POUR LA RÉALISATION DE « 16 ANS »
Cette romance, qui est aussi un drame, est le 8ème long métrage de ce réalisateur. https://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_Lioret
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
C’est une coproduction entre la France (90%) et la Belgique (10%°) pour un budget prévisionnel de 4,8 millions €. https://fr.wikipedia.org/wiki/16_ans

En France il est produit par Fin Août Productions (Philippe Lioret et Marielle Duigou).
Pour la préparation, 35 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 223 000 €, dont 100 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 133 000 € de salaire de technicien. C’est beaucoup plus que la rémunération moyenne des réalisateurs de films de fiction français sortis en 2022. https://siritz.com/financine/barometre-des-realisateurs-de-fiction-en-2022/
Pour l’écriture du scénario Philippe Lioret a reçu 223 000 €. Là encore, c’est beaucoup plus que le budget moyen des scénarios des films français de fiction sortis en 2022. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-scenarios-en-2022/
Orange Studio et France 3 Cinéma sont coproducteurs. Le film a bénéficié du soutien du Fonds Covid et de la Procirep. 2 soficas y ont investi. OCS et France 3 l’ont préacheté. Orange Studio a donné un minimum garanti pour tous les mandats de distribution. La distribution physique est assurée par Paname Distribution.
Le producteur Belge est Gapbusters qui a bénéficié du Tax shelter et obtenu le soutien de Wallimage. Le film a été préacheté par BE tv, Proximus et la RTBF.
Le précédent film réalisé par Philippe Lioret était « Le fils de Jean », sorti le 31 août 2016. C’était une coproduction entre la France (83%) et le Canada (17%) pour un budget prévisionnel de 6,8 millions €.
Pour la préparation, 32 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 300 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien.
C’était l’adaptation d’un roman de Roman de Jean-Paul Dubois dont les droits d’adaptation avaient été acquis pour 90 000 €. Le réalisateur avait coécrit le scénarios avec Nathalie Carter et Jean-Louis Leconte pour 372 000 €.
Le film était coproduit par Label M et France 3. Il avait bénéficié du soutien du mini-traité franco-canadien. 2 soficas y avaient investi. Canal+, OCS et France 3 l’avaient préacheté. Le Pacte avait donné un minimum garanti pour le mandats salle, vidéo et vod, et un autre pour le mandat vente à l’étranger.
Au Canada le film était produit par ITEM7.
En France il avait rassemblé 385 000 spectateurs.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
LA RÉMUNÉRATION DE MARC FITOUSSI
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DE « LES CYCLADES »
Cette comédie est son 8ème long métrage. https://fr.wikipedia.org/wiki/Marc_Fitoussi
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Il s’agit d’une coproduction entre la France (70%), la Belgique (15%) et la Grèce (15%) pour un budget prévisionnel de 5,7 millions €.
Pour la préparation, 39 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 150 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est un peu plus que la moyenne des rémunérations des réalisateurs de films français de fiction sortis en 2022. https://siritz.com/financine/barometre-des-realisateurs-de-fiction-en-2022/
Il a écrit le scénario pour 100 000 €, ce qui est à peu près la rémunération médiane des scénarios de films français de fiction sortis en 2022. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-scenarios-en-2022/
Les producteurs délégués français sont Avenue B. Productions (Caroline Bonmarchand) & Isaac Sharry (Vito Films). France 3 est coproducteur. Trois soficas y ont investi et la région Ile de France lui a apporté son soutien. Canal+, Ciné+ et France 3 l’ont préacheté.
Memento film a donné un minimum garanti pour le mandat salle et vidéo, dont 30% payés par une sofica et Indie Sales un minimun garanti pour le mandat international dont 50% payé par une sofica.
Le coproducteur belge est Scope Pictures (Geneviève Lemal) qui a bénéficié d’un crédit d’impôt et du soutien de Wallimage. La RTBF, MG TV, Be TV et Proximus l’ont préacheté.
Le coproducteur grec est Blonde qui a bénéficié d’un crédit d’impôt.
