L’industrie française du cinéma et de l’audiovisuel est la preuve que notre pays peut être l’une des toutes premières puissances économiques et créatrices du monde, pour peu qu’elle accepte de s’en donner les moyens. Comme elle l’a prouvé en réussissant à réaliser les plus spectaculaires Jeux Olympiques de l’Histoire, en tenant les délais, sans dépasser le budget et en trouvant le financement. Comme elle a réussi à reconstruire Notre-Dame, en tenant les délais et le budget.
Notre industrie du cinéma est un autre exemple parlant. Rappelons-nous qu’en 1947, par les accords Blum-Byrns, les américains ont conditionné l’annulation de la dette de la France à leur égard ainsi que le bénéfice de futur plan Marshall, au déferlement non limité de leurs films sur notre territoire.Le cinéma français aurait pu être balayé.
Le cinéma a su se donner les moyens de résister au cinéma américain
Mais, sachant, tout autant que les américains, l’importance du cinéma, il a su lui donner les moyens de résister. Il a inventé le génial compte de soutien : une recette différée pour nos producteurs, distributeurs et exploitants, à condition qu’ils la réinvestissent et, donc, ne baissent jamais les bras. Et une recette augmentée, parce que financée par un quasi droit de douane sur les films américains. Les américains ne pouvaient se plaindre, parce que, en France, le cinéma, comme la culture, bénéficias d’une taxe sur le chiffre d’affaires très favorable. Bien plus tard, ce mécanisme a été complété par l’organisation d’un partenariat structurel entre les producteurs de films français et les chaînes de télévision. Puis par le drainage, vers la production de films français, des capitaux privés, grâce aux sonica. Et, enfin, par le soutien des régions et des collectivités locales aux tournages de productions françaises sur leur territoire afin d’y susciter des emplois et promouvoir leur image.
Grâce à quoi, non seulement le cinéma français n’a cesser de résister au cinéma américain, mais il est aujourd’hui le premier d’Europe et l’un des premiers du monde. Comme le confirment les 4 Golden Globes de « Emilia Pérez » et ses 11 nominations aux Oscars, record historique pour un film non américain et non anglophone.
Le compte de soutien a été étendu et tous les mécanismes mis en place pour le cinéma ont été mis en place au profit des œuvres télévisuelles, notamment des séries, et la France a désormais les plus importants producteurs de télévision européens.
L’inauguration par la ministre de la Culture du pôle de l’image et du son de l’Est Parisien est une nouvelle l’occasion de démontrer le potentiel de la France pour peu qu’elle s’en donne les moyens. Comme on le sait il regroupe notamment les studios de Bry-sur-Marne où « Émilia Pérez » a été intégralement tourné et, qui, d’ici 2026, passeront de 7 à 14 plateaux, avec 7 000 m2 d’ateliers.
Or, en 2017, je constatais que nos studios de tournages fermaient les uns après les autres faute de rentabilité, que de plus en plus de tournages de films français avaient lieu à l’étranger et que les blockbusters américains qui auraient pu être tournés en France s’en détournaient.
Alors que je dirigeais encore Écran total, j’ai proposé à Marc Tessier, qui dirigeait alors Film France, chargé de promouvoir les tournages en France, d’étudier la question et de proposer des solutions. Il m’est très vite apparu que les britanniques avaient plusieurs gigantesques studios de tournage qui tournaient à plein et qui étaient si rentables qu’ils avaient décidé d’investir 400 millions $ dans de nouveaux studios.
La nécessité d’investir dans des studios de tournage modernes
En fait, la crise des studios français avait deux causes. Tout d’abord, comme souvent en France, une cause idéologique : depuis les succès de la Nouvelle vague, tournés en décors naturel et caméra sur l’épaule, la plupart de réalisateurs estimaient qu’une véritable œuvre cinématographique se devait d’être tournée en décors naturel. D’autre part, nos studios étaient anciens et pas du tout configurés pour le cinéma moderne : peu de plateaux, pas de grands plateaux, pas d’ateliers pour fabriquer les décors, pas de surface pour stocker les décors, pas de backlots pour tourner en décors naturels, etc… Certes, il était probable que les réalisateurs français de cinéma mettraient du temps à reconnaître l’intérêt du tournages en studio, mais la télévision allait bientôt connaître une véritable révolution avec l’explosion des séries. Or l’économie des séries reposait sur le tournage dans quelques décors récurants et l’utilisation des fonds verts pour les décors extérieurs. Elles allaient donc avoir une faim insatiable de studio. Inciter à la création des ces studios modernes était donc impératif.
