POUR LA RÉALISATION DE « RESTE UN PEU »

Ce franco marocain est surtout connu comme comédien. C’est le 2ème film qu’il a réalisé. Il en est l’intérprète principal. https://fr.wikipedia.org/wiki/Gad_Elmaleh

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Le film est produit par Vito films (Isaac Sharry) & KS2 cinéma (Dominique Jeanne) pour un budget prévisionnel de 1,38 millions €.

Pour la préparation, 23 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 68 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est beaucoup moins que la rémunération médiane des réalisateurs de films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/le-nouveau-barometre-des-realisateurs/

Gad Elmaleh a écrit le scénario avec Benjamin Charbit et Eytan Saada. Il se sont partagés 97 000 €. Là encore c’est beaucoup moins que le budget médian des scénarios de films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-scenarios-2/

A noter que le budget des salaires des rôles principaux est de 25 000 €.

Le film a bénéficié du soutien de la région Ile de France. Canal+ et Multithématiques l’ont préacheté.

Le film est distribué par Studio Canal qui a donné un minimum garanti pour les mandats salle et vidéo. Studio canal a également donné un minimum garanti pour le mandat ventes à l’étranger.

Le premier film réalisé par Gad Elmaleh est « Coco », sorti le 18 mars 2009. https://fr.wikipedia.org/wiki/Coco_(film,_2009)

Il avait écrit le scénario avec Caroline Thivel d’après l’un de ses sketchs.

Le film était produit par KS2 Productions, Légende films, Studio Canal et TF1 films productions. Il était distribué par StudioCanal et avait rassemblé plus de 3 millions de spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

POUR LA RÉALISATION DE « LES AMANDIERS »

Cette comédie dramatique est le 6ème film réalisé par cette franco-italienne qui est avant tout une interprète. https://fr.wikipedia.org/wiki/Valeria_Bruni_Tedeschi

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Il s’agit d’une coproduction entre la France (95%) et l’Italie (5%) pour un budget prévisionnel de 4,5 millions €. https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Amandiers

Pour la préparation, 33 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice est de 90 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est moins que la rémunération médiane des réalisateurs de films français de fiction sortis depuis le début de l’année.https://siritz.com/financine/le-nouveau-barometre-des-realisateurs/

Elle a coécrit le scénario avec Noémie Lvovsky et elles se sont partagées 204 000 €. C’est plus que le budget moyen des scénarios de films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-scenarios-2/

CNC a accordé une avance sur recettes de 550  000 €, plus une aide au développement non remboursable de 7 000 €.

Les producteurs délégués français sont Ad vitam production et Agat Films& Cgnie. Ex Nihilo et Arte France sont coproducteurs. Deux soficas garanties par les producteurs délégués y ont investi.

La Région Ile de France a apporté son soutien et 4 soficas y ont investi.

Ad vitam a donné un minimum garanti pour les mandats salle, vidéo et vod sur la France.

Charades a donné un minimum garanti pour le mandat ventes à l’étranger.

Le partenaire italien est Bibi Film.

Le précédent film réalisé par Valérie Bruni Tedeschi était « Les Estivants », sorti le 30 janvier 2019. C’était une coproduction entre la France (90%) et l’Italie (10%) pour un budget prévisionnel de 5,3 millions €.

Pour la préparation, 37 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice était 90 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien.

Le scénario était écrit avec Lvowsky et Agnès de Sacy. Elles s’étaient partagées 42 000 €.

Ex Nihilo et Ad Vitam étaient producteurs délégués.

Le film avait bénéficié de 600 000 € d’avance sur recettes. Canal+, Multithématiques et France 3 avaient effectué un préachat.

Ad vitam  avait donné un minimum garanti pour les mandats salle et vidéo.

Le film avait rassemblé 123 000 entrées.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

POUR LA RÉALISATION DE « PACIFICTION-TOURMENT SUR LES ÎLES »

C’est le 8ème film de ce réalisateur espagnol. https://fr.wikipedia.org/wiki/Albert_Serra

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Il s’agit d’une coproduction entre la France (44%), l’Espagne (30%), l’Allemagne (16%)  et le Portugal (10%) pour 2,3 millions €. https://fr.wikipedia.org/wiki/Pacifiction_:_Tourment_sur_les_Îles

Il a été tourné en Polynésie et en Allemagne.

Pour la préparation, 7 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 120 000 €, dont 90 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 30 000 € de salaire de technicien. C’est à mi-chemin entre la rémunération médiane et la rémunération moyenne des réalisateurs de films français sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/le-nouveau-barometre-des-realisateurs/

Le réalisateur a écrit le scénario et touché 18 000 €.

