Pour son 12ème documentaire, « Apprendre https://fr.wikipedia.org/wiki/Apprendre_(film)#:~:text=Apprendre%20est%20un%20filma, la réalisatrice Claire Simon https://fr.wikipedia.org/wiki/Claire_Simonnous fait vivre avec les enfants d’une classe élémentaire de la banlieue parisienne de la région parisienne.

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Claire Simon

Son budget prévisionnel est 650 000 €, soit un tiers de plus que le budget moyen des documentaires français sortis l’année dernière. https://siritz.com/editorial/le-barometre-2024-des-films-documentaires/Pour la préparation, 37 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice est de 50 000 €, dont 20 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 30 000 € de salaire de technicien. C’est, là encore, un tiers de plus que la rémunération moyenne des réalisateurs de documentaire. Elle a écrit le scénario pour 20 000 €, soit un peu plus que le budget moyen des scénarios de documentaire.

Le producteur délégué est Les films Hatari (Michel Klein). France 2 cinéma est coproducteur. Le film a bénéficié de 165 000 € d’avance sur recettes. Une sofica y a investi. France 2 et Ciné+ l’ont préacheté. Dulac distribution a donné un minimum garanti pour les mandats de distribution France et Totem pour les ventes à l’étranger.

Le précédent film de Claire Simon était « Notre corps », sorti en 2023. Elle y regarde le corps des femmes confronté à l’hopital https://fr.wikipedia.org/wiki/Notre_corps. Produit par Madison Films et distribué par Dulac Distribution son budget était 980 000 €. Il avait rassemblé 24 000 spectateurs. Dans   « Le Fils de l’épicière, le Maire, le Village et le Monde », sorti en 2021 https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Fils_de_l%27épicière,_le_Maire,_le_Village_et_le_Monde, elle traitait de la création d’une plateforme numérique sur abonnement dédiée au documentaire d’auteur.

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 15 ans d’archives.

Le 6 ème long métrage réalisé par Jacques Outmezguine, https://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Otmezguine,« Le choix du pianiste » https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Choix_du_pianistee, se passe à trois époques différentes. Il nous plonge dans l’espace et le temps et l’Histoire.

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Jacques Outmezguine

Son budget prévisionnel est 1,4 millions €, soit le tiers du budget médian des films de fiction français sortis en 2024. https://siritz.com/financine/les-barometres-2024-des-films-de-fiction/ Pour la préparation, 21 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 50 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien, ce qui représente 55% de la rémunération pour médiane des réalisateurs. C’est lui qui a écrit le scénario pour 20 000 €, soit 20% de leur budget moyen. Les rôles principaux ont reçu également 20 000 €, soit moins de 20% de leur rémunération médiane.

Le producteur délégué est Mazel productions (Nelly Kavsky). Le film a bénéficié de la part du CNC d’une aide à la musique et d’une aide sélective aux effets visuels et sonores CNC. La Procirep-Angoa lui a également apporté son soutien. La Sacem lui a apporté une aide à la musique et le Fonds Rothschild lui a apporté son soutien. Pictanovo (Hauts-de-France) lui a accordé une aide remboursable. TV5 monde l’a préacheté. Destiny Films lui a donné un minimum garanti pour les mandats de distribution France et  MPM Premium pour le mandat de vente à l’étranger.

Le précédent film réalisé par Jacques Outmezguine est « Trois couples en quête d’orages », sorti en  2005. Son budget prévisionnel était 4 millions €. C’était une adaptation du roman de Lionel Duroy. Il avait la même productrice et était distribué par Challenge. Il avait rassemblé 20 000 spectateurs.

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 15 ans d’archives.

Pour sa 24 ème réalisation, “La pie voleuse »https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=320510.htmlRobert Guediguian nous livre ce qu’il qualifie lui-même de cinéma de quartier.

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Robert Guediguian

Cette comédie sociale a un budget prévisionnel de 2,5 millions €, ce qui représente deux tiers du budget prévisionnel médian des films français de fiction sortis en 2024. https://siritz.com/financine/les-barometres-2024-des-films-de-fiction/. Pour la préparation, 35 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 75 000 €, dont 30 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 45 000 € de salaire de technicien, soit 80% de la rémunération médiane des réalisateurs. Il a écrit le scénario avec Serge Valletti pour 210 000€, soit 40% de plus que le budget moyen des scénarios. Les rôles principaux ont reçu 58 000 €, soit la moitié de leur rémunération médiane.

