C’est le 12ème long métrage réalisé par Cédric Khan qui est aussi acteur et scénariste. https://fr.wikipedia.org/wiki/Cédric_Kahn

Ciné.info* a fourni les données financières de cet article.

Présentant le deuxième et célèbre procès de cet homme qui risque la peine de mort, il est produit par Moonshaker  (Benjamin Elalouf) pour un budget prévisionnel de 2,6 millions €. https://fr.wikipedia.org/wiki/Cédric_Kahn . C’est 50% du budget moyen des films de fiction français sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/gros-budget-negale-pas-gros-box-office/

Pour la préparation, le très court de tournage de 15 jours et la post-production la rémunération du réalisateur est de 74 000 €, dont 35 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 39 000 € de salaire de technicien. Là encore c’est 50% de la rémunération moyenne des réalisateurs de ces films. https://siritz.com/financine/barometre-de-la-remuneration-des-realisateurs-2/

Cédric Khan a écrit le scénario avec Nathalie Hertzberg pour 116 000 €, ce qui est la moitié du budget moyen des scénarios de ces films. Enfin les rôles principaux ont reçu 47 000 €, soit 25% de ce qu’ils ont reçu en moyenne pour ces films.

Cédric Khan est coproducteur avec sa société TropdeBonheur Production et le film a bénéficié de 570 000 € d’avance sur recettes. 3 soficas y ont investi. Canal+ et Ciné+ l’ont préacheté. Ad Vitam a donné un minimum garanti pour le mandat de distribution en salle et Kinology pour le mandat de vente à l’étranger.

Fait marquant, Georges Kiejman, l’avocat de l’accusé Pierre Goldman (le demi frère de Jean-Jacques Goldman, la personnalité préférée des français) est interprété par Arthur Harari, le co-scénariste de « Anatomie d’une chute », un film sur un autre procès. https://siritz.com/cinescoop/pari-aoutien-pour-une-palme-dor/

Le précédent film réalisé par Cédric Khan était « Fête de famille », sorti le 4 septembre 2019. Il était produit par Les films du Worso  (Sylvie Pialat) pour 5,3 millions € de budget prévisionnel.

Pour la préparation, 32 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 190 000 €, dont 90 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 100 000 € de salaire de technicien. Il avait écrit le scénario avec Samuel Doux pour 170 000€. Sa société TropdeBonheur Production était coproducteur et le film avait reçu 100 000 € d’avance sur recettes. Le Pacte avait donné un minimum garanti pour la distribution. Le film avait rassemblé 326 00 spectateurs.

Cédric Khan avait également réalisé « La Prière », qui était sorti en salle en 2018.  https://siritz.com/?s=Cédric+Khan&cat=cinescoop.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

Après 4 ans d’absence, il revient avec un film qui a, à priori, possède tous les ingrédients de ceux qui ont eu un succès international. C’est son 19ème. https://fr.wikipedia.org/wiki/Luc_Besson

Ciné.info* a fourni les données financières de cet article.

C’est Besson qui a produit « Dogman » avec sa nouvelle société de production, Luc Besson Production https://fr.wikipedia.org/wiki/DogMan_(film,_2023). Son budget prévisionnel est de 20,4 millions €, ce qui le place au 6ème rang du classement des films sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/gros-budget-negale-pas-gros-box-office/

C’est un film d’action, tourné en anglais, avec dans le rôle principal l’acteur et musicien australien Carlos Landry Jones. Pour la préparation, 45 jours de tournage (dont 8 aux États-Unis) et la post-production, la rémunération du réalisateur est de 509 000 €, dont 249 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 260 000 € de salaire de technicien, ce qui le situe au quatrième rang pour 2023 et, au troisième, si on ne prend en compte que la rémunération de réalisateurs Français de productions majoritaires françaises.

C’est lui qui a écrit le scénario pour 495 000 €, ce qui le situerait au 7ème rang cette année. https://siritz.com/financine/la-part-du-scenario-dans-le-budget-augmente/ Le rôle principal a reçu plus d’un millions €, ce qui le situerait au 10ème rang. https://siritz.com/financine/comediens-boom-des-remunerations-au-top/

La musique, comme pour la plupart des films de Luc Besson, est composée par Éric Serra. C’est, comme dans les grands films d’Hollywood, un élément essentiel des œuvres de ce réalisateur. https://fr.wikipedia.org/wiki/Éric_Serra Le budget de la bande musicale est de 600 000 € ce qui en fait lui confère la première place dans le classement de cette année. https://siritz.com/editorial/noubliez-pas-le-roisieme-auteur/

L’exportation représente 40% du pré-financement

Europacorp, l’ancienne société de production de Luc Besson, qu’il dirige mais qui est désormais la propriété d’un fonds d’investissement américain, est coproducteur tout comme TF1 Films Production et Ondamax Films. La Région Ile de France a accordé une avance remboursable.