Le handicap du coût de travail plus élevé qu’ailleurs
Par ailleurs, la France avait un handicap qu’elle rencontre dans pratiquement tous ses secteurs industriels : son cout du travail sensiblement plus élevé que partout ailleurs, du fait des 35 heures et des charges sociales. Il existait certes un crédit d’impôt pour le compenser, mais en partie seulement. Il était donc souhaitable de l’augmenter et de le généraliser aux tournages de films et d’œuvres étrangères. On pouvait d’ailleurs démontrer que ce « cadeau » fiscal, par les emplois directs et indirects qu’il créerait, générerait des recettes pour l’État bien supérieures à ce cadeau.
Ce constat et ces propositions ont été publiés * par le CNC en 2019. Et l’État a lancé La grande fabrique de l’image 2030, un plan de 350 millions € pour soutenir la création de 11 grands studios de tournage aux 4 coins du territoires. Plusieurs fonctionnent déjà et d’autres vont apparaître.
Ainsi, alors que certains pensent que la France est condamnée à la désindustrialisation, dans le cinéma et l’audiovisuel, elle ne cesse de développer son industrialisation et ses emplois. La grande fabrique de l’image 2030 de la France permet l’industrialisation réussie de notre audiovisuel français.
*Les studios de tournage, un enjeu primordial pour la production en France
https://www.cnc.fr/recherche?keywords=Les+studios+de+tournage%2C+un+enjeu
L’INDUSTRIALISATION RÉUSSIE DE NOTRE AUDIOVISUEL
ÉditorialL’industrie française du cinéma et de l’audiovisuel est la preuve que notre pays peut être l’une des toutes premières puissances économiques et créatrices du monde, pour peu qu’elle accepte de s’en donner les moyens. Comme elle l’a prouvé en réussissant à réaliser les plus spectaculaires Jeux Olympiques de l’Histoire, en tenant les délais, sans dépasser le budget et en trouvant le financement. Comme elle a réussi à reconstruire Notre-Dame, en tenant les délais et le budget.
Notre industrie du cinéma est un autre exemple parlant. Rappelons-nous qu’en 1947, par les accords Blum-Byrns, les américains ont conditionné l’annulation de la dette de la France à leur égard ainsi que le bénéfice de futur plan Marshall, au déferlement non limité de leurs films sur notre territoire.Le cinéma français aurait pu être balayé.
Le cinéma a su se donner les moyens de résister au cinéma américain
Mais, sachant, tout autant que les américains, l’importance du cinéma, il a su lui donner les moyens de résister. Il a inventé le génial compte de soutien : une recette différée pour nos producteurs, distributeurs et exploitants, à condition qu’ils la réinvestissent et, donc, ne baissent jamais les bras. Et une recette augmentée, parce que financée par un quasi droit de douane sur les films américains. Les américains ne pouvaient se plaindre, parce que, en France, le cinéma, comme la culture, bénéficias d’une taxe sur le chiffre d’affaires très favorable. Bien plus tard, ce mécanisme a été complété par l’organisation d’un partenariat structurel entre les producteurs de films français et les chaînes de télévision. Puis par le drainage, vers la production de films français, des capitaux privés, grâce aux sonica. Et, enfin, par le soutien des régions et des collectivités locales aux tournages de productions françaises sur leur territoire afin d’y susciter des emplois et promouvoir leur image.
Grâce à quoi, non seulement le cinéma français n’a cesser de résister au cinéma américain, mais il est aujourd’hui le premier d’Europe et l’un des premiers du monde. Comme le confirment les 4 Golden Globes de « Emilia Pérez » et ses 11 nominations aux Oscars, record historique pour un film non américain et non anglophone.