Le financement du film

Le producteur est Agat Films et Cgie. Une sofica non garantie y a investi. Canal+ et Ciné+ l’ont préacheté. Diaphana a donné un minimum garanti pour les mandats de distribution salle et vidéo. Universciné en a donné un pour les mandats VàD et VàDA tandis que Playtime en a donné un pour les mandats de vente à l’étranger. L’Italie a été vendu directement par le producteur.

Le précédent film réalisé par Robert Guédiguian était « Et la fête continue ! », sorti l’année dernière. Son budget prévisionnel était 3,9 millions et c’était une coproduction avec l’Italie. Le producteur délégué et le distributeur étaient les mêmes. Le film avait rassemblé 203 000 spectateurs.

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 15 ans d’archives.

àPour son troisième documentaire, « Château rouge » https://fr.wikipedia.org/wiki/Château_Rouge_(film), la réalisatrice Hélène Milano, qui est également comédienne,  https://fr.wikipedia.org/wiki/Hélène_Milano raconte une année scolaire dans un collège à Paris.

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Hélène Milano

Il a un budget prévisionnel de 310 000 €, soit 70% du budget prévisionnel médian des documentaires français sortis en 2024. https://siritz.com/editorial/le-barometre-2024-des-films-documentaires/ Pour la préparation, 20 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice est de 35 000 €, dont 5 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 30 000 € de salaire de technicien. C’est à peu près la rémunération moyenne et médiane des réalisateurs de documentaire.

Le producteur délégué est TS Productions  (Miléna Polyo). L’association Trapèze est coproducteur. Le film a bénéficié de la part du CNC de l’ aide au développement et de l’aide du Fonds images de la diversité du CNC. La région Ile de France lui a apporté son soutien.

 Le distributeur salle est Dean Médias qui n’a pas donné de minimum garanti, mais Le meilleur du cinéma en a donné un pour la distribution vidéo. Sorti dans 20 salles le film a rassemblé 3700 spectateurs a dimanche soir.

Le précédent film réalisé par Hélène Milano était « Les charbons ardents », sorti en 2019 https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=273728.html. Il traitait des jeunes garçons au lycée professionnel. Produit par Ysé productions, et distribué par Jours de fête, il avait rassemblé  1500 spectateurs dans 7 salles. Son premier documentaire, « Les roses noires », sorti en 2012 présentait des jeunes filles de 13 à 18 ans des quartiers nord de Marseille.

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 15 ans d’archives.

La Fédération Nationale des Editeurs de Films a tenu jeudi dernier, au cinéma Panthéon, une très intéressante conférence sur les enjeux et évènements du métier d’éditeur de films, en France, en 2025. Il faut dire que le climat est plutôt à l’optimisme puisque, non seulement la France est le seul pays où, en 2024, la fréquentation n’a pas chuté par rapport à 2023, mais les films français ont enregistré la plus forte fréquentation depuis 2014. Et, au cours des 8 derniers mois de l’année, la fréquentation en France a retrouvé son niveau moyen des années pré-Covid, c’est à dire régulièrement à plus de 200 millions de spectateurs par an.
Comme l’a rappelé le président de la FNEF, Victor Hadida, (Metropolitan filmexport), ce secteur est un acteur essentiel de l’économie du cinéma puisque son engagement pour sortir un film conditionne l’intervention de tous les autres investisseurs : un producteur ne peut commencer à monter le financement d’un film que quand il a l’engagement d’un distributeur, car « Le cinéma c’est un film dans une salle ». En effet, comme l’a rappelé Michèle Halberstad (Arp sélection), il s’agit de convaincre un public de se déplacer pour aller voir cette œuvre dans une salle, face à l’offre quasi illimitée d’œuvres et d’images accessibles à domicile ou sur son portable. Et c’est le rôle du distributeur de trouver les moyens de condition. Notamment, la raison d’être des plate-formes est d’offrir offrent un flot continue d’œuvres. En outre, il est possible d’accéder à un immense catalogue d’œuvres grâce au replay. Mais, dans la réalité, dans le flot continu, une œuvre cesse très vite d’y exister. À tel point que, que comme Michel Halberstadt l’a très pertinemment noté, en général, les grands réalisateurs qui ont réalisé un film pour une plate-forme ne répètent pas l’expérience. Par ce qu’ils se rendent compte que ces oeuvres ont parfois été largement vues, mais n’ont pas « existé ».
Faire exister un film et convaincre le public de se déplacer pour aller le voir suppose un savoir faire qui est le cœur du métier d’éditeur de film. Nathalie Cieutat ( Pathé) et Thierry Lacazes (Studio Canal) nous l’ont démontré à partir de lancement du « Comte de Monte-Cristo » et de « L’amour ouf ! » qui, chacun, ont nécessité 3 ans de travail et entre 2 et 2,5 million € de budget de lancement. A l’heure des réseaux sociaux et de l’IA les éditeurs de films, y compris les petits éditeurs indépendants, sont apparus experts dans l’utilisation de ces deux outils.
En fait, la force du cinéma français, c’est que, dès la création du CNC, puis du Cosip, notre pays a reconnu que l’industrie du cinéma repose sur trois branches : production, distribution et exploitation. C’est pour cela que le cinéma français est de loin le premier en Europe, alors que celui des autres pays, qui ne ne soutiennent que la production, sont loin derrière. Et ce soutien, contrairement à ce qui est souvent affirmé, n’est pas financé par le contribuable, mais par une intelligente redistribution des recettes de la profession elle-même.

