L’acteur, scénariste, producteur Jean-Claude Barny https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Claude_Barny réalise avec « Fanon » son troisième long métrage. https://fr.wikipedia.org/wiki/Fanon_(film), une biographie sur le psychiatre anticolonialiste martiniquais.
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Jean-Claude Barny
Cette coproduction entre la France, le Luxembourg, le Canada et la Belgique a un budget prévisionnel de 4,6 millions €, soit 85% du budget prévisionnel moyen des films français de fiction sortis l’année dernière. https://siritz.com/financine/les-barometres-2024-des-films-de-fiction/ Pour la préparation, 37 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 78 000 €, dont 30 000 € d’- valoir sur droits d’auteur et 48 000 € de salaire de technicien, ce qui revient à 85% de la rémunération médiane des réalisateurs. Il a écrit le scénario avec Philippe Bernard pour 143 000 €, soit 90% du budget moyen des scénarios. Les rôles principaux ont reçu 93 000 €, soit 85% de leur rémunération médiane.
Les producteurs délégués sont Special Touch studio (Sebastien Onomo) et et Websider (Louise Genis-Cosserat). Filmdsi, Karaibes studios, Noodle production et Unité sont coproducteurs. Le film a bénéficié de 100 000 € d’avance sur recettes après réalisation. Le CNC lui a apporté l’aide au Développement, l’aide aux Images de la diversité, l’aide à l’Outre-mer et l’aide à la Musique. La Procirep, l’Angoa , la Sacem, la Martinique et la Région Sud lui ont également apporté leur soutien.
France Antille, Prépipheria, Canal+ Guyane, Ciné+ et France télévisions l’ont préacheté. Eurozoom a donné un minimum garanti pour les mandats de distribution en France et Filmdis pout le mandat de vente à l’étranger.
Le producteur luxembourgois est Paul Tilges Films distribution avec le soutien du Fund Luxembourg. Peripheria Productions est le coproducteur Canadien avec le soutien de la Sodec, de Téléfilm Canada,avec un crédit d’impôt Fédéral. Beluga Tree est le coproducteur belge.
Le précédent film réalisé par Jean-Claude Barny était « Le gang des Antillais », sorti en 2016 https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Gang_des_Antillais. Produit par Les films d’ici et distribué par Hapiness distribution il avait rassemblé 29 000 spectateurs.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 15 ans d’archives.
QUÊTE DU BONHEUR DANS UN MONDE DÉSENCHANTÉ
CinéscoopAvec la comédie romantique « Aimons-nous vivants » https://fr.wikipedia.org/wiki/Aimons-nous_vivants_(film), sur la quête du bonheur dans un monde désenchanté, Jean-Pierre Améris https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Pierre_Amérisréalise son 15ème long métrage pour le cinéma.
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Jean-Pierre Améris
Son budget prévisionnel est 6,1 millions €, soit 15% de plus que le budget prévisionnel moyen des films de fiction français sortie en 2024. https://siritz.com/financine/les-barometres-2024-des-films-de-fiction/ .Pour la préparation, 30 jours de tournage en Auvergne et la post-production la rémunération du réalisateur est de 160 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien, ce qui revient à 25% de plus que la rémunération moyenne des réalisateurs. Il a écrit le scénario avec Marion Michau pour 100.000 €, soit le budget médian des scénarios. Les rôles principaux ont reçu 560 000 €, soit deux fois et demi ce qu’ils ont reçu en moyenne.a région
Le producteur délégué est Escazal Films (Sophie Révil). France 3 cinéma est coproducteur et trois soficas garanties y ont investi. Le film a reçu le soutien de Auvergne-Rhône-Alpes. Canal+, Ciné+ et France 3 l’ont préacheté. ARP Sélection a donné un minimum garanti pour tous les mandats de distribution en France et Indie Sales pour le mandat de ventes à l’étranger.
Les précédent film réalisé par Jean-Pierre Améris était « Marie-Line et son juge », sorti en 2023.https://siritz.com/cinescoop/budget-moyen-pour-le-14eme-ameris/Il avait le même producteur délégué et les mêmes distributeurs. Son budget prévisionnel était 3,8 millions € et le film avait rassemblé 323 000 spectateurs.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 15 ans d’archives.