Le précédent film de Marc Fitoussi est « Les Apparences », sorti en salle le 23 septembre 2020. C’était une coproduction entre la France (82%) et la Belgique (18%) pour un budget prévisionnel de 4 millions €. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-marc-fitoussi-en-baisse/
Pour la préparation, 30 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 110 000 €, dont 40 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 70 000 € de salaire de technicien.
Le producteur français était Thelma films et son distributeur SND. Le film avait rassemblé 340 000 spectateurs. Le coproducteur Belge était déjà Scope Pictures.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
LA RÉMUNÉRATION DE EMANUELE CRIALESE
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DE « L’IMMENSITA »
Ce drame est le 5ème long métrage réalisé par cet italien qui a fait ses études aux États-Unis. Présenté au dernier Festival de Venise il a été l’occasion pour le réalisateur de faire son coming out en tant que transexuel. https://fr.wikipedia.org/wiki/Emanuele_Crialese
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
C’est une coproduction entre l’Italie (88%) et la France (12%) pour un budget prévisionnel de 11,7 millions €. https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27immensità_(film)
Pour la préparation, 61 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 600 000 €, dont 240 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 360 000 € de salaire de technicien. Cela le situerait au 5èmerang des rémunérations des réalisateurs de films français de fiction sortis en 2022. https://siritz.com/financine/barometre-des-realisateurs-de-fiction-en-2022/
Il a écrit le scénario avec Francesca Manieri et Vittorio Moroni. Ils se sont partagés 200 000 €. C’est au-dessus de la moyenne des budgets de scénarios des films français de fiction sortis en 2022. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-scenarios-en-2022/
Le producteur français est Chapter 2 (Dimitri Rassam) qui a investi en mettant ses frais généraux en participation. Le film a été préacheté par Canal+ et France 3. Pathé a donné un minimum garanti pour la distribution en France et un minimum garanti en France et un autre en Italie pour le mandat de distribution internationale.
Le producteur italien est Wildside (Mario Giannini) qui a investi en numéraire. Il a obtenu Le crédit d’impôt et le soutien du ministère de la Culture italiens. Warner a donné un minimum garanti pour le mandat de distribution en Italie.
Chapter 2 avait produit « Le Petit Nicolas-Qu’est-ce qu’on attend pour être heureux ? », sorti le 10 octobre 2022 et qui avait rassemblé 340 000 entrées. https://siritz.com/?s=Amandine+Fredon
WildSide avait coproduit « Les 8 montagnes » sorti le 21 décembre 2022. https://www.cinefinances.info/film/2707 et qui, ses deux premières semaines, a rassemblé 52 000 spectateurs.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
LE BAROMÈTRE DES INTERPRÈTES PRINCIPAUX
FinanCinéLES RÉMUNÉRATIONS DES INTERPRÈTES PRINCIPAUX DES FILMS FRANÇAIS DE FICTION SORTIS EN 2022
Les interprètes principaux sont ceux qui apparaissent en gros sur l’affiche des films. Le budget des films français consacre une ligne spéciale à leur rémunération. A partir des données fournies par Cinéfinances.info*, nous avons établi le baromètre de ces rémunérations dans les films français de fiction sortis en 2022.
La rémunération moyenne est de 183 000 €. Elle correspond à celle de Léa Seydoux, Pascal Grégory, Melvil Poupaud et Nicole Garcia dans « Un beau matin », réalisé par Mia Hansen-Love. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-mia-hansen-love/
La rémunération médiane est de 119 000 €. Elle correspond à celle de Marina Fois et Benjamin Voisin dans « En roue libre », réalisé par Didier Barcelo. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-didier-barcelo/
La rémunération la plus élevée est de 2 057 000 €. Elle est celle des interprètes principaux de « Qu’est-ce qu’on a Tous fait au bon dieu ? », réalisé par Philippe Chauveron.Il s’agit de dix interprètes : Christian Clavie, Chantal Lauby, Ary Abittan, Medy Sadou, Frédéric Chau, Noom Diawara, Frédérique Bel, Émilie Caen, Élodie Fontan, Alice David, Pascal Nzonzi et Salimata Kamaté.
