POUR LA RÉALISATION DE « EN ATTENDANT BOJANGLES »
Cette adaptation du roman à succès d’Olivier Bordeaut, paru en 2016, est son troisième long métrage. https://fr.wikipedia.org/wiki/Régis_Roinsard
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Il est produit par Olivier Delbosc (Curiosa Films) et Jean-Pierre Guérin (JPG Films) pour un budget prévisionnel de 12,3 millions €. https://fr.wikipedia.org/wiki/En_attendant_Bojangles
Pour la préparation, 43 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 200 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est beaucoup plus que la rémunération moyenne des réalisateurs de films français sortis en 2021. https://siritz.com/financine/le-top-5-de-la-remuneration-et-le-barometre/
Le scénario a été co-écrit avec Romain Compingt et ils se sont partagés 240 000 €. Les droits d’adaptation du livre ont été acquis pour 256 000 €.
Le film est coproduit par Studio Canal et Orange Studio qui sont également co-distributeurs avec les mandats salle, vidéo, vod et international. France 2 est également coproducteur.
Canal+ et Multithématiques ont préacheté les passages télévision à péage et France 2 a préacheté deux passages.
Le précédent film de Régis Roinsard était « Les traducteurs », sorti en salle le 29 janvier 2020. Il était produit par Trésor film pour un budget prévisionnel de 9,7 millions € et a été distribué par Trésor Films/Mars Films. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-regis-roinsard/
Pour la préparation, 45 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 224 000 €, dont 126 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 98 000 € de salaire de technicien.
Il avait rassemblé 280 000 spectateurs.
Le premier film de ce réalisateur était « Populaire », sorti le 28 nombre 2012. Il était produit par Trésor films pour 14,4 millions € et distribué par Mars films.
Pour la préparation, 37 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 150 000 €, dont 100 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 50 000 € de salaire de technicien.
Le film avait rassemblé 1,170 millions de spectateurs.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.
L’ENJEU MAJEUR DU TOURNAGE EN STUDIO
ÉditorialIL FAUT DÉVELOPPER DES STUDIOS PERFORMANTS MAIS AUSSI LA FORMATION AU TOURNAGE EN STUDIO
En 2018 les réalisateurs et techniciens de films français avaient dû se mobiliser pour que les pouvoirs publics interviennent afin d’empêcher la disparition des studios de tournage de Bry-sur-Marne. Film France avait alors commandé une étude sur l’enjeu que représentait la survie des studios français pour nos productions cinématographiques et audiovisuelles. Le CNC avait participé au financement de cette étude, mais sans lui marquer un véritable intérêt. https://www.cnc.fr/professionnels/etudes-et-rapports/rapport/les-studios-de-tournage-un-enjeu-primordial-pour-la-production-en-france_990068
UN RETARD ACCABLANT
Or les conclusions de celles-ci étaient sans équivoques :
-l’équipement de l’hexagone en studios était totalement sous développé par rapport au Royaume-Uni et à l’Allemagne, mais aussi à l’Italie et à la Tchécoslovaquie, et, bientôt, à l’Espagne. Nous avons moins de studios, ils ont beaucoup moins de plateaux et aucun grand plateau. Nos studios ont très peu des compléments indispensables à leur activité (back lots, prestataires, etc…).
-chez nous le studio de tournage était une activité déficitaire, alors qu’ailleurs c’était une activité très rentable : « vous leur donner le Sahara et deux ans après ils importent du sable. »
-ce sous-développement allait progressivement devenir un véritable handicap pour la production française et internationale sur notre territoire. En effet, le tournage en décor réel dans les villes va devenir de plus en plus difficile et coûteux. Par ailleurs, pour répondre à la formidable demande de séries de fiction, les tournages en décors récurrents en studio vont être un moyen indispensable pour maitriser les coûts. Enfin les effets spéciaux, qui seront de plus en plus utilisés, ont besoin d’un tournage en studio.