Le compte de soutien a été étendu et tous les mécanismes mis en place pour le cinéma ont été mis en place au profit des œuvres télévisuelles, notamment des séries, et la France a désormais les plus importants producteurs de télévision européens.
L’inauguration par la ministre de la Culture du pôle de l’image et du son de l’Est Parisien est une nouvelle l’occasion de démontrer le potentiel de la France pour peu qu’elle s’en donne les moyens. Comme on le sait il regroupe notamment les studios de Bry-sur-Marne où « Émilia Pérez » a été intégralement tourné et, qui, d’ici 2026, passeront de 7 à 14 plateaux, avec 7 000 m2 d’ateliers.
Or, en 2017, je constatais que nos studios de tournages fermaient les uns après les autres faute de rentabilité, que de plus en plus de tournages de films français avaient lieu à l’étranger et que les blockbusters américains qui auraient pu être tournés en France s’en détournaient.
Alors que je dirigeais encore Écran total, j’ai proposé à Marc Tessier, qui dirigeait alors Film France, chargé de promouvoir les tournages en France, d’étudier la question et de proposer des solutions. Il m’est très vite apparu que les britanniques avaient plusieurs gigantesques studios de tournage qui tournaient à plein et qui étaient si rentables qu’ils avaient décidé d’investir 400 millions $ dans de nouveaux studios.
La nécessité d’investir dans des studios de tournage modernes
En fait, la crise des studios français avait deux causes. Tout d’abord, comme souvent en France, une cause idéologique : depuis les succès de la Nouvelle vague, tournés en décors naturel et caméra sur l’épaule, la plupart de réalisateurs estimaient qu’une véritable œuvre cinématographique se devait d’être tournée en décors naturel. D’autre part, nos studios étaient anciens et pas du tout configurés pour le cinéma moderne : peu de plateaux, pas de grands plateaux, pas d’ateliers pour fabriquer les décors, pas de surface pour stocker les décors, pas de backlots pour tourner en décors naturels, etc… Certes, il était probable que les réalisateurs français de cinéma mettraient du temps à reconnaître l’intérêt du tournages en studio, mais la télévision allait bientôt connaître une véritable révolution avec l’explosion des séries. Or l’économie des séries reposait sur le tournage dans quelques décors récurants et l’utilisation des fonds verts pour les décors extérieurs. Elles allaient donc avoir une faim insatiable de studio. Inciter à la création des ces studios modernes était donc impératif.
Le handicap du coût de travail plus élevé qu’ailleurs
Par ailleurs, la France avait un handicap qu’elle rencontre dans pratiquement tous ses secteurs industriels : son cout du travail sensiblement plus élevé que partout ailleurs, du fait des 35 heures et des charges sociales. Il existait certes un crédit d’impôt pour le compenser, mais en partie seulement. Il était donc souhaitable de l’augmenter et de le généraliser aux tournages de films et d’œuvres étrangères. On pouvait d’ailleurs démontrer que ce « cadeau » fiscal, par les emplois directs et indirects qu’il créerait, générerait des recettes pour l’État bien supérieures à ce cadeau.
Ce constat et ces propositions ont été publiés * par le CNC en 2019. Et l’État a lancé La grande fabrique de l’image 2030, un plan de 350 millions € pour soutenir la création de 11 grands studios de tournage aux 4 coins du territoires. Plusieurs fonctionnent déjà et d’autres vont apparaître.
Ainsi, alors que certains pensent que la France est condamnée à la désindustrialisation, dans le cinéma et l’audiovisuel, elle ne cesse de développer son industrialisation et ses emplois. La grande fabrique de l’image 2030 de la France permet l’industrialisation réussie de notre audiovisuel français.
