LA RÉMUNÉRATION DE CHRISTOPHE BARRATIER
POUR LA RÉALISATION DE « ENVOLE-MOI »
Le producteur Didier Rassam (Chapter 2) et le distributeur Pathé Films ont choisi de sortir ce film dès l’ouverture des salles de cinéma. https://fr.wikipedia.org/wiki/Envole-moi_(film,_2021)
C’est le 5ème long métrage réalisé par Christophe Barratier. https://fr.wikipedia.org/wiki/Christophe_Barratier
Rappelons que c’est lui qui avait réalisé « Les choristes », sorti en 2004 et qui avait rassemblé 8 669 000 entrées.
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Son budget est de 7,2 millions €.
Pour la préparation, 39 jours de tournage et la post-production, la rémunération du réalisateur est 300 000€ répartie à part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est plus de 50% au-dessus du salaire moyen des réalisateurs de films français sortis en 2020. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-realisateurs-fin-octobre/
Il s’agit d’un remake d’un film allemand de Andi Rogenhagen & Maggie Peren dont les droits ont été acquis 215 000 €. Le scénario, co-écrit par Mathieu Delaporte et Anthony Marciano a été payé 450 000 €.
A noter que Pathé n’a pas donné de minimum garanti.
Le précédent film de Christophe Barratier était « L’outsider », sorti en salle de 22 juin 2016. Il était produit par Jacques Perrin (Galatée Film) pour un budget initial de 8,3 millions € et distribué par Le Pacte.
Pour la préparation, 39 jours de tournage et la post-production, la rémunération du réalisateur est de 285 000 €, répartie entre 150 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 135 000 € de salaire de technicien.
C’est une adaptation du livre « L’engrenage » de Jérôme Kervier dont les droits ont été achetés 378 000 €.
Le film avait rassemblé 218 000 spectateurs.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.