POUR LA RÉALISATION DE « LA PLACE D’UNE AUTRE »

C’est le 4ème long métrage de cette diplômée de la Femis. C’est une adaptation du roman qu’elle a écrit avec Maud Améline. https://fr.wikipedia.org/wiki/Aurélia_Georges

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Il a été produit par par Agnès Vallée et Emmanuel Barraux (31 juin films) pour un budget prévisionnel de 3 millions €. https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Place_d%27une_autre

Pour la préparation, 35 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice est de 55 000 €, dont 20 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 35 000 € de salaire de technicien.

C’est un peu plus que  moitié de la rémunération médiane des réalisateurs de films français sortis en 2021. https://siritz.com/financine/le-top-5-de-la-remuneration-et-le-barometre/

Elle a en outre reçu 5 000 € pour l’adaptation de son roman dont les droits ont été acquis 50 000 €. Arte Cinéma est coproducteur ainsi que deux soficas.

Le producteur a mis son salaire et ses frais généraux en participation. La région Grande-Est, le Communauté urbaine de Strasbourg et le département des Vosges ont apporté leur soutien.

Le film a été préacheté par Canal+, Multithématiques et Arte.

Pyramide distribution est le distributeur. Il a donné un minimum garanti pour la distribution salle et vidéo en France et un autre pour la vente internationale.

Le précédent film réalisé par Aurélia Georges était « La fille et le fleuve », sorti le 11 novembre 2015. https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Fille_et_le_Fleuve

Il avait le même producteur et était distribué par le Cinéma Saint-André des Arts. Il n’avait rassemblé que 131 spectateurs.

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.

POUR LA RÉALISATION DE « TENDRE ET SAIGNANT »

C’est son deuxième long métrage en tant que réalisateur alors qu’il a surtout mené une carrière de comédien et de scénariste. https://fr.wikipedia.org/wiki/Christopher_Thompson

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Le film est produit par Jean Cottin (Les films du cap) et Christopher Thomson (MM Films) pour un budget prévisionnel de 4,2 millions €. https://fr.wikipedia.org/wiki/Tendre_et_saignant

Pour la préparation, 30 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 100 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien.

C’est la rémunération médiane des réalisateurs de films français sortis en 2021. https://siritz.com/financine/le-top-5-de-la-remuneration-et-le-barometre/

Le scénario a été écrit  avec Fabrice Roger-Lacan  et ils se sont partagés 250 000 €.

Le film est coproduit par Orange studio ainsi que Albert Koski et Danielle Thomson (G films). Il a obtenu le soutien de la région Ile de France et du département du Cantal.

Canal+ et Multithématiques ont acheté les droits de passage sur la télévision payante.

Il est distribué par UGC/ Orange studio qui n’ont pas donné de minimum garanti.

Le premier film du réalisateur était  « Bus Paladium », sorti le 17 mars 2010. Il était produit par LGM pour un budget prévisionnel de 8 millions €.

Pour la préparation, le tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de       162 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien.

Le scénario était coécrit avec Thierry Kliffa et ils s’étaient partagé 351 000 €.

Studio Canal et France 3 étaient coproducteurs. Canal+, Ciné Cinéma et France 3 avaient acheté un passage.

Studio Canal était le distributeur et avait donné un minimum garanti.

Le film avait rassemblé 62 000 spectateurs.

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.

POUR LA RÉALISATION DE « L’AMOUR C’EST MIEUX QUE LA VIE »

Il a déjà réalisé « environ » 50 films et, à 84 ans, il est toujours une des stars du cinéma mondial. https://fr.wikipedia.org/wiki/Claude_Lelouch

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

C’est bien entendu sa société, Les Films 13, qui a produit ce film. Le budget prévisionnel est de 8,7 millions €. https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27amour_c%27est_mieux_que_la_vie

Pour la préparation, 31 jours de tournage et la post-production sa rémunération de réalisateur est de 825 000 €, dont 330 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 495 000 € de salaire de technicien. A noter que Claude Lelouch tourne toujours très vite.

Cela le situerait dans le top 5 des rémunérations de réalisateurs de films français sortis en 2021. https://siritz.com/financine/le-top-5-de-la-remuneration-et-le-barometre/

Il a en outre reçu 330 000 € pour le sujet et pour le scénario 249 000 €.