En tout cas, deux ans après la publication de l’étude, les studios de tournage français tournent désormais à plein. Mais ils sont toujours très insuffisants.
LES CAUSES DE CE RETARD
Cette situation avait deux causes majeurs. Tout d’abord le fait que la plupart de nos studios ne possèdent plus leur foncier. Comme ils sont dans ou à la périphérie des grandes villes arrive un moment où soit leur marge est insuffisante pour couvrir leur loyer, soit une opération immobilière y est beaucoup plus rentable. Au contraire, les grands studios européens, et notamment ceux du Royaume-Uni possèdent leur foncier qui constitue un actif dont la valeur ne cesse d’augmenter.
La seconde raison de ce retard tient au fait que la formation de nos réalisateurs, de nos directeurs de production, de nos producteurs, mais aussi de nos scénaristes repose sur une sorte d’« idéologie de la nouvelle vague » selon laquelle la qualité suppose le tournage en décors réel. C’était effectivement le crédo de ces jeunes réalisateurs qui, au début de leur carrière n’avaient pas les moyens de tourner en studio. C’est aujourd’hui un dogme renforcé par le fait que, encore très peu de nos professionnels savent tourner en studio. Seul la Femis inclut une formation du tournage en studio de ses réalisateurs.
DEUX PROPOSITIONS
Cette constatation conduit à deux conclusions. En premier lieu, les villes et les régions doivent mettre en œuvre les outils pour le développement de studios véritablement performants, car le tournage de films et de fictions audiovisuelles sera une importante source de création d’emplois dans les années à venir. Le CNC est moins concerné car c’est essentiellement une administration de distribution de subventions. https://siritz.com/editorial/choc-de-modernisation-pour-les-studios/
En second lieu, il faut développement massivement la formation initiale et permanente de tournage en studio. Y compris pour les scénaristes qui doivent tenir compte de cet enjeu quand ils écrivent leur scénario.
pour information, il faut savoir que, en 2017, les grands studios britanniques avaient calculé que, compte tenu des projets effectifs de production dans le monde, la demande de tournages en studio représentait le double des capacités mondiales. https://siritz.com/editorial/la-multiplication-de-loffre-est-irreversible/
LA BAROMETRE DES MG DISTRIBUTEUR 2021
FinanCinéDIX MG À PLUS DE 2 MILLIONS €
Selon les données de Cinéfinances.info*, 68% des films français sortis en 2021 ont bénéficié d’un minimum garanti du distributeur pour la sortie en salle. Mais celui-ci, dans de nombreux cas, couvre également le mandat pour la distribution sur d’autres médias (vivo et vod, s-vod, international, tv).
Mais attention : parmi les films pour lesquels il n’y a pas de minimum garanti du distributeur dans le financement c’est parfois parce que le distributeur est avant tout le principal producteur et encaisse la quasi-totalité des recettes jusqu’à amortissement de son investissement.
C’est, par exemple, le cas de Gaumont pour « OSS 117 : Alerte rouge en Afrique » pour lequel il reçoit 100% de la recette salle jusqu’à récupération de son investissement définitif de 6,5 millions €. C’est également de cas de Pathé qui, pour « Un tour chez ma fille », reçoit 100% des recettes salle et vidéo jusqu’à amortissement de son investissement de 2,3 millions € en tant que producteur.
Il y a 10 films pour lesquels le distributeur salle a accordé un minimum garanti supérieur à 2 millions €.
https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-julien-rappeneau/
Si l’on compare le minimum garanti au budget prévisionnel on va de 16% pour « Mystère à Siant-Tropez » à 66% pour « Présidents «
Si l’on prend en compte les films pour lesquels le distributeur a donné un minimum garanti, ils vont de 5 000 € à 5 650 000 €. Le minimum garanti moyen est de 440 000 € . Il correspond à celui d’Apollo films pour le « Zaï,Zaï Zaï, Zaï,» , réalisé par François Desagnat.
