LA REMUNERATION DE MARCO BELLOCCHIO
Pour la réalisation de « Le Traitre »
Mardi soir Canal+ a diffusé le thriller policier « Le traitre », une coproduction entre l’Italie (62%), le Brésil (15%), la France (12%) et l’Allemagne (10%). Il est sorti le 23 mai 2019, distribué par AD Vitam qui en est aussi le coproducteur français.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Traître_(film,_2019
C’est le 26ème film réalisé par l’italien Marco Bellocchio qui est considéré comme l’un des grands réalisateurs européens et qui a été sélectionné dans de nombreux festivals.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Marco_Bellocchio
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Le budget du film était de 7,6 millions €. Et, en France, il a rassemblé 356 000 entrées.Pour la préparation, 57 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 274 000 €, ce qui est presque le double de la rémunération moyenne des réalisateurs de films français. . https://siritz.com/financine/le-barometre-des-realisateurs-fin-octobre/
Il a en outre partagé 100 000 € avec Valia Santola et Ludovica Rampoldi pour l’écriture du scénario et reçu 50 000 € de rémunération complémentaires.
Le précédent film qu’il a dirigé dans le cadre d’une coproduction italo-française, dans laquelle la France était présente à hauteur de 10%, était un drame, « La belle endormie ». Le film était sorti en France en 2013. Distribué par Bellissima Films il n’avait rassemblé que 32 000 spectateurs.
Pour la préparation 56 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur avait été de 800 000 €, répartis en par égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Il avait en outre reçu 50 000 € pour les dialogues et 100 000 € pour le scénario qu’il avait écrit avec deux autres scénaristes.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.