Canal+, Ciné+, TF1 et TMC l’ont préacheté. Apollo a donné un minimum garanti pour le mandat de distribution salle en France. Europacorp/Kinology ont donné un minimum garanti élevé pour le mandat de distribution monde sauf Chine. Fundametal distribution a acheté le film pour la Chine. Fait marquant et caractéristique des films de Besson : 40% du pré-financement provient de l’export.

Les deux précédents films de Luc Besson étaient « Valérian  et la cité des mille planètes », puis  « Anna » https://siritz.com/cinescoop/les-remunerations-de-luc-besson/

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

Caroline Glorion est une réalisatrice confirmée de documentaires et de reportages pour la télévision.  « Comme une louve », dans lequel une mère se bas contre la bureaucratie pour récupérer la garde de ses enfants, est son premier long métrage de fiction pour le cinéma. https://fr.wikipedia.org/wiki/Caroline_Glorion

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Il est produit par Sensito Films (Stéphanie Douet) et Grains de sel Productions (Caroline Glorion) pour un budget prévisionnel de 1,6 millions €, soit moins de 50% du budget prévisionnel médian des films français sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/gros-budget-negale-pas-gros-box-office/

Pour la préparation, 26 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 38 000 €, dont 15 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 23 000 € de salaire de technicien. C’est moins de 50% de la rémunération médiane des réalisateurs de ces films. https://siritz.com/financine/barometre-de-la-remuneration-des-realisateurs-2/ Elle a écrit le scénario avec Olivier Lousteau et ils se sont partagés 50 000 € ce qui représente un peu plus de la moitié du budget médian des scénarios de ces films. https://siritz.com/financine/la-part-du-scenario-dans-le-budget-augmente/ Les rôles principaux ont reçu 88 000 €, ce qui, là encore est un peu plus de 50% de leur rémunération médiane pour ces films. https://siritz.com/financine/comediens-boom-des-remunerations-au-top/

Kuiv Production, l’un des plus prestigieux producteurs de documentaires de la télévision Française, est coproducteur. Le film a obtenu le soutien de Fondation Caritas, du Mouvement ATD, du Secours catholique, des Apprentis d’Auteuil, de la Fondation Bettencourt Schueller, de la Fondation Le Cèdre et de la Fondation Mouex-Videlot. Ces fondations et associations  ont fourni 40% du financement de ce film qui traite d’un important problème social. « Comme une louve » a également reçu l’aide à la Musique et le soutien de la région Occitanie.

OCS l’a préacheté, Alba Films a donné un minimum garanti pour la distribution en France et Indie Sales pour la distribution à l’international.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

Le Congrès de le Fédération nationale des Cinémas Français est, chaque année, un des moments importants de la vie du cinéma en France. Son 78 ème exemplaire, qui vient de se tenir à Deauville, la semaine dernière, l’était encore plus que d’habitude.

Tout d’abord parce qu’il a confirmé qu’à peu près partout dans le monde, en 2023, la fréquentation tend à se rapprocher de son niveau d’avant Covid. C’est dû, en grande partie, à la reprise de l’offre de films américains dont la production s’était totalement arrêtée pendant le Covid. Mais pas uniquement. En France, où l’on peut encore espérer atteindre cette année les 200 millions d’entrées d’avant la crise, c’est aussi dû aux succès de la production nationale. En tout cas , on n’a, à ce jour, que 7% de retard sur la moyenne des année 2017/19. Mais, d’autres pays, comme l’Autriche, la Norvège, la Tchéquie ou l’Allemagne font encore mieux dans la reprise. Il est vrai qu’ils sont loin de la fréquentation par habitant de la France.