Le film est coproduit avec Laurent Dassault (LDRP) et distribué par Metropolitan Film Export qui avait donné un minimum garanti pour les mandats salle et vidéo.

En 2019 il avait sorti deux films. L’un, « La vertu des impondérables » était entièrement tourné et diffusé sur iphone. L’autre était « Les plus belles années d’une vie », sorti en salle le 22 mai 2019. Son budget prévisionnel était de 3,8 millions €.  Il était également distribué par Metropolitan Filmexport qui avait donné un minimum garanti mais qui avait tous les mandats.

Pour la préparation, 21 jours de tournage et la post-production sa rémunération de réalisateur était de 260 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Il avait en outre reçu 230 000 € pour le sujet. Le scénario avait été coécrit avec sa compagne, la romancière Valérie Perrin, qui avait reçu 33 000 €.

Le film avait rassemblé 200 000 spectateurs.

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.

LE BAROMÈTRE DE 2021

Dans les films de fiction, qui représentent plus de la moitié des films français produits en 2021, le budget rémunération des principaux comédiens est un poste important dans le budget total.

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Ce budget va de 2 000 €, pour « Maudit », réalisé par Emmanuel Parraud, sorti le 17 novembre, tourné à La Réunion pour un budget prévisionnel de 413 000 € https://fr.wikipedia.org/wiki/Maudit_!( il n’a rassemblé que 500 spectateurs) aux 1 680 000 € de « Mystère à Saint-Tropez », réalisé par Nicolas Benamou, sorti le 14 juillet et dont le budget prévisionnel était de 16,2 millions €. Son casting comprenait 9 comédiens célèbres. Il a rassemblé 175 000 spectateurs. https://fr.wikipedia.org/wiki/Mystère_à_Saint-Tropez

 

Pour 14 films le budget de la rémunération des principaux comédiens a dépassé 500 000 €.

Pour quatre films le budget des comédiens principaux dépasse 10% du budget total.

Il est de 21% pour « My son », réalisé par Christian Carion. C’est une coproduction entre la France, le Royaume-Uni et l’Allemagne dont le budget est de 6,7 millions € et qui est interprété par James McAvoy et Claire Follen, deux stars britanniques, qui ont un potentiel sur le marché international.

Il est de 16% pour « The father », interprété par Florian Zeller. C’est une coproduction de 6 millions € de budget entre la France (20%) et le Royaume-Uni (80%). Le film est interprété par Anthony Hopkins, une grande star internationale.

Il est de 13% pour « C’est la vie », réalisé par Julien Rambaldi pour un budget de 6 millions €. https://fr.wikipedia.org/wiki/C%27est_la_vie_(film,_2020). Enfin il est de 10% pour « Mystère à Saint-Tropez »

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il pblie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.

 

IL FAUT DÉVELOPPER DES STUDIOS PERFORMANTS MAIS AUSSI LA FORMATION AU TOURNAGE EN STUDIO

En 2018 les réalisateurs et techniciens de films français avaient dû se mobiliser pour que les pouvoirs publics interviennent afin d’empêcher la disparition des studios de tournage de Bry-sur-Marne. Film France avait alors commandé une étude sur l’enjeu que représentait la survie des studios français pour nos productions cinématographiques et audiovisuelles. Le CNC avait participé au financement de cette étude, mais sans lui marquer un véritable intérêt. https://www.cnc.fr/professionnels/etudes-et-rapports/rapport/les-studios-de-tournage-un-enjeu-primordial-pour-la-production-en-france_990068

UN RETARD ACCABLANT

Or les conclusions de celles-ci étaient sans équivoques :
-l’équipement de l’hexagone en studios était totalement sous développé par rapport au Royaume-Uni et à l’Allemagne, mais aussi à l’Italie et à la Tchécoslovaquie, et, bientôt, à l’Espagne. Nous avons moins de studios, ils ont beaucoup moins de plateaux et aucun grand plateau. Nos studios ont très peu des compléments indispensables à leur activité (back lots, prestataires, etc…).
-chez nous le studio de tournage était une activité déficitaire, alors qu’ailleurs c’était une activité très rentable : « vous leur donner le Sahara et deux ans après ils importent du sable. »
-ce sous-développement allait progressivement devenir un véritable handicap pour la production française et internationale sur notre territoire. En effet, le tournage en décor réel dans les villes va devenir de plus en plus difficile et coûteux. Par ailleurs, pour répondre à la formidable demande de séries de fiction, les tournages en décors récurrents en studio vont être un moyen indispensable pour maitriser les coûts. Enfin les effets spéciaux, qui seront de plus en plus utilisés, ont besoin d’un tournage en studio.