Le producteur français est Idéale audience groupe (Pierre-Olivier Bardet)  qui a investi du salaire de producteur et des frais généraux en participation. Arte est coproducteur. Une sofica y a investi et la région Sud lui a apporté son soutien.

Le film a été préacheté par Canal+, multithématiques et Arte. Les films du Losange sont le distributeur pour la France sans avoir donné de minimum garanti.

Le producteur espagnol est Andergraun Films. ICAA et ICEC ont apporté leur soutien. TVE et TV Catalogne ont préacheté le film.

En Allemgane le producteur est TAMTAM Film, Arte est coproducteur et le Fonds de Hambourg Schleswig Holstein y a investi. Le producteur portugais est Rosa Films. La chaîne RTP est coproducteur et a effectué un préachat. ICA-CNC Fonds Franco-Portugais et Fonds de Tourisme ont apporté un soutien.

Albert Serra avait réalisé « Liberté », sorti en France le 4 septembre 2019. https://fr.wikipedia.org/wiki/Liberté_(film,_2019)

Le film, distribué par Les films Dulac, avait rassemblé 12 000 spectateurs.

Pour son premier week-end « Pacification-tourment des îles » a rassemblé 15 000 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

La France assure un soutien public à ses activités culturelles bien plus massif que la plupart des autres pays au monde. C’est notamment le cas pour ses oeuvres audiovisuelles et, tout particulièrement pour son cinéma. Ce soutien public que l’on qualifie d’ « exception culturelle » est en totale contradiction avec les principes de base de l’économie de marché qui ont permis la croissance économique. Et pourtant la France a réussi à faire admettre par l’Union européenne que la culture est un domaine dans lequel les règles économiques habituelles, celles de la concurrence loyale, peuvent ne pas être appliquées.

Les principes de l’économie de marché

Ces règles habituelles reposent sur l’idée que, si l’on fait respecter les mêmes règles du jeu à toutes les entreprises, les plus performantes vont s’imposer et la productivité globale de l’économie va augmenter. Les entreprises les plus performantes vont notamment pouvoir proposer les prix les plus bas, au profit du consommateur. Cela entrainera une augmentation de la richesse globale.

Des principes pas toujours respectés

En fait,  il faut reconnaitre que ce principe est loin d’être toujours respecté au sein même de l’économie de marché. Ainsi les européens limitent les émissions de CO2 de nos industries mais n’imposent pas ces mêmes restrictions aux produits importés, ce qui incite certaines de nos entreprises à délocaliser leur production.

De même, les droits de douane sur les voitures importées sont de 10% alors que les Chinois appliquent 25% de droits de douane aux nôtres. Mais cette concurrence déloyale ne gêne pas les fabricants allemands car, en Europe comme en Chine, ils ont un quasi-monopole sur les voitures hauts de gamme et, en échange, laissent aux chinois le marché des voitures bon marché. Les Allemands ont donc réussi à imposer à l’Union européenne d’accepter cette concurrence déloyale.

Les principes de l’exception culturelle

Dans le domaine de la Culture, l’idée que la France a réussi à imposer est que, ce qui fait la richesse de celle-ci est sa diversité. Chaque pays, voire chaque région, doit donc pouvoir soutenir sa culture par des moyens financiers (subventions, avantages fiscaux, investissements obligatoires des diffuseurs, etc…) et règlementaires (quotas, etc…) discriminatoires. Sans quoi la culture américaine, s’appuyant sur le plus grand marché intérieur et une langue largement répandue hors de son territoire, s’imposerait totalement, éliminant ses concurrents.

De nombreux articles de Siritz.com montrent qu’en France, les moyens de cette exception culturelle sot souvent détournés de leur objectif. Mais, s’il faudrait probablement réformer nos soutiens pour qu’ils soient plus pertinents, néanmoins l’exception culturelle se justifie pleinement. l’existence d’une diversité culturelle est un enrichissement pour chacun d’entre nous. Nous nous en rendons compte quand nous voyons certains films étrangers qui sont de véritables chefs d’oeuvre  qui  nous permettent de voir le monde sous un angle auquel nous n’avions pas pensé et qui, effectivement, nous enrichit.

