IL EXISTE DES CRITÈRE OBJECTIF POUR LES ANALYSER
Cette semaine l’hebdomadaire Télérama consacre un grand dossier « Pour faire la peau aux clichés sur le cinéma français ». Et il conclut que « Non il n’y a pas trop de films. Non ils de sont pas intello-chiants. Non ils ne sont pas trop subventionnés. Non ils ne sont pas tous pareils. »
Évidemment il s’agit de clichés, qui, comme tels, sont forcément excessifs. Mais, pour autant, tout est-il pour le mieux dans le meilleur des cinémas du monde ? Ainsi, l’appréciation de la qualité des films est subjective. Mais, étant donné qu’il s’agit d’un loisir collectif, qui vise à satisfaire un public, on peut prendre un critère objectif, celui du jugement de ce public. Et celui-ci peut être apprécié non par le nombre d’entrées totale de chaque film, mais par sa tenue sur la longueur. Il s’agit d’un critère « objectif », à la différence du point de vue des critiques ou de chacun d’entre nous qui est uniquement subjectif.
Tenue du film sur la longueur
Ainsi, un film totalise en fin de carrière en moyenne trois fois ses entrées de la première semaine. Si c’est sensiblement plus, c’est que le bouche à oreille était bon, donc que le film a plu à un public. Or, si, pour les films sortis en septembre les résultats des films français ont presque tous été décevants du point de vue de ce critère, ce n’est pas le cas des films sortis en octobre.
Ainsi, fin novembre, pour les films français sortis en octobre, quatre films français, soit en moyenne un par semaine, ont largement dépassé le coefficient 3, et même quatre.

Pour « Simone », il s’agit d’un véritable phénomène puisque le coefficient approche de 5. En novembre ces très bonnes performances de certains films français se sont poursuivies.

Et, avec ce même critère, le mois de novembre a vu plusieurs très bons succès de films français.
Le nombre de films français
En ce qui concerne le deuxième cliché, savoir s’il y a « trop de films », là encore, cela ne veut rien dire en soi. En tout état de cause le cinéma est une industrie de prototype et il est dans sa nature de comporter beaucoup d’échecs.
Néanmoins, là encore, on peut s’appuyer sur un critère objectif. Ainsi, en 2019, alors que, depuis plus de 10 ans, la fréquentation en France se situait au-dessus de 200 millions d’entrées, 301 films avaient été agréés par le CNC, dont 240 d’initiative française, les autres étant des coproductions françaises minoritaires. La fréquentation avait atteint 213 millions d’entrées, dont 117,5 millions (55%) pour les films américains et 75,5 millions (35%) pour les films français. Plus de 750 films étaient sortis en salle. 57 films ont dépassé le million d’entrées dont 34 films américains et 16 films français. Le premier film français n’arrive qu’en 4ème position.
En 1982, la fréquentation était de 202 millions d’entrées, dont 70 millions pour les films américains et plus de 100 millions pour les films français. 43 films ont réalisé plus d’un million d’entrées, dont 27 français et 12 américains. « ET » de Spielberg est en tête des entrées, mais derrière on trouve 7 films français. Or, cette année là, la France avait produit 150 films, soit la moitié de ce qu’elle produit aujourd’hui.
Ainsi, le doublement de notre nombre de films a coïncidé avec un fort recul du cinéma français.
En tout état de cause, l’accroissement du nombre de films qui sortent, quelle que soit leur nationalité, a un double effet négatif : les médias ne peuvent parler de tous et l’attention du public ne peut que se disperser et se porte sur une poignée de films. En outre, les distributeurs voudraient que les exploitants programment leur film à toutes les séances pendant deux semaines. Or c’est strictement impossible quand 15 films sortent en moyenne par semaine et, 20 films certaines semaines .
A noter que dans un très intéressant article, Alain Le Diberder explique que la forte augmentation du nombre de films français est due au remplacement des copies pellicule par la diffusion numérique en 2018 qui a abaissé fortement les frais d’édition et permis l’explosion de films de moins de 2 millions € de budget. Les films de plus de 2 millions € restent aux alentours de 130 par an https://alain.le-diberder.com/le-cinema-a-la-francaise-nest-pas-eternel/
ise-nest-pas-eternel/
Dans ce même article Alain Le Diberder rappelle que la production française est d’environ une comédie par semaine, qui représentent donc un peu moins du quart des films français, réalise 50% des entrées. « Mais la moitié de ces films monopolise 90% de ces entrées. Donc un petit dixième des films français, les comédies à succès, cumule 45% des spectateurs des films français, les 90% autres films se partageant les 55% restants« .
