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« L’Enlèvement », est  le 28ème du grand réalisateur italien, https://fr.wikipedia.org/wiki/Marco_Bellocchio  Il raconte un scandal qui eu lieu en 1858 en Italie  : un enfant juif a été baptisé, puis enlevé de force à ses parents par le pape.

Ciné.info* a fourni les données financières de cet article.

Ce film italien est une coproduction entre l’Italie (82%), et la France (18%), pour un budget prévisionnel de 11,7 millions €.  C’est 2,5 fois le budget moyen prévisionnel des films de fiction français sortis depuis le début de l’année. https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Enlèvement_(film,_2023)

Pour la préparation, 42 jours de tournage en décors naturels et 19 jours en studio en Italie, 3 jours de tournage en décors naturels à Paris ainsi que la post-production, la rémunération du réalisateur est de 323 000 €,  répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien.

 Là encore c’est deux fois et demi la rémunération moyenne des réalisateurs des  films de fiction français. Bellocchio a écrit le scénario avec Susanna Nicchiarelli et ils se sont partagés 147 000 €. C’est 70% du budget moyen des scénarios de ces films. Les rôles principaux ont reçu 500 000 €, soit 2,4 fois ce qu’ils ont reçu en moyenne pour ces films.

Le producteur Français est Ad Vitam (Alexandra Hoeneschberg). Arte France est coproducteur. Eurimages a apporté son soutien. Canal+, Ciné+, et Arte France l’ont préacheté. Ad Vitam a donné un minimum garanti pour les mandats salle, vidéo, vod et s-vod  tandis que TFM en a donné un pour le mandat ventes internationales.

En Italie les producteurs délégués sont IBC Movie et Kavac Films. Ils ont bénéficié du crédit d’impôt. La RAI est coproducteur et a effectué un préachat. Eurimages a apporté son soutien. Arte est coproducteur.

Le précédent film de Marco Bellochio sorti en France (30 octobre 2020) était « Le traitre ». https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-marco-bellocchio/ C’était une coproduction entre la France (12%), l’Italie (62%), le Brésil (16%) et l’Allemagne (10%) pour un budget prévisionnel de 7,6 millions €. Pour la préparation, 57jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 275 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien.Il avait coécrit le scénario et les scénaristes s’étaient partagé 150 000 €.

Le distributeur était AD Vitam et le film avait rassemblé 356 000 entrées.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

C’est le 12ème long métrage réalisé par Cédric Khan qui est aussi acteur et scénariste. https://fr.wikipedia.org/wiki/Cédric_Kahn

Ciné.info* a fourni les données financières de cet article.

Présentant le deuxième et célèbre procès de cet homme qui risque la peine de mort, il est produit par Moonshaker  (Benjamin Elalouf) pour un budget prévisionnel de 2,6 millions €. https://fr.wikipedia.org/wiki/Cédric_Kahn . C’est 50% du budget moyen des films de fiction français sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/gros-budget-negale-pas-gros-box-office/

Pour la préparation, le très court de tournage de 15 jours et la post-production la rémunération du réalisateur est de 74 000 €, dont 35 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 39 000 € de salaire de technicien. Là encore c’est 50% de la rémunération moyenne des réalisateurs de ces films. https://siritz.com/financine/barometre-de-la-remuneration-des-realisateurs-2/

Cédric Khan a écrit le scénario avec Nathalie Hertzberg pour 116 000 €, ce qui est la moitié du budget moyen des scénarios de ces films. Enfin les rôles principaux ont reçu 47 000 €, soit 25% de ce qu’ils ont reçu en moyenne pour ces films.

Cédric Khan est coproducteur avec sa société TropdeBonheur Production et le film a bénéficié de 570 000 € d’avance sur recettes. 3 soficas y ont investi. Canal+ et Ciné+ l’ont préacheté. Ad Vitam a donné un minimum garanti pour le mandat de distribution en salle et Kinology pour le mandat de vente à l’étranger.

Fait marquant, Georges Kiejman, l’avocat de l’accusé Pierre Goldman (le demi frère de Jean-Jacques Goldman, la personnalité préférée des français) est interprété par Arthur Harari, le co-scénariste de « Anatomie d’une chute », un film sur un autre procès. https://siritz.com/cinescoop/pari-aoutien-pour-une-palme-dor/

Le précédent film réalisé par Cédric Khan était « Fête de famille », sorti le 4 septembre 2019. Il était produit par Les films du Worso  (Sylvie Pialat) pour 5,3 millions € de budget prévisionnel.

Pour la préparation, 32 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 190 000 €, dont 90 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 100 000 € de salaire de technicien. Il avait écrit le scénario avec Samuel Doux pour 170 000€. Sa société TropdeBonheur Production était coproducteur et le film avait reçu 100 000 € d’avance sur recettes. Le Pacte avait donné un minimum garanti pour la distribution. Le film avait rassemblé 326 00 spectateurs.

