Les rumeurs, non confirmées, d’arrêt prochain de la diffuion par France 3 de son feuilleton quotidien « Plus Belle la vie », sont une occasion de se pencher sur les faiblesses de l’audiovisuel français et d’en tirer les leçons.

Quand ce programme  est lancé en 2006 la télévision française ne diffuse aucun feuilleton (« soap ») quotidien, alors que chacune des grandes chaînes des grands pays (USA, Royaume-Uni, Allemagne, Italie, etc..) en diffuse un. Soit trois à quatre feuilletons par pays, chacun étant l’un des programmes à plus forte audience de sa chaîne. Or le feuilleton, avec des personnages et des histoires auxquels le public s’attache a toujours été un des genres à succès de la littérature et les auteurs français y excellaient.

Son  producteur privé est Telfrance, qui avait déjà produit pour France 2 le sitcom, « Maguy ». Mais cette adaptation du sitcom américain « Maud » était du théâtre filmé. Un feuilleton suit plusieurs aventures parallèles ou entrecroisées dans plusieurs décors, avec du suspense et des rebondissements. Et il a un lien avec l’actualité. Alexandre Dumas ou Balzac y excellaient.

Donc, France 3 s’y lance. Le tournage s’effectue à Marseille où sont créés à cet effet les studios de La Belle de Mai, formés des techniciens et recrutés des comédiens. Soit environ 200 emplois permanents, qui génèrent 1000 emplois indirects. Les studios sont évidemment indispensables car, pour livrer un épisode de 26 minutes chaque jour de la semaine, il faut des décors récurrents et pouvoir tourner plusieurs scènes simultanément.

La série est diffusée en access prime time. Et, au début, l’audience s’effondre,  comme nos auteurs n’ont aucune expérience le programme est très mauvais. Mais Mais Remy Pflimlin, le directeur général de France 3, et Marc Tessier le président de France télévisions ne baissent pas les bras. Car leur producteur suit la méthode utilisée dans tous les autres pays :  le lendemain de la diffusion de chaque épisode les réactions d’un panel du public sont recueillies et envoyées à l’équipe des auteurs. Celle-ci va en tenir compte et modifier ou supprimer des personnages, développer ou supprimer certains sujets. Et, au bout de quelques semaines l’audience va commencer à monter. Au point qu’avec une audience qui dépassera largement les 6,8 millions de spectateurs, le programme va devenir le champion de la chaîne. En outre, l’un des avantages des feuilletons est qu’ils s’exportent et génèrent nombre de produits dérivés. Enfin, pour la ville et la région, outre les emplois, c’est un outil de promotion.

Normalement TF1 aurait dû se lancer à son tour dans cette voie qui est celle de la plupart des grandes chaînes du monde. Mais il faudra attendre…. 11 ans pour que la chaîne privée lance son propre feuilleton quotidien, « Demain nous appartient », produit par Telfrance qui, entre-temps a été racheté par la chaîne. Il sera fabriqué à Sète, en grande partie dans des studios créés à cette effet. Bien évidemment ce sera un succès.

Mais, plus incroyable encore, ce n’est qu’en 2018, soit 12 ans plus tard, que France 2, qui appartient au même groupe que France 3, lancera son propre feuilleton, « Un si grand soleil ». Là encore un succès.

A noter qu’en 2020, TF1, sans doute au vu du succès de « Demain nous appartient » », lancera un nouveau feuilleton, « Ici tout va bien ».

De cet exemple on peut tirer plusieurs leçons. En premier lieu, que dans un univers audiovisuel qui explose et où les bouleversements s’accélèrent, nos diffuseurs, comme nos producteurs, devraient investirent beaucoup plus pour suivre les succès et les innovations partout dans le monde.

En second lieu, comme cela a été le cas avec les feuilletons, le secteur audiovisuel offre d’énormes potentiels de création d’emploi. Or, il faut savoir que le plan à long terme de la France, celui dont est en charge Monsieur Bayrou, n’en tient absolument pas compte. Les professionnels du secteur doivent se mobiliser pour que cela change. Et ils ont du poids.

D’autant plus que, lorsqu’il est venu à Marseille en septembre dernier, le président de la République a suggéré aux édiles locaux de créer de grands studios de tournage, sources d’emplois. Il s’appuyait sur une étude commandée par Film France et publiée en 2019, « Les studios de tournage, enjeu de la production », qui démontrait que le développement de notre production dépendait largement de l’existence de grands studios. https://www.cnc.fr/professionnels/etudes-et-rapports/rapport/les-studios-de-tournage-un-enjeu-primordial-pour-la-production-en-france_990068

Or, la ville étudie désormais  un projet de 50 hectares dans ce sens qui s’ajouterait au grand projet de l’Essonne.

