POUR LA RÉALISATION DE « LES VENGEANCES DE MONSIEUR POUTIFARD »
Après deux semaines de creux, avec la fête du cinéma arrivent des films à fort potentiel. A commencer tout d’abord pour le nouvel Indiana Jones qui bénéficie d’un excellent bouche à oreille.
« Les vengeances de monsieur Poutifard » qui sort demain, est un film a gros budget. C’est le 7ème long métrage par Pierre-François Martin-Laval qui est aussi un comédien de très nombreux films. https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre-François_Martin-Laval
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Il s’agit d’une coproduction entre la France (75%,) et la Belgique (25%) pour un budget prévisionnel de 15,6 millions €. https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Vengeances_de_Maître_Poutifard
C’est le 7ème devis le plus élevé des films Français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/pathe-et-boon-explosent-les-barometres/
Pour la préparation, 48 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 315 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est 25% de plus que la rémunération moyenne des réalisateurs de ces films.
Il s’agit de l’adaptation du livre de Jean-Claude Mourlevat « La troisième vengeance de maitre Poutifard » dont les droits ont été acquis 55 000 €. Le réalisateur a écrit le scénario pour 185 000 €. Le budget de ce scénario est 5% de plus que le budget moyen du scénario de ces films. Les rôles principaux ont reçu 1,45 millions €. C’est 6 fois ce qu’ils ont reçu en moyenne pour ces films.
Les producteurs Français sont Les Films du 24 (Yves Marmion, Romain Rojtma) et Les films du Premier (Brigitte Maccioni). TF1 est coproducteur. Le film a été acheté par Canal+,Ciné+, TF1 (2 passages) et TMC. UGC a donné un minimum garanti pour tous droits du monde.
Le producteur Belge est Unimedia Production (Richard Almes) avec le soutien de Wallimage.
Le précédent film de Pierre-François Martin-Laval était Fahim, sorti le 16 octobre 2019. Il était produit par Waiting for Cinéma (Patrick Godeau) et Alicéo (Patrick Godeau) pour un budget prévisionnel de 9 millions €.
Pour la préparation, 50 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 250 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Il avait écrit le scénario avec Philippe Elno et Thibault Vanhulle pour 113 000 €. Les rôles principaux avaient reçu 227 000 €.
Delta Cinéma, Wild Bunch et France 3 étaient coproducteurs. Le film avait obtenu l’aide à la diversité du CNC et le soutien de la région Ile de France. 3 soficas y avaient investi. Canal+, Multithématiques et France 3 l’avaient préacheté.
Wild bunch avait donné un minimum garanti pour les mandats salle, vidéo, vod et Svod. Elle Driver avait donné un minimum garanti pour le mandat étranger hors Belgique, Suisse, Russie. Le film avait rassemblé 235 000 spectateurs.
Notons que deux films réalisés par Pierre-François Martin-Laval et distribués par UGC avaient réalisé 3,957 1millions d’entrées, « Les Profs » sorti le 7 avril 2013 et 3,5 millions d’entrées, « Les Profs 2 » , sorti le 1 juillet 2015.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
LA RÉMUNÉRATION DE NANNI MORETTI
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DE « UN AVENIR RADIEUX »
C’est le 16ème long métrage de ce célèbre réalisateur italien.https://fr.wikipedia.org/wiki/Nanni_Moretti
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Cette comédie dramatique italienne est une coproduction entre I’Italie (85%) et la France (15%) pour un budget prévisionnel de 11,5 millions €. C’est le 13ème budget prévisionnel le plus élevé des films français sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/pathe-et-boon-explosent-les-barometres/
Il est tournée entièrement à Rome en décors naturel et 8 jours aux studios de Cinecitta.
Pour la préparation, 68 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 450 000 €, dont 180 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 270 000 € de salaire de technicien. C’est la 8èmerémunération de réalisateur de ces films français. Nanni Moretti a écrit le scénario avec Francesco Marciano, Frederico Pontremoli et ils se sont partagés 200 000 €. C’est 90% de la moyenne des budgets de scénarios de ces films. Les rôles principaux ont reçu 400 000 €. C’est 90% du double de ce qu’ils ont reçu pour ces films.