Les obligations d’investissement des chaînes et des plates-formes
Enfin Télérama affirme que le cinéma français n’est pas trop subventionné. Mais il ne prend en compte que le compte de soutien qui est financé par un droit de douane sur les films étrangers, principalement américains. Or l’aide des régions est également une subvention. De même l’obligation d’investissement des chaînes et, désormais des plates-formes, est, elle aussi, une subvention car, admettons que cette obligation ne porte que sur les œuvres en général-télévisuelles et cinématographiques- la part du cinéma serait fortement réduites car les chaînes diminueraient fortement leurs commandes de films de cinéma pour augmenter leurs commandes de séries.
Les déductions fiscales
De même, la déduction de l’impôt sur le revenu de 48% de l’investissement dans les soficas est bien une aide de l’État. Tout comme le crédit d’impôt de 30% de la plupart des dépenses de production.
Le montant des subventions au cinéma est donc très important et représente les gros des financement de la production. La question est alors de savoir si ce soutien, qui n’a cessé d’augmenter au fil des années, est efficace. Les performances des films français devraient conduire à une réflexion.
LA RÉMUNÉRATION DE SYLVIE VERHEYDE
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DE « STELLA EST AMOUREUSE »
C’est son 7ème long métrage. https://fr.wikipedia.org/wiki/Sylvie_Verheyde
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Il a été produit par Atelier de production (Thomas et Mathieu Verhaegue) pour un budget prévisionnel de 3,2 millions €.
Pour la préparation, 30 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice est de 70 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est 30% de moins que la rémunération médiane des réalisateurs de films français sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/le-nouveau-barometre-des-realisateurs/
Elle a écrit le scénario avec William Wayolle et ils se sont partagés 96 000 €. C’est 20% de moins que le budget médian des films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-scenarios-au-29-11-2022/
Le film a bénéficié de 650 000 € d’avance sur recettes du CNC. France 2 est coproducteur et deux sofica y ont investi.
Canal+, Multithématiques, France 2 et TV5 Monde l’ont préacheté. KMBO a donné un minimum garanti pour le mandat salle et vidéo. WTFilms a le mandat vente à l’étranger sans minimum garanti.
Le précédent film réalisé par Sylvie Verheyde était « Madame Claude ». Mais il n’est pas sorti en salle et a été diffusé par Netflix en 2021. https://fr.wikipedia.org/wiki/Madame_Claude_(film,_2021)
Elle avait réalisé “Sex Doll », sorti en salle le 7 décembre 2016. Le film était produit par Les Films du Veyrier (Bruno Berthemy et Valérie Roucher) pour un budget prévisionnel de 2,5 millions €.
Pour la préparation, 28 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice était de 50 000 €, dont 10 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 40 000 € de salaire de technicien. Pour le scénario elle avait reçu 60 000 €.
Le CNC avait accordé une avance sur recette de 540 000 €. Le film avait été préacheté par Multithématiques et TV5 Monde.
Rezo avait donné un minimum garanti pour la distribution en salle et Wild Bunch pour la distribution à l’étranger hors Royaume-Uni.
En France le film avait rassemblé 4 500 spectateurs.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
LA RÉMUNÉRATION DE NOÉMIE LEFORT
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DE « MON HÉROÏNE »
Cette comédie est le premier long métrage de cette réalisatrice qui avait jusque-là réalisé des making of pour les majors et un documentaire pour la télévision.https://www.quellebellehistoire.com/auteurs/noemie-lefort-2/
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Le film est produit par Octopolis (Mathieu Zeller) pour un budget prévisionnel de 4,1 millions €.
