La comédie « Chasse gardée », sur le choc de bobos parisiens contre chasseurs de la campagne, est co-réalisée par Frédéric Forestier, dont c’est le 9ème film réalisé ou coréalisé, https://fr.wikipedia.org/wiki/Frédéric_Forestier

et Antonin Fourlon, dont c’est le premier long métrage réalisé.

Ciné.info* a fourni les données financières de cet article.
Son budget prévisionnel est de 9,3 millions €, ce qui revient à un peu moins du double du budget prévisionnel moyen des films de fiction français sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/editorial/plus-de-films-avec-moins-de-moyens/
Pour la préparation, 48 jours de tournage et la post-production la rémunération des deux réalisateurs est de 280 000 €, dont 138 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 142 000 € de salaire de technicien. C’est le double de la rémunération moyenne des réalisateurs de films de fiction. Ils ont coécrit le scénario pour 115 000 €, soit 55% du budget moyen des scénarios des films de fiction. Les rôles principaux ont reçu 376 000 €, soit 1,8 fois ce qu’ils ont reçu en moyenne.
Curiosa Films (Olivier Delbosc) et Starman Films (Julien Arnoux) sont producteurs délégués. TF1 film production est coproducteur. Le CNC a accordé une aide aux Créations visuelles et sonore tandis que Pictanovo (région Hauts-de-France) a apporté son soutien.
Canal+, Ciné+, et TF1 (2 passages), l’ont préacheté. UGC a donné un minimum garanti pour tous les mandats de distribution.
Le précédent film de Frédéric Forestier était « Les Bodin’s en Thaïlande », sorti le 17 novembre 2021. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-frederic-forestier-2/ Son budget prévisionnel était de 6,9 millions €. Cheyenne Prooduction était producteur délégués. M6 et SND étaient coproducteurs.
Pour la préparation, 37 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur avait été de 90 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Il avait écrit le scénario avec Vincent Dubois, Jean-Christian Fraiscinet et Eric Leroch pour 686 000 €. Les rôles principaux avaient reçu 60 000 €.
M6 et W9 l’avaient préacheté. SND avait donné des minima garantis séparés pour tous les mandats. Le film avait rassemblé 1 643 000 spectateurs.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
UN DESSIN ANIMÉ APPLAUDI PAR LA CRITIQUE
Cinéscoop« Mon ami Robot » réalisé par Pablo Berger a été sacré meilleur film d’animation 2023 au Prix du cinéma européen. Il est en outre applaudi par la critique française. C’est le 3ème long métrage de cinéma de ce réalisateur espagnol. https://fr.wikipedia.org/wiki/Mon_ami_robot
Ciné.info* a fourni les données financières de cet article.
Il s’agit d’une coproduction entre l’Espagne (77%) et France (23%) pour un budget prévisionnel 5,2 millions €. C’est 15% de moins que le budget prévisionnel moyen des films d’animation français, https://siritz.com/editorial/la-france-reste-grand-producteur-danimation/mais 10% de plus que le budget moyen des films de fiction, car les films d’animation sont forcément chers. https://siritz.com/editorial/plus-de-films-avec-moins-de-moyens/
Pour la préparation, le tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 150 000 €, ce qui est la rémunération moyenne des réalisateurs de films d’animation. C’est une adaptation de la bande dessinée de Sara Varon. L’ensemble du scénario revient à 150 000 €, ce qui est légèrement en-dessous du budget moyen des scénarios des films d’animation.
Les producteurs français sont Noodles Productions (Nicole et Jérôme Vidal) et Les films du Worso (Sylvie Pialat). Le film a reçu 250 000 € d’avances sur recettes et le soutien d’Eurimages. Deux soficas y ont investi. Canal+ et Ciné+ l’ont préacheté. Wild bunch a donné un minimum garanti pour les mandats de distribution salle, vidéo, vod, et svod.
Les producteurs espagnols sont Aracdai Motion Pictures et Noodles Production. TVE est coproducteur. Le film a bénéficié du crédit d’impôt, d’aides nationales et du soutien d’Eurimages. TVE et Movistar l’ont préacheté tandis que Elle Driver a donné un minimum garanti pour la distribution en Espagne et dans le monde.