En fait, et c’est la troisième leçon  : ce sont désormais les villes et les régions qui sont les plus à même d’être moteurs dans ce domaine.

 

POUR LA RÉALISATION DE « LA VRAIE FAMILLE »

C’est son second long métrage. https://fr.wikipedia.org/wiki/Fabien_Gorgeart

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Il est produit par Marie Dubas (Deuxième ligne Film) et Jean des Forêts( Petit Film) pour un budget prévisionnel de 2,6 millions €. https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Vraie_Famille

Pour la préparation, 36 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 67 000 €, dont 27 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 40 000 € de salaire de technicien. C’est beaucoup moins que la rémunération médiane des réalisateurs de films français fiction sortis en janvier 2022 et de tous les films français de fiction sortis en 2021. https://siritz.com/financine/barometre-2022-remuneration-des-realisateurs/

Il a en outre reçu 72 000 € pour le scénario.

Le film a bénéficié de 100 000 € d’avances sur recettes. Il a reçu aussi du CNC 13 000 € d’aide à la musiques et 2 400 € d’aide au développement.

Le film a également reçu le soutien de la région Normandie et de la région Bretagne.

Il a été préacheté par Canal+, Multithématiques, C8 et CStar.

Le Pacte est distributeur avec tous les mandats et a donné un minimum garanti.

Le premier film de Fabien Gogeart était « Diane a les épaules », sorti le 15 novembre 2017. Il était produit par « Petit Film » pour un budget initial de 2,1 millions €.

Pour la préparation, 32 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 67 000 €, dont 27 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 40 000 € de salaire de technicien. Il avait en outre reçu 32 000 € pour le scénario.

Le film avait bénéficié de 440 000 € d’avances sur recettes.

Il était soutenu par les régions Ile de France et Nouvelle Aquitaine ainsi que par le département Lot et Garonne. La région Nouvelle Aquitaine avait en outre accordé une aide au développement.

Canal+ l’avait préacheté.

Haut et Court le distribuait en salle sans minimum garanti.

Le film avait rassemblé 32 000 spectateurs.

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.

POUR LA RÉALISATION DE « UNE AUTRE MONDE »

Ce drame, sur fond social, est son 9ème long métrage. https://fr.wikipedia.org/wiki/Stéphane_Brizé

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Il est produit par Christophe Rossignon  (Nord-Ouest films )  pour un budget de 4,2 millions € et distribué par Diaphana. Le scénario est coécrit avec Olivier Gorce. Tout comme deux autres films du réalisateur sur le même thème, « En guerre », sorti le 16 mai 2018 ainsi que   « La loi du marché », sorti le 19 mai 2015. https://fr.wikipedia.org/wiki/Un_autre_monde_(film,_2021)

« Une vie », d’après Maupassant, sorti le 23 novembre 2016 était produit par TS Productions mais également distribué par Diaphana.

Avec « Un autre monde », pour la préparation, 23 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 110 000 €, dont 60 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 50 000 € de salaire de technicien. C’est moins que la rémunération médiane des films français de fiction sortis en janvier 2022 mais un peu plus que celles des films de fiction sortis en 2021. https://siritz.com/financine/barometre-2022-remuneration-des-realisateurs/

Pour l’écriture du scénario Oliver Gorce et lui se sont partagés, 166 000 €.

Le film a bénéficié de 525 000 € d’avances sur recettes.

La Région Nouvelle Aquitaine et le département Lot et Garonne ont apporté leur soutien. OCS et Multithématiques ont acheté une fenêtre. France 3 est coproducteur et a acheté un passage. Deux soficas ont également investi.

Diaphana a donné un minimum garanti pour la salle et un autre pour la vidéo. MK2 a le mandat vente international et a également donné un minimum garanti.

« En guerre » avait rassemblé 208 000 spectateurs, « Une vie » 114 000 spectateurs et « La loi du marché » un million.

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.

POUR LA RÉALISATION DE « MAISON DE RETRAITE »

C’est son 9ème long métrage, tous des comédies, dont plusieurs ont eu un énorme succès. https://fr.wikipedia.org/wiki/Thomas_Gilou

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Le producteur est Elissa Soussan (My family) pour un budget prévisionnel de 5 millions €. https://fr.wikipedia.org/wiki/Maison_de_retraite_(film)

Pour la préparation, 30 jours de tournage et la post-production, la rémunération du réalisateur est de 243 000 €, dont 143 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 120 000 € de salaire de technicien.