Pour la préparation, 40 jours de tournage (dont 15 en décors naturel à New-York) et la post-production la rémunération de la réalisatrice est de 80 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est 20% de moins que la rémunération médiane des réalisateurs de films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/le-nouveau-barometre-des-realisateurs/
La réalisatrice a écrit le scénario avec Fadette Drouard et elles se sont partagées 87 000 €. C’est un tiers de moins que le budget médian des scénarios de films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-scenarios-au-29-11-2022/
Le film a été coproduit par Indy Films production (Stéphane Réthoré). Il est distribué par Universal France qui a donné un minimum garanti pour les mandats de distribution salle et vidéo, un autre pour le mandat de distribution télévision payante, un autre pour le mandat de distribution télévision gratuite et un dernier pour le mandat de vente à l’étranger.
Octopolis avait produit « Big Foot family », un film d’animation sorti le 5 août 2020. Il était réalisé par Ben Stassen et Jérémie Dégruson. Son budget prévisionnel était de 15,2 millions €.
Apollo avait donné un minimum garanti pour le mandat de distribution et salle et Charades un minimum garanti pour le mandat de distribution à l’étranger.
Le film avait rassemblé 454 00 spectateurs en France.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
LA RÉMUNÉRATION DE JÉRÉMIE GUEZ
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DE « KANUN, LA LOI DU SANG »
Ce thriller est de troisième long métrage qu’il a réalisé. Il est également réalisateur de la série BRICS. https://fr.wikipedia.org/wiki/Jérémie_Guez
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Il s’agit d’une coproduction entre la France (60%) et la Belgique (40%) pour un budget prévisionnel de 1,8 millions €.
Pour la préparation, 25 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 50 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est la moitié de la rémunération médiane des réalisateurs de films français de fiction sortis depuis le début de l’année.https://siritz.com/financine/le-nouveau-barometre-des-realisateurs/
Le scénario a été écrit par Jérémie Guez qui a reçu 25 000 €. C’est le cinquième du budget médian des scénarios de films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-scenarios-au-29-11-2022/
Le producteur délégué français est Cheyenne Fédération (Julien Madon et Aimée Buidine). Une sofica adossée y a investi. Canal+ et Multithématiques l’ont préacheté.
The jokers, a donné un minimum garanti pour les mandats de distribution salle, vidéo et vod. La distribution physique est assurée par Book Makers. Les deux sociétés appartiennent à Manuel Chiche.
Il a rassemblé 4 300 entrées dans 55 salles à son premier week-end.
Le précédent film réalisé par Jérémie Guez est « Sons of Philadelphia », sorti en France le 26 mai 2021. Il s’agissait d’une coproduction entre la France (22%), la Belgique (37%, les USA (30%) et les Pays-Bas (11%) pour un budget prévisionnel de 4,1 millions €.
Pour la préparation, 24 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 86 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Le film était tiré d’un livre de Pete Dexter dont les droits d’adaptation avaient été acquis 97 000 €. Pour le scénario Jérémie Guez avait reçu 43 000€.
Le producteur français était The Sound of Philadelphia Production Company (Julien Madon et Aimée Buidine) qui était aussi, sans minimum garanti, le distributeur français et le distributeur international, hors États-Unis et Bénélux.
Le coproducteur US était Bookstreet Pictures, le coproducteur Belge Gapbusters et le coproducteur Néerlandais Hala Productions BV.
En France le film avait rassemblé 23 000 spectateurs.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
LE BOULEVERSEMENT DU SECTEUR DE LA SVOD
ÉditorialLa Svod assure une forte croissance au secteur audiovisuel, à la fois en chiffre d’affaires et en nombre d’emplois. Mais la situation et aussi les perspectives ne sont pas aussi roses que ce qu’on avait cru.
C’est de que démontre l’analyse d’Alain Le Diberder dans son article « la nouvelle économie de la svod », publié par son site « Après la révolution numérique ».
https://alain.le-diberder.com/la-nouvelle-economie-de-la-svod/
Il rappelle tout d’abord que le marché commence à se saturer dans les pays riches et que les croissances d’abonnés dont continuent de se prévaloir les grandes plates-formes internationales se font dans des pays en voie de développement, à des tarifs bien inférieurs.
Par ailleurs, la Commission européenne a élaboré une règlementation SMAD comme s’il s’agissait d’un seul et même secteur. Alain Le Diberer démontre qu’il est en fait composé de quatre secteurs différents.
Il y a d’abord les studios de Hollywood qui produisent des films de cinéma ainsi que des séries dans le monde entier. Ils ont tous lancé leur plate-forme payante et décidé de leur réserver l’exclusivité de leurs films après la diffusion de ceux-ci en salle. Or toutes leurs plates-formes sont déficitaires et, en leur réservant leurs films, ils perdent le marché des autres média.Tous ces acteurs sont de ce fait lourdement déficitaires.