POUR LA RÉALISATION DE « PÉTAOUCHNOK »

Cette comédie est son 3ème long métrage. https://fr.wikipedia.org/wiki/Édouard_Deluc

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Ce film est produit par Bizibi (Emmanuel Agneray et Audrey Gatelli) pour un budget prévisionnel d’un peu moins de 5 millions € https://fr.wikipedia.org/wiki/Pétaouchnok

Pour la préparation, 44 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 111 000 €, dont 78 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 33 000 € de salaire de technicien. C’est un peu plus que la rémunération médiane des réalisateurs de films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/le-nouveau-barometre-des-realisateurs/

Le scénario a été écrit avec Nathalie Najem pour un budget de 136 000 €. C’est un peu plus que le budget médian des films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-scenarios-2/

Bizibi a investi du numéraire et du fonds de soutien. Il a mis son salaire de producteur et ses frais généraux en participation. 2 soficas garanties par Bizibi ont investi. Le CNC a apporté de l’aide au développement et de l’aide à la musique.

Apollo Films et France 2 sont coproducteurs. Canal+, Multithématiques et France 2 ont effectué un préachat. Apollo Distribution a fourni un minimum garanti pour le mandat de distribution salle, un autre pour le mandat de distribution vidéo et un troisième pour le mandat de distribution étranger.

Le précédent film d’Édouard Deluc était « Gauguin-voyage de Tahiti », sorti le 20 septembre 2017.  Il était produit par Move Movie (Bruno Levy) pour un budget prévisionnel de 7,2 millions €.

Pour la préparation, 40 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 50 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Il avait coécrit le scénario avec Sarah Kaminsky, Thomas Lilti et Etienne Comar pour 128 000 €.

Le film était coproduit par StudioCanal. StudioCanal avait donné un minimum garanti pour les mandats salle et vidéo. « Gauguin » avait rassemblé 224 000 spectateurs.

POUR LA RÉALISATION DE « COULEURS DE L’INCENDIE »

Cette adaptation du célèbre roman de Pierre Lemaitre est le 4ème film que Clovis Cornillac a réalisé. Lui qui est avant tout un acteur en est l’un des principaux interprètes. https://fr.wikipedia.org/wiki/Clovis_Cornillac

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Le film est produit par Gaumont pour un budget prévisionnel de 16,3 millions €.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Couleurs_de_l%27incendie_(film)

Pour la préparation, 50 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 440 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est la 8èmerémunération la plus élevée des films de fiction sortis depuis le début de l’année, https://siritz.com/financine/le-nouveau-barometre-des-realisateurs/ ,celle de Nicolas Bedos pour « Mascarade, sorti la semaine s’étant glissé à la 4ème place.

Les droits d’adaptation du livre ont été acquis pour 270 000 € et Pierre Lemaitre a reçu 260 000 € pour l’écriture du scénario. C’est le deuxième budget de scénario le plus élevé des films français de fiction sortis depuis le début de lannée. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-scenarios-2/

Le film a été tourné notamment 12 jours en République Tchèque décors naturels et 7 jours en studio en France studios d’Épinay.

France 2 l’a coproduit. Canal +, Multithématiques et France 2 l’ont préacheté. Gaumont a donné un minimum garanti pour tous les mandats de distribution.

Umédia (Adrian Politowski) est coproducteur en Belgique. Il y a bénéficié du Tax shelter et du soutien de Wallimage.

Tiré du roman de Pierre Lemaitre, « Au revoir là-haut » était sorti le 25 octobre 2017. Il était produit par Manchester films (Catherine Bozorgan) pour un budget prévisionnel de 19,7 millions €. Il était déjà distribué par Gaumont. C’est Albert Dupontel qui en était le réalisateur. Le filma avait rassemblé 2,2 millions de spectateurs.

Pour la préparation, 58 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 400 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien.

Les droits d’adaptation du livre avaient été acquis pour 300 000 € tandis que Pierre Lemaitre et Albert Dupontel avaient écrit le scénario pour 550 000 €.

Le précédent film réalisé par Clovis Cornillac et dont il était interprète était « C’est magnifique », sorti le 1erjuin 2022.

Il était produit par Ciné Nominé pour un budget prévisionnel de 6 millions €. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-clovis-cornillac/

Pour la préparation, 35 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 350 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Il a en outre reçu 100 000 € pour le scénario qu’il a coécrit avec Fogli et  Tristan Schulmann qui se sont partagés 50 000 €.

Distribué par Orange Studio le film avait rassemblé 170 000 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

POST-SCRIPTUM SUR UNE PROJECTION ANNONCÉE

Projection de « Mauvaise herbe »,

mardi 15 novembre à 16 h à La maison des auteurs

7 rue Ballu 75009 Paris

POUR LA RÉALISATION DE « CLOSE »

C’est le 2ème film de ce réalisateur Belge.Il a obtenu le Grand prix du dernier Festivla de Cannes.  Il avait remporté la Caméra d’or au Festival de Cannes de 2018 avec son premier film, « Girl ». https://fr.wikipedia.org/wiki/Lukas_Dhont

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Il s’agit d’une coproduction entre France (15%), la Belgique (70%) et la Hollande (15%), pour un budget prévisionnel de 3,8 millions €.