*Les studios de tournage, un enjeu primordial pour la production en France
https://www.cnc.fr/recherche? keywords=Les+studios+de+ tournage%2C+un+enjeu
PLONGÉE DANS UN UNIVERS CARCÉRAL À BRUXELLES
CinéscoopLe photographe et journaliste belge Cédric Gerbehaye https://fr.wikipedia.org/wiki/Cédric_Gerbehaye réalise son premier long métrage, le documentaire « La peine ». https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=1000001784.html . C’est une plongée dans un univers carcéral à Bruxelles
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Cédric Gerbehaye
Il s’agit d’une coproduction entre la France (58%) la Belgique (32%) pour un budget prévisionnel est 294 000 €, soit deux tiers du budget prévisionnel médian des longs métrages sortis en salle en 2024. https://siritz.com/editorial/le-barometre-2024-des-films-documentaires/
Pour la préparation, 50 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 30 000 €, dont 10 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 20 000 € de salaire de technicien. C’est 80% de la rémunération médiane des réalisateurs de documentaire. Il a écrit le scénario avec Andres Peyot pour 33 000 €, soit 80% de plus que le budget moyen des scénarios de films documentaires étant entendu que, de nombreux documentaires n’ont pas de scénario.
Les deux producteurs délégués sont Industrie Films (Brieuc Dréano) et Citizen Films (Jean Coulon). Le film a bénéficié de l’aide à l’écriture du CNC et du soutien de la région Grand Est. Le Centre d’action laïque lui a également apporté son soutien. Les Films des deux rives a donné un minimum garanti pour le mandat de distribution en France.
Le producteur belge est Savage Film (Bart Van Langerndock) qui a bénéficié du Tax shelter. Vlams Audiovisuel fonds et Screen Bruxelles lui ont apporté leur soutien. La RTBF et Canvas l’ont préacheté
Le précédent film distribué par Les films des deux rives était « Guerilla des Farc, L’Avenir son son histoire », réalisé par Pierre Carles et sorti le 11 décembre dernier. Sorti dans une salle il avait rassemblé 505 spectateurs
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 15 ans d’archives.
L’ÉDUCATION SENTIMENTALE D’UN ÉMIGRÉ CLANDESTIN
CinéscoopLe producteur marocain Saïd Hamich Benlarbi https://fr.wikipedia.org/wiki/Saïd_Hamich réalise son premier long, « La mer au loin » https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Mer_au_loin . C’est l’éducation sentimentale d’un émigré clandestin.
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Saïd Hamich Benlarbi
Il s’agit d’une coproduction entre la France (76%), la Belgique (14%) et le Maroc (10%), pour un budget prévisionnel de 3,4 millions €, soit 90% du budget médian des films de fiction français sortis l’année dernière. https://siritz.com/financine/les-barometres-2024-des-films-de-fiction/ Pour la préparation, 40 jours de tournage, dont 12 au Maroc, et la post-production la rémunération du réalisateur est de 112 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est 90% de la rémunération moyenne des réalisateurs. Il a écrit le scénario pour 112 000 €, soit 70% du budget moyen des scénarios. Les rôles principaux ont reçu 58 000 €, soit la moitié de leur rémunération médiane.
Le producteur délégué est Barney Production (Saïd Hamich Benlarbi). Il a bénéficié de 700 000 € d’avance sur recettes et du soutien d’Eurimages. CICLIC (l’agence régionale du Val de Loire du Centre pour le livre, l’image et la culture numérique) lui a apporté une aide à l’écriture et une aide au développement. Il a également reçu une aide au développement et une aide à la production de la Région Sud. 2 sofica non garanties y ont investi. Canal+ et Ciné+ l’ont préacheté. The Joker films a donné un minimum garanti pour tous les mandats de distribution France et Indie Sales Company un minimum garanti pour le mandat de vente à l’étranger.
Le coproducteur belge est Tarantula (Joseph Rouschop et Valérie Bournonville). Il a bénéficié du Tax shelter, de l’aide de Aide Fonds Wallonie-Bruxelles et du soutien d’Eurimages.
Le coproducteur marocain est Mon Fleuri productions (Saïd Hamich Benlarbi) qui a bénéficié du soutien du Doha Film institute.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 15 ans d’archives.
LES TUCHE CHEZ LA REINE D’ANGLETERRE
CinéscoopC’est le comédien Jean-Paul Rouve qui réalise cette fois-ci « God save the Tuche », la 5ème version de cette franchise à succès. https://siritz.com/cinescoop/lespace-et-le-temps-et-lhistoire/ Il en est toujours l’un des principaux interprètes.C’est les Tuche chez la Reine d’Angleterre.
