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DU PRIX ALBERT LONDRES À LA FICTION

« Rien à perdre » est le premier film de fiction réalisée par Delphine Deloget qui est l’une des grandes documentaristes françaises, dont les films ont été diffusés à la télévision et au cinéma. Elle a remporté le prix Albert Londres en 2015 pour « A l’heure du Jihad et des trafics humains ». https://fr.wikipedia.org/wiki/Delphine_Deloget

Ciné.info* a fourni les données financières de cet article.

Le film est produit par Curiosa Films (Olivier Delbosc). https://fr.wikipedia.org/wiki/Rien_à_perdre_(film,_2023)

Son budget prévisionnel est de 3,6 millions €, c’est à dire trois quart du budget moyen des films de fiction français sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/editorial/plus-de-films-avec-moins-de-moyens/

Pour la préparation, 35 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice est de 50 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien, soit 60% de la rémunération moyenne des réalisateurs de fictions françaises. Pour le scénario elle a reçu 30 000 €, soit le tiers du budget médian des scénarios de films français. Les rôles principaux ont reçu 102 000 €, soit moins de la moitié de ce qu’ils ont reçu en moyenne pour les films de fiction français

Unité Films (Bruno Nahon , Thomas Morvan et Caroline Nataf) et France 3 sont coproducteurs. Une sofica y a investi.  Le film a bénéficié de 500 000 € d’avance sur recettes. La Région Bretagne lui a apporté son soutien. Canal+, Ciné+ et France 3 l’ont préacheté. Ad Vitam a donné un minimum garanti pour les mandats de distribution salle et vidéo et France télévision distribution international un minimum garanti pour le mandat de ventes internationales.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.