Cédric Khan avait également réalisé « La Prière », qui était sorti en salle en 2018.  https://siritz.com/?s=Cédric+Khan&cat=cinescoop.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

Il y a peu de réalisateurs Français qui peuvent présenter au public leur 29ème film. Mais c’est le cas de Philippe Garrel dont « Le Grand Chariot » sort aujourd’hui. C’est un auteur de films relativement autobiographiques et qui s’ affirme comme disciple de Godard. https://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_Garrel

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Il s’agit d’une coproduction entre la  France (90%) et la Suisse (10%) pour un budget prévisionnel de 2,8 millions €. C’est 80% du budget médian des films Français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/gros-budget-negale-pas-gros-box-office/ Pour la préparation, 30 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 94 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est 20% de plus que la rémunération médiane des réalisateurs de ces films. https://siritz.com/financine/barometre-de-la-remuneration-des-realisateurs-2/

Garrel a écrit le scénario avec Jean-Claude Carrière, Caroline Deruas, Philippe Garrel et Arlette Langmann pour 172 000 €. C’est presque le double du budget médian de ces films. https://siritz.com/financine/la-part-du-scenario-dans-le-budget-augmente/ Les rôles principaux ont reçu 129 000 €, soit 50% de plus de leur rémunération médiane dans ces films. https://siritz.com/financine/comediens-boom-des-remunerations-au-top/ Comme on le voit le scénario est, de loin, le plus important de ces trois postes.

Le producteur Français est Rectangle Productions (Edouard Weill et Alice Girard). Prolixe et Arte cinéma sont coproducteurs. Le film a bénéficié de 550 000 € d’avance sur recettes, soit 20% du financement total. Il a reçu l’aide au développement du CNC et un soutien de la Procirep. Canal+ et Arte l’ont préacheté. Ad Vitam a donné un minimum garanti pour les mandats de distribution  salle, vidéo, vod, svod et télévision en France. Wild Bunch a donné un minimum garanti pour le mandat de distribution internationale.

Le producteur Suisse est Suisse Close up (Marions Chollet et Joëlle Bertossa). Le film a été préacheté par les chaînes RTS et SSR. Cinéforom lui a apporté son soutien automatique et son soutien sélectif. Sister Distribution a donné un minimum garanti pour les mandats de distribution en Suisse.

Le précédent film de Philippe Garrel était « Le sel des larmes », sorti le 14 juillet 2020. C’est la même coproduction Franco-Suisse, avec les mêmes producteurs et distributeurs ainsi que le préachat de Arte. En France le film avait rassemblé 12 000 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

POUR LA RÉALISATION DE « STARS AT NOON »

C’est le 16ème long métrage de cette réalisatrice française. https://fr.wikipedia.org/wiki/Claire_Denis . Il a remporté les Grand Prix du festival de Cannes 2022.

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Il est produit par Curiosa films pour un budget prévisionnel de 6,2 millions €. C’est 20% de plus que le budget prévisionnel moyen des films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/pathe-et-boon-explosent-les-barometres/ Pour la préparation, 40 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice est de 136 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est 60% de la rémunération moyenne des réalisateurs de ces films.

C’est une adaptation du roman de Denis Johnson, « Des étoiles à midi », dont les droits ont été acquis pour 140 000 €. Elle a écrit le scénario avec Andrew Litvack et Léa Mysisus pour 138 000 €.  C’est 25% de plus que le budget moyen des scénarios de ces films.

Les rôles principaux ont reçu 200 000 €. C’est 10% de moins que ce qu’ont reçu en moyenne les rôles principaux de ces films.

Hypathia Films, Barnstormer et Arte sont coproducteurs. Canal+, Ciné + et Arte l’ont préacheté. Ad Vitam a donné un minimum  garanti pour les mandats salle, vidéo et vod. Wild Bunch a donné un minimum garanti pour le mandat international.

Le précédent film qu’elle a réalisé est “Avec Amour et Acharnement”, est sorti le 31 août 2022. Il était produit par Curiosa Films pour un budget de 2,6 millions €. C’était une adaptation du roman « Un tournant de la vie » de Christine Angot dont les droits avaient été acquis 85 000 €. Elle avait écrit le scénario pour 10 000 €. Les rôles principaux avaient reçu 87 000 €.

Deux soficas y avaient investi. Canal+ et Ciné +  l’avaient l’ont préacheté. Ad Vitam avait donné un minimum garanti pour les mandts salle, vidéo et vod. Wild Bunch avait donné un minimum garanti pour le mandat international.