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Jean-Paul Rouve
Cette nouvelle version a un budget prévisionnel de 19,4 millions €. C’est, de loin, le budget le plus élevé des films français sortis depuis le début de l’année et 3,6 fois le budget prévisionnel moyen de 2024. https://siritz.com/financine/les-barometres-2024-des-films-de-fiction/Pour la préparation, 8 jours de tournage (dont 8 au Royaume-Uni et en Belgique) et la post-production la rémunération du réalisateur est de 544 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Là encore, c’est la plus forte rémunération depuis le début 2025, devant celle de Franck Dubosc pour « Un ours dans le Jura ». https://siritz.com/cinescoop/une-comedie-noire-a-la-frere-coen/Le scénario a été écrit par Jean-Paul Rouve, Philippe Mechelen, Julien Hervé et Nessim Chikhaoui. Son budget total est 4,7 millions €. Mais il comprend l’acquisition de la franchise. Les rôles principaux ont reçu 2,250 millions €, là encore, le montant le plus élevé depuis le début de l’année.
Le plan de financement du film
Pathé Films est le producteur. Pictanovo et TF1 films production sont coproducteurs. Canal+, Ciné TV, TF1 (2 passages) et TMC l’ont préacheté. Pathé Films a tous les mandats de distribution, mais sans minimum garanti. Beside production (Belgique) est coproducteur.
« Les Tuche 3, Liberté, Égalité, Fraternité », réalisé par Olivier Baroux, avait rassemblé 5,7 millions de spectateurs. https://fr.wikipedia.org/wiki/Lola_et_ses_frères Son budget prévisionnel était 13 millions €. Le précédent film réalisé par Jean-Paul Rouve était « Lola et ses frères », sorti en 2018. Son budget prévisionnel était 5,9 millions €. Il était produit par Nolita Cinéma et Les Films du Monsieur. Ses distributeurs était TF1 DA et UGC. Il avait rassemblé 332 000 spectateurs.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 15 ans d’archives.
LA FUITE EN AVANT DE DEUX FRÈRES BRAQUEURS
CinéscoopPour son deuxième long métrage, « Un monde violent », https://fr.wikipedia.org/wiki/Un_monde_violentMaxime Caperanhttps://www.unifrance.org/annuaires/personne/401308/maxime-caperan raconte la fuite en avant de deux frères braqueurs. C’est entre le policier et la comédie dramatique.
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Maxime Caperan
Son budget prévisionnel est un million d’euros, soit le quart du budget médian des films de fiction français sortis l’année dernière. https://siritz.com/financine/les-barometres-2024-des-films-de-fiction/ C’est-à-dire un quart du budget médian des films français de fiction sortis en 2024. Pour la préparation, 29 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 15 000 €, dont 5 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 10 000 € de salaire de technicien. Soit 15% de la rémunération médiane des réalisateurs. Il a écrit le scénario avec Thomas Finkielkraut pour 35 000 €, soit le tiers du budget médian des scénarios. Les comédiens ont reçu 52 000 €, soit un peu moins de la moitié de leur rémunération médiane.
Le producteur délégué est Les films du Clan (Reginald de Guillebon). Partners in Crime et Micro Climat sont coproducteurs. Le CNC a accordé une aide à la musique originale et Procirep-Angoa a apporté son soutien. Le film a bénéficié d’une aide non remboursable à la production de la région Nouvelle Aquitaine et d’une aide à l’écriture de la région Normandie. UFO a donné un minimum garanti pour tous les mandats de distribution.
Le premier film de Maxime Caperan était un documentaire, « Les enfants de la patrie » (2019), qu’il avait réalisé avec Éva Sechet. Il était produit et distribué par Wrong films
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ACCORD AUDACIEUX MAIS RISQUÉ AVEC DISNEY
ÉditorialLes organisations professionnelles du cinéma (Blic, Bloc et ARP) viennent de signer un accord historique avec le service de S-vod Disney +. Celui-ci va passer ses investissements dans les films de cinéma et les œuvres audiovisuelles français de 20 à 25% de son chiffre d’affaires. Son investissement annuel dans l’acquisition de films français va être multiplié par 2,4, passant de 17 millions € en 2024 à 38 millions €. Et, les 70 films qui seront désormais acquis par an respecteront des règles de diversification de budget et de genre. En contrepartie, Disney + ne diffusera plus les films 17 mois après leur sortie en salle mais seulement 9 mois.
