La Fédération Nationale des Cinémas Français annonce que Pierre Pezet, le président de la FNCF de 1985 à 1987, s’est éteint vendredi 6 octobre à l’âge de 78 ans. Il avait succédé à Serge Siritzky.

Lors de son mandat, mené dans un contexte difficile de crise de la fréquentation, Pierre Pezet a joué un rôle crucial dans la mise en place de l’actuel système du cinéma Français, notamment le domaine des obligations imposées à Canal+ en matière d’investissement dans la production et la diffusion de films français. Saluant sa mémoire, Richard Patry, l’actuel président de la FNCF, rappelle qu’on lui doit aussi « la première grande bataille sur la chronologie des médias, la loi Sueur permettant aux collectivités territoriales de subventionner des entreprises privées, la création de Collège au cinéma et la mise en place, à la demande du ministre de la Culture Jack Lang, de la première Fête du Cinéma en 1985 ».  

Né dans une famille de montreurs d’images du sud de la France (sa grand-mère a été exploitante à Aix puis Avignon, son père à Nîmes ou encore Béziers), Pierre Pezet était devenu, en 1985, le 11e président de la FNCF créée en 1945… et le premier à ne pas être issu de la région parisienne. De la fin de son mandat à aujourd’hui, il siégeait encore comme président d’honneur de la Fédération.

Jusqu’à la fin septembre la fréquentation cinématographique en France justifiait notre optimisme. https://siritz.com/editorial/cinema-les-phenomenes-de-cet-ete/Elle était en effet non seulement bien supérieure à celle de l’année dernière mais retrouvait ses niveaux d’avant Covid. Un résultat approchant les 200 millions d’entrées en 2023 était en vue.

Or, soudain, la dernière semaine de septembre, à cheval sur octobre, la fréquentation est passée très en-dessous de celle de l’année dernière, avec une chute de 11% au niveau national. Et ce, malgré de nouveaux films à priori plus porteurs que ceux de la semaine équivalente de l’année dernière, notamment des films Français comme « Dogman » de Luc Besson https://siritz.com/cinescoop/retour-du-besson-touch-avec-dogma/, « Un nouveau départ » de Philippe Lebfevre https://siritz.com/cinescoop/casting-et-scenario-tirent-la-comedie/et « Le procès Goldman » de Cédric Khan https://siritz.com/cinescoop/avocat-dans-ce-film-scenariste-dun-autre/.

Puis, la semaine suivante, démarrant le 4 octobre, la chute est encore plus impressionnante, malgré la sortie de deux poids lourds Français, encensés par la critique : « Le règne animal » https://siritz.com/cinescoop/gros-moyens-pour-une-fable-ecologique/et « Bernadette » https://siritz.com/cinescoop/deneuve-premiere-damme-de-france/.

En effet, sur Paris-Périphérie (cf Cinéchiffres) la baisse par rapport à l’année dernière est de 30%, avec des journées à moins de 40 000 entrées, du quasiment jamais vu. Par rapport aux années pré-Covid la chute est de sensiblement plus que 50%. Et les films en seconde semaines chutent de plus de 50%, alors qu’au-delà de 30/35% l’évolution est normalement jugée décevante.

Est-ce dû à l’exceptionnelle poursuite du temps d’été, les spectateurs potentiels souhaitant en profiter avant que n’arrive la grisaille d’automne ? Où à la phobie des punaises de lit qui auraient envahi les cinémas ? Ou au fait que aucun des films sur lesquels comptait la profession ne répond aux attentes du public ? Ou au trois à la fois ? C’est possible que ce ne soit que les deux causes tout à fait conjoncturelles. Mais il est désormais très probable que 2023 n’approchera pas les 200 millions d’entrées des années pré-covid. Et, comme on le sait, la poursuite de la grève des comédiens américains va immanquablement entrainer un manque de blockbusters de Hollywood au second semestre de l’année prochaine et, peut-être au premier de l’année suivante. https://siritz.com/editorial/une-menace-a-prendre-au-serieux/ Le cinéma en France n’aura donc retrouvé pendant au moins trois ans qu’un étiage très en-dessous de celui d’avant les confinements, avec au moins autant de salles et de films. Cela justifie une certaine inquiétude.