Netflix constitue un secteur à lui tout seul. C’est lui qui a inventé la Svod et c’est la seule plate-forme à être largement bénéficiaire. Elle achète ses programmes à des producteurs extérieurs mais commence à avoir une production interne.
Le troisième secteur est celui d’entreprises dites de technologies, Apple et Amazon. Ils ont l’ambition de bâtir un écosystème cohérent et le plus fermé possible. Chacune de ces sociétés pèse en bourse plus que toutes les autres entreprises du secteur audiovisuel réunies.
Le troisième secteur regroupe toutes les autres entreprises et, avant tout, les chaînes de télévision. Le Diberder est persuadé qu’elles créeront chacune leur offre payante délinéarisée. Il y a aussi les opérateurs de télécommunications qui ne peuvent espérer des synergies avec leur activité principale et se créent des conflits d’intérêt dans la mesure où ils distribuent leurs concurrents.
Actuellement, donc, la réglementation européenne est la même pour ces différents secteurs. Il est possible que, progressivement, chaque secteur ait la sienne, comme c’est le cas dans la télévision (TNT, numérique, câble, gratuit, payant).
Aujourd’hui toutes ces « plates-formes », sauf Netflix sont déficitaires et la rentabilité devient pour elles plus important que le nombre d’abonnés. De même la qualité des programmes compte beaucoup plus que leur nombre.
Ceci n’est qu’un résumé de cette analyse qu’il faut lire en entier car elle bouleverse totalement l’idée que l’on se faisait des plates-formes, et, donc, du secteur audiovisuel, il y a seulement quelques mois.
LA RÉMUNÉRATION DE CHARLOTTE LE BON
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DE « FALCON LAKE »
Cette comédie dramatique est le premier film réalisé par cette actrice, animatrice d’émission de télévision et mannequin québécoise. https://fr.wikipedia.org/wiki/Charlotte_Le_Bon
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Il s’agit d’une coproduction entre la France (51%) et le Québec (49%) pour un budget prévisionnel de 2,1 millions €. https://fr.wikipedia.org/wiki/Falcon_Lake
Les producteurs délégués français sont Cinéfrance Studios (Julien Deris) et OnzeCinq (Djallil Lespert).
Pour la préparation, 26 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice est de 76 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est beaucoup moins que la rémunération médiane des réalisateurs de films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/le-nouveau-barometre-des-realisateurs/
Le scénario est une adaptation du livre graphique « Une sœur » de Bastien Vives dont les droits ont été acquis 70 000 €. Ce scénario a été écrit par la réalisatrice et François Choquet. Ils se sont partagés 56 000 €. Le budget total du scénario est égal au budget médian des scénarios de films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-scenarios-au-29-11-2022/
Le film est coproduit par Les Films du Ch’timi (Dany Boon). Il a obtenu le soutien d’Eurimages. Deux soficas y ont investi. Canal+ et Multithématiques l’ont préacheté.
Tandem a donné un minimum garanti pour les mandats de distribution salle et vidéo. La société a le mandat de distribution télévision sans minimum garanti. Memento international a donné un minimum garanti en France et au Québec pour le mandat de ventes à l’étranger.
Le producteur délégué québécois est Quebec Inc & Metal Film. Il a obtenu un crédit d’impôt canadien et a bénéficié du soutien de Téléfilm Canada, de la Sodec, d’Eurimages et du fonds Greenberg.
Sphère film a donné un minimum garanti pour le mandat de distribution.
Le premier jour de sa sortie en France le film a réalisé 11 000 entrées sur 243 copies.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
LA RÉMUNÉRATION DE BRUNO CHICHE
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DE « MAESTRO(S)»
C’est son 5ème film. https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruno_Chiche
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Il est produit par Vendôme films (Philippe Rousselet) pour un budget prévisionnel de 7,4 millions €.
Pour la préparation, 30 jours de tournage et la post-production, la rémunération du réalisateur est de 100 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien.