UNE COMÉDIE POLICIÈRE CHEZ ME#TOO
CinéscoopLe 8ème long métrage (dont un documentaire) réalisé pour le cinéma par Michel Leclerc https://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Leclerc_(réalisateur) est « Le mélange des genres » https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Mélange_des_genres, une comédie policière chez Me#Too.
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Michel Leclerc
Son budget prévisionnel est 4,6 millions €, soit 85% du budget prévisionnel moyen des films français de fiction sortis en 2024. https://siritz.com/financine/les-barometres-2024-des-films-de-fiction/ Pour la préparation, 33 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 150 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien, ce qui correspond à 15% de plus que la rémunération moyenne des réalisateurs. Il a écrit le scénario pour 103 000 € avec la réalisatrice Baya Kasmi https://siritz.com/cinescoop/fin-de-voyage-pour-une-famille-en-marge/. C’est le budget médian des scénarios. Les rôles principaux ont reçu 326 000 €, soit 45% de plus que leur rémunération moyenne.
Le producteur délégués est Agat Films/Ex Nihilo (Patrick Sobelman, Marie Balducchi, Nicolas Blanc et Marc Bordure). France 2 cinéma est coproducteur. 4 sofica non garanties y ont investi. La région Bourgogne-Franche Comté l’ont soutenu. Canal+, Ciné + et France 2 l’ont préacheté. Le Pacte a donné un minimum garanti et dispose de tous les mandats de distribution.
Le précédent film de Michel Leclerc était « Des Goûts et des Couleurs », sorti en 2022, et dont le budget était 2,8 millions €. Mandarin et Cgie était le producteur délégué et Pyramide distribution le distributeur. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-michel-leclerc/Le film avait rassemblé 64 000 spectateurs.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 15 ans d’archives.
COURSE AUTOMOBILE POUR PUBLIC JEUNE
CinéscoopLe grand chef opérateur Morgan S. Dalibert https://www.allocine.fr/personne/fichepersonne_gen_cpersonne=113162.htmlréalise avec « Rapide » son premier long métrage pour le cinéma. https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=1000000495.html. C’est un film sur la course automobile pour public jeune.
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Morgan S. Dalibert
Son budget prévisionnel est de 14,4 millions €, ce qui est le situe au 4ième rang des films sortis depuis le début de l’année et représente 2,7 fois le budget prévisionnel moyen des films français de fiction sortis en salle l’année dernière. https://siritz.com/financine/les-barometres-2024-des-films-de-fiction/Pour la préparation, 56 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 400 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est la 5ème rémunération la plus élevée depuis le début de l’année. Il a écrit le scénario avec David Moreau pour 125 000 €, soit les trois quarts du budget moyen des scénarios. Les rôles principaux ont reçu 140 000 €, soit 60% de leur rémunération moyenne.
Le producteur délégué est Radar Films (Clément Miserez). Une sofica garantie et deux sofica non garantis y ont investi. Alpine Formule 1 et France 2 cinéma sont coproducteurs. Netlix et France 2 l’ont préacheté. Universal Pictures Entertainment a donné un minimum garanti pour tous les mandats de distribution en France et Voltage pour le mandat de vente étranger. La société belge Umédia est coproducteur.
A noter que Morgan S. Dalibert a réalisé « Aka », un film d’action policier, diffusé en 2022 par Netflix. Il était produit par Nolita cinéma.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 15 ans d’archives.
ROAD MOOVIE POUR UNE BONNE SOEUR
CinéscoopLe comédien et scénariste Frédéric Quiring https://fr.wikipedia.org/wiki/Frédéric_Quiring réalise son 6ème film avec »Doux Jésus » https://www.unifrance.org/film/59795/doux-jesus, un road movie pour une bonne sœur.
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Frédéric Quiring
Il est produit et distribué par le groupe UGC. Son budget prévisionnel est 7,3 millions €, soit un tiers de plus que le budget prévisionnel moyen des films français de fiction sortis en 2024. C’est une coproduction entre la France (66%) et la Belgique (34%). https://siritz.com/financine/les-barometres-2024-des-films-de-fiction/ Pour la préparation, 40 jours de tournage en Belgique et la post-production la rémunération du réalisateur est de 150 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est 15% de plus que la rémunération moyenne des réalisateurs. Il a écrit le scénario pour 75 000 €, soit les trois quarts du budget médian des scénarios. Les rôles principaux ont reçu 325 000 €, soit 45% de plus que leur rémunération moyenne.