La rémunération des cinq principaux comédiens de « Jack Mimoun et les secrets de Val Verde » est en deuxième position. Elle se situe à moins de la moitié de celle du n°1 du Top 10. En 10ème position ont trouve « Adieu monsieur Haffmann », avec 573 000 € pour trois comédiens.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
DÉTOURNEMENT DE LA NOTION DE CINÉMA D’AUTEUR
ÉditorialUne des caractéristiques du cinéma en France est la priorité qu’il donne à la diversité des films proposés au public. C’est un objectif essentiel qui repose sur l’idée que la Culture ne peut se limiter à sa dimension économique. Le bon fonctionnement de l’Économie repose en effet sur la juste concurrence des entreprises, les plus performantes éliminant les moins performantes et, ce, au profit des consommateurs.
Au contraire, la Culture repose sur la possibilité offerte aux citoyens d’accéder à l’offre culturelle la plus diversifiée possible, ce qui les enrichit C’est notamment sur ce principe que fonctionnent nos salles de cinéma art et essai. C’est ce même principe que la France a fait reconnaitre par l’Union Européenne et qui lui a permis de mettre en place tout son écosystème de soutien à son cinéma et son audiovisuel.
Dans ce cadre s’est imposé la notion de cinéma d’auteur, chaque oeuvre exprimant le point de vue particulier de son auteur, tant par son contenu et que par sa réalisation.
Sans se soucier de savoir si cela peut intéresser un public
Mais, petit à petit, et à mesure que les moyens affectés au cinéma ont augmenté, la notion d’auteur a souvent été détournée de sa raison d’être. Pour certains professionnels du secteur, chaque « auteur » doit avoir les moyens d’exprimer ce qu’il a envi, comme il en a envi et sans se soucier de savoir si cela peut intéresser un public. Ce point de vue, qui est aussi celui de critiques dont la vocation est pourtant d’éclairer le public sur la diversité de films à voir, va même jusqu’à considérer qu’un film qui dispose de gros moyens et qui attire un public important, notamment parce qu’il est très distrayant, ne peut être considéré comme l’œuvre digne d’intérêt. Ce serait par exemple le cas d’«Avatar 2». Qu’il raconte une histoire passionnante illustrant des enjeux comme la biodiversité, l’environnement ou les méfaits de la volonté de domination de l’homme et que sa mise en scène soit spectaculaire, le disqualifierait à priori.
Cet exemple ne serait que risible s’il ne reflétait la conception d’un certain nombre de films français et la tendance à l’augmentation de leur nombre.
LA RÉMUNÉRATION D’ÉRIC LARTIGAU
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DE « CET ÉTÉ-LÀ »
C’est son 8ème long métrage. https://fr.wikipedia.org/wiki/Éric_Lartigau
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article
Il est produit par Trésor Films (Alain Attal) pour un budget prévisionnel de 7,94 millions €.
Pour la préparation, 44 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 400 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est juste en dessous du Top 10 des rémunérations de réalisateurs de fictions française en 2022. https://siritz.com/financine/barometre-des-realisateurs-de-fiction-en-2022/
C’est une adaptation des bandes dessinées de Jillian Tamaki et Mariko Tamaki dont les droits d’adaptation ont été acquis pour 480 000 €. Le scénario a été écrit avec Delphine Gleize qui a reçu 18 000 €. C’est sensiblement plus du double du budget moyen des scénarios de films français de fiction sortis en 2022. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-scenarios-en-2022/
Deux soficas garanties y ont investi. StudioCanal et France 2 sont coproducteurs ainsi qu’Artemis en Belgique, qui a bénéficié du Tax shleter. Le Département des Landes et le Département de Charente lui ont apporté leur soutien.
Canal+, Ciné+ et France 2 l’ont préacheté.