C’est la rémunération médiane des réalisateurs de films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/le-nouveau-barometre-des-realisateurs/
Il a écrit le scénario avec avec Joseph Cedar et ils se sont partagés 267 000 €. C’est beaucoup plus que le budget moyen des scénarios des films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-scenarios-au-29-11-2022/
Les deux interprètes principaux, Daniel Auteuil et Pierre Arditi, se sont partagés 200 000 €. C’est sensiblement plus que la rémunération moyenne des principaux interprètes de films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-interpretes-principaux/
Orange Studio et Apollo distribution sont coproducteurs. 2 soficas adossées et 3 autres soficas y ont investi.
Canal+ et OCS l’ont préacheté.
Orange Studio et Apollo Distribution ont donné un minimum garanti pour les mandats salle, video, vod, S-vod et étranger.
Le précédent film de Bruno Chiche était « L’un dans l’autre », sorti le 20 septembre 2017. Il était déjà produit par Vendôme Films. Son budget prévisionnel était de 5 millions €.
Pour la préparation, 40 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 87 000 €, dont 10 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 77 000 € de salaire de technicien.
Il avait écrit le scénario avec Fabrice Roger-Lacan et Nicolas Mercier. Ils s’étaient partagés 217 000 €.
Les Films Juror était coproducteur. Deux soficas adossées et deux autres soficas y avaient investi. La région Ile de France lui avait apporté son soutien. OCS l’avait préacheté. Universal avait donné un minimum garanti pour les mandats de distribution salle, vod et télévision.
Le film avait rassemblé 250 000 spectateurs.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
LA RÉMUNÉRATION DE RACHID BOUCHAREB
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DE « NOS FRANGINS »
C’est son 10ème film. https://fr.wikipedia.org/wiki/Rachid_Bouchareb
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Il est produit par 3 B Productions (Rachid Bouchareb, Jean Bréhat, Muriel Merlin) pour un budget prévisionnel de 5 750 000 €. https://fr.wikipedia.org/wiki/Nos_frangins
Pour la préparation, 35 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 150 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est plus que la rémunération moyenne des réalisateurs français des films de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/le-nouveau-barometre-des-realisateurs/
Il a écrit le scénario avec Kahouter Adimi et ils se sont partagés 135 000 €. C’est moins que le budget moyen des scénarios des films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-scenarios-au-29-11-2022/
Wild Bunch, Le Pacte et France 2 sont coproducteurs. Deux soficas y ont investi. Le film a bénéficié du Fonds de soutien Diversité du CNC. La région Nouvelle région Aquitaine, le département de Gironde et département de Charente lui ont également apporté leur soutien.
Canal+, Multithématques et France 2 l’ont préacheté. Le Pacte a donné un minimum garanti pour les mandats de distribution salle et vidéo, Wild Bunch pour le mandat de distribution étranger.
Le précédent film réalisé par Rachid Bouchareb était la comédie policière « Le Flic de Belleville » sorti le 17 octobre 2018. Il était produit par Tessalit Productions pour un budget prévisionnel de 15,4 millions €.
Pour la préparation, 54 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 360 000 €, dont 200 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 160 000 € de salaire de technicien. Rachid Bouchared avait écrit le scénario avec Larry Gross et Marion Dousset. Ils s’étaient partagés 843 000 €.
KoroKoro (Omar Sy) et TF1 film productions étaient coproducteurs.
OCS, Multithématiques, TF1 (pour 2 passages) et TMC l’avaient préacheté.
Metropolitan film Export avait donné un minimum garanti pour tous les mandats. Le film, sorti sur 512 copies, avait rassemblé 632 000 spectateurs.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre elleviellepublic et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
LA RÉMUNÉRATION DE ANNE LE NY
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DE « LE TORRENT »
C’est le 6ème film réalisé par cette comédienne qui est aussi scénariste. Elle est l’une des principales interprètes du film. https://fr.wikipedia.org/wiki/Anne_Le_Ny
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Le film est produit par Move Movie (Bruno Levy) pour un budget prévisionnel de 3 millions €. https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Torrent_(film,_2022)
Pour la préparation, 28 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice est de 84 000 €, dont 39 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 45 000 € de salaire de technicien. C’est moins que la rémunération médiane des réalisateurs de films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/le-nouveau-barometre-des-realisateurs/
Elle a écrit le scénario pour 131 000 €. C’est un peu plus que le budget médian des scénarios des films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-scenarios-au-29-11-2022/
SND et C8 sont coproducteurs. Canal+, Multithématiques et C8 ont effectué un préachat.
SND a donné un minimum garanti pour tous les mandats de distribution.
Le précédent film réalisé par Anne Le Ny était « La monnaie de leur pièce », sorti le 10 janvier 2018. Il était déjà produit par Move movie pour un budget prévisionnel de 4,8 millions €.
Pour la préparation, 88 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice était de 137 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Anne Le Ny avait écrit le scénario mais celui-ci n’avait pas été rémunéré en tant que tel.
L’UGC était coproducteur ainsi que France 2. 2 soficas y avaient investi. Canal+, Multithématiques, France 2 et C8 avaient effectué un préachat.
UGC avait donné un minimum garanti pour les mandats de distribution salle, vidéo et étranger.
Le film avait rassemblé 67 000 entrées.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
LES CLICHÉS SUR LE CINÉMA FRANÇAIS
ÉditorialIL EXISTE DES CRITÈRE OBJECTIF POUR LES ANALYSER
Cette semaine l’hebdomadaire Télérama consacre un grand dossier « Pour faire la peau aux clichés sur le cinéma français ». Et il conclut que « Non il n’y a pas trop de films. Non ils de sont pas intello-chiants. Non ils ne sont pas trop subventionnés. Non ils ne sont pas tous pareils. »
Évidemment il s’agit de clichés, qui, comme tels, sont forcément excessifs. Mais, pour autant, tout est-il pour le mieux dans le meilleur des cinémas du monde ? Ainsi, l’appréciation de la qualité des films est subjective. Mais, étant donné qu’il s’agit d’un loisir collectif, qui vise à satisfaire un public, on peut prendre un critère objectif, celui du jugement de ce public. Et celui-ci peut être apprécié non par le nombre d’entrées totale de chaque film, mais par sa tenue sur la longueur. Il s’agit d’un critère « objectif », à la différence du point de vue des critiques ou de chacun d’entre nous qui est uniquement subjectif.
Tenue du film sur la longueur
Ainsi, un film totalise en fin de carrière en moyenne trois fois ses entrées de la première semaine. Si c’est sensiblement plus, c’est que le bouche à oreille était bon, donc que le film a plu à un public. Or, si, pour les films sortis en septembre les résultats des films français ont presque tous été décevants du point de vue de ce critère, ce n’est pas le cas des films sortis en octobre.
Ainsi, fin novembre, pour les films français sortis en octobre, quatre films français, soit en moyenne un par semaine, ont largement dépassé le coefficient 3, et même quatre.
Pour « Simone », il s’agit d’un véritable phénomène puisque le coefficient approche de 5. En novembre ces très bonnes performances de certains films français se sont poursuivies.
Et, avec ce même critère, le mois de novembre a vu plusieurs très bons succès de films français.
Le nombre de films français
En ce qui concerne le deuxième cliché, savoir s’il y a « trop de films », là encore, cela ne veut rien dire en soi. En tout état de cause le cinéma est une industrie de prototype et il est dans sa nature de comporter beaucoup d’échecs.
Néanmoins, là encore, on peut s’appuyer sur un critère objectif. Ainsi, en 2019, alors que, depuis plus de 10 ans, la fréquentation en France se situait au-dessus de 200 millions d’entrées, 301 films avaient été agréés par le CNC, dont 240 d’initiative française, les autres étant des coproductions françaises minoritaires. La fréquentation avait atteint 213 millions d’entrées, dont 117,5 millions (55%) pour les films américains et 75,5 millions (35%) pour les films français. Plus de 750 films étaient sortis en salle. 57 films ont dépassé le million d’entrées dont 34 films américains et 16 films français. Le premier film français n’arrive qu’en 4ème position.
En 1982, la fréquentation était de 202 millions d’entrées, dont 70 millions pour les films américains et plus de 100 millions pour les films français. 43 films ont réalisé plus d’un million d’entrées, dont 27 français et 12 américains. « ET » de Spielberg est en tête des entrées, mais derrière on trouve 7 films français. Or, cette année là, la France avait produit 150 films, soit la moitié de ce qu’elle produit aujourd’hui.
Ainsi, le doublement de notre nombre de films a coïncidé avec un fort recul du cinéma français.