C’est plus que la rémunération moyenne des réalisateurs de films français sortis en janvier 2022 et beaucoup plus que celle des films français sortis l’année dernière. https://siritz.com/financine/barometre-2022-remuneration-des-realisateurs/

Le scénario est coécrit avec Kev Adams et Catherine Diament. Ils se sont partagé 434 000€.

Le film est co-produit par The Man (Eric Half) et TF1 film production. Il a été pré-acheté par OCS, TF1 et TMC.

L’UGC a le mandat de distribution en salle, en vidéo et à l’international sans avoir donné de minimum garanti.

Le précédent film réalisé par Thomas Gilou était « La verité si je mens 3», produit par La vérité productions pour un budget prévisionnel de 25,5 millions €. Il était coproduit par Vertigo production, Les films Manuel Munz et France 2.

Pour la préparation, 74 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 521 000 €, dont 345 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 176 000 € de salaire de technicien.

Le scénario était co-écrit avec Manuel Munz et Gérard Bitton. Ils s’étaient partagés  641 000 €.

Le film était pré-acheté par Canal+, Multithématique, France 2 et M6.

Mars film en était le distributeur avec un très gros minimum garanti.

Le film avait rassemblé 4 613 000 spectateurs.

ww.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.

En 2021 nous avons établi des baromètres pour permettre aux professionnels d’avoir une idée du marché. Notamment le baromètre des rémunérations des rémunérations des réalisateurs des films français sortis en 2022. Ces rémunérations comprennent à la fois l’à-valoir sur droits d’auteur et le salaire de technicien.

Nous allons désormais établir un baromètre cumulé de l’année 2022.

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Donc, en ce qui concerne les films français sortis depuis le début de l’année, c’est-à-dire au mois de janvier 2022, le baromètre à ce jour est le suivant :

Ces rémunérations concernent également les documentaires et concerneront les films d’animation. Étant donné qu’ il y a encore peu de films, il suffit, comme c’est le cas en janvier, d’une seule rémunération élevée pour tirer la rémunération moyenne et la rémunération médiane vers le haut.

15000 €, la rémunération médiane de réalisateur correspond à peu près à celle d’Emmanuel Carrère pour  « Ouistreham ».https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-demannuel-carrere/

Nous avons comparé ce baromètre à celui de tous les films sortis l’année 2021. Mais notre baromètre de l’année dernière ne comprenait pas les documentaires. Nous les avons donc retirés de nos films de 2022.

 

https://siritz.com/financine/le-top-5-de-la-remuneration-et-le-barometre/

On voit que, pour les raisons avancées plus haut, pour le premier moi de cette année les rémunérations moyennes et médiane sont beaucoup plus élevées que celles de l’année dernière.

Pour les films sortis en 2022 nous commençons à établir un baromètre cumulé des rémunération des scénarios.

Comme vous le voyez, cette rémunération est en général plus élevée que celle des réalisateurs en tant que telle (dans 60% des cas). D’ailleurs le réalisateur est en général lui-même le scénariste ou le co-scénariste. Souvent cette rémunération comprend aussi l’achat des droits d’adaptation d’une oeuvre préexistante.

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement,  destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.

 

 

Les informations financières de Siritz.com sont principalement tirés du site Cinéfiances.info. Ce site, accessible par abonnement, est un exceptionnel outil de travail principalement destiné aux producteurs, distributeurs et à tous les investisseurs dans les films de cinéma français. https://www.cinefinances.info

Il publie le devis initial, le plan de financement et la répartition des recettes des investisseurs de tous les films français, à mesure qu’ils sortent. Certes ceux qui n’ont pas tous déposé tous leurs contrats au Registre public de la cinématographie ni un dossier d’agrément d’investissement, car ils pourront se faire contrôler lors de l’agrément de production, une fois le film effectivement produit. Mais ils sont très minoritaires et leur devis est en général très limité.

Évidemment ces informations ne correspondent pas exactement au budget définitif, ni même au plan de financement définitif. Mais l’objectif de Cinéfinances.info est de mettre en avant les informations de devis et de financement sur lesquels le producteur a monté le financement de son film.

L’ABONNEMENT STANDARD ET L’ABONNEMENT PREMIUM

L’abonnement standard permet de faire des recherches dans les archives qui datent de la création du site en 2010. Elle peut se faire par titre, réalisateur, auteur ou investisseur.