Chez le groupe Canal + c’est évidemment la consternation et la colère. Lui qui a, en effet, avait acquis un quasi-monopole sur les chaînes à péage en France, a toujours été, avant tout le groupe de « la » chaîne (Canal +) et « des » chaînes (OCS et Ciné +) du cinéma en France. A cette fin il investit chaque année 220 millions € dans le préachat de films français. A noter que l’ensemble des chaînes et services de S- vod a investi en 2023 383 millions € dans le préfinancement des films français, dont une partie en tant que coproducteur, (donc avec un partage des recettes), soit 34% de l’ensemble des sources de financement. Les chaînes du groupe Canal ont donc à elles seules investi 58% de cette somme et uniquement en préachat.
Selon Cinefinances-info*, en 2024 , Canal + et OCS ont pré-acheté 96 films, ces pré-achats étant presque toujours complétés par des pré-achats de Ciné+. Et il faut ajouter à cette liste ceux que Ciné+ avait acheté seul. A titre d’exemple, pour le préachat du « Comte de Monte-Cristo » Canal + a mis 3 424 000 € et Ciné + 321 000 €. https://siritz.com/cinescoop/et-de-trois-alexandre-dumas/ C’est presqu’autant que la totalité de ce que Disney + s’engage désormais à investir. Mais Canal+ a investi aussi dans de nombreux films à budget moyen et même 120 000 € dans « Highway 65 », la coproduction franco-israélienne de Maya Dreifuss, dont le budget est de 1 million €.
En contrepartie de ces énormes investissements, Canal + avait, au fil des années, obtenu une fenêtre dans la chronologie de diffusion des films de 6 mois après la sortie en salle. Et, soudain, Canal découvre qu’avec un engagement annuel de 38 millions €, soit 17 % du sien, la fenêtre de Disney + ne se situe plus que 3 mois après la sienne.
Le cinéma s’offre-il l’occasion, comme le suggère Caroline Sallè, dans Le Figaro, de « renforcer la concurrence entre diffuseurs audiovisuels payants et de réduire sa dépendance à l’égard de Canal + ? » Cela suppose que Canal+ se doit de rester « la » chaîne du cinéma qu’elle est.
Mais le même article du Figaro rappelle que, jusqu’en 2018, la retransmission des matchs de la Ligue 1 de foot-ball était l’autre moteur des abonnements de Canal+. La Ligue Française Professionnelle avait alors pensé augmenter ses recettes en transférant ses droits au diffuseur à péage sino-espagnol Médiapro qui avait renchérit à 1,1 milliards €. La chaîne cryptée aurait pu couler. Or, elle a réussi à se « désensibiliser » du foot-ball français, en re-configurant entièrement son offre de sport grâce à la Champion’s league européenne de foot-ball, au championnat de foot-ball anglais, au Top 14 de rugby, à la Formule 1de course automobile. Mediapro a disparu et les droits de la LFP que diffusent désormais DAZN et BeIn sport, sont tombés à 500 millions €. La LFP est financièrement en difficulté.
Selon son président, Maxime Saada, lors d’une audition au Sénat, Canal + serait en train d’étudier un retournement aussi spectaculaire avec le cinéma. Ses apports annuels pourraient très vite être réduit de 50 millions € en transformant le chaîne Canal+ en deux chaînes, une chaîne avec cinéma et une chaîne avec sport. En outre, n’oublions pas que la chaîne a décidé de quitter la TNT et se positionne désormais comme une plate-forme internationale avec plus de 22 millions d’abonnés. De toute façon elle doit se reconfigurer. Peut-être Maxime Saada bluff-t-il. Mais s’il ne bluff pas ….
