qui vient de se tenir à Deauville était particulièrement intéressant. I https://www.lefilmfrancais.com/cinema/158466/congres-fncf-2022-richard-patry-nous-devons-nous-adapter-aux-nouvelles-pratiques-des-spectateurs-dont-les-habitudes-changent

Il a notamment permis de mettre l’accent sur une problème qui n’avait jamais été abordé par le passé et qui fait peser de graves menaces sur l’avenir des salles de cinéma et donc du cinéma en France : les salles de cinéma sont de gros consommateurs d’énergie, qu’elles soient vides ou pleines, et leurs factures vont exploser cet hiver. Tant la ministre de la Culture, Rima Abdul-Malak, que le président du CNC , Dominique Boutonnat, ont promis que l’État va mettre en place une compensation mais ils ont dû reconnaitre qu’à ce jour celle-ci n’existait pas.

La menace par Walt Disney de ne pas sortir en salle à l’automne son blockbuster « Black Panther, Wanda forever », parce que la chronologie des médias situe sa fenêtre pour une diffusion sur sa plate-forme Disney à 17 mois et que cette diffusion doit cesser quand elle démarre sur une chaîne en claire, fait évidemment très peur aux exploitants. Car le précédent film de la franchise avait rassemblé 3,7 millions de spectateurs. Les pouvoirs publics ont prévu une réunion le 4 octobre avec toutes les parties prenantes de cette chronologie des médias. Mais  cette chronologie des médias  est fixée par des accords interprofessionnels. C’est évidemment une règle absurde s’agissant d’une production Disney qui n’est nullement pré-financée par les chaînes françaises. Et, même pour un film français, alors que la fenêtre de Canal+ ou d’Orange est à 6 mois,  il est absurde de porter celle d’une plate-forme  à 15 ou 17 mois. Elle est le résultat d’un chantage de Canal+ sur les producteurs français, la FNCF ayant laissé faire.

La principale préoccupation de l’ensemble de la profession est la baisse de la fréquentation qui est globalement de 28%. Certes la situation est encore pire dans d’autres grands pays : -60% en Italie, -40% en Espagne, -32% aux États-Unis. Ce qui est frappant c’est que la baisse dans nos petites salles, notamment les salles art et essai, est de 10%  inférieure à celle de nos grandes salles. Certains estiment que c’est dû aux prix élevés pour les spectateurs occasionnels des grandes salles. Mais cette interprétation est très contestée car les grandes salles offrent beaucoup de tarifs réduits pour différentes catégories de population.

En tout cas les distributeurs indépendants sont évidemment très touchés par cette chute de la fréquentation. Le CNC a prévu pour eux un nouveau bonus/minimum garanti de 3 millions €.

Tous les exploitants ont rappelé, comme Christine Désandré, du Loft de Chatellerault, que le cinéma est un marché d’offre et que ce qui compte c’est la qualité des films pas leur nombre. Il y a trop de « films tièdes ». Christophe Courtois, qui dirige la distribution de SND, a précisé : « Il faut faire des films spectaculaires ou qui relient à son époque ». Il rappelle que la production cinéma est un métier à risque dans lequel les gros succès compensent les pertes dues aux échecs et permettent de dégager un bénéfice. Et « le succès crée du lien social », ce qui explique l’importance du cinéma dans notre société. Il indique que seuls 15% des Français sont au courant des films qui sortent. Il est donc important de renforcer la promotion des films de cinéma.

Olivier Snanoudj, le vice-président de Warner France estime que, pour que le cinéma devienne une sortie pérenne il faut que les films soient des évènements. Selon lui le système français de soutien à la production « pousse les producteurs à produire vite », ce qui explique que souvent les scénarios sont insuffisamment travaillés, ce qui n’est pas le cas des séries. https://siritz.com/editorial/revoir-lecosysteme-de-notre-cinema

Éric Marty qui dirige Comscore France a montré que la baisse de la production de films par les studios américains avait commencé bien avant le Covid. Ils pensaient donc que, pour tenir tête aux plates-formes il fallait moins de films, mais des films événements.

Il faut dire que la Journée des distributeurs de jeudi, où les principaux distributeurs présentaient leur line up à venir, poussait à l’optimisme. A partir du premier trimestre de l’année prochaine il semble qu’il y a beaucoup de films, français, américains et étrangers très porteurs.