À 87 ans Claude Lelouch https://fr.wikipedia.org/wiki/Claude_Lelouchréalise son 51ème film avec « Finalement https://fr.wikipedia.org/wiki/Finalement#:~:text=Finalement%20est%20un%20film%20français,Lelouch%20et%20sorti%20en%202024.&text=Pour%20plus%20de%20détails%2C%20voir,la%20Mostra%20de%20Venise%202024 C’est un road movie musical et optimiste.

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Claude Lelouch

Son budget prévisionnel est 8,7 millions €, soit deux tiers de plus que le budget prévisionnel moyen des films français sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/2024-reduction-des-budgets-previsionnels/Pour la préparation, 43 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 260 000 €, dont 230 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 30 000 € de salaire de technicien, soit 2,2 fois la rémunération moyenne des réalisateurs. https://siritz.com/editorial/remuneration-du-realisateur-en-du-budget/Il a écrit le scénario pour 230 000 €, ce qui correspond à 1,8 fois le budget moyen des scénarios https://siritz.com/financine/impressionnante-chute-du-budget-des-scenarios/.Les rôles principaux ont reçu 600 000 €, soit près de trois fois ce qu’ils ont reçu en moyenne. https://siritz.com/financine/remuneration-des-roles-principaux-2024-2023/

Le Film a été produit par Les Films 13 (Claude Lelouch). LDRPII (Laurent Dassault), Thierry Schneider et France 2 cinéma sont coproducteurs. Canal+ et France 2 l’ont préacheté. Metropolitant Film Export a donné un minimum garanti pour tous les mandats de distribution.

Le précédent film de Claude Lelouch était « L’amour c’est mieux que la vie », sorti en 2021. Sa rémunération était de 725 000 € et il avait écrit le scénario pour 330 000 €.  Son budget prévisionnel était 8,7 millions €. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-claude-lelouch/Le film était déjà produit par Les Films 13 etdistribué par Metropolitan Film Export. Aucune chaîne ne l’avait pré-acheté. Il avait rassemblé 190 000 spectateurs.

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.

Analysant les résultats des élections américaines lors du dernier sommet européen, le président Macron a rappelé à ses collègues que, dans un monde composé d’herbivores et de carnivores, mieux vaut être un carnivore qu’un herbivore. Un de ses collègues lui a répondu que le plus puissant animal de la terre, qu’aucun carnivore n’ose attaquer, est un herbivore : l’éléphant. Une remarque qui signifiait à l’évidence que la survie des pays européen dépendait de leur volonté de faire de l’Europe la première puissance économique, politique et militaire du monde. Or, on peut ajouter que cette volonté se manifestera dans leur capacité à être une véritable puissance dans le monde audiovisuelle et cinématographique.
En effet, si les États-Unis ont toujours réussi à être la première puissance du monde dans ces trois domaines, c’est qu’ils ont toujours eu celle d’être la première puissance du monde dans ce dernier secteur. Ainsi, en 1948, ils ont conditionné le Plan Marshall d’aide économique à la reconstruction de l’Europe aux accords Blum-Byrnes, obligeant les pays bénéficiaires à la libre diffusion des films américains qui allaient répandre la vision américaine du monde aux populations européennes.
Les pays européens ont rėagi en soutenant leur cinéma. La France l’a fait avec la stratégie la plus performante, car elle consistait à soutenir non seulement la production des films français, mais aussi la diffusion de ces films en soutenant les distributeurs et les exploitants français. Cette stratégie a ensuite été adoptée pour la télévision. Puis l’Europe a soutenu les coproductions européennes dans le cinéma et l’a télévision, pour contribuer à créer une culture européenne.
Mais les chaînes de télévisions sont nationales. Or, elles sont désormais en concurrence avec des plateformes à diffusion internationale, qui  ont toutes leur siège aux États-Unis. Face à elles, les télévisions et le cinéma européens, comme toutes les chaînes de télévision américaines et même le cinéma américain sont des nains. Et ces plateformes sont des nains comparées aux réseaux sociaux qui, eux aussi sont tous implantés aux États-Unis. Et le propriétaire de l’un des plus puissants d’entre eux, Elon Musk, principal soutien de Donald Trump, ne voit rien de mal à ce que les algorithmes de X favorisent les mensonges, la haine et la violence puisque c’est ce qui assure la plus forte audience de son réseau.E.t, en fait, sans le reconnaître aussi clairement, les autres réseaux sociaux ont la même philosophie
La France est sans doute le pays européen le plus conscient de ce défi, comme le prouve le rapport commandé par le CNC sur « Les équilibres de l’industrie audiovisuelle et cinématographique à l’heure des grandes plateformes de vidéo à la demande ». Mais ce rapport est déjà en retard d’une guerre puisqu’il ne parle pas des réseaux sociaux et qu’il ne fait pas allusion à You tube qui se présente déjà comme la première chaîne de Tv de France.
Certes, pour l’instant ces réseaux sociaux ne produisent pas des œuvres. Mais s’ils asphyxient tous ceux qui en diffusent, ils deviendront bientôt les maîtres de la création comme ils sont en train de devenir les maîtres de l’information.
Si nous acceptons de reconnaitre cette réalité, restera ensuite à convaincre nos partenaires européens qu’ils ne seront plus que de petits herbivores dans un monde de carnivores s’ils ne savent pas gagner cette bataille des médias. Or, la plupart d’entre eux se contentent d’aider au mieux la fabrication d’œuvres sur leur territoire, sans même se préoccuper de savoir qui les initie, ni surtout, qui les possède et en contrôle la diffusion. Quant aux réseaux sociaux ils les assimilent à des conversations téléphoniques qui, pour des démocrates, doivent rester libres. Réveillons-nous. Et faisons de l’Europe un éléphant dans ce monde de carnivore.