Le producteur Français est Le Pacte (Jean Labadie). France 3 est coproducteur. Il a obtenu le soutien d’Eurimages. Canal+, Ciné+ et France 3 l’ont préacheté. Le Pacte a donné un minimum garanti pour le mandat de distribution salle et un autre pour le mandat de distribution vidéo.
Les producteurs italiens sont Fandango (Domenico Procacci) et Sacher (Nanni Moretti). Le RAI est coproducteur. Le film a bénéficié du soutien d’Eurimages et de la région Lazio. TBD a donné un minimum garanti.
Le précédent film de Nanni Moretti était « Tre Pani », sorti en France le 10 novembre 2021. Il avait les mêmes producteurs et les mêmes distributeurs. https://fr.wikipedia.org/wiki/Tre_piani
En France il avait rassemblé 160 000 spectateurs.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
LA RÉMUNÉRATION DE MARTIN-LAVAL
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DE « LES VENGEANCES DE MONSIEUR POUTIFARD »
Après deux semaines de creux, avec la fête du cinéma arrivent des films à fort potentiel. A commencer tout d’abord pour le nouvel Indiana Jones qui bénéficie d’un excellent bouche à oreille.
« Les vengeances de monsieur Poutifard » qui sort demain, est un film a gros budget. C’est le 7ème long métrage par Pierre-François Martin-Laval qui est aussi un comédien de très nombreux films. https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre-François_Martin-Laval
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Il s’agit d’une coproduction entre la France (75%,) et la Belgique (25%) pour un budget prévisionnel de 15,6 millions €. https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Vengeances_de_Maître_Poutifard
C’est le 7ème devis le plus élevé des films Français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/pathe-et-boon-explosent-les-barometres/
Pour la préparation, 48 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 315 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est 25% de plus que la rémunération moyenne des réalisateurs de ces films.
Il s’agit de l’adaptation du livre de Jean-Claude Mourlevat « La troisième vengeance de maitre Poutifard » dont les droits ont été acquis 55 000 €. Le réalisateur a écrit le scénario pour 185 000 €. Le budget de ce scénario est 5% de plus que le budget moyen du scénario de ces films. Les rôles principaux ont reçu 1,45 millions €. C’est 6 fois ce qu’ils ont reçu en moyenne pour ces films.
Les producteurs Français sont Les Films du 24 (Yves Marmion, Romain Rojtma) et Les films du Premier (Brigitte Maccioni). TF1 est coproducteur. Le film a été acheté par Canal+,Ciné+, TF1 (2 passages) et TMC. UGC a donné un minimum garanti pour tous droits du monde.
Le producteur Belge est Unimedia Production (Richard Almes) avec le soutien de Wallimage.
Le précédent film de Pierre-François Martin-Laval était Fahim, sorti le 16 octobre 2019. Il était produit par Waiting for Cinéma (Patrick Godeau) et Alicéo (Patrick Godeau) pour un budget prévisionnel de 9 millions €.
Pour la préparation, 50 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 250 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Il avait écrit le scénario avec Philippe Elno et Thibault Vanhulle pour 113 000 €. Les rôles principaux avaient reçu 227 000 €.
Delta Cinéma, Wild Bunch et France 3 étaient coproducteurs. Le film avait obtenu l’aide à la diversité du CNC et le soutien de la région Ile de France. 3 soficas y avaient investi. Canal+, Multithématiques et France 3 l’avaient préacheté.
Wild bunch avait donné un minimum garanti pour les mandats salle, vidéo, vod et Svod. Elle Driver avait donné un minimum garanti pour le mandat étranger hors Belgique, Suisse, Russie. Le film avait rassemblé 235 000 spectateurs.