En tout cas, deux ans après la publication de l’étude, les studios de tournage français tournent désormais à plein. Mais ils sont toujours très insuffisants.

LES CAUSES DE CE RETARD

Cette situation avait deux causes majeurs. Tout d’abord le fait que la plupart de nos studios ne possèdent plus leur foncier. Comme ils sont dans ou à la périphérie des grandes villes arrive un moment où soit leur marge est insuffisante pour couvrir leur loyer, soit une opération immobilière y est beaucoup plus rentable. Au contraire, les grands studios européens, et notamment ceux du  Royaume-Uni  possèdent leur foncier qui constitue un actif dont la valeur ne cesse d’augmenter.
La seconde raison de ce retard tient au fait que la formation de nos réalisateurs, de nos directeurs de production, de nos producteurs, mais aussi de nos scénaristes repose sur une sorte d’« idéologie de la nouvelle vague » selon laquelle la qualité suppose le tournage en décors réel. C’était effectivement le crédo de ces jeunes réalisateurs qui, au début de leur carrière n’avaient pas les moyens de tourner en studio. C’est aujourd’hui un dogme renforcé par le fait que, encore très peu de nos professionnels savent tourner en studio. Seul la Femis inclut une formation du tournage en studio de ses réalisateurs.

DEUX PROPOSITIONS

Cette constatation conduit à deux conclusions. En premier lieu, les villes et les régions  doivent mettre en œuvre les outils pour le développement de studios véritablement performants, car le tournage de films et de fictions audiovisuelles sera une importante source de création d’emplois dans les années à venir. Le CNC  est moins concerné car c’est essentiellement une administration de distribution de subventions. https://siritz.com/editorial/choc-de-modernisation-pour-les-studios/
En second lieu, il faut développement massivement la formation initiale et permanente de tournage en studio. Y compris pour les scénaristes qui doivent tenir compte de cet enjeu quand ils écrivent leur scénario.
pour information, il faut savoir que, en 2017, les grands studios britanniques avaient calculé que, compte tenu des projets effectifs de production dans le monde, la demande de tournages en studio représentait le double des capacités mondiales. https://siritz.com/editorial/la-multiplication-de-loffre-est-irreversible/

DIX MG À PLUS DE 2 MILLIONS €

Selon les données de Cinéfinances.info*, 68% des films français sortis en 2021 ont bénéficié d’un minimum garanti du distributeur pour la sortie en salle. Mais celui-ci, dans de nombreux cas, couvre également le mandat pour la distribution sur d’autres médias (vivo et vod, s-vod, international, tv).

Mais attention : parmi les films pour lesquels il n’y a pas de minimum garanti du distributeur dans le financement c’est parfois parce que le distributeur est avant tout le principal producteur et encaisse la quasi-totalité des recettes jusqu’à amortissement de son investissement.

C’est, par exemple, le cas de Gaumont pour « OSS 117 : Alerte rouge en Afrique » pour lequel il reçoit 100% de la recette salle jusqu’à récupération de son investissement définitif de 6,5 millions €. C’est également de cas de Pathé qui, pour « Un tour chez ma fille », reçoit 100% des recettes salle et vidéo jusqu’à amortissement de son investissement de 2,3 millions € en tant que producteur.

Il y a 10 films pour lesquels le distributeur salle a accordé un minimum garanti supérieur à 2 millions €.

https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-julien-rappeneau/

Si l’on compare le minimum garanti au budget prévisionnel on va de 16% pour « Mystère à Siant-Tropez » à 66% pour « Présidents «

Si l’on prend en compte les films pour lesquels le distributeur a donné un minimum garanti,  ils vont de 5 000 € à 5 650 000 €. Le minimum garanti moyen est de 440 000 € . Il correspond à celui d’Apollo films pour le « Zaï,Zaï Zaï, Zaï,» , réalisé par François Desagnat.