En revanche, ce qui est anti-économique est le plafonnement du soutien automatique à la distribution à 1 million d’entrées. Cela revient à infliger une pénalité de 10,7% du chiffre d’affaires au-delà d’1 million d’entrées. Donc à pénaliser le succès et le cinéma populaire. Étant donné que le CNC serait en train de réfléchir avec la profession à des réformes du soutien, il serait souhaitable que cette incongruité soit étudiée.

Après le baromètre 2024 des films français de fiction https://siritz.com/financine/les-barometres-2024-des-films-de-fiction/ et celui des films documentaires https://siritz.com/editorial/le-barometre-2024-des-films-documentaires/, voici le baromètre 2024 des films d’animation. Mais, alors qu’il y avait 205 films de fiction et 25 documentaires dans ces baromètres, il n’y a que 6 longs métrages d’animation, ce qui illustre les difficultés que traverse le secteur.

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Le budget le plus élevé-12,444 millions €- est celui de « La plus précieuse des marchandises », réalisé par Michel Hazanavicius. Sorti dans 255 salles, en 8ème semaine il en est à plus de 530 000 entrées. https://siritz.com/cinescoop/chercher-la-lumiere-au-milieu-de-lhorreur/

Le budget moyen est de 5,6 millions €, plus élevé que le budget moyen des films de fiction qui est de 5,4 millions €. En revanche le budget médian est de 2,8 millions, comparé à presque 4 millions € pour les films de fiction.

La rémunération de réalisateur la plus élevée est celle de Fernando Trueba et Javier Mariscal pour « They shot the piano player ». Elle est de 600 000 €, comparés aux 900 000 € de Gilles Lelouch pour « L’amour ouf ! ». En revanche, les rémunérations moyennes et médianes des réalisateurs de films d’animation sont beaucoup plus élevées que celle des réalisateurs des films de fiction qui sont respectivement de 127 000 € et 90 000 €.

En ce qui concerne le budget du scénario c’est celui de « La plus précieuse des marchandises » qui est le plus élevé, car il comprend l’acquisition des droits d’adaptation de la pièce de Jean-Claude Grunberg. Mais il est très loin des presque 2 millions € du budget du scénario de « L’amour ouf ! » qui, lui aussi,comprend l’acquisition de droits d’adaptation, cette fois-ci d’un best-seller.

Si on compare la rémunération du réalisateur au budget du film, celle des deux réalisateurs de « They shot the piano player » dépasse les 10%. C’est moins que les 14,64% attribués à la rémunération de la réalisatrice, Alexandra Leclerc, du film de fiction « Les boules de Noël ». https://siritz.com/financine/la-remuneration-de-trois-postes-du-budget/

Pour le scénario, le pourcentage le plus élevé est celui du dessin animé de Michel Gondry, « Maya, donne-moi un titre ». Mais le budget du film n’est que de 714 000 € https://siritz.com/?s=Michel+Gondry&cat=cinescoop

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 15 ans d’archives.

Pour son premier long métrage, « Jane Austen a gâché ma vie », https://fr.wikipedia.org/wiki/Jane_Austen_a_gâché_ma_vie, Laura Piani https://www.unifrance.org/annuaires/personne/360156/laura-piani réalise une comédie romantique qui est un voyage initiatique entre sentiment et raison.