Notons que deux films réalisés par Pierre-François Martin-Laval et distribués par UGC avaient réalisé 3,957 1millions d’entrées, « Les Profs » sorti le 7 avril 2013 et 3,5 millions d’entrées, « Les Profs 2 » , sorti le 1 juillet 2015.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
LA CULTURE FACTEUR D’INTÉGRATION SOCIALE
ÉditorialLE CiNEY18 VA EN ÊTRE UNE SPECTACULAIRE DÉMONSTRATION PERMANENTE
Les entreprises et tous les professionnels du secteur culturel ne doivent cesser de faire savoir que l’exception culturelle se justifie parce que la culture est un facteur essentiel d’intégration sociale. Or, ces entreprises et ces professionnels vont prochainement disposer d’un outil pour le démontrer de manière spectaculaire à ceux qui en doutent. Ils ont tout intérêt à observer sa mise en œuvre et à le soutenir.
UN ARRONDISSEMENT TRÈS SOUS DÉVELOPPÉ EN CINÉMAS
Le CiNey se situera porte de Clignancourt, au nord du XVIII-ème arrondissement de Paris. Pour comprendre l’enjeu sachez qu’avec 192 000 habitants cet arrondissement n’a que deux établissements cinématographiques et 13 cinémas, situés à son extrémité sud. Avec 10 fois plus d’habitants l’ensemble de la capitale possède 30 fois plus de cinémas.
Or, tout au nord de cet arrondissement, entre le boulevard Ney et le périphérique, on trouve une zone de 15 000 habitants. Il existe environ 450 zones de ce type en France et ils rassemblent 3 millions d’habitants. Ces zones sont ce que l’État qualifie de « quartiers prioritaires de la ville ». Il y a ici principalement la plus vieille cité HBM (habitations à mon marché) de Paris, occupée par des familles issues du monde entier, mais également des HLM traditionnels et deux nouveaux îlots de logements destinés aux populations plus aisées. Les 6 000 étudiants qui vont chaque jour à l’Université de Clignancourt-Sorbonne ne s’attardent pas dans le quartier. Malgré tous les efforts il n’y a donc pas intégration de ces différentes populations.
33% DES JEUNES DE 16 À 25 ANS NE SONT « NI EN ÉTUDE NI EN EMPLOI »
Autre caractéristique du quartier que nous venons de citer: 33% des jeunes de 16 à 25 ans « ne sont ni en étude ni en emploi. » Le moins que l’on puisse dire est qu’ils n’ont aucune raison de se sentir intégrés à la société et que c’est un problème pour l’ensemble du pays.
Mais, dans ce XVIII-ème nord, il se trouve que les choses sont en train de changer. Tout d’abord parce qu’ il y a 15 ans, un groupe de cinéastes, de musiciens et de photographes, a pris conscience du problème et a estimé que la pratique culturelle était un moyen de renverser le cours des choses.
Ensemble, ils ont créé une association, LA SIERRA PROD qui, en lien avec les établissements scolaires du quartier, a amené 10 000 personnes, jeunes en scolarité et moins jeunes, à réaliser 50 clips musicaux, 40 courts-métrages (fiction, reportages, documentaires), 7 long-métrages documentaires sur le renouvellement urbain de leur quartier. Elle organise chaque année des projections, des concerts, des expo photo accueillant le plus vaste public. Donc elle permet de s’exprimer, en travaillant collectivement, et à fournir, souvent avec humour, un regard sur la société et ses problèmes.
Les jeunes créent de spectacles musicaux
Les jeunes et les moins jeunes réalisent qu’ils ont quelque chose à dire sur le monde qui les entoure, donc qu’ils en font partie. Prenant confiance en eux, ils prennent conscience que la culture est leur affaire.
Et voici qu’un beau jour le Bricorama du boulevard Ney ferme ses portes. Que vont devenir ces 1 600 m2 ? L’équipe de LA SIERRA PROD imagine alors d’y créer un lieu très particulier qui va faire accéder le quartier au sens large à toutes les formes de pratiques culturelles. Et elle réussit à convaincre la ville de Paris, différentes collectivités publiques et administrations, dont celles en charge des quartiers prioritaires, ainsi que le CNC de financer son projet.