Mais, bien entendu, partout, à commencer par aux États-Unis, du fait de la grève des comédiens et des scénaristes, on est conscient que l’arrêt de la promotion, donc le décalage des sorties, et, surtout, de la production, des blockbusters de Hollywood, va entraver cette reprise, puis entrainer une nouvelle chute de la fréquentation à partir du deuxième semestre 2024. Et, John Fithian, l’ancien président du NATO (qui représente les exploitants américains), estimait que l’enjeu-notamment l’usage de l’Intelligence artificielle-est suffisamment grave pour que la grève dure au moins jusqu’à la fin de l’année. Néanmoins, les patrons des Studios viennent de marquer la négociation par leur présence  et ont enfin signé un accord avec les scénaristes.Mais la grève des comédiens de se poursuit ce qui continue de bloquer toute production et toute sortie de film.

L’exception culturelle prend racine un peu partout

En fait, la leçon la plus importante du Congrès c’est que, dans un nombre croissant de pays européens, le gouvernement estime que le cinéma-c’est à dire un film dans une salle-est une activité socialement et culturellement indispensable qui justifie un soutien public. L’exception culturelle ne cesse de gagner du terrain. C’est le cas en Espagne et, même en Italie : aller voir un film en salle ça n’a rien à voir avec voir le même film chez soi sur sa télévision ou un ordinateur.

En outre, comme l’a rappelé Tim Richards, le président canadien de Vue Entertainement, l’un des tous premiers réseaux mondiaux de salles de cinéma, présent dans 9 pays, « tous les studios ont compris que vendre directement un film à une plate-forme, sans passer auparavant par une sortie en salle, leur créait un énorme manque à gagner ». Mais il a bien martelé que, à la différence des autres plates-formes, « Netflix n’est pas notre ami », car la plate-forme exige de manière inconditionnelle des exclusivités. Or Netflix domine largement ce nouveau marché. La bataille est donc loin d’être gagnée.

« Déserts » illustre parfaitement les mécanismes qui facilitent les coproductions internationales. Il est réalisé par Faouzi Bensaïdi, un écrivain, comédien et réalisateur marocain dont c’est le 8ème long métrage. https://fr.wikipedia.org/wiki/Faouzi_Bensaïdi

Ciné.info* a fourni les données financières de cet article.

Il s’agit d’une tragi-comédie, tournée en arabe marocain, dans des décors naturels du sud marocain. C’est une coproduction entre la France(40%), l’Allemagne(27%), le Maroc (23%) et la Belgique (10%) pour un budget prévisionnel de 1,7 millions €. C’est la moitié du budget prévisionnel médian des films Français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/gros-budget-negale-pas-gros-box-office/

Pour la préparation, 33 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 74 000 €, dont 30 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 44 000 € de salaire de technicien, ce qui représente 90% de la rémunération médiane des réalisateurs de ces films.https://siritz.com/financine/barometre-de-la-remuneration-des-realisateurs-2/ Faouzi Bensaïdi a écrit le scénario pour 44 000 €, soit la moitié du budget médian des scénarios de ces films. https://siritz.com/financine/la-part-du-scenario-dans-le-budget-augmente/ Les rôles principaux ont reçu 24 000 €, soit un tiers de leur rémunération médiane pour ces films. https://siritz.com/financine/comediens-boom-des-remunerations-au-top/

Le producteur français est Barney Production (Saïd Hamich). Il a bénéficié de l’aide du CNC  aux cinéma du monde, de celle d’Eurimages, de  celle du Mini-traité Franco-Allemand et de celle de Organisation internationale de la Francophonie.  Ces aides représentent deux tiers du financement Français. L’association Française du cheval Arabe de course a également apporté son soutien. Sophie Dulac a donné un minimum garanti pour le mandat de distribution en France et Urban Distribution pour le mandat de distribution à l’étranger.

Le producteur Allemand est Nico Films (Nicolas Gerhards) qui a bénéficié de l’aide d’ Eurimages, de l’aide du Mini-traité franco-allemand et de l’aide de la région Filmförderung Hamburg Schleswig-Holstein. Les chaines Nordmedia et ZDF l’ont préacheté.

Le producteur Marocain est Mont Fleuri Production (Saïd Hamich) qui a bénéficié du soutien du Centre Cinématographique marocain. Le producteur Belge est Entre chien et loup (Diana Elbaum) qui a bénéficié du Tax shelter et du soutien d’Eurimages.

Le précédent film de Faouzi Bensaïdi sorti en France était « Volubilis », sorti le 19 septembre 2018. Il avait le même producteur et avait réalisé 2 600 entrées.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

Pour la première fois, dans « La Petite », Fabrice Luchini apparait dans un rôle dramatique. C’est 15ème long métrage de Guillaume Nicloux, romancier, scénariste et réalisateur, qui change constamment de genre. https://fr.wikipedia.org/wiki/Guillaume_Nicloux

Ciné.info* a fourni les données financières de cet article.