Le précédent film réalisé par Éric Lartigau était « #JeSuisLà » qui est sorti le 5 février 2020. Le film était produit par Rectangle productions et Gaumont pour un budget prévisionnel de 11,39 millions €.
Pour la préparation, 45 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 400 000 €, dont il avait écrit le scénario avec Thomas Bidegain et ils s’étaient partagés 500 000 €. France
France 2 était coproducteur et la région Nouvelle Aquitaine avait apporté son soutien. Le CNC avait apporté l’aide à la Création Visuelle et Sonore. Canal+, Multithématiques et France 2 l’avaient préacheté. Gaumont avait donné un minimum garanti pour tous les mandats de distribution.
Le film avait rassemblé 195 000 spectateurs.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
LA RÉMUNÉRATION DE PHILIPPE LIORET
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DE « 16 ANS »
Cette romance, qui est aussi un drame, est le 8ème long métrage de ce réalisateur. https://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_Lioret
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
C’est une coproduction entre la France (90%) et la Belgique (10%°) pour un budget prévisionnel de 4,8 millions €. https://fr.wikipedia.org/wiki/16_ans
En France il est produit par Fin Août Productions (Philippe Lioret et Marielle Duigou).
Pour la préparation, 35 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 223 000 €, dont 100 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 133 000 € de salaire de technicien. C’est beaucoup plus que la rémunération moyenne des réalisateurs de films de fiction français sortis en 2022. https://siritz.com/financine/barometre-des-realisateurs-de-fiction-en-2022/
Pour l’écriture du scénario Philippe Lioret a reçu 223 000 €. Là encore, c’est beaucoup plus que le budget moyen des scénarios des films français de fiction sortis en 2022. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-scenarios-en-2022/
Orange Studio et France 3 Cinéma sont coproducteurs. Le film a bénéficié du soutien du Fonds Covid et de la Procirep. 2 soficas y ont investi. OCS et France 3 l’ont préacheté. Orange Studio a donné un minimum garanti pour tous les mandats de distribution. La distribution physique est assurée par Paname Distribution.
Le producteur Belge est Gapbusters qui a bénéficié du Tax shelter et obtenu le soutien de Wallimage. Le film a été préacheté par BE tv, Proximus et la RTBF.
Le précédent film réalisé par Philippe Lioret était « Le fils de Jean », sorti le 31 août 2016. C’était une coproduction entre la France (83%) et le Canada (17%) pour un budget prévisionnel de 6,8 millions €.
Pour la préparation, 32 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 300 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien.
C’était l’adaptation d’un roman de Roman de Jean-Paul Dubois dont les droits d’adaptation avaient été acquis pour 90 000 €. Le réalisateur avait coécrit le scénarios avec Nathalie Carter et Jean-Louis Leconte pour 372 000 €.
Le film était coproduit par Label M et France 3. Il avait bénéficié du soutien du mini-traité franco-canadien. 2 soficas y avaient investi. Canal+, OCS et France 3 l’avaient préacheté. Le Pacte avait donné un minimum garanti pour le mandats salle, vidéo et vod, et un autre pour le mandat vente à l’étranger.
Au Canada le film était produit par ITEM7.
En France il avait rassemblé 385 000 spectateurs.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
LA RÉMUNÉRATION DE MATHIEU VADEPIED
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DE « TIRAILLEURS »
C’est la deuxième réalisation de ce grand directeur de la photographie. https://fr.wikipedia.org/wiki/Mathieu_Vadepied
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Le film est produit par Unité (Bruno Nahon) & Korokoro Productions (Omar Sy) pour un budget prévisionnel de 12, 1 millions €. Omar Sy est également le principal interprète du film. https://fr.wikipedia.org/wiki/Tirailleurs
Pour la préparation, 45 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 250 000 €, répartie en part égale entre à-valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien.
C’est presque le double de la rémunération moyenne des réalisateurs de films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/barometre-des-realisateurs-de-fiction-en-2022/
Le scénario est coécrit avec Olivier Demangel et ils se sont partagés 390 000 €.