Et le minimum garanti médian est de 150 000 €. Il y a 13 films qui ont reçu un minimum garanti de ce montant.

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il pblie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.

POUR LA RÉALISATION DE « OUISTREHAM »

C’est son 6ème long métrage. Il est tiré du roman de Florence d’Aubenas. https://fr.wikipedia.org/wiki/Emmanuel_Carrère

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Il est produit par Olivier Delbosc (Curiosa films) ainsi que Julien Déris § David Gauquié (Cinéfrance studios) pour un budget prévisionnel de 5 millions €. https://fr.wikipedia.org/wiki/Ouistreham_(film)

Pour la préparation, 35 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 153 200 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est 50% de plus que la rémunération médiane des réalisateurs de films français sortis en 2021. https://siritz.com/financine/le-top-5-de-la-remuneration-et-le-barometre/

Les producteurs ont essentiellement investi leurs salaires et frais généraux en participation ainsi que le crédit d’impôt. Mars Film était coproducteur.

Il a en outre reçu 180 000 € pour le scénario tandis que les droits d’adaptation du livre de Florence Aubenas ont été acquis pour 240 000 €.

Le film a reçu 650 000 € d’avances sur recettes.

Mars films était coproducteur. Le film a bénéficié d’une aide de la région Normandie.

OCS a acheté le 1er passage télévision payante et Canal+ le second. France 3 est coproducteur et a acheté un passage.

Memento Films est distributeur en remplacement de Mars films et a donné un minimum garanti pour les droits salle et vidéo.

Le précédent film réalisé par Emmanuel Carrèrre était « Moustache », sorti le 6 juillet 2007 et tiré de son roman. Il était produit par Anne-Dominique de la Toussaint (Les films de la Tournelle) et distribué par Pathé films. Il avait rassemblé 340 000 spectateurs. https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Moustache

A noter que Curiosa films a produit « En attendant Bojangles », réalisé par Régis Roinsard, qui vient de sortir https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-regis-roinsard-2/.

De même Cinéfrance studio a produit « Barbaque » qui a déjà rassemblé 250 000 spectateurs. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-fabrice-eboue/.

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement,  destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.

POUR LA RÉALISATION DE « ADIEU MONSIEUR HAFFMANN »

Cette comédie dramatique est son 6ème long métrage. https://fr.wikipedia.org/wiki/Fred_Cavayé et https://fr.wikipedia.org/wiki/Fred_Cavayé

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Il est produit par Philippe Rousselet (Vendôme productions). Pathé et Orange studio sont coproducteurs en ayant investi du fonds de soutien. Ils sont également distributeurs en ayant donné un minimum garanti pour tous les mandats. https://fr.wikipedia.org/wiki/Adieu_Monsieur_Haffmann_(film)

Pour la préparation, 27 jours de tournage en décors naturel et 23 en studio, ainsi que la post-production la rémunération du réalisateur est de 250 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est légèrement plus que la rémunération moyenne des réalisateurs de films français sortis en 2021. https://siritz.com/financine/le-top-5-de-la-remuneration-et-le-barometre/

Ce film est une adaptation de la pièce de théâtre à succès de Jean-Philippe Daguerre dont les droits d’adaptation ont été acheté 100 000 €. Le scénario a été coécrit avec Sarah Kaminsky et ils se sont partagés 400 000 €.

OCS a pré-acheté 2 passage tandis que France 2 l’a coproduit eta  pré-acheté 2 passages.

Le précédent film réalisé par Fred Cayavé était « Le jeu ». Sorti le 17 février 2018 il était produit par Mars Films et Medset films pour 8 millions € et distribué par Mars Films. https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Jeu_(film)

Pour la préparation, 34 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 300 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Il avait reçu 192 000 € pour le scénario. Celui-ci était une adaptation d’un roman italien dont les droits avaient été acquis 350 000 €.

Le film avait rassemblé 1,64 millions de spectateurs.

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.