Il s’agit, comme pour « Acide » , d’une coproduction entre la France (85%) et sa Belgique (15%)  pour un budget prévisionnel de 7,4 millions €, soit 50% de plus que le budget prévisionnel moyen des films de fiction Français sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/gros-budget-negale-pas-gros-box-office/

Pour la préparation, 29 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 180 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Soit 40% de plus que la rémunération médiane des réalisateurs de ces films. https://siritz.com/financine/barometre-de-la-remuneration-des-realisateurs-2/ Il s’agit d’une adaptation du roman de Fanny Chesnel (Le berceau) dont les droits ont été acquis pour 108 000 €. Guillaume Nicloux a écrit le scénario avec cette dernière pour 234 000 €. C’est dire que le budget du scénario est de 342 000 €, soit 55% de plus que le budget moyen de ces films. https://siritz.com/financine/la-part-du-scenario-dans-le-budget-augmente/ Les rôles principaux ont reçu 329 000 €, soit 60% de plus que ce qu’ils ont reçu en moyenne pour ces films. https://siritz.com/financine/comediens-boom-des-remunerations-au-top/

Le producteur Français est Les films du kiosque (François Kraus et Denis Pineau-Valencienne). SND et France 2 sont coproducteurs. 3 soficas y ont investi. La région Aquitaine et le Département de la Gironde lui ont apporté leur soutien. Canal+, Ciné+ et France 2 l’ont préacheté. SND a donné un minimum garanti pour tous les droits de distribution France et les ventes à l’étranger.

Le producteur Belge est Umédia (Adrian Politowsky) qui a bénéficié du Tax shelter.

Le précédent film de Guillaume Nicloux était « La Tour », sorti le 8 février 2023. C’était un film de genre. https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Tour_(film,_2022)

Il était produit par Unité & Les Films du Worso pour un budget prévisionnel de 2,4 millions €. Pour la préparation, 25 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 80 000 €, dont 45000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 35 000 € de salaire de technicien. Il avait écrit le scénario pour 75 000 € et les rôles principaux avaient reçu 7 000 €. Le film avait bénéficié de 500 000 € d’avance sur recettes. Wild bunch avait donné un minimum garanti pour le mandat de distribution. Le film avait réalisé 32 000 entrées.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

« Acide » est l’un des rares films de genre du cinéma français. Et c’est le deuxième long métrage de Just Philippot qui se spécialise dans ce type de films. https://fr.wikipedia.org/wiki/Just_Philippot

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Il s’agit d’une coproduction entre la France (88%) et la Belgique (12%) pour un budget prévisionnel de 11,7 millions €, soit 2,4 fois le budget prévisionnel moyen des films français sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/gros-budget-negale-pas-gros-box-office/ Malgré de budget important la rémunération du réalisateur n’est que de 86 000 €, soit à peine 10% de plus que la rémunération médiane des réalisateurs de ces films. https://siritz.com/financine/barometre-de-la-remuneration-des-realisateurs-2 . Just Philippot a écrit  le scénario avec Yacine Badday et ils se sont partagés 132 000 €, soit 60% du budget moyen des scénarios de ces films. https://siritz.com/financine/la-part-du-scenario-dans-le-budget-augmente/Les rôles principaux, avec notamment Guillaume Canet, ont reçu 465 000 €, ce qui les situerait dans le Top 15 des rémunérations de ces films. Il est donc clair que, d’un point de vue financier,  la production ont donné priorité au casting. https://siritz.com/financine/comediens-boom-des-remunerations-au-top/

Les producteurs français sont Pathé (Jérôme Seydoux) et Bonne Pioche (Yves Darondeau et Emmanuel Priou). Canéo (Guillaume Canet) et France 3 sont coproducteurs. Le CNC a accordé 400 000 € d’avance sur recettes aux films de genre, une aide aux créations visuelles et sonores ainsi qu’une aide au développement. Le film a également bénéficié du soutien de l’Angoa, de la Sacem et de l’Ile de France. 5 soficas, dont une garantie, y ont investi. Canal+, Ciné + et France 3 l’ont préacheté. Pathé a donné un minimum garanti pour tous les droits France et Monde. Le coproducteur Belge est UMédia (Adrian Politowsky) qui a ébénficié du Tax shelter et de Wallimage.