Le film dramatique « L’air de la mer rend libre »est le 6ème long métrage réalisé par Nadir Moknèche https://fr.wikipedia.org/wiki/Nadir_Moknèche

Ciné.info* a fourni les données financières de cet article.

Il est produit par Blue Monday Productions (Nathalie Mesuret) pour un budget prévisionnel de 1,2 millions €. C’est un tiers du budget médian des films Français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/gros-budget-negale-pas-gros-box-office/ Pour la préparation, 30 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 21000 €, dont 5 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 16 000 € de salaire de technicien. C’est un cinquième de la rémunération médiane des réalisateurs de ces films. https://siritz.com/financine/barometre-de-la-remuneration-des-realisateurs-2/ Il a écrit le scénario avecNaïla Guiguet et Michael Barnes. Ils se sont partagés 57 000 €, soit un peu moins de deux tiers de la rémunération médiane des scénaristes de ces films. https://siritz.com/financine/la-part-du-scenario-dans-le-budget-augmente/

Les rôles principaux ont reçu 21 000 €, soit le quart de leur rémunération médiane pour ces films. C’est donc typiquement un films de fiction à petit budget.

Le Bureau Film est coproducteur. 2 soficas, dont une garantie y ont investi. Le CNC a apporté son aide du fonds des images pour la diversité et le région Bretagne lui a fourni son soutien. Ciné+ et TV5 Monde l’ont préacheté. Pyramide distribution lui a apporté un minimum garanti pour le mandat salle et un autre pour le mandat de vente à l’étranger.

Le précédent film de Nadir Moknèche était « Lola Pater », sorti le 9 août 2017. https://fr.wikipedia.org/wiki/Lola_Pater Il avait le même producteur et son budget prévisionnel était 2,5 millions €. Pour la préparation, 38 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 60 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Le distributeur était ARP sélection et le film avait rassemblé 123 000 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

La comédie « Bernadette » est le premier film réalisé par Léa Domenach qui est par ailleurs romancière et scénariste de séries. Catherine Deneuve y interprète Bernadette Chirac, l’épouse du Président de la République.

Ciné.info* a fourni les données financières de cet article.

Il est produit par Karé Productions (Antoine Rein, Fabrice Goldstein et Antoine Gandubert) pour un budget prévisionnel de 6 millions €. C’est 20% de plus que le budget moyen des films Français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/gros-budget-negale-pas-gros-box-office/

Pour la préparation, 39 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice est de 78 000 €, dont 35 500 € d’à valoir sur droits d’auteur et 42 500 € de salaire de technicien. C’est la rémunération médiane des réalisateurs de ces films. https://siritz.com/financine/barometre-de-la-remuneration-des-realisateurs-2/ Elle a écrit le scénario avec Clémence Dargent pour 128 000 €. C’est un tiers de plus que le budget médian des scénarios de ces films. https://siritz.com/financine/la-part-du-scenario-dans-le-budget-augmente/ Les rôles principaux ont reçu 216 000 €, ce qui est un plus que ce qu’ils ont reçu en moyenne pour ces films. https://siritz.com/financine/comediens-boom-des-remunerations-au-top/

France 3 est coproducteur et 2 soficas garanties par le producteur y ont investi. Le film a reçu l’aide de la région Grand-Est, d’Épernay, de Châlons-en-Champagne et de Reims. France 3, OCS et HBO l’ont pré-acheté. Warner Bros a donné un minimum garanti pour les mandats de distribution salle, video, étranger et TV.

Le dernier film produit par Karé Productions était « L’Établi », sorti en salle le 5 Avril 2023. Il était réalisé par  Mathias Gokalp et distribué par Le Pacte. Il  avait rassemblé 105 000spectacleurs. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-mathais-gokalp/

Le 15 mars 2023 est sorti « Sage-Home », un autre film produit par Karé Production. Il était réalisé par Jennifer Devoldère et distribué par Warner Bros.Il avait rassemblé 614 000 spectateurs. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-jennifer-devoldere/

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

« Le Règne Animal », qui a fait l’ouverture d’ Un Certain Regard au Festival de Cannes 2023, est le second film de Thomas Cailley qui est par ailleurs acteur, scénariste et compositeur de musique. https://fr.wikipedia.org/wiki/Thomas_Caille

Ciné.info* a fourni les données financières de cet article.

