« Les Trois Mousquetaires : Milady » sort ce mercredi après « Les Trois Mousquetaires : D’Artagnan» sorti le 5 avril dernier et qui avait rassemblé 3,37 millions d’entrées. https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Trois_Mousquetaires_:_D%27Artagnan  Il est, lui aussi, réalisé par Martin Bourboulon. https://fr.wikipedia.org/wiki/Martin_Bourboulon dont c’est le 5ème long métrage.

Ciné.info* a fourni les données financières de cet article.

Celui-ci a à peu près le même budget prévisionnel que le premier opus,  soit 36,164 millions € comparé à 36,075 millions€.  https://www.cinefinances.info/film/2848,

C’est le deuxième budget prévisionnel de films de fiction français sortis depuis le début de l’année, derrière « Astérix et Obélix, l’empire du milieu », réalisé par Guillaume Canet et sorti le 1er février de cette année. https://www.cinefinances.info/film/2763

Comme pour « D’Artagnan », pour la préparation, 67 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur de « Milady » est de 490 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est la dixième rémunération de réalisateur pour les films de fiction français. Mais si l’on additionne ses deux rémunérations pour « Les trois Mousquetaires », Martin Bourboulon arrive en deuxième position, derrière Dany Boon pour « La vie pour de vrai ». https://siritz.com/cinescoop/la-vie-pour-de-vrai/

Bien entendu, il s’agit d’une adaptation du roman d’Alexandre Dumas. Le réalisateur a écrit le scénario avec Alexandre de la Patellière et Mathieu Delaporte pour 973 000 €. C’est au 5ème rang des budgets des scénarios des films de fiction français cette année. Mais, même si on cumule le coût des scénarios des deux films on n’arrive qu’au 3ème rang, derrière « Asterix » et « La vie pour de vrai ». Quant aux rôles principaux  ils ont reçu 1,262 millions €. Cela les situe au 4ème rang. Mais si on ajoute les deux films, cela les situe au premier rang. Certes, derrière les 4,8 millions € de « Marlowe ». Mais c’est en fait un film anglo-saxon, la France étant un coproducteur très minoritaire. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-neil-jordan/

En ce qui concerne le financement ils sont les mêmes pour les deux « Trois mousquetaires ». Chapter 2 (Dimitri Rassam) et Pathé (Jérôme Seydoux)  sont les producteurs délégués. M6 est coproducteur. Trois régions lui ont apporté leur soutien. OCS, Canal+ et M6 (2fenêtres) l’ont pré-acheté et Pathé a donné un énorme minimum garanti pour les droits de distribution tous mandats.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

« L’enfant du Paradis » est le premier long métrage de fiction réalisé par le comédien Salim Kéchiouche qui a joué dans de très nombreux films de cinéma et de fictions télévisuelles. C’est un drame. https://fr.wikipedia.org/wiki/Salim_Kechiouche

Ciné.info* a fourni les données financières de cet article.

Il est produit par K-Rec Films (Aurélie Turc) pour un budget prévisionnel très peu élevé puisqu’il n’est que de 288 000 €. Ce n’est même pas 10% du budget prévisionnel des films de fiction français sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/editorial/plus-de-films-avec-moins-de-moyens/ En fait c’est le budget le plus bas de tous les films français sortis depuis le début de l’année.

Pour la préparation, 22 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 2 500 €, dont 500 € d’à valoir sur droits d’auteur et 2 000 € de salaire de technicien. Il a écrit le scénario avec Amel Bedani et Ami Zitouni pour 12 000 €. C’est 13% du budget médian des scénarios de ces films.  Les rôles principaux, dont Salim Kechiouche, ont reçu 5 000 €. C’est à peine 6% de la rémunération médiane des rôles principaux des films français.