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Laura Piani

C’est un film dont le budget prévisionnel est 2,1 millions €, soit un peu plus que la moitié du budget prévisionnel médian des films de fictions français sortis en 2024. https://siritz.com/financine/les-barometres-2024-des-films-de-fiction/ Pour la préparation, 30 jours de tournage (dont 2 en Angleterre) et la post-production, la rémunération de la réalisatrice est de 48 000 €, dont 25 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 23 000 € de salaire de technicien. Là encore c’est environ la moitié de la rémunération médiane des réalisateurs. Elle a écrit le scénario pour 27 000 €, soit le quart du budget médian des scénarios. Quant aux rôles principaux ils ont reçu 24 000 €, soit 20% de leur rémunération médiane.

Les producteurs délégués sont Les Films du Veyrier (Bruno Berthemy et Valérie Roucher)  et Sciapode (Émilie Blézat et Gabrielle Dumon). Une sofica non garantie y a investi. Le film a bénéficié d’une aide remboursable de la région Hauts-de-France. Canal + et Ciné+ l’ont préacheté. Rezo Films a donné un minimum garanti pour les mandats de distribution salle et vidéo tandis que The Bureau sales en a donné un pour le mandat de vente à l’étranger.

Le précédent film de Rezo films était « Pour ton mariage », réalisé par Oury Milshtein, sorti en 2023. Ce documentaire d’un budget prévisionnel de 380 000 € avait rassemblé 2 000 spectateurs.

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 15 ans d’archives.

Le troisième films que les deux sœurs, Delphine et Muriel Coulin, https://fr.wikipedia.org/wiki/Delphine_Coulinet https://www.gala.fr/stars_et_gotha/muriel_coulin ont réalisé ensemble, « Jouer avec le feu » https://fr.wikipedia.org/wiki/Jouer_avec_le_feu, est une adaptation du roman « Ce qu’il faut de nuit » de Laurent Petitmangin. A trop jouer avec le feu…

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Delphine et Muriel Coulon

C’est un film dont le budget prévisionnel est 4,5 millions, soit  75% du budget prévisionnel moyen des films de fiction français sortis en 2024 https://siritz.com/financine/les-barometres-2024-des-films-de-fiction/ . Pour la préparation, 35 jours de tournage et la post-production la rémunération des deux réalisatrices est de 100 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien, c’est-à-dire, là encore 75% de la rémunération moyenne des réalisateurs. Elles ont écrit le scénario pour 80 000 € et les droits d’adaptation du roman ont été acquis pour 62 500 €. Le coût total du scénario -142 500 €- est donc 10% de moins que le budget moyen des scénarios. Enfin les rôles principaux ont reçu 184 000 €, soit 80% de leur rémunération moyenne.

Le Financement du Film 

Les producteurs délégués sont Curiosa films (Olivier Delbosc) et Felicita Films (Marie Guillaumont). France 3 cinéma est coproducteur et 4 sofica y ont investi. La Région Grande Est lui a apporté son soutien. Canal+, Ciné+ et France 3 l’ont préacheté. Ad Vitam a donné un minimum garanti pour tous les mandats de distribution France et Playtime en a donné un pour le mandat de distribution à l’étranger. Le producteur belge Umédia est coproducteur et il a bénéficié du Tax shelter.

Le précédent film réalisé par les deux sœurs était « Voir du pays », sorti en 2016. Son budget prévisionnel était 4 millions €.  Il était produit par Archipel 35 et distribué par Diaphana. Sorti dans 106 salles il avait rassemblé 30 000 spectateurs.

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 15 ans d’archives.

Pour son second long métrage, qui sort demain, celle qui avait décroché la Caméra d’or à Cannes en 2017 avec « Divines », Houda Benyamina https://fr.wikipedia.org/wiki/Houda_Benyamina a adapté Alexandre Dumas en nous livrant « Toutes pour une », https://fr.wikipedia.org/wiki/Toutes_pour_une : les trois mousquetaires au féminin.

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Houda Benyamina

Il s’agit d’une coproduction entre la France (90%) et la Belgique (10%) pour un budget prévisionnel de 9,9. millions €, soit 80% de plus que la moyenne des budgets prévisionnels des films de fiction sortis depuis le début de l’année. C’est le deuxième budget prévisionnel de l’année derrière « Un ours dans le Jura » https://siritz.com/cinescoop/une-comedie-noire-a-la-frere-coen/

Pour la préparation, 42 jours de tournage(dont 1 en studio) et la post-production, la rémunération de la réalisatrice est de 250 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est presque le double de la moyenne des rémunérations des réalisateurs l’année dernière. Elle a écrit le scénario avec Fabien Suarez et Juliette Sales pour 260 000 €, soit près des deux tiers de plus que le budget moyen des scénarios. Les rôles principaux ont reçu 165 000 €, ce qui ne représente que les trois quarts de ce qu’ils ont reçu l’année dernière.