Le précédent et premier long métrage de Just Philippot était « La nuée », sorti le 19 juin 2021. C’était déjà un film de genre. The Jokers films et Capricci films était producteurs pour un budget prévisionnel de 2,8 millions €. Pour la préparation, 30 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 50 000 €, dont 20 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 30 000 € de salaire de technicien. The Jokers films et Capricci avaient donné un minimum garanti pour la distribution. Le film avait totalisé 50 000 entrées.

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Il y a peu de réalisateurs Français qui peuvent présenter au public leur 29ème film. Mais c’est le cas de Philippe Garrel dont « Le Grand Chariot » sort aujourd’hui. C’est un auteur de films relativement autobiographiques et qui s’ affirme comme disciple de Godard. https://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_Garrel

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Il s’agit d’une coproduction entre la  France (90%) et la Suisse (10%) pour un budget prévisionnel de 2,8 millions €. C’est 80% du budget médian des films Français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/gros-budget-negale-pas-gros-box-office/ Pour la préparation, 30 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 94 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est 20% de plus que la rémunération médiane des réalisateurs de ces films. https://siritz.com/financine/barometre-de-la-remuneration-des-realisateurs-2/

Garrel a écrit le scénario avec Jean-Claude Carrière, Caroline Deruas, Philippe Garrel et Arlette Langmann pour 172 000 €. C’est presque le double du budget médian de ces films. https://siritz.com/financine/la-part-du-scenario-dans-le-budget-augmente/ Les rôles principaux ont reçu 129 000 €, soit 50% de plus de leur rémunération médiane dans ces films. https://siritz.com/financine/comediens-boom-des-remunerations-au-top/ Comme on le voit le scénario est, de loin, le plus important de ces trois postes.

Le producteur Français est Rectangle Productions (Edouard Weill et Alice Girard). Prolixe et Arte cinéma sont coproducteurs. Le film a bénéficié de 550 000 € d’avance sur recettes, soit 20% du financement total. Il a reçu l’aide au développement du CNC et un soutien de la Procirep. Canal+ et Arte l’ont préacheté. Ad Vitam a donné un minimum garanti pour les mandats de distribution  salle, vidéo, vod, svod et télévision en France. Wild Bunch a donné un minimum garanti pour le mandat de distribution internationale.

Le producteur Suisse est Suisse Close up (Marions Chollet et Joëlle Bertossa). Le film a été préacheté par les chaînes RTS et SSR. Cinéforom lui a apporté son soutien automatique et son soutien sélectif. Sister Distribution a donné un minimum garanti pour les mandats de distribution en Suisse.

Le précédent film de Philippe Garrel était « Le sel des larmes », sorti le 14 juillet 2020. C’est la même coproduction Franco-Suisse, avec les mêmes producteurs et distributeurs ainsi que le préachat de Arte. En France le film avait rassemblé 12 000 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

Mercredi dernier, à 19 heures, sur LCI, le journaliste David Pujadas s’est livré à une démonstration à glacer le sang  de ceux qui sont dans l’audiovisuel, les médias ou, même, de simples citoyens d’une démocratie. Il nous a annoncé qu’avant de rentrer sur le plateau, il venait juste d’enregistrer un petit speech d’une minute et il l’a rediffusé. Puis, dans la foulée, celui-ci a été rediffusé, mais en Portugais, avec exactement sa voix à lui et exactement le même visage, à l’exception de ses lèvres, adaptées à la prononciation de cette langue. Puis, la séquence a été rediffusée en Polonais, comme si c’était la langue maternelle de Pujadas. Et ce prodige a été réalisé, grâce à un logiciel d’intelligence artificielle.

C’est évidemment un progrès impressionnant, puisque c’est la possibilité de doubler en un tour de main un film dans toutes les langues du monde. Mais c’est d’un coup l’annonce de la disparition du métier de doubleur et de comédien de doublage, c’est à dire la disparition de milliers d’emplois de comédiens et de techniciens. Il est probable que la même technologie pourra faire dire à un responsable politique ou à une personnalité ce qu’ils n’ont pas dit, ce qui va faire faire un énorme bond aux fake news.

Le lendemain de cette démonstration, sur France inter, plusieurs comédiens français ont affirmé, avec une belle assurance, que cette technologie n’était pas menaçante, car « elle ne pouvait prendre en compte le sous-texte d’une interprétation. » Souhaitons que cet aveuglement ne soit pas partagé par la majorité de leurs collègues.  Rappelons en effet qu’il y a quelques années, en un tour de main, les tournages des films et la diffusion en salle de cinéma avec  des copies en pellicule ont été remplacés par le numérique. Pour les producteurs et les distributeurs les économies ont été considérables. En 2012 Kodak a déposé le bilan, puis su devenir une entreprise du numérique.