« L’enfant du Paradis » est produit par K-Rec Films (Aurélie Turc). SLZ Holding et Sasa film sont coproducteurs. La Région Ile de France a apporté son soutien à la post-production. Le distributeur, La Vingt-cinquième heure, a donné un minimum garanti pour le mandat de distribution en salle. Le film est sorti dans 19 salles.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

Cette année, malgré l’optimisme du début d’année, la fréquentation ne dépassera sans doute pas à 180 millions de spectateurs. https://siritz.com/editorial/faire-a-nouveau-la-difference/ Est-ce inquiétant ?

Cela s’explique en partie par le confinement de 2020 et 2021 qui, en France, y a transformé le mode vie. Celui-ci a notamment permis l’accélération du développement du nombre d’abonnés des plates-formes, qui, à commencer par Netflix, ont présenté de très bons programmes, avant tout des séries, mais souvent aussi des documentaires. En outre, les spectateurs peuvent y choisir  et fixer les horaires de ses programmes. Par ailleurs, ces plates-formes bénéficient d’une puissante promotion, à l’image de celle des gros films de cinéma, et de plus en plus souvent, sur le support cinéma lui-même.

On note aussi une élévation du niveau des séries des chaînes classiques qui sont souvent de la qualité des meilleurs films, telles récemment « D’argent et de Sang » sur Canal + ou « Sambre » sur France 2. S’y ajoute, pour ces chaînes aussi, avec le replay, une souplesse de programmation qui augmente l’audience Et pourtant, toutes les chaînes n’ont pas encore adopté la possibilité de voir dès le premier jour l’ensemble des épisodes d’une série, comme Arte l’a initié en France.

Quant aux jeunes, leur usage des réseaux sociaux s’est fortement développé, pour communiquer entre eux, s’exprimer ou visionner des programmes qu’ils affectionnent.

Face à cette concurrence accrue, pour inciter les Français à sortir et à payer pour aller au cinéma les films doivent être plus attractifs qu’avant.

Certes, cette année la fréquentation devrait être aux alentours de 180 millions d’entrées après avoir été de 150 l’année dernière. Soit une progression de 20%. Mais c’est insuffisant. Notre parc de salles est conçu et financé pour réaliser plus de 200 millions d’entrées. Rappelons que, c’est après qu’en 1993 Pathé ait lancé les deux premiers multiplex français et que ceux-ci se sont multipliés, que la fréquentation est progressivement remontée de 116 millions d’entrées à plus de 200 millions. Et, bien que la presse déplore la disparition des cinémas Marignan, sur les Champs-Elysées, et Bretagne, à Montparnasse, cet élargissement du parc de salle se poursuit. Le mécanisme du compte de soutien, qui est une épargne ne pouvant être réinvestie qui si elle est utilisée que si elle est réinvestie, le rend d’ailleurs inévitable. Les 200 millions de spectateurs doivent donc être nettement dépassés pour que l’exploitation, base de notre industrie cinématographique, retrouve structurellement son équilibre.

L’insuffisance vient en partie des films américains. Ceux, qui représentaient 55% de part de notre marché avant la Covid, ne sont aujourd’hui qu’à 50%. Les majors, à commencer par la première d’entre elle, Disney, ont compris qu’il faut changer leur approche. https://siritz.com/editorial/iger-ne-croit-pas-aux-suites/Il y a eu l’ère des westerns, puis celle des péplums, puis celle des super-héros. «Indiana Jones 4 » a beau être aussi bon que les trois premiers, le public veut autre chose. https://siritz.com/editorial/le-graal-et-la-pierre-philosophale-des-studios/

Mais la force du cinéma est qu’il a toujours su trouver autre chose. Et, une chose est certaine :  ce sont des innovateurs et des entrepreneurs qui vont  trouver, pas l’Intelligence Artificielle.

Le film italien « La Chimère » est une coproduction entre la France (19%), l’Italie (69%) et le Suisse (12%) . C’est le troisième volet d’une trilogie réalisé l’italienne Alice Rohrwacher. https://fr.wikipedia.org/wiki/Alice_Rohrwacher

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Son budget prévisionnel est de 9,4 millions €, soit presque le double du budget moyen des films de fiction français sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/editorial/plus-de-films-avec-moins-de-moyens/

Pour la préparation, 72 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrie est de 370 000 €, dont 148 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 222 000 € de salaire de technicien. C’est plus que 2,7 fois la rémunération moyenne des réalisateurs de films de fiction français. Elle a écrit le scénario pour 130 000 €. C’est 60% du budget du scénario des films de fiction. Les rôles principaux ont reçu 620 000 €, soit trois fois ce que les rôles principaux ont reçu en moyenne.