Et le minimum garanti médian est de 150 000 €. Il y a 13 films qui ont reçu un minimum garanti de ce montant.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il pblie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.
LA RÉMUNÉRATION D’ÉMANNUEL CARRÈRE
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DE « OUISTREHAM »
C’est son 6ème long métrage. Il est tiré du roman de Florence d’Aubenas. https://fr.wikipedia.org/wiki/Emmanuel_Carrère
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Il est produit par Olivier Delbosc (Curiosa films) ainsi que Julien Déris § David Gauquié (Cinéfrance studios) pour un budget prévisionnel de 5 millions €. https://fr.wikipedia.org/wiki/Ouistreham_(film)
Pour la préparation, 35 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 153 200 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est 50% de plus que la rémunération médiane des réalisateurs de films français sortis en 2021. https://siritz.com/financine/le-top-5-de-la-remuneration-et-le-barometre/
Les producteurs ont essentiellement investi leurs salaires et frais généraux en participation ainsi que le crédit d’impôt. Mars Film était coproducteur.
Il a en outre reçu 180 000 € pour le scénario tandis que les droits d’adaptation du livre de Florence Aubenas ont été acquis pour 240 000 €.
Le film a reçu 650 000 € d’avances sur recettes.
Mars films était coproducteur. Le film a bénéficié d’une aide de la région Normandie.
OCS a acheté le 1er passage télévision payante et Canal+ le second. France 3 est coproducteur et a acheté un passage.
Memento Films est distributeur en remplacement de Mars films et a donné un minimum garanti pour les droits salle et vidéo.
Le précédent film réalisé par Emmanuel Carrèrre était « Moustache », sorti le 6 juillet 2007 et tiré de son roman. Il était produit par Anne-Dominique de la Toussaint (Les films de la Tournelle) et distribué par Pathé films. Il avait rassemblé 340 000 spectateurs. https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Moustache
A noter que Curiosa films a produit « En attendant Bojangles », réalisé par Régis Roinsard, qui vient de sortir https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-regis-roinsard-2/.
De même Cinéfrance studio a produit « Barbaque » qui a déjà rassemblé 250 000 spectateurs. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-fabrice-eboue/.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.
LA RÉMUNÉRATION DE FRED CAYAVÉ
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DE « ADIEU MONSIEUR HAFFMANN »
Cette comédie dramatique est son 6ème long métrage. https://fr.wikipedia.org/wiki/Fred_Cavayé et https://fr.wikipedia.org/wiki/Fred_Cavayé
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Il est produit par Philippe Rousselet (Vendôme productions). Pathé et Orange studio sont coproducteurs en ayant investi du fonds de soutien. Ils sont également distributeurs en ayant donné un minimum garanti pour tous les mandats. https://fr.wikipedia.org/wiki/Adieu_Monsieur_Haffmann_(film)
Pour la préparation, 27 jours de tournage en décors naturel et 23 en studio, ainsi que la post-production la rémunération du réalisateur est de 250 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est légèrement plus que la rémunération moyenne des réalisateurs de films français sortis en 2021. https://siritz.com/financine/le-top-5-de-la-remuneration-et-le-barometre/
Ce film est une adaptation de la pièce de théâtre à succès de Jean-Philippe Daguerre dont les droits d’adaptation ont été acheté 100 000 €. Le scénario a été coécrit avec Sarah Kaminsky et ils se sont partagés 400 000 €.
OCS a pré-acheté 2 passage tandis que France 2 l’a coproduit eta pré-acheté 2 passages.
Le précédent film réalisé par Fred Cayavé était « Le jeu ». Sorti le 17 février 2018 il était produit par Mars Films et Medset films pour 8 millions € et distribué par Mars Films. https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Jeu_(film)
Pour la préparation, 34 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 300 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Il avait reçu 192 000 € pour le scénario. Celui-ci était une adaptation d’un roman italien dont les droits avaient été acquis 350 000 €.
Le film avait rassemblé 1,64 millions de spectateurs.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.