  Avec le film « Au boulot ! »  https://fr.wikipedia.org/wiki/Au_boulot_!le député LFI François Ruffin https://fr.wikipedia.org/wiki/François_Ruffinréalise son 4ème documentaire, dont son 3ème avec Gilles Perret. https://fr.wikipedia.org/wiki/Gilles_Perret. Il y organise la confrontation de deux mondes que tout oppose.

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FRANÇOIS RUFFIN

GILLES PERRET

Son budget prévisionnel est 235 000 €, ce qui correspond environ au budget prévisionnel moyen des documentaires français. Pour la préparation, 25 jours de tournage et la post-production la rémunération des deux réalisateurs est de 58 000 €, dont 13 000 € d’à-valoir sur droits d’auteur et 45 000 € de salaire de technicien.

Le producteur est Les 400 clous (Thibault Lhonneur). Le distributeur, Jour2fête, n’a pas donné de minimum garanti.

Le précédent film de ces deux réalisateurs était « Debout les femmes », sorti en 2021. Il avait le même producteur et le même distributeur. Son budget prévisionnel était 173 000 €. La rémunération des réalisateurs était 52 000  https://fr.wikipedia.org/wiki/Debout_les_femmes_! Le film avait rassemblé 142 000 spectateurs.« J’veux du soleil » https://fr.wikipedia.org/wiki/J%27veux_du_soleil_(film), toujours avec le même producteur et le même distributeur, était sorti en 2019. Le documentaire avait rassemblé 185 000 entrées. François Ruffin avait réalisé seul son premier documentaire, « Merci patron ! », sorti en 2016. Jour2fête était déjà distributeur. Comme producteur délégué Les 400 clous était associé à Mille et une Productions. Sorti dans 32 salles le film avait rassemblé 522 000 spectateurs.

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 14 ans d’archives.

David Azoulay, le président de l’ESRA, qui est le sponsor de Siritz.com, nous a fait parvenir l’information suivante : Le 24ème Beijing Film Animation Awards a eu lieu du 30 octobre au 2 novembre 2024 à Pékin

 L’ESRA était invitée aux côtés des meilleures écoles d’animation du monde, dont notamment les Gobelins, Cal Arts, USC, Sheridan au Canada, Animation Workshop au Danemark, Ulster University en Irlande du Nord.  Ce fut l’occasion de voir les meilleurs films d’animation des productions et des écoles sélectionnées au niveau international.

Parmi les films projetés, figurait le premier film d’animation en 8K sélectionné au Festival de Berlin 2023, Harvest de Sun Lijun, Vice President de la Beijing Film Academy, mais également des films d’élèves comme Wild Animals de USC, Shines of the trees et de Wormwood des Gobelins.

Dans le prolongement des échanges autour des partenariats d’animation entre les écoles, nous avons pu découvrir le nouveau documentaire de Sun Lijun pour les 100 ans du cinéma d’animation chinoise.

Ce festival et ces rencontres ont eu lieu sur le nouveau campus de la Beijing Film Academy, école prestigieuse tant par ses locaux, immenses, ses équipements de dernière génération, ses studios, ses professeurs et ses étudiants brillants qui partagent le même souci d’excellence.