Mais alors que l’on suit les réactions de Canal+, une autre plate-forme, Netflix, qui est le principal concurrent de Disney+, va probablement réagir. Sa fenêtre se trouve à 15 mois, donc, désormais, largement derrière Disney+. Or, il a investi 17,3 millions € dans le pré-achat des films français sortis en 2024. Il a notamment préacheté « Les chèvres » 6 millions €, https://siritz.com/?s=Les+chèvres&cat=cinescoop« Chien & chat » pour 4,575 millions €, https://siritz.com/cinescoop/a-la-fois-live-et-animation/ , « Bolero le Mystère Ravel » pour 2,5 millions € https://siritz.com/cinescoop/vers-un-nouveau-succes-du-bolero-au-cinema/.Il serait étonnant qu’il ne cherche pas à, au moins, avancer sa fenêtre à 9 mois, en échange d’une augmentation de ses investissements. Les 50 millions de baisse de Canal+ pourraient alors être pratiquement compensés.
En tout cas, le cinéma a passé cet accord audacieux et risqué avec Disney au moment où l’État a diminué de 200 millions € son apport à France télévisions et où les recettes publicitaires de toutes les chaînes en clair reculent. Leurs investissements dans les oeuvres, et, notamment le cinéma, tout comme leur contribution au compte de soutien, vont donc également reculer. Le cinéma français a pris des couleurs 2024. Ses films risquent d’être plus difficiles à financer en 2025.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 15 ans d’archives.
LES ENFANTS D’UNE CLASSE ÉLÉMENTAIRE
CinéscoopPour son 12ème documentaire, « Apprendre https://fr.wikipedia.org/wiki/Apprendre_(film)#:~:text=Apprendre%20est%20un%20filma, la réalisatrice Claire Simon https://fr.wikipedia.org/wiki/Claire_Simonnous fait vivre avec les enfants d’une classe élémentaire de la banlieue parisienne de la région parisienne.
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Claire Simon
Son budget prévisionnel est 650 000 €, soit un tiers de plus que le budget moyen des documentaires français sortis l’année dernière. https://siritz.com/editorial/le-barometre-2024-des-films-documentaires/Pour la préparation, 37 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice est de 50 000 €, dont 20 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 30 000 € de salaire de technicien. C’est, là encore, un tiers de plus que la rémunération moyenne des réalisateurs de documentaire. Elle a écrit le scénario pour 20 000 €, soit un peu plus que le budget moyen des scénarios de documentaire.
Le producteur délégué est Les films Hatari (Michel Klein). France 2 cinéma est coproducteur. Le film a bénéficié de 165 000 € d’avance sur recettes. Une sofica y a investi. France 2 et Ciné+ l’ont préacheté. Dulac distribution a donné un minimum garanti pour les mandats de distribution France et Totem pour les ventes à l’étranger.
Le précédent film de Claire Simon était « Notre corps », sorti en 2023. Elle y regarde le corps des femmes confronté à l’hopital https://fr.wikipedia.org/wiki/Notre_corps. Produit par Madison Films et distribué par Dulac Distribution son budget était 980 000 €. Il avait rassemblé 24 000 spectateurs. Dans « Le Fils de l’épicière, le Maire, le Village et le Monde », sorti en 2021 https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Fils_de_l%27épicière,_le_Maire,_le_Village_et_le_Monde, elle traitait de la création d’une plateforme numérique sur abonnement dédiée au documentaire d’auteur.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 15 ans d’archives.
L’ESPACE et LE TEMPS ET L’HISTOIRE
CinéscoopLe 6 ème long métrage réalisé par Jacques Outmezguine, https://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Otmezguine,« Le choix du pianiste » https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Choix_du_pianistee, se passe à trois époques différentes. Il nous plonge dans l’espace et le temps et l’Histoire.
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Jacques Outmezguine
Son budget prévisionnel est 1,4 millions €, soit le tiers du budget médian des films de fiction français sortis en 2024. https://siritz.com/financine/les-barometres-2024-des-films-de-fiction/ Pour la préparation, 21 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 50 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien, ce qui représente 55% de la rémunération pour médiane des réalisateurs. C’est lui qui a écrit le scénario pour 20 000 €, soit 20% de leur budget moyen. Les rôles principaux ont reçu également 20 000 €, soit moins de 20% de leur rémunération médiane.