Le producteur est Le Films du 24. TF1 film production est coproducteur. Il a été préacheté par OCS, TF1, TMC et TFX. UGC Images a donné un minimum garanti pour tous les mandats de distribution. Le producteur Belge est Umédia.
Le précédent film réalisé par Frédéric Quiring était « Notre tout petit petit mariage », sorti en 2023. https://fr.wikipedia.org/wiki/Frédéric_Quiring. Sorti dans 557 salles il avait réalisé 355 000 entrées.Il avait le même producteur, le même distributeur, le même coproducteur belge et à peu près le même budget prévisionnel. La rémunération du réalisateur était 190 000 €.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 15 ans d’archives.
CINÉMA : UN MODÈLE D’INDUSTRIALISATION RÉUSSIE
ÉditorialIl y a un rare domaine où l’industrie française a beaucoup mieux resisté que n’importe quel autre pays européen à la domination de l’industrie américaine, c’est le cinéma : un modèle d’industrialisation réussie. Compte tenu que la désindustrialisation de la France est à la fois l’une des caractéristiques et l’une des princIpales causes de son désastre économique et financier, nos gouvernants auraient intérêt à rechercher les facteurs de la réussite de ce secteur et à s’en inspirer pour élaborer une politique économique performante.
Le principal outil de cette réussite est le compte de soutien automatique qui s’analyse comme une épargne forcée obligeant les entreprises françaises de production, de distribution et d’exploitation à constamment investir pour en bénéficier. Investir c’est à dire aussi innover. La taxe additionnelle de 10,7% sur le chiffre d’affaires qui alimente ce soutien est également un droit de douane sur les productions étrangères, et, compte tenu de leur part de marché, avant tout américaines. Mais les entreprises étrangères peuvent bénéficier de ce soutien si elles s’installent en France et investissent dans des productions françaises. En tout cas ce droit de douane permet de redistribuer sous d’épargne forcée beaucoup plus que le produit de la taxe sur le chiffre d’affaires des entreprises françaises.
Malheureusement, au fil des années, compte tenu des charges sociales, qui s’analysent comme une lourde taxe sur l’emploi en France , auxquelles s’ajoute, notre durée légale de travail qui amplifie le poids de cette taxe sur l’emploi, les producteurs de films ont eu de plus en plus de mal à fabriquer leurs films en France et ont délocalisé une part croissante de cette fabrication.
La France a alors décidé de faire bénéficier les tournages sur le territoires national d’un crédit d’impôt. Celui-ci s’analyse comme une subvention compensant cet alourdissement des coûts de fabrication. La délocalisation a été stoppée et la fabrication de films étrangers en France s’est développé. Bien plus, il est démontré que le montant de ces subventions, par l’activité sur le territoire français qu’elles génèrent, est surfinancé par les impôts supplémentaires payés par ce surcroît d’activité entrainé par le crédit d’impôt : la baisse de prélèvement public, en créant de la croissance, a été plus que compensée par l’augmentation des recettes publiques !
Le compte de soutien automatique a été étendu à la production d’œuvres dans l’industrie audiovisuelle. La taxe, qui n’est que de 5,5%, s’analyse comme un droit de douane non seulement sur les œuvres étrangères mais aussi sur toutes les émissions de flux, qui constituent la majorité des programmes des chaînes de télévision. En outre la fabrication d’œuvres audiovisuelles sur le territoire nationale bénéficie elle aussi du crédit d’impôt. Là encore, il n’est pas étonnant que ce soit des entreprises françaises qui sont les plus gros producteurs audiovisuels européens.
Enfin l’État ne s’est pas contenté de mettre en place ces mécanismes géniaux. Il a mis en place une véritable politique industrielle, incitant des entreprises françaises à être à la pointe des technologies de fabrication des œuvres. En effet, dans son Plan pour la ré-industrialisation de la France d’ici 2030, il a prévu de soutenir financièrement les entreprises privées qui investiraient dans de grands et modernes studios de tournage, indispensables pour fabriquer, en utilisant les techniques les plus performantes, tous les films et les séries répondant aux besoins d’un marché toujours plus exigeant. Et la France est en train d’avoir, sur l’ensemble du territoire, un véritable réseaux de ces studios.