Ad Vitam est le producteur français. Arte est coproducteur. Le film a bénéficié de l’aide aux cinémas du monde du CNC. Canal+, Ciné+ et Arte l’on préacheté. Ad Vitam a donné un minimum garanti pour les mandats de distribution salle et vidéo.

Le producteur italien est Tempesta films (Carlo Creto-Dina). Il a bénéficié du Crédit d’impôt et   de l’aide du ministère de la culture. La Rai est coproducteur et l’a pré-acheté.

Le producteur suisse est Amka films (Tiziana Soudani et Tina Boillat). Il a bénéficié d’une aide du Ministère de la Culture et d’une aide régionale FISS. La Radio-Télévision Suisse Italienne est coproducteur et l’a préacheté. Le film aurait bénéficié d’une prévente aux États-Unis.

Le précédent film d’ Alice Rohrwacher et le deuxième film de la trilogie était « Heureux comme Lazzaro » sorti en France le 7 novembre 2011. C’était déjà coproduction entre les 3 mêmes pays et les trois mêmes producteurs. Le film avait rassemblé 91 000 spectateurs en France.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

La comédie “Noël Joyeux” est le second long métrage de cinéma réalisé par Clément Michel qui est par ailleurs comédien, réalisateur pour la télévision et auteur de pièces de théâtre. https://fr.wikipedia.org/wiki/Clément_Michel

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Son budget prévisionnel est de 8,4 millions € ce qui est trois-quarts de plus que la moyenne des budgets prévisionnels des films de fiction français sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/editorial/plus-de-films-avec-moins-de-moyens/

Pour la préparation, 35 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 90 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien, ce qui correspond aux deux tiers de la rémunération moyenne des réalisateurs de films de fiction français. Clément Michel a écrit le scénario pour 90 000 €, ce qui est le budget médian des scénarios des films de fiction. Les rôles principaux(Franck Dubosc, Emmanuelle Devos, Danielle Lebrun et Danielle Michaud) ont reçu 750 000 €, ce qui est trois fois et demi ce que les rôles principaux ont reçu en moyenne pour le films de fiction. Il est clair que la production a donné la priorité au casting. https://fr.wikipedia.org/wiki/Noël_Joyeux

Gaumont (Sidonie Dumas et Claude Colbosc) est le producteur délégué et TF1 Films Production coproducteur. Canal+, Ciné+, TF1 et TMC l’ont préacheté. Gaumont est le distributeur.

Le premier film de Clément Michel, « La stratégie de la poussette », était également une comédie, sortie en salle le 3 janvier 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Stratégie_de_la_poussette  . Son budget prévisionnel était de 5,1 millions €. Pour la préparation, 38 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 60 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Clément Michel avait écrit le scénario avec Louis-Paul Desanges. Sombrero Films était le producteur et StudioCanal le distributuer. Le film avait rassemblé 290 000 spectateurs.

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“Soudain seuls” est le second long métrage entièrement réalisé par Thomas Bidegain. https://fr.wikipedia.org/wiki/Thomas_Bidegain

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Cette adaptation du roman d’Isabelle Autissier, paru chez Stock, est une coproduction entre la France (88%), la Belgique (12%) et l’Islande (10%) pour un budget prévisionnel de 14,3 millions €, soit 3 fois le budget moyen des films de fiction français sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/editorial/plus-de-films-avec-moins-de-moyens/ C’est en fait le 13ème budget le plus élevé cette année.