LA PRODUCTION FRANÇAISE D’UN FILM IRANIEN
Cinéscoop« UN HÉROS » DE ASGHAR FARHADI
C’est le 9ème film du réalisateur iranien. https://fr.wikipedia.org/wiki/Asghar_Farhadi
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Sorti en salle en France le 15 décembre 2021, il est entièrement produit par le producteur/distributeur français Alexandre Mallet-Guy (Memento Film Production) pour un budget prévisionnel de 2,5 millions €. https://fr.wikipedia.org/wiki/Un_héros_(film,_2021)
Il a été entièrement tourné au Iran.
Pour la préparation, 70 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 150 000 €, dont 50 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 100 000 € de salaire de technicien. C’est légèrement au-dessus de la rémunération moyenne de réalisateurs de films français sortis en 2021.
Il a en outre écrit le scénario pour une rémunération de 50 000 €.
Le film a bénéficié d’une aide aux cinémas du monde du CNC. Il a été coproduit et préacheté par Arte. Memento distribution a donné un minimum garanti de 300 000 € sur la France et Memento international un minimum garanti de 1,5 millions € pour les ventes internationales.
En 3 semaines le film a rassemblé 145 000 entrées et continue sa carrière.
Le précédent film de Asghar Farhadi était également produit par Memento Film Production mais en coproduction avec l’Espagne(40%) et l’Italie (10%). Son budget prévisionnel était de 10 millions €.
Pour la préparation, 70 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 500 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Le réalisateur avait en outre reçu 562 000 € pour le scénario.
Le film coproduit par France 3, était préacheté par Canal+, Multithématiques et France 3.
En France il avait rassemblé 830 000 spectateurs.
CINÉMA : ATTENTE DE LA CHRONOLOGIE DES MÉDIAS
ÉditorialLA DISTRIBUTION PEUT-ELLE ESPÉRER DU NOUVEL ÉCO-SYSTÈME ?
ll reste encore une étape à franchir pour l’inclusion de la S-vod dans l’écosystème de notre audiovisuel. C’est, pour les films de cinéma, sa place dans la chronologie des médias par rapport à Canal + mais aussi aux grandes chaînes en clair.
Canal a signé un accord avec la profession du cinéma, avec une chronologie des médias que le cinéma doit imposer aux autres médias. https://siritz.com/editorial/accord-entre-canal-et-le-cinema/Mais ceux-ci peuvent ne pas vouloir respecter cette chronologie. La situation serait telle que le gouvernement devrait intervenir pour trancher ce conflit. https://www.lesnumeriques.com/vie-du-net/le-dossier-de-la-chronologie-des-medias-pietine-netflix-s-impatiente-n168203.html
Mais une fois ce conflit tranché, est-ce que le cinéma bénéficiera de plus d’argent ? En principe oui puisque, dès la première année, les plateformes vont apporter 50 à 60 millions € en plus à la production cinéma.
Néanmoins, face à cette concurrence, le chiffre d’affaires et, donc, l’apport de Canal + à cette production risque de baisser. Surtout, si le gouvernement impose à Canal + une chronologie qui ne lui convient pas, la chaîne peut toujours mettre à exécution sa menace de se scinder en deux chaînes : une, utilisant la fréquence hertzienne, de cinéma et fiction, soumise aux règles fixées par l’État et le CSA. L’autre de sport, utilisant l’OTT, c’est à dire internet. Le chiffre d’affaires de la première, sur lequel est assis l’obligation d’investissement dans la production cinéma et fiction, chuterait alors fortement.Dans ce cas il est probable que la production cinéma verrait ses recettes baisser.