Pourquoi ces deux mesures et cette stratégie industrielle, qui ont si bien réussi pour notre cinéma et nos œuvres audiovisuelles, ne seraient-elles pas appliquées à l’ensemble des industries françaises ?
UNE COURSE INFERNALE EN GUADELOUPE
CinéscoopLe premier long métrage de Nelson Foix, après son remarqué court-métrage Timoun aw, https://www.karibinfo.com/news/cinema-nelson-foix-la-guadeloupe-nest-pas-quun-decor/ est « Zion », une course infernale en Guadeloupe.
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Nelson Foix
Son budget prévisionnel est 3,3 millions €, soit 85% du budget prévisionnel médian des films français de fiction sortis en 2024. Pour la préparation, 33 jours de tournage en Guadeloupe et la post-production la rémunération du réalisateur est de 82 000 €, dont 42 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 40 000 € de salaire de technicien. C’est 90% de la rémunération médiane des réalisateurs. Il a écrit le scénario avec Nicolas Peufaillit et Perrine Margaine pour 70 000 €, soit 70% du budget médian des scénarios. Les rôles principaux ont reçu 15 000 €, soit 15% de leur rémunération médiane.
Les producteurs délégués sont De l’autre côté du periph (Laurence Lascary) et Kiss Films (Jamel Debouzze). France 3 cinéma est coproducteur. Le film a bénéficié de 350 000 € d’avance sur recettes. Le CNC lui a également accordé une aide au développement et une aide Outre-Mer. La région Guadeloupe lui a accordé son soutien pour le développement et la production. Le film a été préacheté par Canal+, Amazon et France 3. Le producteur belge Umédia est coproducteur et a bénéficié du Tax shelter. The Jokers films a donné un minimum garanti pour tous les mandats de distribution.
Le précédent film distribué par The jokers films était « Le système Victoria », sorti le 5 mars dernier. Réalisé par Sylvain Desclous il était produit par Cinéfrance studios. Son budget prévisionnel était 2,4 millions € et il avait rassemblé 35 000 spectateurs.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 15 ans d’archives.
FIN DE VOYAGE POUR UNE FAMILLE EN MARGE
CinéscoopAvec « Mikado » https://fr.wikipedia.org/wiki/Mikado_(film) la comédienne et scénariste Baya Kasmi https://fr.wikipedia.org/wiki/Baya_Kasmi réalise son troisième long métrage. Après une vie sur les routes, fin de voyage pour une famille en marge.
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Baya Kasmi
Son budget prévisionnel est 2,7 millions €, soit la moitié du budget prévisionnel moyen des films de fiction français sortie en 2024. https://siritz.com/financine/les-barometres-2024-des-films-de-fiction/ Pour la préparation, 29 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice est de 40 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est 45% de la rémunération médiane des réalisateurs de ces films. Elle a écrit le scénario avec Olivier Adam et Magaly Richard Serrano pour 135 000 €. C’est 10% de plus que le budget des scénarios. Les rôles principaux ont reçu 82 000 €, soit les trois quarts de ce leur rémunération médiane.
Les producteurs délégués sont Karé Productions (Antoine Rein) et Les Films Grand Huit (Lionel Massol et Pauline Seigland). Le film a bénéficié de 550 000 € d’avance sur recettes et le CNC lui a également accordé une aide au développement. Une sofica garantie et deux sofica non garantie y ont investi. Canal+ et Ciné+ l’ont préacheté. Memento distribution lui a accordé un minimum garanti pour tous les mandats de distribution France et Pulsar pour les ventes à l’étranger.
Le précédent film de Baya Kasmi était « Youssef Salem a du succès », sorti en 2023. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-baya-kasmi/Son budget prévisionnel était 4 millions €. Le film était produit par Domino Film et distribué par Tandem. Il avait rassemblé 160 000 spectateurs.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 15 ans d’archives.
L’AMITIÉ D’UN PETIT GARÇON ET D’UN PANDA
CinéscoopLe plus célèbre réalisateur français de fictions et de documentaires animaliers, Gilles de Maistre https://fr.wikipedia.org/wiki/Gilles_de_Maistre , réalise avec « Moon le Panda » https://fr.wikipedia.org/wiki/Moon_le_panda son 9ème long métrage pour le cinéma. L’amitié d’un petit garçon et d’un panda.
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Gilles de Maistre
Le budget prévisionnel de « Moon le Panda » est 10 millions €, soit 85% de plus que le budget prévisionnel moyen des films de fiction français sorti en 2024. https://siritz.com/financine/les-barometres-2024-des-films-de-fiction/ Pour la préparation, 34 jours de tournage au Maroc et la post-production la rémunération du réalisateur est de 300 0 000 €, répartie en part égale entre à-valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien, ce qui correspond à 2,3 fois la rémunération moyenne des réalisateurs. Il a écrit le scénario avec Prune de Maistre pour 340 000 €, soit plus du double du budget moyen des scénarios. Les rôles principaux ont reçu 45 000 €, soit 40% de leur rémunération médiane.
Les producteurs délégués du film sont Mai Juin Productions (Gilles de Maistre) et StudioCanal. 7 soficas y ont investi. StudioCanal a donné un minimum garanti pour tous les mandats de distribution. Le coproducteur belge Umédia a bénéficié du Tax shelter.
Le précédent film réalisé par Gilles de Maistre était « Le dernier Jaguar », sorti l’année dernière. Son budget prévisionnel était 10,5 millions €. Mai Juin Productions était le coproducteur délégué et StudioCanal le distributeur. Sa rémunération était de 200 000 €. Il avait écrit le scénario avec Prune de Maistre et il avait écrit le scénario avec Prune de Maistre pour 200 000 €. Le film avait rassemblé plus de 1 million de spectateurs. https://siritz.com/cinescoop/un-film-daventure-qui-est-un-exploit/
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 15 ans d’archives.
LE PSYCHIATRE ANTICOLONIALISTE MARTINIQUAIS
CinéscoopL’acteur, scénariste, producteur Jean-Claude Barny https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Claude_Barny réalise avec « Fanon » son troisième long métrage. https://fr.wikipedia.org/wiki/Fanon_(film), une biographie sur le psychiatre anticolonialiste martiniquais.
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Jean-Claude Barny
Cette coproduction entre la France, le Luxembourg, le Canada et la Belgique a un budget prévisionnel de 4,6 millions €, soit 85% du budget prévisionnel moyen des films français de fiction sortis l’année dernière. https://siritz.com/financine/les-barometres-2024-des-films-de-fiction/ Pour la préparation, 37 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 78 000 €, dont 30 000 € d’- valoir sur droits d’auteur et 48 000 € de salaire de technicien, ce qui revient à 85% de la rémunération médiane des réalisateurs. Il a écrit le scénario avec Philippe Bernard pour 143 000 €, soit 90% du budget moyen des scénarios. Les rôles principaux ont reçu 93 000 €, soit 85% de leur rémunération médiane.
Les producteurs délégués sont Special Touch studio (Sebastien Onomo) et et Websider (Louise Genis-Cosserat). Filmdsi, Karaibes studios, Noodle production et Unité sont coproducteurs. Le film a bénéficié de 100 000 € d’avance sur recettes après réalisation. Le CNC lui a apporté l’aide au Développement, l’aide aux Images de la diversité, l’aide à l’Outre-mer et l’aide à la Musique. La Procirep, l’Angoa , la Sacem, la Martinique et la Région Sud lui ont également apporté leur soutien.
France Antille, Prépipheria, Canal+ Guyane, Ciné+ et France télévisions l’ont préacheté. Eurozoom a donné un minimum garanti pour les mandats de distribution en France et Filmdis pout le mandat de vente à l’étranger.
Le producteur luxembourgois est Paul Tilges Films distribution avec le soutien du Fund Luxembourg. Peripheria Productions est le coproducteur Canadien avec le soutien de la Sodec, de Téléfilm Canada,avec un crédit d’impôt Fédéral. Beluga Tree est le coproducteur belge.
Le précédent film réalisé par Jean-Claude Barny était « Le gang des Antillais », sorti en 2016 https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Gang_des_Antillais. Produit par Les films d’ici et distribué par Hapiness distribution il avait rassemblé 29 000 spectateurs.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 15 ans d’archives.
IL NE FAUT PLUS SE RACONTER D’HISTOIRES
ÉditorialIl ne faut plus se raconter d’histoire. Sauf changement structurel majeur la fréquentation cinématographique en France ne retrouvera pas ses niveaux d’au moins 200 millions de spectateurs d’avant la crise du Covid. Il est temps de se demander comment s’adapter à cette nouvelle réalité. Est-ce que notre parc de salle peut se contenter d’un chiffre d’affaires annuel d’au moins 10% de moins que celui pour lequel il a été construit ? Peut-on, doit-on, encore produire 350 à 400 films français par an dont 250 entièrement financés en France? Combien parmi les 140 entreprises de distribution pourront-elles survivre.
Au 1er trimestre de 2023, avec 48 millions de spectateurs, la fréquentation on pouvait espérer que la fréquentation était en passe de bientôt retrouver l’étiage des premiers trimestre d’avant Covid. Mais l’année n’a terminé qu’avec 180 millions de spectateurs. 2024 avait mal commencé, avec seulement 13 millions au premier trimestre. Mais les 10 millions de spectateurs de « Un p’tit truc en plus » et de « Le comte de Monte-Christo » pouvaient laisser penser que cette mauvaise passe était terminée. Mais, malgré de gros scores aux fêtes de Noël, de nouveau la fréquentation dépassait à peine les 180 millions d’entrées. Et le premier trimestre de 2025 est catastrophique, avec à peine 41millions d’entrées, contre plus de 48 millions en 2023 et plus de 43 en 2024. Alors qu’avant le Covid les premiers trimestre dépassaient les 60 millions d’entrées.
Et, cette semaine, même si les entrées de « Minecraft », lui assure de devenir un nouveau blockbuster américain, celles de «Natacha (presque) hôtesse de l’air » (plus de 15 millions € de budget) et de « Le routard » (plus de 14 millions € de budget) sont très décevantes.
Certes, il y aura probablement un ou plusieurs films qui pourront atteindre les 10, et pourquoi pas les 20 millions de spectateurs. Le cinéma est une industrie de prototype, avec quelques exploits et une multitude d’échecs. C’est déjà arrivé. Mais trois ans de suite de recul de plus de 10% par rapport à l’avant Covid semble bien le nouvel étiage.
La cause principale de cette évolution tient au recul du cinéma américain. Avant la crise, il réalisait jusqu’à 55% des entrées. Il ne se situe plus qu’à 40%. Tout simplement parce que les majors ont dû diminuer les investissements dans les films de cinéma pour investir dans leurs plates-formes afin qu’elles aient une chance face à Netflix et Amazon. En outre, une partie des talents du cinéma est mobilisée pour les séries. Enfin, notons que Disney a presqu’épuisé l’adaptation du catalogue Marvel pour le cinéma.
En fait, en France, en 2024, ce recul des films américains a été en partie compensé par la progression des films français, non seulement en part de marché mais aussi en nombre d’entrées cumulées. C’est peut-être dû au fait que les principaux producteurs et distributeurs français non seulement n’ont pas à investir dans des plate-formes alors qu’ils ont réussi à être des champions européens de la production de séries internationales, ce qui augmente leurs capacités d’investissement, y compris dans le cinéma. Et qu’un grand nombre de talents créatifs sont désormais profilés pour des projets commerciaux à potentiel international.
Mais l’évolution de l’industrie n’est pas la seule explication. La crise du Covid, qui a boosté les plates-formes comme les réseaux sociaux, à modifié le comportement du public. Il ne veut plus « aller au cinéma pour aller au cinéma » mais parce qu’il pense que voir tel film en vaut vraiment la peine. Il a tant d’autres loisirs à sa disposition. Et, avec les réseaux sociaux, le bouche â oreille a un impact accru. Grâce à eux une poignée de films décollent, quelques uns se maintiennent, la plupart sombrent.
La question est de savoir si chaque entreprise trouvera le moyen de s’adapter à cette évolution du marché ou si celle-ci ne doit pas être pour la profession et les pouvoirs publics l’occasion d’une profonde réflexion sur la régulation du secteur. En 1993 les exploitants avaient répondu à 10 ans de chute de la fréquentation par une solution de bon sens : la disparition des complexes et l’avènement des multiplexes. Cette fois-ci la solution est moins évidente : les multiples causes et effets de l’évolution du marché devraient conduire à de multiples réponses.