Pour la préparation, 38 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 250 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est 90% de plus que la rémunération moyenne des réalisateurs de films de fiction. Les droits d’adaptation ont été acheté 150 000 €. Thomas Bidegain a écrit le scénario avec Valentine Monteil pour 376 000 €. Le budget du scénario est donc de 526 000 €, soit 4 fois et demi le budget moyen des scénarios des films de fiction. Dans les rôles principaux, Gilles Lelouch et Mélanie Laurent ont reçu 335 000 €, soit 50% de plus que ce qu’ont reçu en moyenne les rôles principaux.

Le producteur est Trésor Films (Alain Attal). Cool Industries, StudioCanal, Le Productions du Trésor et France 2 sont coproducteurs. Le CNC a accordé une aide pour les effets visuels numériques. Canal+, Ciné+ et France 2 l’ont préacheté. StudioCanal a donné un minimum garanti pour tous les mandats de distribution. Le producteur Belge est Artémis Productions (Patrick Quinet) qui a bénéficié du Tax Shelter. BE TV, Proximus et RTBF l’ont pré-acheté. Le producteur Islandais est True North (Leifur Dagfinnsonn) qui a bénéficié du Tax credit.

Le premier film réalisé par Thomas Bidegain était « Les Cow-boys », sorti le 25 novembre 2015. C’était une coproduction entre la France (85%) et la Belgique (15%)   pour un budget prévisionnel de 8 millions €. Le producteur était Les Productions du Trésor et le distributeur Pathé. Les producteurs belges étaient Lunanime et les films du Fleuve.

Pour la préparation, 46 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 173 000 €, dont 73 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 100 000 € de salaire de technicien. Il avait écrit le scénario avec Noé Debré et ils s’étaient partagé 130 000 €. Le film avait rassemblé 226 000 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

Ladj Ly, le réalisateur de « Les Misérables » (Prix du Jury du Festival de Cannes 2019, 4 Césars, dont Meilleur film, en 2020) revient avec son troisième film, « Bâtiment 5 », qui sort en salle demain. Comme son premier film c’est un véritable coup de poing. https://fr.wikipedia.org/wiki/Ladj_Ly

Ciné.info* a fourni les données financières de cet article.

Il est produit par SRAB Films (Christophe Barral et Toufik Ayadi) pour un budget prévisionnel de 9,3 millions €. C’est presque le double du budget prévisionnel des films de fiction français sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/editorial/plus-de-films-avec-moins-de-moyens/ilms pour un budget prévisionnel de

Pour la préparation, 42 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 450 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est 3,3 fois la rémunération moyenne des réalisateurs de ces films de fiction. Il a écrit le scénario et ils se sont partagés 500 000 €. C’est deux fois et demi le budget moyen des scénarios de ces films. Les rôles principaux ont reçu 293 000 €. C’est 40% de plus que ce qu’ils ont reçu en moyenne pour ces films.

France 2 est coproducteur du film qui a reçu 550 000 € d’avance sur recettes. 8 soficas y ont investi. Canal+, Ciné+ et France 2 l’ont préacheté. Le Pacte a donné un minimum garanti pour les mandats de distribution salle, vidéo, vod et S-Vod. Wild Bunch international en a donné un pour le mandat de vente international.

Les sociétés  belges Panache production (André Logie) & La Cie Cinématographique (Gaetan David) sont également coproducteurs.

« Les Misérables » était sorti en salle le 20 novembre 2019. Il était déjà produit par SRAB Films pour un budget prévisionnel de 2,1 millions €. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-du-realisateur-ladj-ly/ Le film était distribué par Le Pacte. La rémunération du réalisateur pour 28 jours de tournage était de 60 000 €. Le films avait rassemblé près de 2,2 millions de spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

Bob Iger, rappelé â la tête du groupe Disney qui a perdu sa légendaire rentabilité, vient d’annoncer un changement radical  de la politique du groupe. Ce changement devrait modifier profondément l’offre et la stratégie des majors de l’audiovisuel.

https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Bob-Iger-analyse-les-recents-flops-de-Disney-et-Marvel–Je-ne-veux-pas-mexcuser-de-faire-des-suites

Nommé à la tête du groupe en 2006, Bob Iger avait continué, dans  la foulée de son prédécesseur Michael Eisner, à faire de The Walt Disney Company, de loin, le premier groupe d’audiovisuel et de loisirs du monde. Il y avait réussi en ajoutant, par rachat, au champion mondial des dessins animés familiaux, des entreprises qui étaient toutes, des champions du monde dans leur domaine, et dont la production était ensuite déclinée en produits dérivés et en nouvelles attractions pour les parcs d’attraction Disney World.