Le précédent film de Pablo Berger était « Abracadabra », sorti en France le 4 avril 2018. https://fr.wikipedia.org/wiki/Abracadabra_(film,_2017)
C’était une fiction, tournée en Espagnol. Il s’agissait d’une coproduction entre la France (20%) et l’Espagne (80%) pour 5,5 millions €. La rémunération du réalisateur était 220 000 €.
Les producteurs français étaient Noodles Production et Film distribution Production. Le CNC avait donné un aide aux cinémas du monde. Condor avait donné un minimum garanti pour les mandats salle et vidéo. Le film avait rassemblé 31 000 spectateurs en France.
Arcadia Motion Pictures était le producteur Espagnol. Sony avait donné un minimum garanti pour la distribution aux USA et en Amérique Latine.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
QUAND LES DUELS FAISAIENT LA LOI
Cinéscoop« Une affaire d’honneur » est le quatrième long métrage réalisé par Vincent Perez, qui a avant tout été l’interprète de très nombreux films et, dans celui-ci, joue le rôle du méchant. https://fr.wikipedia.org/wiki/Vincent_Perez Il se passe à l’époque où les duels étaient rois. https://fr.wikipedia.org/wiki/Une_affaire_d%27honneur_(film)
Ciné.info* a fourni les données financières de cet article.
Son budget prévisionnel est de 11,4 millions €, soit 2,4 fois le budget moyen des films de fiction français sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/editorial/plus-de-films-avec-moins-de-moyens/
Pour la préparation, 39 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 200 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien, soit 50% de plus que la rémunération moyenne des réalisateurs de films de fiction. Il a écrit le scénario avec la dialoguiste Karine Silla pour 200 000 €, ce qui correspond à peu près au budget moyen des scénarios des films de fiction. Les rôles principaux ont reçu 398 000 €, soit un peu moins du double de ce qu’ils ont reçu en moyenne pour les films français de 2023..
Gaumont est producteur délégué et France 2 cinéma coproducteur. Le film a bénéficié de l’aide du CNC pour les effets visuels numériques et d’un soutien de la région Ile de France. Canal+, Ciné+ (2 passages) et France 2 l’on préacheté. Gaumont a donné un minimum garanti pour tous les mandats.
Le précédent film réalisé par Vincent Perez était « Seul dans Berlin », sorti le 23 novembre 2016. C’était une coproduction entre la France (21%), l’Allemagne (59%) et le Royaume-Uni (20%) pour un budget prévisionnel de 14,7 millions €. Il était tourné en anglais. https://fr.wikipedia.org/wiki/Seul_dans_Berlin_(film,_2016)
En France son producteur était Master Movies et Pathé était coproducteur. La rémunération de Vincent Perez était de 80 000 €. Il était tiré d’un livre de Hans Fallada dont les droits d’adaptation ont été acquis pour 150 000 €. Le réalisateur a écrit le scénario avec Akim et Bettina Von Borries pour 310 000 €. Les rôles principaux avaient reçu 1,63 millions €. Le film avait été préacheté par Canal+. Pathé avait donné un minimum garanti pour les mandats de distribution salle, vidéo et vod. Le film n’avait rassemblé que 45 000 spectateurs.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
UNE COMÉDIE SUR LA FILIATION
Cinéscoop« La fille de son père », une comédie sur la filiation, est le second film de cinéma d’Erwan Le Duc. https://fr.wikipedia.org/wiki/Erwan_Le_Duc
Ciné.info* a fourni les données financières de cet article.
Son budget prévisionnel est de 2,8 millions €, soit 60% du budget prévisionnel moyen des films de fiction français sortis depuis le début de l’année. Pour la préparation, 30 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 60 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien, soit trois quarts de la rémunération médiane des réalisateurs de films de fiction. Il a écrit le scénario pour 60 000 €, soit les deux tiers du budget médian des scénarios des films français de 2023. Les rôles principaux ont reçu 42 000 €, soit la moitié de leur rémunération médiane pour ces films.