Le producteur est Easy Tiger (Marc-Benoît Créancier). Orange Studio et Spirit Bird sont coproducteurs tout comme France 2 cinéma. Le film a bénéficié de 750 000 € d’avance sur recettes. 5 sofica non garanties y ont investi. Il a bénéficié du soutien d’Eurimages, des régions Ile de France et Paca (remboursables) et d’Occitanie (non remboursable). Canal+, Ciné+ et France télévisions (2 passages) l’a préacheté. Un minimum garanti France et Monde hors Belgique a été donné par Orange Studio, UGC assurant la distribution physique).

Le producteur Belge est Versus (Jacques-Henri Bronckart). Il a bénéficié du Tax shelter ainsi que du soutien d’ Eurimages, de la Fédération Wallonie-Bruxelles et de Wallimage. Orange studio a donné un minimum garanti pour le distribution en Belgique et dans le monde, assurée par UGC.

Le premier film de Houda Benyamina était donc « Divines ». Le budget prévisionnel du film était 2,4 millions €. La rémunération de la réalisatrice était 60 000 €. Easy Tiger était déjà le producteur et Diaphana était le distributeur. Le film, sorti dans 193 salles avait rassemblé 321 000 spectateurs.

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 15 ans d’archives.

À partir des données de Cinéfinances.info* nous avons établi des baromètres 2024 des 205 films de fiction français. https://siritz.com/financine/les-barometres-2024-des-films-de-fiction/ Mais les Français sont également un des grands producteurs mondiaux de films documentaires. Toujours à partir de Cinéfinances.info nous avons établi un baromètre 2024 des films documentaires. Il y en a 25. Un certain nombre de documentaires ne sont pas pris en compte car leurs producteurs ne déposent pas leurs données au Registre public.

Ainsi, l’année dernière, le budget le plus élevé d’un documentaire était celui du film réalisé par Raoul Peck, « Ernest Cole photographe ». Il est beaucoup plus élevé que celui de tous les autres documentaires puisque celui qui est en seconde position,  « Vivre avec les loups », réalisé par Jean-Michel Bertrand, se situe loin derrière avec un budget de 920 000 €.

Le budget moyen d’un film documentaire est 491 000 €, juste devant le budget médian qui est de 452 000 €.

En ce qui concerne la rémunération du réalisateur il y a moins d’écart. La rémunération la plus élevée-74 000€- est celle de Raoul Peck. Et, là encore, avec respectivement 38 000 € et 37 000 €, la rémunération moyenne et médiane sont pratiquement au même niveau.

 

La plupart des documentaires -17 sur 22-rémunèrent un scénario, ce qui les différencie nettement des reportages.

 

Là,les écarts sont beaucoup plus grands. De nouveau, c’est Raoul Peck pour « Artur Cole, photographe » qui est largement en tête avec 147 000 €. Le niveau moyen est nettement plus élevé que le niveau médian. Et on constate que la rémunération du réalisateur est en général beaucoup plus élevée que celle du scénario, ce qui est l’inverse de la fiction.

Si l’on compare la rémunération du réalisateur au budget du documentaire, le pourcentage le plus élevé est celui de « Ici Brazza », réalisé par Antoine Boutet. Le film a un budget prévisionnel de 227 000 €.

Fait rare, en pourcentage du budget, la rémunération médiane est plus élevée que la rémunération moyenne.

Si l’on compare les chiffres du documentaire à ceux de la fiction on constate que le budget moyen du documentaire est 9% de celui du film de fiction.

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Mais il y a des films de fiction dont le budget est nettement inférieur au budget moyen ou médian des documentaires. D’ailleurs le budget le plus bas de 2024 est celui d’un film de fiction, « Si proche du soleil », réalisé par Benjamin Rancoule : 56 000 € pour 10 jours de tournage https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=293559.html

Quant à la rémunération moyenne des réalisateurs de films de documentaire elle est également 9% de la rémunération moyenne des réalisateurs des films de fiction.

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 15 ans d’archives.