Premier acheté,  Miramax, la société des frères Weinstein, qui en restaient directeurs, et qui produisait, avec un succès constant,  des films indépendants, l’équivalent   américain de nos films d’auteurs. Mais, comme on sait, ils ont fini en prison. Puis, ABC, la première chaîne américaine et ses filiales, le réseau ESPN de chaînes du sport. Ensuite Pixar, que Steve Jobs, à la tête d’Apple,  avait créé et qui avait révolutionné le dessin animé avec l’image de synthèse et réussi à conquérir le public adulte. Vient ensuite Marvel qui avait lancé de multiples héros de bandes dessinées pour les jeunes que Disney allaient transformer en héros de blockbusters. Enfin Lucas Films, le producteur de la série de blockbusters « La guerre des étoiles. »

Cela aboutit au lancement de la plate-forme de S-vod, Disney + qui, grâce à la capacité de production du groupe, se devait immanquablement de  supplanter Netflix.

En 2021 Bob Iger a quitté la présidence d’un groupe qui apparaissait alors comme l’irrésistible géant mondial de l’audiovisuel et des loisirs. En 2023 il a été rappelé d’urgence parce que, à l’opposé de toutes les prévisions, tous les voyants étaient passés au rouge et que le groupe cumulait les pertes.

Quelques mois après son retour Bob Iger vient donc  d’annoncer un changement radical dans la politique du groupe, que l’on pourrait résumer d’une phrase : produire moins pour produire mieux.

En fait, Bob Iger a compris que toutes ces acquisitions et leurs multiples succès avaient fini par faire croire aux dirigeants de Disney que le succès reposait sur les marques et les franchises.  En   un mot : sur la répétition de formules qui avaient marché. Alors qu’il reposait en réalité sur le talent et la créativité. Donc le groupe cessera de faire des suites.

Bob Iger a redécouvert que cette vérité est la loi dans l’art, le divertissement comme dans la recherche scientifique.  On a tendance à croire que le public veut voir ce qui lui a déjà plu, alors qu’il est, peut-être inconsciemment, toujours à la recherche de ce qu’il n’a jamais et va le surprendre. La force des producteurs et diffuseurs du cinéma et l’audiovisuel repose ainsi sur leur capacité à trouver ces nouveaux talents qui vont révolutionner l’offre. C’est évidemment plus facile à dire qu’à faire. Les Weinstein, Jobs, Lucas ou Iger sont ceux qui y étaient parvenus.

« Conann », le 3ème long métrage de cinéma réalisé par Bertrand Mandico, fait un état des lieux de la barbarie à travers les époques et les âges. C’est un mélodrame épique, fantastique, ironique et flamboyant.  C’est donc typiquement un « film de genre », comme la France cherche à les développer, avec beaucoup de mal. https://fr.wikipedia.org/wiki/Bertrand_Mandico

Ciné.info* a fourni les données financières de cet article.

Il s’agit d’une coproduction, minoritaire pour notre pays, entre la France (35%), le Luxembourg (50%) et le Belgique (15%), pour un budget prévisionnel de 2,9 millions €, soit 90% du budget  médian des films de fiction français sortis depuis le début de l’année.

Pour la préparation, 30 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 51 000 €, dont 20 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 31 000 € de salaire de technicien. C’est un peu moins des deux tiers de la rémunération médiane des réalisateurs de ces films de fiction. Il a écrit le scénario pour 20 000 €. C’est 20% du budget médian des scénarios de ces films. Les rôles principaux ont reçu 14 000 € ce qui est moins de 20% de leur rémunération médiane.