Pour la préparation, 40 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 210 000 €, sous forme de salaire de technicien. C’est beaucoup plus que la rémunération moyenne des réalisateurs de films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/le-nouveau-barometre-des-realisateurs/

Il a écrit le scénario avec Angelo Tissens et ils se sont partagés 180 000 €.  C’est presque le budget moyen des scénarii des films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-scenarios-2/

En Belgique le film est produit par  Menuet producties (Michiel Dhont et Dirk Impens) et bénéficie du Tax shelter. La RTBF est coproducteur et a effectué un pré-achat. Eurimages et le Flemish Film fund & Centre du Cinéma ont apporté leur soutien.

Lumière & Match Factory  a donné un minimum garanti pour la mandat de  ventes internationales et la distribution en Belgique.

En France le producteur est  Diaphana. Eurimages a apporté son soutien. Diaphana a donné un minimum garanti pour la distribution en salle  et un autre pour la distribution en vidéo.

Le producteur hollandais et Topkapi films. Il a le soutien  d’Eurimages et une  aide nationale.

 Lumière & Match Factory a donné un minimum garanti pour la distribution en Hollande.

Le précédent film de Lukas Dhont, « Girl »,  était déjà produit par Menuet producties. Il était sorti en France le 12 mai 2018 et déjà distribué par Diaphana. Sorti sur 186 copies il avait rassemblé 370 000 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

LA TECHNOLOGIE DU CINÉMA N’A PAS DIT SON DERNIER MOT

L’un des intérêts du festival « Ciné des villes, Ciné des champs », dont nous rendions compte la semaine dernière, c’est que les réalisateurs venaient parler de la façon dont ils avaient travaillé.https://siritz.com/cinescoop/les-creusois-un-public-cinephile/

Les avantages du 35 mm

Or, à cette occasion, deux d’entre eux ont démontré que la technologie du cinéma des films est loin d’avoir dit son premier mot.

Nicolas Pariser

Tout d’abord, pour« Le parfum vert », comédie/thriller promis au succès public, le réalisateur, Nicolas Pariser, a expliqué qu’ila  tourné en pellicule 35 mm et non en en numérique, parce qu’il estimait que cela permettait des couleurs plus réelles. En tout cas, c’est peut-être pourquoi ce film rappelait de grands classiques de ce genre. Mais il a également révélé que, parce qu’à la différence du numérique, la pellicule coûte cher, il avait dû limiter le nombre de prises et, donc, dû les planifier avec plus de prévision.

 

Cela fait penser à la diffusion en numérique dans les salles, qui permet, pour les distributeurs, de réduire considérablement leurs coûts et, donc, d’augmenter considérablement le nombre de salles au démarrage. Et, ainsi, tend à accélérer la carrière de la plupart des films. Les films qui ne bénéficient pas d’un excellent bouche à oreille sont vite poussés vers la sortie par la masse des nouveaux films à sortir. Le numérique est une réel progrès mais qui a donc un revers.

Tourner un long métrage avec un i-phone

En second lieu, le public a été intéressé par « Mauvaise herbe » de Luc Béraud. L’originalité de sa fabrication tenait moins au fait qu’il n’avait fait appel qu’à des bénévoles, sauf  deux enfants, pour être en règle avec la législation sur le travail des enfants, qu’au fait qu’il avait tourné avec un i-phone Pro Max et monté sur un ordinateur Apple.

Le caractère bénévole des collaborations est évidemment une exception qui a permis l’expérience technologique.

Luc Beraud

Luc Béraud a pu être son propre opérateur et son propre monteur. Cela ne signifie nullement que la fabrication des films pourrait se passer de tous ses corps de métier, car le cinéma est une industrie de prototypes hauts de gamme. Mais cette expérience ouvre de nouvelles perspectives â cette industrie et à l’ensemble de l’industrie audiovisuelle.  Elle prouve d’ailleurs que, dans l’ensemble de l’audiovisuel, le cinéma reste en pointe.