Les locaux du Bricorama
UN CENTRE CULTUREL EXCEPTIONNEL
Le centre comportera deux cinémas (qui ambitionnent d’être de véritables salles Art et Essai), une salle polyvalente transformable en salle de spectacle, une salle de montage, un studio de prise de vue et d’enregistrement, un café bar, une librairie. Dans ce quartier où l’on ne trouve que des fast-food, ce sera aussi un endroit pour le mieux manger, avec un restaurant, une épicerie et une cuisine. La fondation de l’Armée du Salut, partenaire du lieu, va en prendre la gestion pour qu’il soit accessible à toutes les bourses. Et, pour lutter contre le chômage des jeunes , la Mission locale de Paris, l’autre partenaire du lieu, va proposer aux 16/ 25 ans des parcours d’insertion liées à l’entreprenariat culturel.
Le budget total de l’équipement est de 2,2 millions € et près des trois quarts ont déjà été trouvés auprès d’organismes publics, car tous estiment qu’il s’agit sans doute d’un équipement qui sera fréquenté par tous les ceux qui vivent dans le quartier ou ses alentours comme par ceux qui le traversent. Et, donc, qui sera un puissant outil pour contribuer à résoudre certains des problèmes d’intégration de notre société. Le solde est en bonne voie.
Le projet CINEY18
Mais le CiNey a aussi pour ambition d’être un partenaire et nullement un concurrent des entreprises privées du cinéma, de l’audiovisuel et de la musique. Son but est d’être un facteur d’ascension sociale et que ses utilisateurs deviennent des citoyens qui vont au cinéma et au concert. Ainsi la programmation de ses salles sera très différente des salles commerciales traditionnelles avec qui elle souhaiterait passer des accords.
LA SIERRA PROD, qui est une association à but non lucratif est le seul actionnaire du CiNey. Elle peut bénéficier de mécénat, avec déduction d’impôt. Or, elle va en permanence pouvoir être utilisée par les entreprises du secteur culturel comme démonstration vivante de leur rôle irremplaçable dans l’intégration sociale, un des grands défis auquel est confronté notre pays.
UN TIERS DU BUDGET MÉDIAN DES FILMS
CinéscoopPOUR « LA NUIT DU VERRE D’EAU » RÉALISÉ PAR CARLOS CHAHINE
Ce drame tourné en arabe au Liban est le premier long métrage de ce Libanais qui est un acteur et un metteur en scène de théâtre. Il est sorti la semaine dernière.
https://carloschahine.com/fr/
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Il s’agit d’une coproduction entre la France (86%) et le Liban (14%) pour un budget prévisionnel de 1,1 millions €. C’est le tiers du budget prévisionnel médian des films Français de fiction sortis depuis le début de l’année.https://siritz.com/financine/pathe-et-boon-explosent-les-barometres/
Pour la préparation, 35 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 40 000 €, dont 10 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 30 000 € de salaire de technicien. C’est la moitié de la rémunération médiane des réalisateurs de ces films. Il a écrit le scénario pour 45 000 €. C’est la moitié du budget médian des scénarios de ces films. Les rôles principaux ont reçu 36 000 €. C’est la moitié de ce leur rémunération médiane pour ces films.
Le producteur Français est Autres Rivages (Sandra Lamal). 13 Productions (Joseph Perez) est coproducteur. Il a bénéficié du Fonds Doha, du soutien de la Procirep/Angoa et de l’aide de la Région Sud (écriture, développement, production). JHR & Jour2fêtes ont le mandat de distribution en salle sans minimum garanti. Le coproducteur Libanais est Orjouane Productions (Sabine Sidawi Hamdam).
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
LA RÉMUNÉRATION DE BENJAMIN LEHRER
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DE « 38°5 QUAI DES ORFÈVRES »
Cette comédie est son premier long métrage.
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Il est produit par Chabraque Productions (Clémentine Dabadie) et Carré Long Productions (Jérôme Anger) pour un budget prévisionnel de 2,7 millions €. https://fr.wikipedia.org/wiki/38°5_quai_des_Orfèvres C’est 52% du budget moyen des films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/pathe-et-boon-explosent-les-barometres/
Pour la préparation, 32 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 50 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est 20% de plus que la rémunération médiane des réalisateurs de ces films. Benjamin Lerher a écrit le scénario pour 50 000 €. C’est 55% du budget médian des scénarios de ces films. Les rôles principaux ont reçu pour ces films.
