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LA RÉMUNÉRATION DE MOURNIA MEDDOUR

POUR LA RÉALISATION DE « HOURIA »

C’est le deuxième long métrage pour le cinéma de cette réalisatrice franco-algérienne née à Moscou. https://fr.wikipedia.org/wiki/Mounia_Meddour

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Il s’agit d’une coproduction entre la France (88%), la Belgique (11%) et l’Algérie (1%) pour un budget prévisionnel de 4,4 millions €. Il est tourné en français. C’est 90% du budget prévisionel moyen des films français de fiction sortis en 2022. https://siritz.com/financine/barometres-des-films-francais-de-fiction-2/

Pour la préparation, 35 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice est de 90 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est 90% de la rémunération médiane des réalisateurs de films français de fiction sortis l’année dernière.

La réalisatrice a écrit le scénario pour 80 000 €. C’est deux tiers du budget médian des scénarios des films françaisde fiction  de l’année dernière. La rémunération des rôles principaux est le tiers de la rémunération médiane des films français de fiction de 2022.

Les producteurs français sont The Ink Connection (Xavier Gens) et High sea production (Patrick André). Dans le plan de financement prévisionnel, France 2 cinéma est coproducteur et la région Paca a apporté son soutien. Canal+, Ciné+ et France 2 l’ont préacheté. Le Pacte a donné un minimum garanti pour les mandats salle et vidéo, Wild Bunch pour le mandat vente à l’étranger.

Le producteur belge est Scope Pictures (Geneviève Lemal) qui a bénéficié du tax shleter et d’une coproduction de Proximus TV. Le producteur Algérien est Machahou Production (Belkacem Hadjaj).

Le premier film de Mournia Meddour est « Papicha », était sorti le 9 octobre 2019. C’était une coproduction entre la France (36%), la Belgique (31%) et l’Algérie (33%), tourné en arabe pour un budget de 1,3 millions €.

Pour la préparation, 29 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice était de 45 000 €, dont 5 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 40 000 € de salaire de technicien. Elle avait écrit le scénario pour 10 000 €.

C’était les deux mêmes producteurs français. OCS l’avait préacheté. Jour2fête avait donné un minimum garanti pour les mandats salle et vod ainsi qu’un couloir TV. Et un minimum garanti pour les ventes à l’étranger.

Le producteur Belge était déjà Scope Pictures et le producteur Algérien Tayda Films. En France le film avait rassemblé 260 000 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.