C’est presque le double de la rémunération moyenne des réalisateurs de films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/barometre-des-realisateurs-de-fiction-en-2022/
France 3 est coproducteur.
Le film a bénéficié de 530 000 € d’avances sur recettes et a reçu l’aide aux Créations visuelles et sonore du CNC. Il a également reçu le soutien de la région Grand-Est.
Canal+, Multithématiques et France 3 l’ont préacheté. Gaumont a donné un minium garanti pour tous les mandats de distribution.
Le premier film réalisé par Mathieu Vadepied était « La vie en grand », sorti en salle le 16 septembre 2015. Il était produit par Unité et Gaumont pour un budget prévisionnel de 3 millions €.
Pour la préparation, 40 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 88 000 €, dont 41 000 € d’à-valoir sur droits d’auteur et 47 000 € de salaire de technicien. Il avait écrit le scénario avec Olivier Demangel et ils s’étaient partagés 104 000 €.
Le film était coproduit par Ten Films et France 3. Il avait obtenu l’Aide aux images de la diversité le de France.
Canal+, Multithématiques et France 3 l’avaient préacheté. Gaumont avait donné un minimum garanti pour les mandats de distribution salle, vidéo et étranger. Le film avait rassemblé 102 00 spectateurs.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
LE BAROMÈTRE DES SCÉNARIOS EN 2022
FinanCinéRÉMUNÉRATION DES SCÉNARISTES+ DROITS D’ADAPTATION
Ce baromètre est établi à partir des données de Cinéfinances.info*. Il porte sur tous les films français de fiction sortis en 2022, y compris les coproductions minoritaires.
Comme on peut le voir le budget des scénarios est en général plus élevé que la rémunération des réalisateurs. Le budget le plus élevé est de 1 245 000 €. C’est celui de «Le nouveau jouet», réalisé par James Huth. Il a écrit le scénario avec Sonj Shillito. Mais les scénaristes ne se sont partagés que 275 000 €. Ce montant élevé est dû au fait qu’il comprend l’acquisition pour 1,245 millions € des droits d’adaptation du film « Le Jouet » écrit et réalisé par Francis Veber qui avait rassemblé 1,25 millions de spectateurs. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-james-hut/
Le deuxième budget le plus élevé est celui de « Irréductible » réalisé par Jérôme Commandeur. Là-encore, le montant élevé de ce budget tient à ce qu’il contient 700 000 € pour l’acquisition des droits d’adaptation du film « Quo Vado ? » de Gennaro Nunziante.
Il y a 10 films pour lesquels le budget du scénario est supérieur à 579 000 €.
Le budget moyen des scénarios est de 172 000 €. Il correspond à celui de « Le Parfums vert », réalisé par Nicolas Parizer https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-nicolas-parizer/ et de « La brigade », réalisé par Louis-Julien Petit. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-louis-julien-petit/
Le budget médian des scénarios est de 105 000 €. Il correspond à celui de « Les Miens » de Roschdy Zem https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-roschdy-zem/ , Les goûts et les couleurs », de Michel Leclerc https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-michel-leclerc/ et « Un beau matin » de Mia Hansen-Love https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-mia-hansen-love/ .
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
LE CINÉMA VA REPRENDRE LE DESSUS SUR LES PLATES-FORMES
ÉditorialIL Y AURA PROBABLEMENT DE LA RESTRUCTURATION DANS L’AIR
Il y a encore quelques mois les plates-formes semblaient pouvoir réduire le cinéma -c’est à dire un film fait pour la salle et vu dans une salle- à une industrie marginale du point de vue de son chiffre d’affaires comme de son impact sur la société.
C’était d’autant plus prévisible que chacun des grands studios américains avait décidé de lancer sa propre plate-forme et de lui réserver l’exclusivité de ses films, à l’exception d’une fenêtre aussi courte que possible pour les salles de cinéma.