Une poignée de grands réalisateurs américains ont encore le pouvoir de tourner en pellicule, car le grain est plus fin. De même, la copie pellicule est le moyen le plus sûr de conserver un film. Mais les enjeux économiques sont tels que le transfert de technologie a été général et extrêmement rapide. Et le métier a été profondément changé. Ainsi, les réalisateurs ont désormais la possibilité de recommencer un nombre de fois illimité le tournage d’une scène et, dans un pays comme la France, certains films sortent, le premier jour, dans mille salles tandis que le nombre de projectionniste a fondu comme neige au soleil.

Rappelons que, dans le dernier Indiana Jones, Harrison Ford, qui a aujourd’hui 80 ans, n’en a que 40 dans la très longue scène du début. Et que personne n’a décelé la moindre « rigidité » dans son jeu.

Mais il y a plus. La semaine dernière, à Détroit, aux États-Unis, le producteur Waymark a présenté « The Frost », un court métrage de 13 minutes qui avait été entièrement fabriqué à l’aide du logiciel D-ID d’intelligence artificielle. Le producteur lui avait donné un court synopsis, avec des indications sur les personnages et le décor, et le logiciel avait réalisé un film que l’on aurait dit interprété par de vrais acteurs et tourné en décors naturel.

A l’évidence, les comédiens et les scénaristes américains ont toutes les raisons de s’inquiéter. Pour l’instant, les technologies de l’Intelligence Artificielle sont avant-tout développées outre-Atlantique. Mais on ne peut attendre que les grèves d’Hollywood aboutissent à de nouvelles règles du jeu qui nous seront imposées pour commencer à réfléchir sérieusement à la question. N’oublions que, si les GAFA sont toutes non européennes, c’est l’Europe qui leur a imposé des règles du jeu encadrant leur action  et que les États-Unis sont en train de copier.

Arielle Dombasle, actrice, chanteuse et scénariste, vient de réaliser son 4ème long métrage, tiré de deux nouvelles d’Honoré de Balzac, Les secrets de la princesse Cardigan et Le Cabinet d’Antiques.  https://fr.wikipedia.org/wiki/Arielle_Dombasle

Ciné.info* a fourni les données financières de cet article.

« Les secrets de la princesse Cardigan » est produit par Madison Films ((Kristina Larsen) pour un budget prévisionnel de 3,9 millons €. C’est 80% du budget moyen des films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/gros-budget-negale-pas-gros-box-office/

Pour la préparation, 29 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice est de 40 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est la moitié de la rémunération médiane des réalisateurs de ces films. https://siritz.com/financine/barometre-de-la-remuneration-des-realisateurs-2/ Ce n’est pas la réalisatrice mais Jacques Fieschi qui a écrit le scénario, pour 50 000 €. C’est 55% de la rémunération médiane des scénarios de ces films. https://siritz.com/financine/la-part-du-scenario-dans-le-budget-augmente/Les rôles principaux, dont Arielle Dombasle, ont reçu 60 000 €. C’est 75 % de leur  rémunération médiane pour ces films. https://siritz.com/financine/comediens-boom-des-remunerations-au-top/

A Prime Group (Dominique Ambiel), Margo Films (François Margolin et Caroline Sarrion), et France 2 cinéma sont coproducteurs. Le film a bénéficié de 100 000 € d’avance sur recettes et  le CNC lui a aussi accordé de l’aide au développement et de l’aide à la musique. Le film a également bénéficié de l’aide du Département de l’Eure, de la commune de Neubourg et de la région Ile de France. Canal+, Ciné+ et France télévision l’ont préacheté. ARP a donné un minimum garanti pour les mandats de distribution salle, vidéo, vod et S-vod ainsi qu’un autre pour le mandat de vente à l’étranger.

Le précédent film réalisé par Arielle Dombasle était « Alien Crystal Palace », sorti le 25 août 2018. https://fr.wikipedia.org/wiki/Arielle_Dombasle . Il était produit par Mezzanine Film pour un budget de 900 000 € . La rémunération de la réalisatrice était de 10 000 €. Orange studio l’avait distribué. Il avait rassemblé 2 200 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.