Il est produit par Nord-Ouest Films (Christophe Rossignon), pour un budget prévisionnel de 16 millions €. C’est le 6ème budget prévisionnel le plus élevé de tous les films de fictions Français sortis depuis le début de l’année.

Pour la préparation, 57 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 140 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est la rémunération moyenne des réalisateurs de ces films. https://siritz.com/financine/barometre-de-la-remuneration-des-realisateurs-2/ Thomas Cailley a écrit le scénario avec Pauline Munier et ils se sont partagés 355 000 €. C’est 60% de plus  que le budget moyen des scénarios de ces films. https://siritz.com/financine/la-part-du-scenario-dans-le-budget-augmente/ Les rôles principaux ont reçu 220 000 € ce qui un peu plus que ce que les rôles principaux ont reçu en moyenne pour ces films. https://siritz.com/financine/comediens-boom-des-remunerations-au-top/

Le film a bénéficié de 700 000 € d’avance sur recettes. StudioCanal et France 2 sont coproducteurs. 6 soficas dont une garantie, y ont investi. Il a bénéficié de l’aide automatique et sélective à la Création visuelle et sonore. La région Nouvelle Aquitaine, les départements de la Gironde, des Landes et du Lot-et-Garonne lui ont apporté leur soutien. Canal+, Ciné + et France télévisions (2 passages) l’ont préacheté. StudioCanal a donné un minimum garanti pour tous les mandats de distribution

Le producteur Belge Artémis Productions (Patrick Quinet) est coproducteur et a bénéficié du Tax Shelter.

Le précédent et premier film réalisé par Thomas Cailley était « Les Combattants », sortis le 28 août 2014.https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Combattants Il avait le même producteur et son budget prévisionnel était de 2,4 millions €. Pour la préparation, 35 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 50 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Il avait écrit le scénario avec Claude Le Pape. Le film était distribué par Bac Films est avait rassemblé 505 000 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

« We have de dream » est le 6ème documentaire que Pascal Plisson a réalisé pour le cinéma. Il présente 5 cas de jeunes handicapés physiques de plusieurs pays qui ont su surmonter leur handicap. https://fr.wikipedia.org/wiki/Pascal_Plisson

Ciné.info* a fourni les données financières de cet article.

Son budget prévisionnel est celui d’une fiction, puisque Eady East Prod  (Eddy Vingataramin) l’a produit pour 3,1 millions €, soit 90% du budget médian de celui des fictions Françaises  sorties depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/gros-budget-negale-pas-gros-box-office/

Pour la préparation, 88 jours de tournage  (dont 12 en région Parisienne, 46 Kenya, Rwanda et Nepal) et la post-production, la rémunération du réalisateur est de 123 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Là encore c’est 90% de la rémunération moyenne des réalisateurs de films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/barometre-de-la-remuneration-des-realisateurs-2/ Et, fait rare, il a écrit un scénario et ce, pour 281 000 €, soit 20% de plus que le budget moyen du scénario de ces films. https://siritz.com/financine/la-part-du-scenario-dans-le-budget-augmente/

Jour2fête et Cigeg sont coproducteurs. Jour2fête a donné un minimum garanti pour tous les mandats de distribution France et un autre pour le mandat de distribution à l’étranger.

Le précédent film de Pascal Plission était « Gogo » sorti le 1er septembre 2021. Il était produit par Ladybird Cinéma pour 1,6 millions €. Pour la préparation, 32 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 62 000 €, dont 30 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 32 000 € de salaire de technicien. Il avait reçu 86 000 € pour le scénario. Le Pacte et Wild Bunch étaient distributeurs. Le film avait rassemblé 23 000 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

Le rapport de la Cours des comptes sur le CNC est un outil remarquable pour évaluer les performances de notre système de soutien à l’audiovisuel et, surtout, au cinéma.https://www.ccomptes.fr/system/files/2023-09/20230920-S2023-0722-CNCIA_0.pdf

Il reconnait que nous avons incontestablement le meilleur système de soutien au cinéma, ce qui nous permet d’être, de loin le premier producteur européen, avec, de loin, la plus forte part de marché pour notre production nationale. Et nous avons, grâce à notre remarquable réseau de salles, le plus fort taux de fréquentation par habitant d’Europe, un taux équivalent à celui des États-Unis. Dans notre pays le cinéma joue plus que partout ailleurs son rôle de lien social, même si une partie de la population n’en bénéficie toujours pas .