DBProductions (Didier Bourdon) et TF1 sont coproducteurs. La Région Ile-de-France a accordé une aide remboursable.
Canal+, Ciné+ et TF1 l’ont préacheté. KMBO a donné un minimum garanti pour le mandat de distribution.
Le précédent film distribué par KMBO était Disco Boy, sorti en salle le 3 mai dernier. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-giacomo-abbruzze/
Il était réalisé par Giacomo Abbruzze. Cette coproduction entre la France (70%) et l’Italie, la Belgique, la Pologne (chacun 10%) avait un budget prévisionnel de 3,35 millions €.
KMBO avait donné un minimum garanti. Le film avait rassemblé 35 000 spectateurs.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
LA RÉMUNÉRATIOPN DE VIRGINIE SAUVEUR
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DE « MAGNIFICAT »
Cette dramatique policière est le premier long métrage pour le cinéma de celle qui a réalisée de nombreuses fictions. https://fr.wikipedia.org/wiki/Virginie_Sauveur
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Il est produit par Move Movie (Bruno Levy), Terence films (Stephan Meunier et Bertrand Cohen) pour un budget prévisionnel de 2,8 millions €. C’est un peu plus de 50% du budget prévisionnel moyen des films français de fictions sortis depuis le début de l’année.
Pour la préparation, 27 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice est de 72 000 €, dont 40 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 42 000 € de salaire de technicien. C’est 10% de moins que la rémunération médiane des réalisateurs de ces films.
Il s’agit d’une adaptation du roman d’Anne-Élisabeth Lacassagne , « Des femmes en noir », dont les droits ont été acquis 69 000 €. Virginie Sauveur a écrit le scénario avec Nicolas Sihol et ils se sont partagés 70 000 €. Le budget de ce scénario est 60% du budget moyen des scénarios de ces films. Les rôles principaux ont reçu 138 000 €. C’est également 60% de ce qu’ont reçu en moyenne les rôles principaux de ces films.
Le film a reçu 550 000 € d’avance sur recettes. Orange studio est coproducteur. Deux soficas, dont une adossée, y ont investi. La région Ile de France lui a apporté son aide. OCS a les mandats salle, vidéo, vod, s-vod, TV et étranger. C’est Alba Film qui est le distributeur physique.
Le précédent film produit par Move Movie était « Le Torrent », réalisé par Anne Le Ny. Sorti en salle de 30 novembre 2022 le film avait rassemblé 301 000 spectateurs. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-anne-le-ny/
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
LA RÉMUNÉRATION DE ILAN KLIPPER
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DE « LE PROCESSUS DE LA PAIX »
C’est son 3ème long métrage de fiction. Son premier «Le ciel étoilé au-dessus de ma tête » était sorti le 25 mai 2018 et avait rassemblé 16 000 spectateurs. https://fr.wikipedia.org/wiki/Ilan_Klipper
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Il est produit par Cinéfrance studios (Julien Deris et David Gauquié) pour un budget de 3,1 millions €. C’est 60% du budget moyen des films français de fiction sorti depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/pathe-et-boon-explosent-les-barometres/
Pour la préparation, 30 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 100 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est 25% de plus que la rémunération médiane des réalisateurs de ces films. Il a écrit le scénario avec Camille Chamoux pour 165 000 €. C’est 45% du budget moyen des scénarios de ces films. Les rôles principaux ont reçu 102 000 €. C’est un tiers de plus que leur rémunération médiane dans ces films.
Le Pacte et France 2 sont coproducteurs. Canal+, Ciné+ et France 2 l’ont préacheté. Le Pacte a donné un minimum garanti pour les mandats salle, vidéo, vod et svod. Le film est au 4ème rang des nouvelles sorties avec 6 000 entrées sur 252 salles le premier jour.
Le précédent film produit par Cinéfrance studios était « Le bonheur des uns », réalisé par Daniel Cohen. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-daniel-cohen/
Distribué par SND il était sorti le 9 septembre 2 000 et avait rassemblé 293 000 spectateurs.