Aujourd’hui, il semble probable que, même avec l’ouverture à la publicité, qu’il n’y a pas la place pour plus de deux plates-formes rentables, sans doute Netflix et Disney. D’autant plus que celles d’Amazon et d’Apple ne visent pas la rentabilité mais sont des outils de promotion pour les deux géants du numérique.
A tel point que les dirigeants des studios se rendent compte que les blockbusters peuvent leur procurer des bénéfices incomparables et ne contribuent en rien à la pénétration de leur plate-forme. Il y a probablement de la restructuration dans l’air.
Quant aux plates-formes d’Amazon et d’Apple ce sont incontestablement des opérations de dumping, puisqu’il s’agit de ventes à perte. https://alain.le-diberder.com/la-nouvelle-economie-de-la-svod/ Il n’est pas impossible que les studios engagent en commun des actions auprès des instances chargées de contrôler la concurrence pour concurrence déloyale par vente à perte. Si elles obtenaient gain de cause cela pourrait augmenter le nombre de vraies plates-formes susceptibles de survivre.
Certes, la vague de froid historique aux États-Unis, l’explosion de la Covid en Chine et la fermeture du marché Russe aux films américains ont affecté les recettes mondiales d’Avatar 2. Mais, aujourd’hui, les dirigeants de tous les studios ont toutes les raisons d’estimer que le film de cinéma reste leur produit locomotive.
En France, évidemment, la question ne se pose pas puisque, politiquement, le cinéma reste une activité prioritaire. 2022 a prouvé notre capacité à produire de nombreux films d’auteur et de films d’action de très grande qualité. Mais, pour que, compte tenu de cette priorité, nos films retrouvent leur 50% de part de marché des années 80, notre cinéma doit retrouver sa capacité à produire des comédies populaires qui drainent les foules. https://siritz.com/editorial/le-cinema-est-loin-davoir-dit-son-dernier-mot/
BAROMÈTRE DES RÉALISATEURS DE FICTION EN 2022
FinanCinéRÉMUNÉRATION = SALAIRE DE TECHNICIEN + DROIT D’AUTEUR
Ce baromètre est établi à partir des données de Cinéfinances.info*. Il ne concerne que les films français de fiction, y compris les coproductions minoritaires.
La rémunération la plus élevée en 2022 est celle de Jean-Pierre et Luc Dardenne pour la réalisation de « Tori et Lokita » https://fr.wikipedia.org/wiki/Tori_et_Lokita. Pour la préparation, 52 jours de tournage et la post-production la rémunération des deux réalisateurs est de 900 000 €, dont 300 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 600 000 € de salaire de technicien. A noter que le budget prévisionnel de ce film est de 5,9 millions €, c’est-à-dire que cette rémunération est de plus de 15% du budget. Le film, qui est une coproduction entre la Belgique (64%) et la France (36%), a rassemblé en France 70 000 spectateurs. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-des-freres-dardenne/
La plus faible rémunération est de 5 500 € pour 15 jours de tournage. C’est celle de Loïc Paillard pour « Les lendemains de veille », dont le budget prévisionnel est de 273 000 €. La rémunération est donc de 11% du budget. Le film a rassemblé 4 200 spectateurs.
Il y a 10 réalisateurs dont la rémunération a dépassé 422 000 €. A noter que les deux rémunérations les plus élevées-Les frères Dardenne et Claude Lelouch- sont celles de réalisateurs qui sont également les producteurs de leurs films.
La rémunération moyenne des réalisateurs est de 135 000 €. Elle correspond à celle de Quentin Dupieux pour « Fumer fait tousser ». https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-quentin-dupieux-3/
La rémunération médiane est de 100 000 €. C’est aussi celle de 17 réalisateurs.
Si l’on prend en compte le rapport entre la rémunération du ou des réalisateurs et le budget prévisionnel du film, c’est pour « Tori et Lokita » que le pourcentage est, de loin le plus élevé, puisqu’il est de 15%. Le pourcentage moyen est de 2,88% qui correspond à celui de «En corps », réalisé par Cédrik Klapish. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-cedric-klapisch/ Et le pourcentage médian de 2,5%.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives