Le premier long métrage réalisé par la comédienne Raphaële Moussafir https://www.unifrance.org/annuaires/personne/310717/raphaele-moussafiret le 5ème réalisé par Christophe Offenstein, https://fr.wikipedia.org/wiki/Christophe_Offenstein,« Les cadeaux », https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Cadeauxest une comédie sur un Noël qui tourne mal.

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Raphaële Moussafir

Christophe Offenstein

Son budget prévisionnel est de 4 millions €, soit les trois quarts du budget moyen des films de fiction français sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/2024-reduction-des-budgets-previsionnels/ Pour la préparation, 27 jours de tournage et la post-production la rémunération des deux réalisateurs est de 75 000 €, dont 5 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 70 000 € de salaire de technicien. Cela correspond à 85% de la rémunération médiane des réalisateurs. https://siritz.com/editorial/remuneration-du-realisateur-en-du-budget/Ils ont écrit le scénario pour 115 000 €, soit 80% du budget moyen de scénarios. https://siritz.com/financine/impressionnante-chute-du-budget-des-scenarios/Les rôles principaux ont reçu 248 000 € ce qui est 20% de plus que ce qu’ils ont reçu en moyenne. https://siritz.com/financine/remuneration-des-roles-principaux-2024-2023/

Le financement du film

Le producteur délégué est Karé productions (Antoine Rein). France 3 cinéma est coproducteur. La Procirep lui a apporté son aide. Canal+, Ciné+ et France 3 l’ont préacheté. Le film a bénéficié de placements de produits. Warner Bros lui a donné un minimum garanti pour tous les mandats de distribution.

Le précédent film réalisé par Christophe Offenstein est « Canailles », sorti en 2022. C’était une adaptation du roman « Une canaille et demie » de Iain Levinsonhttps://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-christophe-offenstein/ Son budget prévisionnel était également de 4 millions € et la rémunération du réalisateur 100 000 €. Son producteur était Radar Film et son distributeur StudioCanal. Le film avait rassemblé 60 000 spectateurs.

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.

Cette année, en fin de compte, le cinéma en France ne dépassera que de peu les 181 millions de l’année dernière.
Mais c’est à juste titre que Le Figaro s’est félicité des bonnes performances de la production 2024 de films français. Avec 45% de part de marché elle fait jeu égal avec  les films américains, soit quelques 80 millions de spectateurs. Avant le Covid, avec des années régulièrement à plus de 200 millions d’entrées, il ne faisait que 35%  de part de marché, soit quelques 70 millions d’entrées contre 55% de part de marché pour les films américain (110 millions d’entrées). Donc, dans un marché un peu plus faible, il fait sensiblement plus en valeur absolu. Le progrès est incontestable.

Rappelons également les 10 nominations de « Émilia Perez », le film de Jacques Audiard, aux Golden Globes et ses nominations aux Oscars.https://siritz.com/cinescoop/un-cinema-veritablement-transgenre/. Le cru 2024 est donc excellent à tous points de vue

Les stratégies pour réussir

Les données financières que Cinéfinances.info* fournit à ses abonnés  permettent de comprendre la stratégie des producteurs pour viser le succès avec chacun de leur film. À titre d’exemple, avec près de 11 millions d’entrées, le plus grand succès de l’année est « Un p’tit truc en plus », une comédie sans la moindre star, produite par Ciné Nominé et distribuée par Pan distribution https://siritz.com/editorial/le-ptit-truc-en-plus-du-cinema/. Son budget prévisionnel est de 6,7 millions €, légèrement au-dessus de la moyenne du budget des films de fiction.

En seconde position, approchant les 10 millions d’entrées, « Le comte de Monte-Cristo » est une énième adaptation d’un grand classique de la littératured’aventure https://siritz.com/cinescoop/et-de-trois-alexandre-dumas/.Le film d’Alexandre de la Patelière et de Guillaume Laporte, coproduit et distribué par Pathé, a le budget le plus élevé de l’année-42 millions €-qui lui permet un casting relevé et du grand spectacle. Il est plus que probable que ses ventes à l’étranger sont confortables. Ce qui justifie que son producteur, Dimitri Rassam, décide d’adapter au cinéma la saga « Rois maudits », écrits par Maurice Druon, une série de films qui auront pour ambition de concurrencer les blockbusters américains. Ces deux exemples confirment qu’il n’y a pas de recette pour réussir.

Que signifie réussir pour un producteur ou un distributeur ?

Mais, au fait,  que signifie réussite ? Pour un producteur ou un distributeur cela dépend de la façon dont le film est financé. « Un p’tit truc en plus », compte tenu de plus de 3,1 millions € de pré-ventes à 4 chaînes de télévision aurait été une bonne affaire avec un million d’entrées. « Le comte de Monte-Cristo » avait l’avantage de s’appuyer sur l’expérience des deux « Trois mousquetaires », qui, sortis la même année, avaient été des succès en France et à l’international. Ils coûtaient chacun 36 millions € et avaient dépassé respectivement les 3 millions et les 2,5 millions d’entrées. « Le Comte » a donc coûté 20% de plus que chacun d’entre eux. Mais il va rassembler dans les salles en France 180% des spectateurs des deux réunis.

Dans la catégorie des petits budgets, puisque très en-dessous du budget médian, « Vingt Dieux », produit par Agath films/Ex Nihilo à un budget prévisionnel des 2,8 millions €. Son distributeur, Pyramide n’a donné que 50 000 € de minimum garanti https://siritz.com/editorial/les-paysans-ont-la-cote/ . Il n’a aucun acteur professionnel. Dès à présent on peut estimer qu’il dépassera les 400 000 entrées et atteindra peut-être les 500 000. Ce sera donc, là encore, une bonne affaire.

Une industrie à fort risque

Mais le cinéma reste une industrie à risque, et à fort risque. L’exemple le plus spectaculaire est « Emmanuelle », réalisé cette fois Audrey Diwan, produit par Rectangle productions et Chantelouve, et distribué par Pathé https://siritz.com/cinescoop/emmanuelle-version-feministe/. Cette nouvelle version d’une franchise à succès avait un budget de 22 millions € et n’a même pas atteint les 70 000 entrées. Visiblement le public a estimé que son approche  de la sexualité n’avait rien à voir avec celle des années des premiers « Emannuelle », alors que celle du film d’Audrey Diwan en est très différente.

Par ailleurs, les choix du public sont de plus en plus catégoriques. Il y a une poignée de films qui attirent son attention et les autres sont rejetés d’emblée. Sans doute, face aux multiples offres d’images, sur son téléviseur ou son smartphone, le public ne va au cinéma que pour un film qui lui paraît « exceptionnel ».

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.

Les frères Bougheraba remettent ça. Ils réalisent avec “ Sous écrous » leur 3ème comédie populaire. https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=1000001005.html. Cette fois-ci c’est Hakim qui est crédité de la réalisation. https://kifim.ouest-france.fr/biographie/hakim-bougheraba/1434354/

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Hakim Bougheraba

Le budget prévisionnel du film est 7,5 millions €, soit 45% de plus que le budget prévisionnel moyen des films de fiction français sortie depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/2024-reduction-des-budgets-previsionnels/ Pour la préparation, 36 jours de tournage et la post-production la rémunération du  réalisateur est de 300 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est deux fois et demi la rémunération moyenne des réalisateurs de fiction. https://siritz.com/editorial/remuneration-du-realisateur-en-du-budget/. Hakim, Ichem, Alien et Redouane ont écrit le scénario pour 144 000 €, soit la rémunération moyenne des scénaristes de fiction. https://siritz.com/financine/impressionnante-chute-du-budget-des-scenarios/Les rôles principaux, dont Ichem Bougheraba,  reçu 400 000 €. C’est presque le double de ce  qu’ils ont reçu en moyenne.https://siritz.com/financine/remuneration-des-roles-principaux-2024-2023/

Financement du film

Les producteurs délégués  sont Kallouche cinema (Jean Rachid) et Hyper Focal Movie (Ryad Montel). Apollo Films/StudioCanal et France 2 cinéma sont coproducteurs. Apollo Films/StudioCanal  a donné minimum garanti pour tous les mandats de distribution.

Le précédent film des frères  Bougheraba était « Les Segpa au ski », sorti le 27 décembre 2023. https://siritz.com/cinescoop/enfin-une-tres-bonne-surprise. Son budget prévisionnel était de 5 millions €. Il était réalisé par Ali et Hakim Bougheraba pour 60 000 €. Il était produit par Mandarin & Cgie et Kallouche Cinéma.  StudioCanal+ était  distributeurs. Sorti dans 301 salles le film avait rassemblé 1 370 000 spectateurs.

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.

Le 8ème long métrage de fiction réalisé par le franco-marocain Nabil Ayouch https://fr.wikipedia.org/wiki/Nabil_Ayouch, « Everybody loves Touda », est un film marocain, tourné en arabe marocain. Il raconte comment une chanteuse vise l’émancipation à Casablanca. https://fr.wikipedia.org/wiki/Everybody_Loves_Touda

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Nabil Ayouche

Il s’agit en fait d’un coproduction entre 5 pays : France (35%), Maroc (26%), Belgique (17%), Pays-Bas (11%) et Danemark (11%).Son budget prévisionnel est 2,4 millions €, soit un peu moins de la moitié du budget moyen des films de fiction français sortis en France depuis  le début de l’année. https://siritz.com/financine/2024-reduction-des-budgets-previsionnels/Pour la préparation, 42 jours de tournage au Maroc et la post-production la rémunération du réalisateur est de 150 000 €, dont 70 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 80 000 € de salaire de technicien. C’est 30% de plus que la rémunération moyenne des réalisateurs. https://siritz.com/editorial/remuneration-du-realisateur-en-du-budget/.Il a écrit le scénario pour 73 000 €, soit un peu moins que le budget médian des scénarios. https://siritz.com/financine/impressionnante-chute-du-budget-des-scenarios/.Les rôles principaux ont reçu 42 000 €, soit la moitié de leur rémunération médiane. ttps://siritz.com/financine/remuneration-des-roles-principaux-2024-2023/

Le producteur délégué français est Les Films du nouveau monde (Martine Cohen). Canal+, Ciné+ et France 3 ont préacheté le film. Ad Vitam a donné un minimum garanti pour tous les mandats de distribution France et MK2 pour les ventes à l’étranger. SORFOND (Norwegian South Film Fond) a également apporté son soutien.

Le producteur délégué marocain est Ali n’productions ( Nabil Ayouch) qui a bénéficié du soutien du Centre cinématographique Marocain ainsi que de l’ Organisation Internationale de la francophonie.

Le producteur belge est Les films Velvet (Frédéric Jouve) qui a bénéficié de l’aide de la Fédération de Wallonie. La RTBF, et Be TV l’ont préacheté. Le producteur néerlandais Viking Films (Marleen Slot) qui a bénéficié de l’aide du Netherland Film Fund. Le producteur Danois est SnowGlode Film (Mikkel Jersin et Katrin Pors) qui a bénéficié du soutien du Developemnt Film Institution (banque dépendant des Nations-Unies).

Le précédent film réalisé par Nabil Ayouch était la coproduction franco-marocaine « Haut et fort », sorti en France en 2021. https://fr.wikipedia.org/wiki/Haut_et_FortIl avait les mêmes  producteurs français et marocain et Ad Vitam le distribuait. Il avait rassemblé 24 000 spectateurs.

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.

Le 17 ème film réalisé par le romancier Guillaume Nicloux https://fr.wikipedia.org/wiki/Guillaume_Nicloux« Sarah Bernhardt, la divine » n’est pas une biographie mais présente deux épisodes de la vie de la première star mondiale de l’histoire. https://fr.wikipedia.org/wiki/Sarah_Bernhardt,_La_Divine

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Guillaume Nicloux

Son budget  définitif est 6,5 millions € soit un quart de plus que le budget prévisionnel moyen des films de fiction français sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/2024-reduction-des-budgets-previsionnels/Pour la préparation, 24 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 125 000 €, dont 74 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 21 000 € de salaire de technicien. C’est légèrement supérieur à la rémunération moyenne des réalisateurs. https://siritz.com/editorial/remuneration-du-realisateur-en-du-budget/ Il a  écrit le scénario avec Nathalie Leurthreaud pour 146 000 €, soit le budget moyen des scénarios.https://siritz.com/financine/impressionnante-chute-du-budget-des-scenarios/Les rôles principaux ont reçu 408 000 €, soit près du double de leur rémunération moyenne.https://siritz.com/financine/remuneration-des-roles-principaux-2024-2023/

Le financement du film

Le producteur délégué est Les films du kiosque (Denis Pineau-Valencienne et François Kraus). Fil prod et TF1 film production sont coproducteurs. Canal+ (+ catch up), Ciné+ et TF1 l’ont préacheté. Memento distribution a donné un minimum garanti pour tous les mandats France et un autre pour les ventes à l’étranger.

Le précédent film de Guillaume Niclux était « Dans la peu de Blanche Houellebeckq », sorti en mars de cette année. Son budget était 2,1 millions €. Les films du Kiosque  était le producteur délégué et Bac Films le distributeur.  rémunération du réalisateur était 50 000 €. https://siritz.com/cinescoop/une-comedie-noire-sur-et-avec-houellebecq/ Le film avait rassemblé 24 000 spectateurs.

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.

La comédienne Noémie Merlant https://fr.wikipedia.org/wiki/Noémie_Merlant vient de réaliser avec « Les femmes au balcon »   https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Femmes_au_balcon#:~:text=Les%20Femmes%20au%20balcon%20est,Merlant%20et%20sortie%20en%202024.&text=Pour%20plus%20de%20détails%2C%20voir%20Fiche%20technique%20et%20Distribution son deuxième long métrage, dont elle est l’une des interprètes. C’est une comédie qui vire au terrifiant.

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

NOÉMIE MERLANT

https://www.unifrance.org/annuaires/personne/372282/noemie-merlant

Son budget prévisionnel est de 3,5 millions €, soit le budget prévisionnel médian des films de fiction français sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/2024-reduction-des-budgets-previsionnels/ Pour la préparation, 33 jours de tournage, dont 9 en studio, ainsi que la post-production la rémunération de la réalisatrice est de 60 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est 70% de la rémunération médiane des réalisateurs. https://siritz.com/editorial/remuneration-du-realisateur-en-du-budget/ Elle a écrit le scénario pour 110 000 €, soit trois quarts du budget moyen des scénarios. https://siritz.com/financine/impressionnante-chute-du-budget-des-scenarios/ Les rôles principaux ont reçu         151 000 €, soit 70% de leur rémunération moyenne.  https://siritz.com/financine/remuneration-des-roles-principaux-2024-2023/

Le producteur délégué du film est Nord-Ouest Films (Christophe Rossignon). France 2 cinéma est coproducteur. Le film a bénéficié de 490 000 € d’avance sur recettes. Canal+, Ciné+ et France 2 cinéma l’ont préacheté. Tandem a donné un minimum garanti pour tous les tous mandats France sauf TV. MK2 a donné un minimum garanti pour les ventes à l’étranger.

Le premier film de Noémie Merlant était une coproduction franco-roumaine « Mi iubita, mon amour », sorti en 2022. Il était déjà produit par Nord-Ouest Films et distribué par Tandem. Il avait rassemblé 12 000 spectateurs.

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.

Le monde paysan est un sujet qui intéresse les Français. C’est ce que démontre le démarrage cette semaine de «Vingt Dieux », https://siritz.com/cinescoop/le-comte-devient-heros-dun-western/le premier long métrage réalisé par Louise Courvoisier,  cette jeune diplômée de la Cinéfabrique de Lyon qui, à 30 ans, avait déjà attiré l’attention des professionnels avec ses deux court-métrages. Le film, qui récolte les très bonnes critiques se retrouve, dès son démarrage mercredi, à la première place des films qui sortent, avec 41 000 entrées, devant « Jamais sans mon psy » et ses 35 000 entrées. Il est vrai que ces 46 000 entrées comprennent 22 500 entrées d’avant-premières, contre 11 400 pour la comédie de Clavier. Mais cette dernière est sortie dans 540 salles et ne réalise que 65 entrées par écran alors que « Vingt Dieux » n’est sorti que dans 231 salles et réalisé 179 entrées par écran.

Bien entendu, ce succès repose sur la qualité du film, largement mise en évidence par les médias.
Mais ce succès est une nouvelle preuve de ce que les paysans ont la cote. Ils représentent à peine 2% de la population française m lais ont la cote chez les 98 autres pour cent. Leurs problèmes et leurs difficultés intéressent les Français des villes au point que ceux-ci s’identifient à eux. Dans « Vingt dieux », la réalisatrice s’intéresse tout particulièrement aux jeunes paysans  et l’économie laitière du Jura, région qu’elle connait bien puisqu’elle y a vécu. Le spectateurs  sent que le film est « vrai ».

Les exemples sont nombreux

Les exemples de cette  côtelés paysans sont nombreux. Comme le prouve au début de l’année le succès du documentaire « La ferme des Bertrand », au budget de 200 000€ et réalisé par Gilles Perret, sorti en février et qui a totalisé 250 000 entrées. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-gilles-perret/ Rappelons aussi que la fiction « Au nom de la terre », réalisée Edouard Bergeron, au budget de 5,3 millions €, sortie en 2019, avait rassemblé 2 millions de spectateurs. https://fr.wikipedia.org/wiki/Au_nom_de_la_terre « Petit paysans », réalisé par Hubert Charbel, au budget de 3,2 millions € en sorti en 2017 avait atteint 550 00 entrées. https://fr.wikipedia.org/wiki/Petit_PaysanNotons qu’aucun de ces  films n’ a de gros budget ni de gros casting.On pourrait évidemment continuer la liste.

Rappelons néanmoins les 7,2 millions € de « Jean de Lorette » de Claude Berri, en 1986, qui lui avait un gros casting et un gros budget.

En outre, aujourd’hui les français des villes sont conscients que nos paysans représentent les misérables et qu’ils ne sont pas traités comme ils le méritent. Une statistique, peu connue, pourrait les conforter dans ce sens : depuis 1980 le nombre d’agriculteurs a été divisé par 3 et le nombre de fonctionnaires du ministère de l’agriculture a été multiplié par 2.

Le 7ème film du réalisateur franco-argentin Pablo Agüero https://fr.wikipedia.org/wiki/Pablo_Agüero#:~:text=Pablo%20Agüero%2C%20né%20à%20Mendoza,Festival%20de%20Cannes%20en%202006., « Saint-Ex » https://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-Ex_(film,_2024) est un terre des hommes intimiste et poétique.

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

PABLO AGÜERO

https://www.unifrance.org/annuaires/personne/352824/pablo-aguero

Cette coproduction entre la France (90%) et la Belgique (10%) a un budget de 14,7 millions €, soit 2,7 fois le budget prévisionnel moyen de fictions français sortis depuis  le début de l’année.https://siritz.com/financine/2024-reduction-des-budgets-previsionnels/ Pour la préparation, 80 jours de tournage, dont 40 en studio, et la post-production la rémunération du réalisateur est de 250 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est plus du double de la rémunération moyenne des réalisateurs. https://siritz.com/editorial/remuneration-du-realisateur-en-du-budget/ Il a écrit le scénario pour 150 000 €, ce qui correspond au budget moyen des scénarios. https://siritz.com/financine/impressionnante-chute-du-budget-des-scenarios/ Les rôles principaux ont reçu 970 000 €, soit 4 fois et demi leur rémunération moyenne. https://siritz.com/financine/remuneration-des-roles-principaux-2024-2023/

Le financement du film

Le producteur délégué est Cheyenne Fédération (Julien Madon et Aimée Buidine). StudioCanal, A single man production et France télévisions sont coproducteurs. Le CNC a fournit une aide automatique et une aide sélective aux effets visuels numériques  et une aide au développement. Le film a bénéficié d’une aide remboursable de la région Ile de France. Canal+, Ciné + et France télévisions l’ont  un pré-acheté. StudioCanal a donné un minimum garanti pour tous les mandats France.

Le producteur Belge est (Frakas Cassandre Warnauts et Mathieu Pereira). Il a bénéficié du tax shelter et du soutien de Wallimage. La RTBF et Be TV l’ont préacheté. StudioCanal a donné un minimum garanti pour la distribution en Belgique.

Le premier jour le film a rassemblé 14 800 spectateurs dans 302 salles.

Pablo Agüero avait réalisé son précédent film avec Katell Guillou. Il s’agissait de « Les sorcières d’Akelarre » sorti en 2021. Son budget était de 3,3 millions €. Produit par Tita Productions et distribué par Sophie Dulac distribution, il avait rassemblé 70 000 entrées.

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.

Après deux court-métrages, Louise Courvoisier réalise son premier long métrage https://fr.wikipedia.org/wiki/Louise_Courvoisier« Vingt Dieux ».  Le fromage comté y devient héros d’un western.

LOUISE COURVOISIER

Son budget prévisionnel est 2,8 millions €, soit 80% du budget prévisionnel médian des films de fiction français sortis depuis le début de l’anhttps://siritz.com/financine/2024-reduction-des-budgets-previsionnels/Pour la préparation, 38 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice est de 50 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Ce qui correspond à 60% de la rémunération médiane des réalisateurs. Elle a écrit le scénario avec Théo Abadie pour 59 000 €, soit les trois quarts du budget médian des scénarios. https://siritz.com/financine/impressionnante-chute-du-budget-des-scenarios/

Les rôles principaux, occupés par des amateurs, ont reçu 24 000 €, soit 30% de la rémunération médiane des rôles principaux. https://siritz.com/financine/remuneration-des-roles-principaux-2024-2023/

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Le financement du film

Le producteur est Agath Films et Cgie-Ex Nihilo (Patrick Sobelman, Marie Balducci, Nicolas Blanc et Marc Bordure). France 3 cinéma est coproducteur. Deux soficas y ont investi. Canal+, Ciné + et France 3 l’ont préacheté. Les régions Bourgogne Franche-Comté et  Auvergne Rhône-Alpes lui ont apporté leur soutien. Canal+, Ciné + et France 3 l’ont préacheté. Pyramide Distribution est le distributeur en ayant donné un minimum garanti pour tous les mandats France sauf TV et un  autre pour les ventes à l’étranger.

Rappelons que Agath Films & Cgie-Ex Nihilo est le producteur de « La plus précieuse des Marchandises » réalisé par Michel Hazanavicius. Ce film, distribué par StudioCanal et sorti dans 255 salles, a, au dimanche soir de sa troisième semaine, rassemblé  314 000  spectateurs, ne reculant que de 16% par rapport à la semaine précédente.

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.

Le 4ème long métrage réalisé par Arnaud Lemort  https://fr.wikipedia.org/wiki/Arnaud_Lemort est de nouveau une comédie. « Jamais sans mon psy »,  est interprété par Christian Clavier et Baptiste Lecaplain. https://fr.wikipedia.org/wiki/Jamais_sans_mon_psy. Un patient est le cauchemar d’un psychanaliste.

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

 

Arnaud Lemort

https://www.unifrance.org/annuaires/personne/328734/arnaud-lemort

Son budget prévisionnel est 11,5 millions €, ce qui revient à 2,2 fois le budget prévisionnel moyen des films de fiction français sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/2024-reduction-des-budgets-previsionnels/ Pour la préparation, 37 jours de tournage, dont 7 à l’étranger ainsi que la post-production, la rémunération du réalisateur est de 200 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien, soit 70% de plus que la rémunération moyenne des réalisateurs. https://siritz.com/editorial/remuneration-du-realisateur-en-du-budget/. Il a écrit le scénario pour 200 000 € soit 40% de plus que le budget moyen des scénarios. https://siritz.com/financine/impressionnante-chute-du-budget-des-scenarios/Les rôles principaux ont reçu 1 550 000 €, ce qui correspond à un peu moins du double de leur rémunération moyenne. https://siritz.com/financine/remuneration-des-roles-principaux-2024-2023/

Le financement

Le producteur délégué est Atelier de production (Thomas et Mathieu Verhaeghe). TF1 studio/UGC et TF1 Film productions sont coproducteurs. Canal+, Ciné+ et TF1 l‘ont préacheté. TF1 studio/UGC a donné un minimum garanti pour tous les mandats. Le producteur belge est Fontana (Jean-Jacques Neira). Il a bénéficié du Tax shelter.

Le précédent film d’Arnaud Lemort était « Ibiza », sorti en 2019. C’était une comédie et son budget prévisionnel était 12,7millions €. Les producteurs étaient Atelier production et Gaumont. Ce dernier était le distributeur. Le film avait rassemblé 630 000 spectateurs.

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.