Il serait souhaitable que « Mauvaise herbe », qui a plu à un public dans la Creuse, soit vu, en salle, par un public plus large. Il faudrait donc qu’il ait un distributeur. Mais, avec une production reposant essentiellement sur des bénévoles le film n’a aucune chance d’obtenir l’agrément de production. Dans ces conditions, due distributeur, pour bénéficier des soutiens financiers, devrait le faire sélectionner dans un festival «notoire ». Or, rien que par l’avancée qu’il permet, ce film est un évènement qui justifierait une telle sélection et, par du fait de sa qualité, pourrait intéresser un public.

Projection de « Mauvaise herbe »,

mardi 15 novembre à La maison des auteurs

7 rue Ballu 75009 Paris

POUR LA RÉALISATION DE « VOUS N’AUREZ PAS MA HAINE »

Cet Allemand a réalisé des séries et des téléfilms. https://fr.wikipedia.org/wiki/Kilian_Riedhof

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Ce film est une coproduction entre la France (16%), l’Allemagne (69%), et la Belgique (15%), pour un budget prévisionnel de 6,4 millions €. https://fr.wikipedia.org/wiki/Vous_n%27aurez_pas_ma_haine

Pour la préparation, 33 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 270 000 €, dont 140 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 160 000 € de salaire de technicien. C’est un peu moins du double de la rémunération des réalisateurs de films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/le-nouveau-barometre-des-realisateurs/

Il est tiré d’un roman de Antoine Leiris dont les droits ont été acquis 140 000 €. Le scénario a été écrit par : Marc Blobaum, Jan Baren, Stéphanie Kalfon et Kilian Riedhof. Ils se sont partagés 140 000 €. Le budget du scénario est donc bien supérieur au budget moyen des films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-scenarios-2/

En France le film est produit par Haut et Court qui a investi un peu de numéraire. Il a bénéficié du soutien du mini-traité franco-allemand et d’Eurimages.

Une sofica y a investi. Multithématiques et NRD/Arte l’ont préacheté. Haut et court a donné un minimum garanti pour la distribution salle. Le distributeur pour l’international a donné un minimum garanti qui est pris en compte dans le financement de chaque pays.

En Allemagne le producteur est Komplizen film. NDR/Arte est coproducteur. Il est coproduit par Errftal Film, MCC Moovies (Studio) et Tobis film. Il a obtenu le soutien du fonds régionale de Westphalie,  du Fonds régional de Hambourg, de BKM, de DFFF, du  mini-traité franco-allemand, du FFA fonds de soutien automatique et d’Eurimages.

Tobis Film alleane est distributeur pour l’Autriche.

En Belgique le producteur est Frakas Production qui a bénéficié du Tax Shelter. La RTBF est cooproducteur et a effectué un préachat. De même Proximus a pris les droits vod et pay TV.

Le film a le soutien de Wallimage et d’Eurimages

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

POUR LA RÉALISATION DE « MASCARADE »

C’est son 4ème long métrage en tant que réalisateur alors qu’il est par ailleurs comédien et scénariste. https://fr.wikipedia.org/wiki/Nicolas_Bedos

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Il est produit par Les films du Kiosque (François Kraus et Denis Pineau-Valencienne), ainsi que 2 soficas garanties par ceux-ci et Pathé Films pour un budget prévisionnel de 15 millions €.

Pour la préparation, 57 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 576 000 €, dont 283 000 € en droits d’auteur et 293 000 € en salaire de technicien. C’est la 5éme rémunération la plus élevée parmi celles des réalisateurs de films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/le-nouveau-barometre-des-realisateurs/

Nicolas Bedos a écrit le scénario et il a reçu 293 000 €.

Le film est coproduit par Orange studio, Fils Prod, Hugar Prod et TF1 Films production. 5 soficas y ont investi.  Canal+, Multithématique, TF1 (pour 2 passages), TMC (pour 2 passages) l’ont préacheté. 5 soficas y ont investi.

La Région Sud et le Département des Alpes Maritimes l’ont soutenu.

Pathé a les mandats de distribution salle et étranger. Son apport producteur tient lieu de minimum garanti. Orange studio a les mandats de distribution vidéo, vod et s-vod. Son apport producteur tient lieu de minimum garanti. Pathé et Orange studio ont le mandat de distribution TV, là encore sans minimum garanti.

Le film a rassemblé 92 000 entrées, son premier jour, le mardi de la Toussaint.

OSS 117 : Alerte rouge en Afrique noire

Le précédent film réalisé par Nicolas Bedos était « OSS 117 : Alerte rouge en Afrique noire », sorti en salle de 4 août 2021. https://www.cinefinances.info/film/2295

Il était produit par Mandarin et Cgie pour un budget prévisionnel de 18 million € et distribué par Gaumont. Il avait rassemblé 1 625 000 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.