Le Pacte vient de distribuer « Jeanne du Barry », réalisé par Maïwen Le Besco, qui a fait l’ouverture du Festival de Cannes et a réalisé 734 000 entrées à dimanche soir et devrait dépasser les 750 000 entrées. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-maiwenn-le-besco/ Il est également le distributeur de la Palme d’or du Festival de Cannes qui sortira en salle fin août. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-julie-triet/
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
TROP DE FILMS-TROP DE SALLES
ÉditorialSi, contrairement à ce qu’affirmait Justine Triet le gouvernement n’a aucune intention de modifier en quoi que ce soit l’éco-système du cinéma français qui marche si bien https://siritz.com/editorial/cinema-une-exception-culturelle-pperformante/, au sein de la profession on entend constamment la complainte : « il y a trop de films ».
Car, effectivement, il y a 750 films qui sortent par an, dont 35% de français. Soit 15 par semaine, dont environ 5 de Français. Mais il y a des semaines à moins de 10 films et d’autres à plus de 20.
A titre d’exemple, cette semaine, le mois de juin étant une période creuse, viennent de sortir 10 films dont 6 français. La semaine prochaine sortiront 13 films dont 4 français.
QUEL DÉCHET
Dans le meilleur des cas trois ou quatre d’entre eux réussissent à attirer l’attention du public ou d’une partie de celui-ci. Les médias (critiques de la presse écrite et les radio, émissions de plateau) ont une place limitée à leur consacrer. Et quand il leur consacre ce n’est pas toujours dans un sens favorable. Le public français peut aussi être attiré par une bande-annonce ou une affiche. Les réseaux sociaux doivent jouer un rôle croissant. Mais, en tout état de cause, seuls trois ou quatre films vont percer et réaliser un nombre d’entrées conséquent.
Quel déchet ! Mais c’est la même chose pour le livre : à la rentrée prochaine vont sortir 700 livres et la très grande majorité rencontreront l’échec. C’est également la même chose avec le théâtre et de la musique.
Mais c’est la nature de ces industries culturelles d’être des industries de prototypes. En matière de recherche aussi il y a, par nature, beaucoup de déchets. C’est d’ailleurs en partie parce qu’elle y investit et, donc, y « gâche », un pourcentage plus faible de son PIB (2% au lieu de 3 à 5% pour ses principaux concurrents) que la France s’est sous-industrialisée.
Le nombre de films, comme tout notre écosystème, permet une diversité de l’offre et des acteurs, ainsi que leur constant renouvellement.
FAIRE ENTRER UN PIED 40 DANS UNE CHAUSSURE 38
En outre, notre écosystème vise à ce que tous les films qui ont été produits aient leurs chances en empêchant les établissements de consacrer plus d’un certain nombre d’écrans à un même film, aussi porteur soit-il, pour les obliger â élargir leur offre. Mais cela n’empêche pas deux multiplexes côte â côte à diffuser le même film. Et les salles Art et Essai qui ont un soutien spécial, parce que leur vocation est de soutenir la diversité et la recherche, on le droit, parce qu’on ne peut les condamner à ne présenter que des films refusés ailleurs, de proposer aussi des films dont tout exploitant sait avant qu’ils ne sortent qu’ils vont être des succès commerciaux. Et, comme ces règles reviennent souvent à faire entrer un pied 40 dans une chaussure 38, a été mis en place une irremplaçable organisation de médiation. Mais, par nature, elle n’a pas de pouvoir.
Donc aucune mesure ne sera prise pour réduire le nombre de films, la diversité et le renouvellement de l’offre, ni l’accès, du moins potentiellement, de cette diversité et de ce renouvellement au public le plus large.
A noter que l’on commence aussi à parler d’un surnombre de salles. En effet, le nombre d’établissements et d’écrans ne cesse de croître fortement, alors que la fréquentation reviendra sans doute à son niveau d’avant Covid, mais certainement pas très au-delà. Donc, plus de salles vont se partager la même recette. Mais il faut dire que le compte de soutien automatique du CNC est une épargne forcée qui condamne à l’investissement. Et c’est là son génie. Tandis que le compte de soutien sélectif doit permettre de couvrir le territoire en profondeur. Peut-être que l’on pourrait s’en inspirer pour les déserts médicaux.