Le fait que ce soit le CNC qui pilote notre politique de soutien au cinéma et à l’audiovisuel est un atout, car il s’agit d’une administration compétente et pérenne, alors que la plupart des autres secteurs en France souffrent de la valse des ministres et des politiques.

Mais ce rapport constate que, de 2001 à 2019 le nombre de films d’initiative française est passé de 172 à 240, ce qui correspond à un accroissement de 40%, alors que la fréquentation est restée au même niveau. Le nombre moyen d’entrées par film a donc diminué d’autant. Plus significatif encore, au cours de cette même période le nombre de films ayant enregistré moins de 20 000 entrées a augmenté de 53%, donc beaucoup plus vite que le nombre total de films, pour atteindre un tiers de tous les films. Ceux qui enregistrent moins de 5 000 entrées sont passés de 10 à 14%. La « diversité » a donc augmenté, mais les films de la diversité ont de moins en moins de chance de trouver un public. C’est l’inverse du but visé puisque l’accroissement du nombre de films nuit en premier lieu aux films fragiles. En revanche, la Cour des comptes n’a cru nécessaire de souligner, que de 2010 à 2019, l’exportation de films français est passé de 522 millions € à 372 millions €, soit une chute de 29%.

Or, de 2011 à 2019, le soutien public à proprement dit est passé de 20 à 28%. Soit une progression de 40%. Dans ces conditions, l’efficacité marginale du soutien public ne cesse de diminuer. Et, rappelons qu’une partie importante du soutien au cinéma n’est pas constitué par ce que l’on considère comme du soutien public mais par les obligations d’investissements des chaînes de télévision auxquelles viennent de s’ajouter les obligations d’investissement des plates-formes de S-vod.

Dans ces conditions le CNC et la profession auraient intérêt, conformément à la première proposition de la Cour des comptes, à définir une véritable stratégie. C’est à dire à définir des objectifs rationnels, motivés et chiffrés, dont la réalisation sera vérifiée tous les 5 ans. Et à définir les moyens adéquats à mettre en œuvre pour atteindre ces objectifs, en vérifiant leur efficacité. Le politique soutien au cinéma ne peut en effet se résumer, comme la ministre de la Culture semble le penser, à disposer de toujours plus d’argent public,  alors que les rendements  de cet argent ne cessent de décroitre.

Car le moment approche où, du fait de son endettement et de son déficit public considérables, l’État Français sera contraint de remettre en cause tous nos prélèvements publics qui sont les plus élevés au monde alors que nos services publics ne cessent de se dégrader. Le cinéma, c’est-à-dire le CNC et les professionnels, devrait prendre les devants dans cette démarche en commençant à faire le ménage chez lui.

« Nouveau Départ », est une comédie romantique et  le 2ème film que Philippe Lebfevre, acteur, réalisateur, scénariste et producteur de nombreuses séries, a réalisé pour le cinéma. https://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_Lefebvre_(acteur)

Ciné.info* a fourni les données financières de cet article.

Il est produit par Récifilms (Mathias Rubin et  Éric Juherian) et Village Films (Éric Juherian) pour un budget prévisionnel de 8 millions  € https://fr.wikipedia.org/wiki/Nouveau_Départ_(film,_2023) C’est 60% de plus que le budget prévisionnel moyen des films français de fiction sortis depuis le début de l’année. .  https://siritz.com/financine/gros-budget-negale-pas-gros-box-office/

Pour la préparation, 35 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 200 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est 40% de plus que la rémunération moyenne des réalisateurs de ces films. https://siritz.com/financine/barometre-de-la-remuneration-des-realisateurs-2.