Le producteur délégué est Domino Films (Stéphanie Bermann et Alexis Dulguerian). Il a obtenu le soutien de Fondation GAN, de la Région Ile de France, de la Région Grand Est et de Metz agglomération. Trois soficas y ont investi. Canal+ et Ciné+ l’ont préacheté. Pyramide a donné un minimum garanti pour les mandats de distribution salle, vidéo et vod. Playtime a le mandat de vente internationale sans minimum garanti.
Le précédent et premier long métrage d’Erwan Le Duc était la très originale comédie « Perdix », sorti le 14 août 2019. Le budget du film était de 2,5 millions €. https://fr.wikipedia.org/wiki/Perdrix_(film)
Pour la préparation, 30 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 45 000 €, dont 20 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 25 000 € de salaire de technicien. Il avait écrit le scénario pour 50 000 € et les rôles principaux avaient reçu 93 000 €. Le film avait le même producteur et le même distributeur que « La fille de son père ». Et il avait rassemblé 144 000 spectateurs.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
ARDANT JOUE LA MÈRE DE COHEN
Cinéscoop« Ma France à moi » est le 7ème long métrage de cinéma réalisé par Benoît Cohen. https://fr.wikipedia.org/wiki/Benoît_Cohen
Ciné.info* a fourni les données financières de cet article.
C’est une histoire vraie arrivée à sa mère. Il l’a écrite dans un livre paru chez Flammarion et dont c’est l’adaptation. https://fr.wikipedia.org/wiki/Ma_France_à_moi
Son budget prévisionnel est de 2,4 millions €, soit 50% du budget moyen des films de fiction français sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/editorial/plus-de-films-avec-moins-de-moyens/
Pour la préparation, 30 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 36 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Les droits d’adaptation du livre ont été acquis 67 000 € et Benoît Cohen a écrit le scénario avec Éléonore Pourriat et Jim Birmant pour 155 000 €.. Le budget du scénario est donc 60% de plus que la moyenne des budgets de scénarios des films de fiction. Les rôles principaux ont reçu 57 000 €, ce qui est 60% de leur rémunération médiane dans les films.
Les producteurs délégués sont Echo Studio (Emmanuel Priou et Yves Darondeau) et Marvelous Productions (Marco Pacchioni et Romain Le Grand). Prod Lab, Shadows, Belorio et Abelina sont des coproducteurs. Le CNC a a accordé une aide au développement et la région Ile de France une aide remboursable. 2 soficas y ont investi.
Ciné+ et Amazon l’on préacheté. Pan Européenne a donné un minimum garanti pour le mandat de distribution.
Le précédent film réalisé par Benoît Cohen était « Tu seras un homme », sorti le 15 mai 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Tu_seras_un_homme Son budget prévisionnel n’était que de 320 000 €. La rémunération du réalisateur était de 5 000 €. Il avait écrit le scénario avec Jules Sagot et Eleonore Pourriat pour 8 000 €.
BeloriosFilms et Shadows Films étaient les producteurs délégués et Zelig Films Distribution le distributeur, sans minimum garanti. Le film avait rassemblé 6 000 spectateurs.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
LE CHOC DE BOBOS CONTRE CHASSEURS
CinéscoopLa comédie « Chasse gardée », sur le choc de bobos parisiens contre chasseurs de la campagne, est co-réalisée par Frédéric Forestier, dont c’est le 9ème film réalisé ou coréalisé, https://fr.wikipedia.org/wiki/Frédéric_Forestier
et Antonin Fourlon, dont c’est le premier long métrage réalisé.
Ciné.info* a fourni les données financières de cet article.
Son budget prévisionnel est de 9,3 millions €, ce qui revient à un peu moins du double du budget prévisionnel moyen des films de fiction français sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/editorial/plus-de-films-avec-moins-de-moyens/
Pour la préparation, 48 jours de tournage et la post-production la rémunération des deux réalisateurs est de 280 000 €, dont 138 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 142 000 € de salaire de technicien. C’est le double de la rémunération moyenne des réalisateurs de films de fiction. Ils ont coécrit le scénario pour 115 000 €, soit 55% du budget moyen des scénarios des films de fiction. Les rôles principaux ont reçu 376 000 €, soit 1,8 fois ce qu’ils ont reçu en moyenne.