LA RÉMUNÉRATION DE CLAIRE DENIS
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DE « STARS AT NOON »
C’est le 16ème long métrage de cette réalisatrice française. https://fr.wikipedia.org/wiki/Claire_Denis . Il a remporté les Grand Prix du festival de Cannes 2022.
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Il est produit par Curiosa films pour un budget prévisionnel de 6,2 millions €. C’est 20% de plus que le budget prévisionnel moyen des films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/pathe-et-boon-explosent-les-barometres/ Pour la préparation, 40 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice est de 136 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est 60% de la rémunération moyenne des réalisateurs de ces films.
C’est une adaptation du roman de Denis Johnson, « Des étoiles à midi », dont les droits ont été acquis pour 140 000 €. Elle a écrit le scénario avec Andrew Litvack et Léa Mysisus pour 138 000 €. C’est 25% de plus que le budget moyen des scénarios de ces films.
Les rôles principaux ont reçu 200 000 €. C’est 10% de moins que ce qu’ont reçu en moyenne les rôles principaux de ces films.
Hypathia Films, Barnstormer et Arte sont coproducteurs. Canal+, Ciné + et Arte l’ont préacheté. Ad Vitam a donné un minimum garanti pour les mandats salle, vidéo et vod. Wild Bunch a donné un minimum garanti pour le mandat international.
Le précédent film qu’elle a réalisé est “Avec Amour et Acharnement”, est sorti le 31 août 2022. Il était produit par Curiosa Films pour un budget de 2,6 millions €. C’était une adaptation du roman « Un tournant de la vie » de Christine Angot dont les droits avaient été acquis 85 000 €. Elle avait écrit le scénario pour 10 000 €. Les rôles principaux avaient reçu 87 000 €.
Deux soficas y avaient investi. Canal+ et Ciné + l’avaient l’ont préacheté. Ad Vitam avait donné un minimum garanti pour les mandts salle, vidéo et vod. Wild Bunch avait donné un minimum garanti pour le mandat international.
Le film avait rassemblé 157 000 spectateurs.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
LA RÉMUNÉRATION DE ROBIN SYKES
CinéscoopPOUR LA RÉALISATION DE « SÉXIGÉNAIRES »
Cette comédie est son deuxième long métrage de cinéma. https://www.unifrance.org/annuaires/personne/318325/robin-sykes
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Il est produit par 24 25 films (Thibault Gast et Matthias Weber) pour un budget prévisionnel de 5 millions €. https://fr.wikipedia.org/wiki/Sexygénaires . C’est légèrement moins que le budget moyen des réalisateurs de films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/pathe-et-boon-explosent-les-barometres/
Pour la préparation, 31 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 110 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est 40% de plus que la rémunération médiane des réalisateurs de ces films. Il a écrit le scénario avec Antoine Raimbault, Jean-François Halin, Haroun,Malek Oudjail et Elise Larnicol pour 636 000 €. C’est 2,8 fois le budget moyen des scénarios de ces films. Les rôles principaux ont reçu 300 000 €. C’est un tiers de plus de ce qu’ils ont reçu en moyenne dans ces films.
Orange studios, Apollo Films et France 3 sont coproducteurs. Le CNC lui a donné une aide à la musique et une sofica y a investi. Canal+, Ciné+ et France 3 l’ont préacheté. Apollo a donné un minimum garanti pour les mandats de distribution salle, vidéo, vod et S-Vod.
Le premier film de Robin Sykes était « La Finale » sorti le 14 février 2018. https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Finale
Il était déjà produit par 24 25 films et son budget prévisionnel était 4,4 millions €. Pour la préparation, 34 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 60 000 €, dont 20 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 40 000 € de salaire de technicien. La rémunération des rôles principaux était de 284 000 €.
France 3 était coproducteur. Le film avait bénéficié d’une aide à la musique et d’une aide aux nouvelles technologies du CNC ainsi que du soutien de la région Ile-de-France. Une sofica y avait investi. Canal+, OCS et France 3 l’avaient préacheté. L’UGC avait donné un minimum garanti pour les mandats salle, vidéo et étranger.
Le film avait rassemblé 601 000 spectateurs.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.