Mais admettons que les choses se passent bien et qu’un accord général soit trouvé sur la chronologie des médias. C’est à dire que la S-Vod apporte 50 à 60 millions de financement supplémentaire à la production cinéma. Est-ce que cela ne va pas permettre aux producteurs de demander des minima garantis moins élevés aux distributeurs qui traversent une phase très difficile du fait de la baisse de la fréquentation de 2021 qui devrait se poursuivre largement en 2022 ? En fait, les plateformes ne seront certainement intéressées que par les films à fort potentiel commercial. Elles n’apporteront donc pas plus de financement aux producteurs des autres dont les montages financiers ne seront nullement facilités. Au contraire, si le chiffre d’affaires de Canal+ baisse. Ces producteurs ne seront donc pas en mesure de moins faire reposer leur financement sur les distributeurs.
LA RÉMUNÉRATION DE ROBERT GUÉDIGUIAN
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DE « TWIST À BAMAKO »
Ce film est son 22ème. https://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Guédiguian
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Il est produit par Nicolas Blanc, Marc Bordure, David Coujard, Muriel Meynard et Juliette Schrameck (Agat Films et Cgie/Ex Nihilo) pour un budget de 5,3 millions €. https://fr.wikipedia.org/wiki/Twist_à_Bamako
C’est une coproduction entre la France (80%), le Canada (14%), l’Italie (%) et le Mali.
Le coproducteur canadien est Périphéria Productions et le coproducteur Italien Bibi films.
Pour la préparation, 44 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 300 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien.
C’est sensiblement plus que la rémunération moyenne des réalisateurs de films français sortis en 2021. https://siritz.com/financine/le-top-5-de-la-remuneration-et-le-barometre/
Il a en outre reçu 150 000 € pour le scénario qui a été coécrit avec Gilles Taurand qui a reçu 94 000 €.
Le film a bénéficié d’avances sur recettes de 600 000 € . Il a reçu le soutien d’Eurimage et de la région Paca. France 3 est coproducteur et a acheté un passage. Canal + et Multithématiques ont acheté un passage. Le film est distribué par Diaphana qui a accordé un minimum garanti.
Le précédant film de Robert Guédiguian est « Gloria mundi », sorti le 27 novembre 2019. Il avait le même producteur. Il avait le même producteur et son budget était de 4,1 millions €.
Pour la préparation, 36 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 300 000 €, dont 100 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 200 000 € de salaire de technicien.
Il avait en outre reçu 100 000 € pour le scénario qui était coécrit avec Serge Valetti, ce dernier ayant reçu 60 000 €.
Diaphana était le distributeur et le film avait rassemblé 332 000 spectateurs.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.
LA RÉMUNÉRATION DE YOHAN MANCA
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DE « MES FRÈRES ET MOI »
Cette adaptation de la pièce de théâtre de Hédi Tilette de Clermont-Tonnerre est le premier film de ce réalisateur. https://www.premiere.fr/Star/Yohan-Manca
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Mes_frères_et_moi
Il a été produit par Julien Madon (Single man productions) pour un budget prévisionnel de 3,1 millions €.
Pour la préparation de ce film dramatique, 36 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 55 000 €, dont 15 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 40 000 € de salaire de technicien.
C’est environ la moitié de la rémunération médiane des réalisateurs de films français sortis en 2021. https://siritz.com/financine/le-top-5-de-la-remuneration-et-le-barometre/
Le réalisateur a en outre reçu 14 000 € pour son scénario tandis que les droits d’adaptation de la pièce ont été acquis pour 54 000 €.
Le producteur n’a investi que son crédit d’impôt ainsi que son salaire et ses frais généraux en participation.
Le film a bénéficié de 520 000 € d’Avances sur recettes. Il a reçu le soutien de la région Occitanie.
Ad Vitam est coproducteur. Il est également distributeur avec les mandats salle et vidéo pour un minimum garanti.
Canal+ et Multitématiques ont préacheté un passage.
Le précédent film produit par Single man productions était « Cette musique ne joue pour personne », réalisé par Samuel Benchetrit et sorti le 29 septembre 2021. Son budget prévisionnel était de 2, 8 millions € et il était distribué par UGC. Il avait rassemblé 90 000 spectateurs.
Son prochain film est « Goliath », réalisé par Frédéric Tellier et distribué par StudioCanal.