Curiosa Films (Olivier Delbosc) et Starman Films (Julien Arnoux) sont producteurs délégués. TF1 film production est coproducteur. Le CNC a accordé une aide aux Créations visuelles et sonore tandis que Pictanovo (région Hauts-de-France) a apporté son soutien.
Canal+, Ciné+, et TF1 (2 passages), l’ont préacheté. UGC a donné un minimum garanti pour tous les mandats de distribution.
Le précédent film de Frédéric Forestier était « Les Bodin’s en Thaïlande », sorti le 17 novembre 2021. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-frederic-forestier-2/ Son budget prévisionnel était de 6,9 millions €. Cheyenne Prooduction était producteur délégués. M6 et SND étaient coproducteurs.
Pour la préparation, 37 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur avait été de 90 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Il avait écrit le scénario avec Vincent Dubois, Jean-Christian Fraiscinet et Eric Leroch pour 686 000 €. Les rôles principaux avaient reçu 60 000 €.
M6 et W9 l’avaient préacheté. SND avait donné des minima garantis séparés pour tous les mandats. Le film avait rassemblé 1 643 000 spectateurs.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
UN VENTRILOQUE JOUE SON RÔLE
CinéscoopLa comédie » Jeff Panacloc à la poursuite de Jean-Marc » est le le 8ème long métrage de cinéma réalisé par Pierre-François Martin-Laval qui est par ailleurs comédien. https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre-François_Martin-Laval
Ciné.info* a fourni les données financières de cet article.
Son budget prévisionnel est de de 9,8 millions €, ce qui est plus du double du budget moyen des films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/editorial/plus-de-films-avec-moins-de-moyens/
Pour la préparation, 48 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 315 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est 2,3 fois la rémunération moyenne des réalisateurs de films de fiction. Il a écrit le scénarios avec Daive Cohen pour 300 000 €, soit 50% de plus que la moyenne des budgets de scénario des films de fiction. Le rôle principal, le célèbre ventriloque Jeff Panacloc et sa poupée, a reçu 30 000 €, soit le tiers de la rémunération médiane des rôles principaux.
74 films (Daniel Tordjman) et SND sont producteurs délégués. M6 est coproducteur. https://siritz.com/editorial/plus-de-films-avec-moins-de-moyens/ Le film a été préacheté par Canal+, Ciné + et M6. SND a donné un minimum garanti pour tous les mandats.
Le précédent film de Pierre-François Martin-Laval était « Les vengeances de Monsieur Poutifard », sorti le 28 juin de cette année. C’était une coproduction entre la France (75%) et la Belgique (25%). https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-martin-laval/ Son budget prévisionnel était de 15,6 millions €.
Pour la préparation, 48 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 315 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Il s’agissait d’une adaptation de l’œuvre de Jean-Claude Morlevat dont les droits avaient été acquis pour 55 000 €. Le réalisateur avait écrit le scénario pour 185 000 €. Les rôles principaux avaient reçu 1,45 millions €. TF1 était coproducteur.
Le film avait été préacheté par Canal+, Ciné+, TF1 (2 passages) et TMC. UGC avait donné un minimum garanti pour tous les mandats. Le film avait rassemblé 530 000 spectateurs.
Le coproducteur belge était Umedia (Cédric Iland et Nadia Kamlichi) qui avait le soutien de Wallimage.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
DEUX RAPPEURS POUR UN THRILLER URBAIN
CinéscoopLe thriller urbain « Rue des dames » est le 2ème long métrage réalisé par deux célèbres rappeurs, Ekoue Labitey https://fr.wikipedia.org/wiki/Ekoué
Ekoue Labitey
et Mohamed Bourokba. https://fr.wikipedia.org/wiki/Hamé_(rappeur)
Ciné.info* a fourni les données financières de cet article.
Mohamed Bourokba
Ils avaient coréalisé et écrit ensemble un téléfilm pour Canal+.
Le film est produit pour un budget prévisionnel de 2 millions €, soit 40% du budget prévisionnel moyen des films de fiction français sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/editorial/plus-de-films-avec-moins-de-moyens/
Pour la préparation, 27 jours de tournage et la post-production la rémunération des réalisateurs est de 81 000 €, dont 40 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 41 000 € de salaire de technicien. C’est la rémunération médiane des réalisateurs de films de fiction. Ils ont écrit le scénario pour 75 000 €, ce qui est 15% de moins que le budget médian des scénarios de ces films. Le budget prévisionnel ne sépare pas la rémunération des rôles principaux de celle des autres rôles.