En tout état de cause, l’accroissement du nombre de films qui sortent, quelle que soit leur nationalité, a un double effet négatif : les médias ne peuvent parler de tous et l’attention du public ne peut que se disperser et se porte sur une poignée de films. En outre, les distributeurs voudraient que les exploitants programment leur film à toutes les séances pendant deux semaines. Or c’est strictement impossible quand 15 films sortent en moyenne par semaine et, 20 films certaines semaines .
A noter que dans un très intéressant article, Alain Le Diberder explique que la forte augmentation du nombre de films français est due au remplacement des copies pellicule par la diffusion numérique en 2018 qui a abaissé fortement les frais d’édition et permis l’explosion de films de moins de 2 millions € de budget. Les films de plus de 2 millions € restent aux alentours de 130 par an https://alain.le-diberder.com/le-cinema-a-la-francaise-nest-pas-eternel/
ise-nest-pas-eternel/
Dans ce même article Alain Le Diberder rappelle que la production française est d’environ une comédie par semaine, qui représentent donc un peu moins du quart des films français, réalise 50% des entrées. « Mais la moitié de ces films monopolise 90% de ces entrées. Donc un petit dixième des films français, les comédies à succès, cumule 45% des spectateurs des films français, les 90% autres films se partageant les 55% restants« .
Les obligations d’investissement des chaînes et des plates-formes
Enfin Télérama affirme que le cinéma français n’est pas trop subventionné. Mais il ne prend en compte que le compte de soutien qui est financé par un droit de douane sur les films étrangers, principalement américains. Or l’aide des régions est également une subvention. De même l’obligation d’investissement des chaînes et, désormais des plates-formes, est, elle aussi, une subvention car, admettons que cette obligation ne porte que sur les œuvres en général-télévisuelles et cinématographiques- la part du cinéma serait fortement réduites car les chaînes diminueraient fortement leurs commandes de films de cinéma pour augmenter leurs commandes de séries.
Les déductions fiscales
De même, la déduction de l’impôt sur le revenu de 48% de l’investissement dans les soficas est bien une aide de l’État. Tout comme le crédit d’impôt de 30% de la plupart des dépenses de production.
Le montant des subventions au cinéma est donc très important et représente les gros des financement de la production. La question est alors de savoir si ce soutien, qui n’a cessé d’augmenter au fil des années, est efficace. Les performances des films français devraient conduire à une réflexion.
LA RÉMUNÉRATION DE CHRISTOPHE HONORÉ
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DE « LE LYCÉEN »
C’est son 14ème film. https://fr.wikipedia.org/wiki/Christophe_Honoré
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Il est produit par LFP-Les Films Pelléas (Philippe Matin) pour un budget prévisionnel de 4,8 millions €. Il a mis une partie de son salaire de producteur et de ses frais généraux en participation et investi du compte de soutien.
Pour la préparation, 36 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 100 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est la rémunération médiane des réalisateurs de films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/le-nouveau-barometre-des-realisateurs/
Il a écrit le scénario et a reçu 121 000 €. C’est le niveau médian des budgets de scénarios des films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/le-nouveau-barometre-des-realisateurs/
Le film a bénéficié de 670 000 € d’avance sur recettes. Il est coproduit par Auvergne-Rhône-Alpes Cinéma et France 2. La région Ile-de-France lui a apporté son soutien.
4 soficas y ont investi. Canal+, Multithématiques et France 2 l’ont préacheté.
Memento a donné un minimum garanti pour le mandat salle dont la moitié couvert par une sofica.
Pyramide distribution a donné un minimum garanti pour le mandat vente à l’étranger dont la moitié couverte par une sofica.
Le précédent film réalisé par Christophe Honoré était « Chambre 212 », sorti en salle le 9 octobre 2022
Il était produit par LFP-Les Films Pelléas (Philippe Matin) pour un budget prévisionnel de 5,9 millions €.
Pour la préparation, 32 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 175 000 €, dont 80 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 95 000 € de salaire de technicien.
Pour l’écriture du scénario il avait reçu 140 000 €.
France 2 était coproducteur.
Canal+, Multithématique et France 2 l’avaient pré-acheté.
Memento film avait donné un minimum garanti pour les mandats salle et vidéo, Charades avait donné un minimum garanti pour le mandat vente à l’étranger.
Le film avait rassemblé 312 000 entrées.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.