Les producteurs français sont ECCE films (80%) et Floréal (20%). Le Théâtre des Amendiers, avec lequel Bertrand Mandico avait travaillé, est coproducteur. Deux soficas y ont investi. Du CNC le film a bénéficié de 450 000 € d’avance sur recettes et d’une aide à la musique. La Procirep/Angoa lui a apporté leur soutien. UFO a donné un minimum garanti pour les mandats de distribution salle et vidéo.  Kinology en a donné un pour le mandat de vente international.

Le producteur Luxembourgois est Les Films Fauve (Gilles Chanial) qui a bénéficié d’une aide à la production et à l’écriture. Le producteur belge est Novak Prod (Olivier Dubois) qui a bénéficié du Tax shelter.

Le précédent film de Bertrand Mandico était « After Blue (Paradis sale) » sorti le 16 février 2022. https://fr.wikipedia.org/wiki/After_Blue_(Paradis_sale) C’était un film de science-fiction. https://fr.wikipedia.org/wiki/After_Blue_(Paradis_sale)

Il était déjà produit par ECCE Films pour un budget prévisionnel de 2 millions €. La rémunération du réalisateur était la même et il avait écrit le scénario. Lui aussi avait reçu 450 000 € d’avance sur recettes. Les distributeurs étaient les mêmes. +Enfin le film avait rassemblé 20 000 spectateurs en France.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

« Le temps d’aimer » est le 4ème long métrage de cinéma réalisé par Katell Qillévéré. https://fr.wikipedia.org/wiki/Katell_Quillévéré  . Une histoire d’amour scellée par les secrets et la honte.

Ciné.info* a fourni les données financières de cet article.

Il s’agit d’une coproduction entre la France (90%) et la Belgique (10%) pour un budget prévisionnel de 9,2 millions €. C’est un peu moins du double du budget moyen des films de fiction français sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/editorial/plus-de-films-avec-moins-de-moyens/

Pour la préparation, 43 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice est de 150 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est un peu plus que la moyenne de la rémunération des réalisateurs de films de fiction. Elle a écrit le scénario avec Gilles Turand et ils se sont partagés 200 000€. C’est la moyenne du budget des scénarios de nos films de fiction. Les rôles principaux ont reçu 215 000 €, ce qui correspond également à la moyenne de ce qu’ils ont reçu pour ces films.

Les producteurs délégués français sont Les Films du Bélier (Justin Taurand et Aurélien Dessez) et les Films Pélléas (Philippe Martin). Gaumont et France 2 sont coproducteurs. Trois soficas y ont investi. Le film a bénéficié de 750 000 € d’avance sur recettes. Il a également reçu une aide au développement du CNC, et des soutiens de la Procirep/Angoa, de la région Ile de France, de Pictanovo (Haut-de-France), de la région Bretagne ainsi que de Europe Creative Media-Slate development.

Il a été préacheté par Canal+, Ciné+ et France 2. Gaumont a donné un minimum garanti pour les mandats salle, vidéo, et vod. Charades a le mandat de ventes internationales.

Le producteur belge est Frakas Productions (Cassandre Warnauts et Mathieu Pereira). Il a bénéficié du tax shelter. La Fédération Wallonie-Bruxelles et Wallimage lui ont apporté leur soutien. La RTBF, Be-TV (2èmefenêtre) et Proximus Pickx l’ont préacheté.

Le précédent film réalisé par Katell Qillévéré était « Réparer les vivants », l’adaptation du roman éponyme de Maylis de Kerangal. https://fr.wikipedia.org/wiki/Réparer_les_vivants_(film) Il est sorti en salle le 1ernovembre 2016.

Il avait les mêmes producteurs et son budget prévisionnel était de 6,5 millions €. Pour la préparation, 45 jours de tournage et la post-production la rémunération de la  réalisatrice  était de 1000 000 €, dont 40 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 60 000 € de salaire de technicien. Mars Films avait donné un minimum garanti pour les mandats de distribution salle et vidéo. Le film avait rassemblé 345 000 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.