Le film d’animation chinois est en pleine développement et représente un marché de 13 milliard d’euros, en très forte expansion ces deux dernières années avec 25% de croissance. L’été dernier, le film Monkey King a généré près de 780 millions d’euros de recette sur le seul territoire chinois !

Par ailleurs rappelons que L’ESRA est partenaire de BFA et que des échanges d’étudiants ainsi que des actions communes sont prévus après cette première année de partenariat.

Pour son 12ème long métrage, « Trois amies  https://fr.wikipedia.org/wiki/Trois_Amies,Emmanuel Mouret https://fr.wikipedia.org/wiki/Emmanuel_Mouret, nous fait découvrir l’heureuse complexité des sentiments.

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Emmanuel Mouret    

Son budget prévisionnel est 3,3 millions €. C’est le budget médian des films de fiction français sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/2024-reduction-des-budgets-previsionnels/ Pour la préparation, 30 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est 80 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien, soit 90% de la rémunération médiane des réalisateurs. https://siritz.com/editorial/remuneration-du-realisateur-en-du-budget/. Il a écrit le scénario avec Carmen Leroi pour 210 000 €, soit 50% de plus que le budget moyen des scénarios. https://siritz.com/financine/impressionnante-chute-du-budget-des-scenarios/Les rôles principaux ont reçu 188 000 €, ce qui correspond à 90% de leur rémunération moyenne. https://siritz.com/financine/remuneration-des-roles-principaux-2024-2023/

Le producteur délégué est Moby Dick Films (Frédéric Niedermayer). La région Auvergne-Rhône-Alpes et Arte sont coproducteurs. Une sofica non garantie y a investi. Canal+, Ciné+ et Arte l’ont pré-acheté. Pyramide a donné un minimum garanti pour les mandats salle, vidéo, Vad et VàDa.

Le précédent film d’Emmanuel Mouret était « Chronique d’une liaison passagère », sorti en 2022. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-demmanuel-mouret-2/Son budget prévisionnel était également de 3,3 millions € et la rémunération du réalisateur de 80 000  €. Il avait écrit le scénario avec Pierre Giraud. Le film était déjà produit par Moby Dick Films et distribué par Pyramide. Il avait rassemblé 330 000 spectateurs.

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.

Pour son 2ème long métrage, « A toute allure », https://fr.wikipedia.org/wiki/À_toute_allure_(film,_2024)Lucas Bernard https://www.unifrance.org/annuaires/personne/343393/lucas-bernard, réalise une comédie romantique en pleine tempête.

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Lucas Bernard

Son budget prévisionnel est 10,8 millions €, soit le double du budget prévisionnel moyen des films français sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/2024-reduction-des-budgets-previsionnels/. Pour la préparation, 30 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 100 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Ce qui correspond à 85% de la rémunération moyenne des réalisateurs.https://siritz.com/editorial/remuneration-du-realisateur-en-du-budget/Il a écrit le scénario pour 60 000 €, soit 40% du budget moyen des scénarios. https://siritz.com/financine/impressionnante-chute-du-budget-des-scenarios/Les rôles principaux ont reçu 1 millions €, soit près de 5 fois leur rémunération moyenne. https://siritz.com/financine/remuneration-des-roles-principaux-2024-2023/

Les producteurs délégués sont Gaumont et Les grands espaces (Florian Môle). France 2 cinéma est coproducteur. Le film a bénéficié de l’ aide aux effets visuels et de l’aide non remboursable des régions Ile de France et Pays de la Loire. 2 soficas y ont investi. OCS, Prime vidéo et France 2 l’ont pré-acheté. Gaumont a donné un minimum garanti pour tous les mandats de distribution.

Le premier film de Lucas Bernard était « Un beau voyou », sorti en 2019. https://fr.wikipedia.org/wiki/Un_beau_voyou Cette comédie policière avait un budget prévisionnel de 3 millions €. La rémunération du réalisateur était de 80 000 €. Il avait écrit le scénario. Les Grands espaces films était le producteur et Pyramide Distribution le distribuait. Le film avait rassemblé 60 000 spectateurs.

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.

Le 9ème long métrage réalisé par Éric Besnard https://fr.wikipedia.org/wiki/Éric_Besnard_(réalisateur)#:~:text=Éric%20Besnard%20est%20un%20réalisateur,fils%20du%20réalisateur%20Jacques%20Besnard.&text=L’Esprit%20de%20famille%20au%20Gaumont%20Wilson%20Toulouse.Ouest, « Louise Violet », https://fr.wikipedia.org/wiki/Louise_Violetuest est une comédie romantique, le récit d’une lutte des classes pour l’école laïque.