« UN HÉROS » DE ASGHAR FARHADI

C’est le 9ème film du réalisateur iranien. https://fr.wikipedia.org/wiki/Asghar_Farhadi

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Sorti en salle en France le 15 décembre 2021, il est entièrement produit par le producteur/distributeur français Alexandre Mallet-Guy (Memento Film Production) pour un budget prévisionnel de 2,5 millions €. https://fr.wikipedia.org/wiki/Un_héros_(film,_2021)

Il a été entièrement tourné au Iran.

Pour la préparation, 70 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 150 000 €, dont 50 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 100 000 € de salaire de technicien. C’est légèrement au-dessus de la rémunération moyenne de réalisateurs de films français sortis en 2021.

Il a en outre écrit le scénario pour une rémunération de 50 000 €.

Le film a bénéficié d’une aide aux cinémas du monde du CNC. Il a été coproduit et préacheté par Arte. Memento distribution a donné un minimum garanti de 300 000 € sur la France et Memento international un minimum garanti de 1,5 millions € pour les ventes internationales.

En 3 semaines le film a rassemblé 145 000 entrées et continue sa carrière.

Le précédent film de Asghar Farhadi était également produit par Memento Film Production mais en coproduction avec l’Espagne(40%)  et l’Italie (10%). Son budget prévisionnel était de 10 millions €.

Pour la préparation, 70 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 500 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Le réalisateur avait en outre reçu 562 000 € pour le scénario.

Le film coproduit par France 3, était préacheté par Canal+, Multithématiques et France 3.

En France il avait rassemblé 830 000 spectateurs.

LA DISTRIBUTION PEUT-ELLE ESPÉRER DU NOUVEL ÉCO-SYSTÈME ?

ll reste encore une étape à franchir pour l’inclusion de la S-vod dans l’écosystème de notre audiovisuel. C’est, pour les films de cinéma, sa place dans la chronologie des médias par rapport à Canal + mais aussi aux grandes chaînes en clair.
Canal a signé un accord avec la profession du cinéma, avec une chronologie des médias que le cinéma doit imposer aux autres médias. https://siritz.com/editorial/accord-entre-canal-et-le-cinema/Mais ceux-ci peuvent ne pas vouloir respecter cette chronologie. La situation serait telle que le gouvernement devrait intervenir pour trancher ce conflit. https://www.lesnumeriques.com/vie-du-net/le-dossier-de-la-chronologie-des-medias-pietine-netflix-s-impatiente-n168203.html

Mais une fois ce conflit tranché, est-ce que le cinéma bénéficiera de plus d’argent ? En principe oui puisque, dès la première année, les plateformes vont apporter 50 à 60 millions € en plus à la production cinéma.
Néanmoins, face à cette concurrence, le chiffre d’affaires et, donc, l’apport de Canal + à cette production risque de baisser. Surtout, si le gouvernement impose à Canal + une chronologie qui ne lui convient pas, la chaîne peut toujours mettre à exécution sa menace de se scinder en deux chaînes : une, utilisant la fréquence hertzienne, de cinéma et fiction, soumise aux règles fixées par l’État et le CSA. L’autre de sport, utilisant l’OTT, c’est à dire internet. Le chiffre d’affaires de la première, sur lequel est assis l’obligation d’investissement dans la production cinéma et fiction, chuterait alors fortement.Dans ce cas il est probable que la production cinéma verrait ses recettes baisser.
Mais admettons que les choses se passent bien et qu’un accord général soit trouvé sur la chronologie des médias. C’est à dire que la S-Vod apporte 50 à 60 millions de financement supplémentaire à la production cinéma. Est-ce que cela ne va pas permettre aux producteurs de demander des minima garantis moins élevés aux distributeurs qui traversent une phase très difficile du fait de la baisse de la fréquentation de 2021 qui devrait se poursuivre largement en 2022 ?                                                                                                                                                                   En fait, les plateformes ne seront certainement intéressées que par les films à fort potentiel commercial. Elles n’apporteront donc pas plus de financement aux producteurs des autres dont les montages financiers ne seront nullement facilités. Au contraire, si le chiffre d’affaires de Canal+ baisse. Ces producteurs ne seront donc pas en mesure de moins faire reposer leur financement sur les distributeurs.