Les producteurs délégués du film sont La Rumeur Filme (Hamé) et Les Films du cercle (Sarah Marx). France 2 est coproducteur. Le film a bénéficié de 120 000 € d’avance sur recettes après réalisation. Le CNC a également a accordé un aide aux Images de la diversité et une aide à la création de musiques originales. La région Ile de France lui a aussi apporté son soutien.
Canal+, Ciné+ et France 2 l’ont préacheté. Bookmakers a donné un minimum garanti pour le mandat de distribution salle et France télévision distribution un minimum garanti pour le mandat de vente à l’étranger, hors Bélélux.
Le précédent film réalisé par Ekoue Labitey et Mohamed Bourokba était « Les derniers des parisiens », sorti le 22 février 2017. Son budget était de 2,3 millions €. Pour la préparation, 28 jours de tournage et la post-production la rémunération des réalisateurs était de 60 000 €, dont 20 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 40 000 € de salaire de technicien. Ils avaient reçu 70 000 € pour le scénario. Le film avait bénéficié de 600 000 d’avance sur recettes. Haut et Court était distributeur sans minimum garanti. Le film avait rassemblé 30 000 spectateurs.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
LA FRANCE RESTE UN GRAND PRODUCTEUR D’ANIMATION
ÉditorialCette semaine, en prévision des vacances scolaires deux films français d’animation français sont sortis : « Les inséparables » https://siritz.com/cinescoop/gros-budget-danimation-en-3d/et « Sirocco et le royaume des courants d’air ». https://siritz.com/cinescoop/une-animation-french-touch/ C’est que la France, grâce notamment à ses grandes écoles, est l’un des tous premiers producteurs mondiaux de films d’animation.
Ciné.info* a fourni les données financières de cet article.
Si l’on essaye de faire le point de cet aspect de notre production, les budget prévisionnels moyens et médians des films d’animation français sont beaucoup plus élevés que ceux de nos films de fiction. https://siritz.com/financine/gros-budget-negale-pas-gros-box-office/
Certes, comme on le voit, les budgets les plus élevés ne le sont pas autant que ceux des films de fiction. Encore que le dessin animé, « Miraculous », sorti en salle le 11 juin dernier, n’est certes pas considéré comme français parce qu’il a été tourné au Canada. Mais ils est réalisé par un français, Jeremy Zag, et coproduit par deux producteurs français (Aton Soumach et Dimitri Rassam). Et son budget est de 80 millions €, donc très au-dessus de la fiction française la plus chère. Distribué en France par SND il y a rassemblé 1 650 000 spectateurs et a eu un succès mondial, réalisant en tout plus de 8,5 millions d’entrées et réalisé plus de 42 millions $ de chiffre d’affaires. https://fr.wikipedia.org/wiki/Miraculous,_le_film#Box_office Deux des films d’animation considérés comme français ont dépassé 800 000 entrées.
C’est d’ailleurs une caractéristique des films d’animation c’est qu’ils ont, en général, un marché mondial. Par ailleurs, la très grande majorité d’entre eux sont des coproductions internationales.
En ce qui concerne la rémunération des réalisateurs, la rémunération moyenne de ceux des films d’animation est supérieure à celle des réalisateurs de films de fiction. https://siritz.com/financine/barometre-de-la-remuneration-des-realisateurs-2/
Il en est de même de la rémunération médiane. À noter que cette dernière est supérieure à la rémunération moyenne. C’est dû aux très grandes écarts de rémunération, plusieurs rémunérations inférieures à 60 000 € tirant la moyenne vers le bas.