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Éric Besnard

Son budget prévisionnel est 6,7 millions €, soit 30% de plus que le budget moyen des films français sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/2024-reduction-des-budgets-previsionnels/Pour la préparation, 36 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 201 000 €, dont 130 000 € d’à-valoir sur droits d’auteur et 71 000 € de salaire de technicien, ce qui est supérieur de 75% à la rémunération moyenne des réalisateurs. https://siritz.com/editorial/remuneration-du-realisateur-en-du-budget/Il a écrit le scénario pour 142 000 €, soit le budget moyen des scénarios des films français cette année. https://siritz.com/financine/impressionnante-chute-du-budget-des-scenarios/Les rôles principaux ont reçu 410 000 €, ce qui est presque le double de leur rémunération moyenne. https://siritz.com/financine/remuneration-des-roles-principaux-2024-2023/

Le producteur délégué est Nord-Ouest Films (Philippe Rossignon). Orange Studio, Apollo Films Distribution, Auvergne-Rhône-Alpes cinéma et France 3 sont coproducteurs. Le film a bénéficié de 450 000 € d’avance sur recettes. OCS, Ciné+,et France 3 l’ont préacheté. La distribution est assurée par Orange studio et Apollo avec un minimum garanti. Le producteur belge Artémis (Patrick Quinet) est coproducteur. Il a bénéficié du Tax shelter. La RTBF, Betv/Voo et Proximus l’ont préacheté.

Le précédent film de Éric Besnard était « Les choses simples », sorti en 2023. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-deric-besnard-2/ Son budget prévisionnel était de 6 millions €. La rémunération du réalisateur était de 200 000 € et il avait écrit le scénario pour 150 000 €. Ciné Nomine et Same Player étaient les producteurs délégués. Le film avait rassemblé 490 000 spectateurs.

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Le 6ème film réalisé par Stefan Liberski, https://fr.wikipedia.org/wiki/Stefan_Liberskil’auteur belge de bandes dessinés et de nombreux livres, « L’art d’être heureux », https://fr.wikipedia.org/wiki/Stefan_Liberskiest une comédie. I y propose une sagesse pratique pour atteindre la félicité.

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Stefan Liberski

C’est une coproduction entre la Belgique (66%) et la France (34%) pour un budget prévisionnel de 3,1 millions €. C’est un peu moins que le budget prévisionnel médian des films français sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/2024-reduction-des-budgets-previsionnels/Pour la préparation, 30 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 60 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est deux tiers de la rémunération médiane des réalisateurs. https://siritz.com/editorial/remuneration-du-realisateur-en-du-budget/

Le film est une adaptation du roman « La dilution de l’artiste », de Jean-Philippe Delhomme et dont les droits ont été acquis pour 40 000 €. Le réalisateur n’a pas été rémunéré pour le scénario Le budget de celui-ci est donc la moitié du budget médian des scénarios. https://siritz.com/financine/impressionnante-chute-du-budget-des-scenarios/Les rôles principaux ont reçu 30 000 €, soit 40% de leur rémunération médiane.https://siritz.com/financine/remuneration-des-roles-principaux-2024-2023/

Le producteur délégué français est Le Bureau films (Bertrand Faivre). Une sofica garantie et une sofica non garantie y ont investi. Canal+ et Ciné+ l’ont préacheté. KMBO a donné un minimum garanti pour les mandats de distribution salle, vidéo, Vàd et Vàda.

Le producteur délégué belge est Artémis productions (Patrick Quinet). Il a bénéficié du Tax shelter. Il a obtenu le soutien de la Fédération Wallonie Bruxelles Image, de Screen Bruxelles, et de Wallimage. La RTBF, Be-TV Voo et Proximus sont coproducteurs et l’ont préacheté. O’Brother a donné un minimum garanti pour les mandats de distribution.

Le précédent film de Stefan Liberski était « Tokyo fiancée », sorti en 2014. Il était adapté du roman d’Amélie Nothomb « Ni d’Ève ni d’Adam ». Son budget était également de 3,1 millions €. La rémunération du réalisateur était 76 000 €. C’était une coproduction entre la Belgique (67%), Le Canada (20%) et la France (13%). Le producteur français était Les films du Worso et le distributeur Eurozoom. Le producteur belge était Versus productions. Cette comédie romantique avait rassemblé 68 000 spectateurs.