Le moteur de recherche de l’abonnement Premium est beaucoup plus puissant puisqu’il permet de sélectionner les films sortis une année donnée et de les classer par treize critères, qui vont du devis initial au minimum garanti du distributeur en passant par les investissements de chaque chaîne ou le salaire du réalisateur.

Ainsi, un producteur qui a aujourd’hui, un projet de film d’un devis donné peut rechercher, dans les films sortis en 2022 et 2021, ceux qui ont un budget approchant. Puis regarder dans le plan de financement de ces films, les différents investisseurs, puis, pour chaque investisseur, le montant de son investissement et, éventuellement, sa part des recettes. Cela lui donne une idée du niveau de ce qu’il peut espérer et des préférences des différents investisseurs.

Ces classements annuels sont également disponibles en pourcentage du devis. Et là, le producteur peut détecter, une année ou plusieurs années données, pour quels films tel investisseur a décidé de prendre en charge une partie du financement plus importante par rapport aux devis des films.

Les abonnés du site sont évidemment des producteurs, mais aussi la plupart des distributeurs importants, les chaînes qui investissent dans le cinéma, des collectivités locales, des banques et des  agents.

 

 

POUR LA RÉALISATION DE « VOUS NE DÉSIREZ QUE MOI »

C’est don 6ème long métrage  en tant que réalisatrice de film de fiction, bien qu’il se situe entre documentaire et fiction. En effet, il s’agit de l’adaptation de Je voudrais parler de Duras (Pauvert, 2016), un entretien inédit de Yann Andréa avec la journaliste Michèle Manceauxhttps://fr.wikipedia.org/wiki/Claire_Simon

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Le film est produit par Kristina Larsen (Madison films) pour un budget prévisionnel de 1 million €. https://fr.wikipedia.org/wiki/Vous_ne_désirez_que_moi

Pour la préparation, 40 jours de tournage et la post-production la rémunération de la  réalisatrice est de 47 000 €, dont 23 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et  24 000 € de salaire de technicien. C’est moins que la moitié des rémunérations médianes des réalisateurs films français sortis en 2021. https://siritz.com/financine/le-top-5-de-la-remuneration-et-le-barometre/Les droits d’adaptation du livre ont été acheté 43 500 €.

Le Film a bénéficié de 200 000 € d’avance sur recettes.

Il est coproduit par France 2 qui a acheté un passage. Canal+ et Multithématique ont également acheté un passage. Sophie Dulac Distribution a donné un minimum garanti pour les mandats salle et vidéo.

Le précédent film de Claire Simon était « Gare du Nord », sorti le 4 septembre 2013. C’était une coproduction 80/20 avec le Canada. Le producteur français était Les Films d’Ici pour un budget prévisionnel de 2 millions €.

Pour la préparation, 45 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice était de 46 000 €, dont 16 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et  30 000 € de salaire de technicien. Elle a en outre reçu 45 000 € pour le scénario qu’elle a coécrit avec Olivier Lorelle qui a reçu 16 000 € et Shirel Amitay qui en reçu 11 000€.

Le film avait bénéficié de 500 000 € d’avance sur recettes.

Le film bénéficiait du soutien du mini-traité franco-canadien. Le Distributeur était déjà Sophie Dulac distribution quai avait donné un minimum garanti. Il avait rassemblé    75 000 spectateurs. Le coproducteur canadien était Thalie productions.

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.

 

POUR LA RÉALISATION DE « ENQUÊTE SUR UN SCANDALE D’ÉTAT »

C’est le troisième long métrage de celui qui est surtout un comédien et un metteur en scène de théâtre. https://fr.wikipedia.org/wiki/Thierry_de_Peretti

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Le film est produit par Frédéric Jouve (Les Films Velvet) pour un budget prévisionnel de 5,5 millions €.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Enquête_sur_un_scandale_d%27État

Pour la préparation, 43 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 104 000 €, dont 56 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 48 000 € de salaire de technicien. C’est légèrement plus que la rémunération médiane des réalisateurs de films français sortis en 2021. https://siritz.com/financine/le-top-5-de-la-remuneration-et-le-barometre/

Le scénario est une adaptation du livre « L’infiltré » d’Hubert Avoine, dont les droits d’adaptation ont été achetés 25 000 €. Le scénario a été écrit avec Jeanne Aptekam et ils se sont partagés      184 000 €.

Le film a bénéficié de 600 000 € d’avance sur recettes. Il est coproduit par Les productions du Ch’timi, SRAB Films et Arte. Il a obtenu 100 000 € de soutien de la région Sud.