Le film avait rassemblé 157 000 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

POUR LA RÉALISATION DE « A L’OMBRE DES FILLES »

C’est le deuxième long métrage de celui qui a déjà produit de nombreux films et écrits plusieurs scénarios. https://fr.wikipedia.org/wiki/Étienne_Comar

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Sa société, Arches films, est d’ailleurs le coproducteur délégué du film avec Didhar Domheri (Maneki films). Le budget prévisionnel est de 3,1 millions €. C’est une coproduction 57/43 entre la France et la Belgique. https://fr.wikipedia.org/wiki/À_l%27ombre_des_filles

Pour la préparation, 31 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 30 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien.

C’est beaucoup moins que la rémunération médiane des films français de fiction sortis en 2022. https://siritz.com/financine/les-barometres-des-remunerations-2/

Ad Vitam a donné un minimum garanti pour les mandats de distribution  salle, vidéo, vod, TV et S-vod.

Il a en outre reçu 133 000 € pour le scénario.

Le film a bénéficié d’une avance sur recette après réalisation de 120 000 €. 3 soficas y ont investi. Il a été préacheté par Canal+ et Multithématiques.

Jacques Bronckart (Versus Production) est le producteur Belge et il a bénéficié du Tax Shelter.

Sont coproducteurs la RTBF et Be TV ainsi que Proximus (groupe Artemis).

Il a bénéficié du soutien de Wallimage et de la Communauté française de Belgique.

Le premier film réalisé par Etienne Comar était « Django », sur le guitariste, sorti le 26 avril 2017. Sa société en était déjà le producteur, associé à Marc Missonnier et Olivier Delbosc (Fidélité Productions), pour un budget prévisionnel de 8,8 millions €.

Pour la préparation, 45 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 160 000 €, dont 79 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 81 000 € de salaire de technicien.

Il avait coécrit le scénario avec Alexis Salako  et ils s’était partagés 310 000 €.

Le film était coproduit par la Région Rhône Alpes ainsi que France 2 qui avait acheté un passage.

Il avait bénéficié d’une importante aide du CNC à la création audiovisuelle et sonore ainsi que du soutien de la région Ile de France.

Pathé avait donné un minimum garanti pour tous les mandats de distribution.

Le film avait rassemblé 500 000 spectateurs.

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.

POUR LA RÉALISATION DE « EUGÉNIE GRANDET »

Cette adaptation du chef d’œuvre de Balzac est le 5éme long métrage de celui qui est l’un des plus grands écrivains français. Une fois de plus, on constate que Balzac est l’un des plus grands scénaristes universels. https://fr.wikipedia.org/wiki/Marc_Dugain

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https://fr.wikipedia.org/wiki/Eugénie_Grandet_(film,_2021)

Il a été produit par Patrick André (High sea production) pour un budget de 3,7 millions € et il est distribué par Ad Vitam. C’est une coproduction franco-Belge, la Belgique investissant un peu moins de 10%.

Les précédent film distribué par Ad Vitam avait été très rentable selon l’évaluation de Siritz.com https://siritz.com/financine/performance-distribution-des-films-francais/

Le producteur français a mis en participation une partie de son salaire et de ses frais généraux, un peu de niméraire, son crédit d’impôt, du fonds de soutien en préparation et du fonds de soutien en production.

Il a un coproducteur, Paul-Dominique Vacharsinthu (Tibis P. Films), qui a investi 400 000 € en numéraire. La Région Ile de France a accordé une aide remboursable et la Région pays de la Loire a également accordé une aide. La sofica adossée a Ad Vitam a investi ainsi qu’une autre sofica. Canal+ et Multithématiques ont préacheté les passages de télévision payante, mais aucune chaîne en clair n’est présente.

Ad Vitam a donné un petit minimum garanti pour le mandat salle et Kinology un minimum garanti pour les ventes internationales.

La Belgique apporte 250 000 €. Son producteur est Scope mais les fonds viennent essentiellement du Tax Shelter.

Pour la préparation, 30 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 68 000 €, dont 38 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et    30 000 € de salaire de technicien.

C’est moins que la rémunération médiane des réalisateurs de films français sortis en 2021.

Il a en outre reçu 20 000 € pour le scénario.

Son précédent film était « L’échange des princesses » sorti en salle le 27 décembre 2017. Il avait le même producteur et le même distributeur. Son budget prévisionnel était de 9,7 millions €.

Pour la préparation, 37 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 74 000 €, dont 28 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et     46 000 € de salaire de technicien.

C’était une adaptation d’un roman de Chantal Thomas qui avait été acquis          100 000 €. Le scénario avait été écrit par celle-ci et Marc Dugain pour 110 000 € d’à valoir.

Le film avait rassemblé 370 000 spectateurs.

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement,  destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors es films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit du dossier sur lequel le producteur a monté son financement, correspondant à l’agrément d’investissement, non les données définitives, après production effective du film. Ce site dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 11 ans d’archives.