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Dans un tribune publiée le 28 octobre par le Figaro, Éric Ciotti, député de Nice, président de l’Union des droites et allié du Rassemblement national propose toute une série de mesures pour alléger le poids de l’État. Parmi celles-ci la suppression de centaines d’organismes couteux et inutiles. C’est effectivement une piste essentielle. Mais il cite, à titre d’exemple, l’Arcom ce qui est particulièrement inquiétant. Inquiétant parce que c’est un choix qui, une nouvelle fois, illustre la méconnaissance par nos responsables politiques à la fois des mécanismes économiques et de ce que signifie la démocratie. Inquiétant parce qu’il confirme que l’objectif de notre extrême droite est de détruire nos médias, publics comme privés, parce qu’elle les considère comme systématiquement hostiles.
Rappelons que l’Arcom est un organisme chargé de réguler l’ensemble de l’audiovisuel (télévision et radio) qui utilise le parc limité des fréquences hertziennes dont dispose notre pays. Cet organisme, indépendant de l’État, attribue ces fréquences en visant à ce que nos citoyens bénéficient d’une offre aussi diversifiée que possible, fixe des règles du jeu à leurs utilisateurs et vérifie qu’ils les respectent.
Cette régulation est le principe de l’économie de marché qui repose sur la concurrence mais, par exemple, empêche les abus de position dominante. Elle est également le principe de la démocratie qui repose sur la séparation des pouvoirs, avec des règles du jeu que des organismes indépendants, comme le Conseil constitutionnel et le Conseil d’État, et aussi l’Arcom, sont chargés de faire respecter, mais qu’Éric Ciotti juge inutiles.
En fait Éric Ciotti a clairement pour objectif de mettre à bas tous nos grands médias audiovisuels. En effet, comme le RN, il propose, s’il vient au pouvoir, de privatiser France télévisions et radio France. A condition qu’il trouve des acheteurs, cela permettra à l’État d’économiser des trois quarts de leurs dépenses qu’il finance avec un prélèvement sur la tva. Mais ces médias devront alors compenser ces pertes de recettes publiques par des recettes publicitaires qu’elles tenteront de prendre à Tf1, M6, RTL et tous les médias privés qui, du jour au lendemain, deviendraient déficitaires. Alors que tous les médias audiovisuels existants sont déjà confrontés au défi de la concurrence des réseaux sociaux qui eux, non seulement ne sont soumis à aucune régulation, mais dont les algorithmes sont conçus pour pousser en avant les contenus les plus populaires, parce qu’ils dénoncent les scandales et les complots, quitte â reposer sur des fake news. Partout dans le monde ces réseaux sociaux sont le ressort du succès des mouvements populistes et de la désagrégation de nos démocraties.
En fait, non seulement l’Arcom ne doit pas être supprimé, mais son mission devrait impérativement être étendue à la régulation de tous les médias numériques. Or, c’est loin d’être un enjeu pour nos nos responsables politiques.

Le documentaire  « Le repli » » https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=313028.html. est le premier long métrage pour le cinéma réalisé par Joseph Paris https://www.allocine.fr/personne/fichepersonne_gen_cpersonne=157754.html. Il a pour objectif de dénoncer le recul constant des droits de l’homme en France.

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JOSEPH PARIS

Son budget prévisionnel est de 202 000 €, dans l’ordre de grandeur de la majorité des documentaires français. Pour la préparation, 12 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 17 000 €, dont 20 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 15 000 € de salaire de technicien. Il a été rémunéré 5 000 € pour le sujet et le scénario. Le producteur délégué est Drôle de Trame. Le film a bénéficié de 80 000 € d’avance sur recettes avant réalisation, de l’aide de la Procirep/Angoa pour le développement et de l’aide du Fonds d’aide à l’innovation audiovisuelles (FAIA) du ministère de la culture. Destiny a donné un minimum garanti pour les mandats de distribution.

« Le repli » a rassemblé 1847 spectateurs dans 13 salle le premier jour.

Le producteur Drôle de Trame est né de la fusion en 2019 de Drôle de Trame et de Narratio Films. 5 productrices·teurs et réalisatrices·teurs, une assistante de production et une administratrice composent désormais cette nouvelle équipe. Drôle de Trame est spécialisée dans la production de contenus audiovisuels, documentaires, multimédia et transmédia, la conception et la réalisation d’installations et projections spectaculaires. L’originalité et la diversité des mises en œuvre de l’image est au cœur de ses activités.

Avec ses partenaires tv, musées, institutions culturelles et scientifiques,  Drôle de Trame explore les nouveaux territoires de la création audiovisuelle, développe son catalogue de films unitaires, et participe à la réflexion sur les outils de diffusion, l’ergonomie et l’interactivité à travers ses productions multimédias et webdocumentaires.

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