Canal+, Multithématiques et Arte ont préacheté une fenêtre.

Pyramide a donné un minimum garanti pour les mandats salle, vidéo, vod et svod.

Le précédent film de Thierry de Peretti était « Une vie violente », sorti le 9 août 2017. Il avait le même producteur et le même distributeur.

Pour la préparation, 45 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 82 000 €, dont 38 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 44 000 € de salaire de technicien.

Le film avait bénéficié de 550 000 € d’avance sur recettes. Il avait obtenu le soutien de la région Corse et était coproduit par Arte. Canal+, Multithématiques et Arte avaient préacheté des droits de passage.

Le film avait rassemblé 116 000 spectateurs.

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.

POUR LA RÉALISATION DE « LES VEDETTES »

Cette comédie est son 2ème long métrage. Il a réalisé beaucoup d’émissions comiques à sketch. https://fr.wikipedia.org/wiki/Jonathan_Barré

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Le film est produit par Alain Goldman (Légende films ) et Gaumont pour un budget prévisionnel de 9 millions €. https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Vedettes

 

Pour la préparation, 40 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 320 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est plus de 50% de plus que la rémunération moyenne des réalisateurs de films français sortis en 2021. https://siritz.com/financine/le-top-5-de-la-remuneration-et-le-barometre/

Le scénario a été co-écrit avec Grégoire Ludig et David Marsais. Ils se sont partagés 370 000 €.

TF1 est coproducteur et a préacheté un passage en clair. OCS  a préacheté 2 fenêtres de télévision à péage, et TMC un passage en clair.

Gaumont est le distributeur, avec tous les mandats mais sans avoir donné de minimum garanti. Les recettes amortissent prioritairement son investissement en tant que producteur.

Le premier film réalisé par Jonathan Barré était « La folle histoire de Max et Léon », sorti le 1er novembre 2016. Il était produit par Légendaire pour un budget prévisionnel de 11,5 millions €.

Pour la préparation, 45 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 100 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien.

Le scénario était écrit par David Marsais et Grégoire Ludig pour 82 000 €.

TF1 était coproducteur et avait préacheté un passage. Canal+, Mutithématiques et D8 avaient également préacheté un passage.

Studio Canal était distributeur et le film avait rassemblé 1,3 millions de spectateurs.

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.

LA RÉMUNÉRATION DE LAURENT CANTET

Ce drame est son 8ème long métrage. https://fr.wikipedia.org/wiki/Laurent_Cantet

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Il a été produit par Marie-Ange Luciani (Les films de Pierre), pour un budget prévisionnel de 4,2 millions €. https://fr.wikipedia.org/wiki/Arthur_Rambo

 

Il est distribué par Memento films.https://siritz.com/le-carrefour/le-positionnement-dalexandre-mallet-guy/

Pour financer le film, le producteur a mis son salaire et la moitié de ses frais généraux en participation. Mais la plus grande partie du numéraire investie est couverte par le crédit d’impôt. Il a bénéficié de 570 000 € d’avance sur recettes et d’une aide de la région Ile de France . Trois soficas y ont investi.

Canal + et Multithématiques ont effectué un achat. France 2 est coproducteur et  a effectué un préachat pour la télévision en clair pour le même montant. Memento a donné un minimum garanti pour les mandats salle, vidéo et vod. Play time a le mandat de vente international contre l’investissement d’une sofica adossée.

La rémunération de Laurent Cantet est de 127 000 € répartie à part égale entre salaire de technicien et à valoir sur droits d’auteurs. C’est  moins que la rémunération moyenne des réalisateurs de films français sortis en 2021. https://siritz.com/financine/le-top-5-de-la-remuneration-et-le-barometre/

Il a coécrit le scénario avec Fanny Burdino et Samuel Doux. Ils se sont partagé une rémunération de 205 000 €.

Son précédent film était « L’Atelier », sorti en salle el 10 septembre 2019. Il était produit par Denys Freyd (Archipel 35) pour un budget prévisionnel de 3,5 millions € et distribué par Diaphana.

Pour la préparation, 35 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 99 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien.

Il avait coécrit le scénario avec Robin Campillo et ils s’étaient partagé 99 000 €.

Le film avait rassemblé 147 000 spectateurs.

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement,  destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors es films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit du dossier sur lequel le producteur a monté son financement, correspondant à l’agrément d’investissement, non les données définitives, après production effective du film. Ce site dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 11 ans d’archives.