En revanche, le budget des scénarios des films d’animation est nettement inférieur à celui des films de fiction. https://siritz.com/financine/la-part-du-scenario-dans-le-budget-augmente/
En ce qui concerne les minima garantis donnés par les distributeurs pour le mandat de distribution, pour les films d’animation, la plupart d’entre eux ne prennent que le mandat salle. Quand ils prennent d’autres mandats leurs minima garantis sont distincts. Les minima garantis le plus élevé et moyen des films d’animation sont sensiblement plus élevés pour la fiction que pour l’animation. https://siritz.com/financine/distribution-alibi-com2-champion/
En revanche il est le même pour le minimum garanti médian.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
UNE ANIMATION « FRENCH TOUCH »
CinéscoopLe film d’animation « Sirocco et le royaume des courants d’air » est le premier long métrage réalisé par Benoît Chieux. https://fr.wikipedia.org/wiki/Benoît_Chieux
Ciné.info* a fourni les données financières de cet article.
Il s’agit d’une coproduction, majoritaire française, avec la Belgique, pour un budget prévisionnel de 4,9 millions €. C’est le budget moyen des films de fiction français sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/editorial/plus-de-films-avec-moins-de-moyens/
Pour la préparation, la fabrication et la post-production la rémunération du réalisateur est de 142 000 €, dont 46 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 96 000 € de salaire de technicien. C’est un peu plus que la rémunération moyenne des réalisateurs de films de fiction. Il a écrit le scénario avec Alain Gagnol pour 65 000 €, soit le tiers du budget des scénarios des films de fiction.
Les producteurs français sont Sacrebleu Productions (Ron Dyens) et Ciel de Paris (Cilvy Aupin et Jonathan Martinot). La région Auvergne Rhône-Alpes Cinéma et Kinology sont coproducteurs. 5 soficas y ont investi. Le CNC a apporté une aide au développement, une aide au pilote pour la Création et une aide à la musique. La Sacem a accordé une aide à la musique et Procirep/Angoa une aide à à la production.
Les régions Grande Est, Sud, Réunion et Centre Val de Loire lui ont apporté leur soutien. Canal+ l’a préacheté, Haut et Court a donné un minimum garanti pour le mandat de distribution en salle et Kinology un minimum garanti pour le mandat de vente à l’étranger.
Le producteur belge est Take five (Alon Knoll et Grégory Zalcman). Il a bénéficié du tax shelter. La Fédération Wallonie-Bruxelles image et Screen Bruxelles lui ont apporté leur soutien. La RTBF l’a préacheté
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
GROS BUDGET D’ANIMATION EN 3 D
CinéscoopLa période des fêtes de Noël est celle des dessins animés. C’est pourquoi sortent cette semaine deux dessins animés français. « Les inséparables », en 3D, est le premier. Il est réalisé en solo par Jérémie Gruson. https://www.festival-deauville.com/artistes/jeremie-degruson/
Il avait co-réalisé les trois précédents avec Ben Stassen, notamment « Bigfoot Family », sorti le 5 août 2020, avait rassemblé 461 000 spectateurs. Son budget était de 15,2 millions € et la rémunération des réalisateurs était de 212 000 €.
Ciné.info* a fourni les données financières de cet article.
Il s’agit d’une coproduction internationale entre la Belgique (66%), la France (23%) et l’Espagne (11%) pour le budget prévisionnel de 15,9 millions €. Cela le situe au 11ème range des budgets de films français sortis depuis le début de l’année.
Pour la préparation, la fabrication et la post-production, la rémunération du réalisateur est de 239 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est 70% de plus que la moyenne des rémunérations des réalisateurs de tous les films français sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/editorial/plus-de-films-avec-moins-de-moyens/
Il s’agit d’une adaptation du Don Quichotte de Cervantes. Le réalisateur a coécrit le scénario avec Bob Barlen, Carl Brunker, Joël Cohen, Alec Sokolow, et Matthieu Zeller. Ils se sont partagés 772 000 €. C’est plus de trois fois et demi le budget moyen des scénarios des films français.
Le producteur belge est nWave Pictures (Ben Stassen et Caroline Van Iseghem) qui a bénéficié du tax shelter et des soutiens régionaux. Le producteur français est Octopolis (Mathieu Zeller) qui a bénéficié de l’aide du CNC production. Canal+ l’a préacheté et KMBO a donné un minimum garanti pour le mandat de distribution en salle. Le producteur espagnol est A Contracorriente Films (Adolfo Blanco Lucas).
A noter que 40% du financement du film provient de préventes à l’étranger.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.