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LA RÉMUNÉRATION DE RÉGIS ROINSARD
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DE « EN ATTENDANT BOJANGLES »
Cette adaptation du roman à succès d’Olivier Bordeaut, paru en 2016, est son troisième long métrage. https://fr.wikipedia.org/wiki/Régis_Roinsard
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Il est produit par Olivier Delbosc (Curiosa Films) et Jean-Pierre Guérin (JPG Films) pour un budget prévisionnel de 12,3 millions €. https://fr.wikipedia.org/wiki/En_attendant_Bojangles
Pour la préparation, 43 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 200 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est beaucoup plus que la rémunération moyenne des réalisateurs de films français sortis en 2021. https://siritz.com/financine/le-top-5-de-la-remuneration-et-le-barometre/
Le scénario a été co-écrit avec Romain Compingt et ils se sont partagés 240 000 €. Les droits d’adaptation du livre ont été acquis pour 256 000 €.
Le film est coproduit par Studio Canal et Orange Studio qui sont également co-distributeurs avec les mandats salle, vidéo, vod et international. France 2 est également coproducteur.
Canal+ et Multithématiques ont préacheté les passages télévision à péage et France 2 a préacheté deux passages.
Le précédent film de Régis Roinsard était « Les traducteurs », sorti en salle le 29 janvier 2020. Il était produit par Trésor film pour un budget prévisionnel de 9,7 millions € et a été distribué par Trésor Films/Mars Films. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-regis-roinsard/
Pour la préparation, 45 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 224 000 €, dont 126 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 98 000 € de salaire de technicien.
Il avait rassemblé 280 000 spectateurs.
Le premier film de ce réalisateur était « Populaire », sorti le 28 nombre 2012. Il était produit par Trésor films pour 14,4 millions € et distribué par Mars films.
Pour la préparation, 37 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 150 000 €, dont 100 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 50 000 € de salaire de technicien.
Le film avait rassemblé 1,170 millions de spectateurs.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.
LE TOP 5 DE LA RÉMUNÉRATION ET LE BAROMÈTRE
FinanCinéDES RÉALISATEURS DE FILMS FRANÇAIS SORTIS EN 2021
Cinq réalisateurs de films français qui sont sortis l’année dernière ont eu une rémunération égale ou supérieure à 442 000 €. Et il ne s’agit pas uniquement des budgets de films les plus élevés. Il n’y en a que deux pour lesquels le coût du scénario est supérieur à la rémunération du réalisateur. Mais n’oublions pas que, en général, le réalisateur est aussi le scénariste ou un des coscénaristes du film. Et deux de ces films sont loin d’avoir atteint le demi-million d’entrées. https://www.lci.fr/culture/video-cinema-spider-man-no-way-home-dune-voici-les-10-films-qui-ont-presque-sauve-le-box-office-francais-en-2021-2205973.html
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Valérie Lemercier reste de loin celle qui a été la mieux rémunérée tant comme réalisatrice que comme scénariste. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-valerie-lemercier/
Elle précède Olivier Baroux comme réalisateur d’un des plus grands succès du cinéma français en 2021, « Les Tuche 4 », qui continue sa carrière en 2022. En revanche le scénario du film est relativement peu rémunéré.
Puis on trouve Nicolas Bedos pour « OSS 117 : Alerte rouge en Afrique » ,
Vient ensuite Yvan Attal pour « Les choses humaines » https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-yvan-attal/
Alexandre Astier clôt ce top 5, mais il est de loin en tête pour les scénarios. La rémunération de celui-ci comprend les droits d’adaptation de sa série tv. Et il est le producteur de ce grand succès. https://siritz.com/cinescoop/les-remunerations-dalexandre-astier/
Pour ce qui est du baromètre de la rémunération des réalisateurs de tout les films français sortis en 2021, Valérie Lemercier est évidemment en tête. La rémunération moyenne est de 140 000 € et la rémunération médiane de 100 000 €.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.