Le producteur délégué est Mazel productions (Nelly Kavsky). Le film a bénéficié de la part du CNC d’une aide à la musique et d’une aide sélective aux effets visuels et sonores CNC. La Procirep-Angoa lui a également apporté son soutien. La Sacem lui a apporté une aide à la musique et le Fonds Rothschild lui a apporté son soutien. Pictanovo (Hauts-de-France) lui a accordé une aide remboursable. TV5 monde l’a préacheté. Destiny Films lui a donné un minimum garanti pour les mandats de distribution France et MPM Premium pour le mandat de vente à l’étranger.
Le précédent film réalisé par Jacques Outmezguine est « Trois couples en quête d’orages », sorti en 2005. Son budget prévisionnel était 4 millions €. C’était une adaptation du roman de Lionel Duroy. Il avait la même productrice et était distribué par Challenge. Il avait rassemblé 20 000 spectateurs.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 15 ans d’archives.
CINÉMA DE QUARTIER SELON GUEDIGUIAN
CinéscoopPour sa 24 ème réalisation, “La pie voleuse »https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=320510.htmlRobert Guediguian nous livre ce qu’il qualifie lui-même de cinéma de quartier.
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Robert Guediguian
Cette comédie sociale a un budget prévisionnel de 2,5 millions €, ce qui représente deux tiers du budget prévisionnel médian des films français de fiction sortis en 2024. https://siritz.com/financine/les-barometres-2024-des-films-de-fiction/. Pour la préparation, 35 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 75 000 €, dont 30 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 45 000 € de salaire de technicien, soit 80% de la rémunération médiane des réalisateurs. Il a écrit le scénario avec Serge Valletti pour 210 000€, soit 40% de plus que le budget moyen des scénarios. Les rôles principaux ont reçu 58 000 €, soit la moitié de leur rémunération médiane.
Le financement du film
Le producteur est Agat Films et Cgie. Une sofica non garantie y a investi. Canal+ et Ciné+ l’ont préacheté. Diaphana a donné un minimum garanti pour les mandats de distribution salle et vidéo. Universciné en a donné un pour les mandats VàD et VàDA tandis que Playtime en a donné un pour les mandats de vente à l’étranger. L’Italie a été vendu directement par le producteur.
Le précédent film réalisé par Robert Guédiguian était « Et la fête continue ! », sorti l’année dernière. Son budget prévisionnel était 3,9 millions et c’était une coproduction avec l’Italie. Le producteur délégué et le distributeur étaient les mêmes. Le film avait rassemblé 203 000 spectateurs.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 15 ans d’archives.
UNE ANNÉE SCOLAIRE AU COLLÈGE À PARIS
CinéscoopàPour son troisième documentaire, « Château rouge » https://fr.wikipedia.org/wiki/Château_Rouge_(film), la réalisatrice Hélène Milano, qui est également comédienne, https://fr.wikipedia.org/wiki/Hélène_Milano raconte une année scolaire dans un collège à Paris.
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Hélène Milano
Il a un budget prévisionnel de 310 000 €, soit 70% du budget prévisionnel médian des documentaires français sortis en 2024. https://siritz.com/editorial/le-barometre-2024-des-films-documentaires/ Pour la préparation, 20 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice est de 35 000 €, dont 5 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 30 000 € de salaire de technicien. C’est à peu près la rémunération moyenne et médiane des réalisateurs de documentaire.
Le producteur délégué est TS Productions (Miléna Polyo). L’association Trapèze est coproducteur. Le film a bénéficié de la part du CNC de l’ aide au développement et de l’aide du Fonds images de la diversité du CNC. La région Ile de France lui a apporté son soutien.
Le distributeur salle est Dean Médias qui n’a pas donné de minimum garanti, mais Le meilleur du cinéma en a donné un pour la distribution vidéo. Sorti dans 20 salles le film a rassemblé 3700 spectateurs a dimanche soir.
Le précédent film réalisé par Hélène Milano était « Les charbons ardents », sorti en 2019 https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=273728.html. Il traitait des jeunes garçons au lycée professionnel. Produit par Ysé productions, et distribué par Jours de fête, il avait rassemblé 1500 spectateurs dans 7 salles. Son premier documentaire, « Les roses noires », sorti en 2012 présentait des jeunes filles de 13 à 18 ans des quartiers nord de Marseille.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 15 ans d’archives.