C’est une adaptation du film espagnol « El amor menus pensais » de Juan Vera, dont les droits ont été acquis 250 000 €. Le réalisateur a écrit le scénario avec Maria Pourchet et ils se sont partagés 250  000 € C’est 30% de plus que le double du budget moyen des scénarios de ces films. Ce qui confirme la tendance à l’augmentation de l’investissement dans les scénarios, puisque le budget de celui-ci  est de 500 000 €. https://siritz.com/financine/la-part-du-scenario-dans-le-budget-augmente/

Les rôles principaux-Franck Dubosc et Karine Viard-  ont reçu 1,1 millions €, ce qui les situe au 6ème rang pour les films de fiction d’initiative Française sortis depuis le début de l’année. Pour cette comédie les producteurs ont donc mis la priorité sur le casting qui représente 15% du budget total.

https://siritz.com/financine/comediens-boom-des-remunerations-au-top/

Orange Studio et France 2 cinéma sont coproducteurs. 4  soficas, dont 3 garanties, y ont investi. La région Ile de France a fourni une aide remboursable.  Canal+, Ciné + et France 2 (2 passages) l’ont préacheté. UGC Distribution a donné un minimum garanti pour tous les mandats de distribution France tandis que Récifilms & Village Films en a donné un pour le mandat de distribution à l’étranger. Le producteur Belge Umédia (Adrian Politowsky), soutenu par le Tax shelter, a apporté 4% du financement.

Le précédent film de Philippe Lebfevre était « Le siffleur », sorti le 6 janvier 2010. Produit par Trésor Films (Yvan Attal), il avait un budget prévisionnel de 8,5 millions €. Pour la préparation, le tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 90 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Il avait écrit le scénario pour 180 000 €. Europacorp avait donné un minimum garanti pour la distribution France et monde. Le film avait rassemblé 440 000 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

C’est le 12ème long métrage réalisé par Cédric Khan qui est aussi acteur et scénariste. https://fr.wikipedia.org/wiki/Cédric_Kahn

Ciné.info* a fourni les données financières de cet article.

Présentant le deuxième et célèbre procès de cet homme qui risque la peine de mort, il est produit par Moonshaker  (Benjamin Elalouf) pour un budget prévisionnel de 2,6 millions €. https://fr.wikipedia.org/wiki/Cédric_Kahn . C’est 50% du budget moyen des films de fiction français sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/gros-budget-negale-pas-gros-box-office/

Pour la préparation, le très court de tournage de 15 jours et la post-production la rémunération du réalisateur est de 74 000 €, dont 35 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 39 000 € de salaire de technicien. Là encore c’est 50% de la rémunération moyenne des réalisateurs de ces films. https://siritz.com/financine/barometre-de-la-remuneration-des-realisateurs-2/

Cédric Khan a écrit le scénario avec Nathalie Hertzberg pour 116 000 €, ce qui est la moitié du budget moyen des scénarios de ces films. Enfin les rôles principaux ont reçu 47 000 €, soit 25% de ce qu’ils ont reçu en moyenne pour ces films.

Cédric Khan est coproducteur avec sa société TropdeBonheur Production et le film a bénéficié de 570 000 € d’avance sur recettes. 3 soficas y ont investi. Canal+ et Ciné+ l’ont préacheté. Ad Vitam a donné un minimum garanti pour le mandat de distribution en salle et Kinology pour le mandat de vente à l’étranger.

Fait marquant, Georges Kiejman, l’avocat de l’accusé Pierre Goldman (le demi frère de Jean-Jacques Goldman, la personnalité préférée des français) est interprété par Arthur Harari, le co-scénariste de « Anatomie d’une chute », un film sur un autre procès. https://siritz.com/cinescoop/pari-aoutien-pour-une-palme-dor/

Le précédent film réalisé par Cédric Khan était « Fête de famille », sorti le 4 septembre 2019. Il était produit par Les films du Worso  (Sylvie Pialat) pour 5,3 millions € de budget prévisionnel.

Pour la préparation, 32 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 190 000 €, dont 90 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 100 000 € de salaire de technicien. Il avait écrit le scénario avec Samuel Doux pour 170 000€. Sa société TropdeBonheur Production était coproducteur et le film avait reçu 100 000 € d’avance sur recettes. Le Pacte avait donné un minimum garanti pour la distribution. Le film avait rassemblé 326 00 spectateurs.

Cédric Khan avait également réalisé « La Prière », qui était sorti en salle en 2018.  https://siritz.com/?s=Cédric+Khan&cat=cinescoop.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.