Lors du dernier Congrès de la FNCF, Gaël Bruel, le président du CNC, estimait qu’il y avait une évolution structurelle du public du cinéma et qu’il fallait envisager que la fréquentation ne retrouverait pas le plancher de 200 millions de spectateurs par an d’avant-Covid et devait viser les 180 millions de spectateurs par an, soit 10% de moins. Et que, dans ce cas, le cinéma cinéma devrait modifier son modèle économique.
Modifier le modèle économique du cinéma
Mais qu’elle pourrait être cette modification ? D’une manière générale celle-ci pourrait prendre deux formes : baisser de 10% ses coûts ou trouver de nouvelles recettes du même montant. A priori ce ne sont pas des objectifs hors de portée. Néanmoins, à ce jour la baisse de la fréquentation par rapport à l’année dernière est de plus de 13%, ce qui nous amènerait à moins de 160 millions de spectateurs en 2025. Et là, réduire les coûts de 20% ou trouver de nouvelles recettes du même montant semble un objectif peu réaliste. En fait, le cinéma est confronté au même défi qu’il a rencontré à chacune des crises qui ont jalonné sa longue histoire : il doit modifier son offre.
L’offre de salles
La dernière crise a vu ses entrées chuter de 202 millions en 1982 à 116 millions en 1993. LE cinéma a mis 10 ans pour se rendre compte que c’ était un problème d’offre de salles : une part croissante du public préférait voir les films chez lui sur son écran de télévision que sur le petit écran et assis dans le fauteuil inconfortable d’un complexe multisalles. Quand les exploitants ont compris que leurs salles devaient offrir un grand écran, un très bon son et un fauteuil confortable, et, notamment, lancer les multiplexes, la fréquentation a retrouvé ses 200 millions de spectateurs. Cela avait été une profonde modification de son modèle économique. Peut-être les exploitants, dont les salles vivent avec des séances à 11 spectateurs, doivent-ils réfléchir à un nouveau modèle économique, à l’image de celui entrepris par le commerce de détail.
L’offre de films
Mais l’offre c’est aussi celle des films. Et là on voit que, comme le dit un exploitant, que « le public ne veut plus se déplacer que pour les films qui valent le déplacement ». Ce ne sont pas forcément des films qui font des millions d’entrées, mais aussi des films qui bénéficient d’un excellent bouche à oreille et qui, sans sortir dans un très grand nombre de salles, finissent par réaliser un excellent score.
Aujourd’hui nous en avons un exemple avec Sirat. Ce film franco-espagnol d’Olivier Laxe a un budget prévisionnel de 6,6 millions €, ce qui est 20% de plus que le budget moyen des films français de fiction. Il avait remporté le prix du jury au Festival de Cannes et bénéficiait de critiques dithyrambiques. Son distributeur français, Pyramide, a donné un minimum garanti de 60 000 € et l’a sorti que dans 311 salles.
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Ce qui ne l’a pas en empécher de rassembler 19 000 entrées le premier jour, 188 000 entrées la première semaine. Il n’a baissé que de 17% la deuxième semaine et de 21% la troisième, avec 122 000 entrées. Or ce film est fait pour être vu en salle de cinéma. Notamment, la bande son y joue un rôle fondamental. Et il est fait pour être vu au milieu d’un public dont chaque spectateur partage les émotions. Or, du fait de l’actuel modèle économique du cinéma français, une grande partie de ses films sont avant tout faits pour être vus à la télévision, parce que les télévisions sont, de loi, sa principale source de financement. Ce sont des téléfilms, mais avec un budget plus élevé.
Les films qui valent le déplacement
En même temps que « Sirat », sortait le film d’une franchise américaine, « Conjuring : l’heure du jugement » qui, la première semaine, a attiré. 1, 108 millions de spectateurs dans 439 salles. Puis comme tous les films d’épouvante à succès, il chuté de 55% la seconde semaine et de 45% la troisième et va largement dépasser les 2 millions d’entrées, très au-dessus des films de la franchise. Le public auquel il s’adresse ne veut pas attendre pour le voir. C’est pourquoi, en 5 eme semaine « Sirat » sera devant lui.
Cette même semaine est sorti, aussi un autre film de franchise « Downtowns Abbey III : Le Film », Il a rassemblé 273 000 spectateurs dans 297 salles. Puis il a chuté de 34%, puis de 40%. Donc, en 3 eme semaine « Sirat » était déjà devant lui. Mais on peut dire qu’une partie du public pensait que chacun de ces trois films valaient le déplacement.
Et ce qui est notable c’est que sur les 14 films qui sortaient cette semaine, les 11 autres, alors qu’ils étaient sortis dans autant de salles, n’ont réalisé que 20% des entrées. Certes, cette polarisation des entrées sur quelques films a toujours existé. Mais ce qui est nouveau ce sont les écarts entre ceux qui trouvent leur public et tous les autres.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
DU PARFUM D’ANTAN AU VENT NOUVEAU
CinéscoopPour le premier long métrage qu’elle réalise, la comédienne Vinciane Millereau https://fr.wikipedia.org/wiki/Vinciane_Millereau choisit la comédie. « C’était mieux demain » nous fait passer du parfum d’antan au vent nouveau.
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Vinciane Millereau
Le budget prévisionnel de cette coproduction entre la France (73%) et la Belgique (27%)est 8,5 millions € , soit 50% de plus que le budget prévisionnel moyen des fictions françaises de notre dernier baromètre. https://siritz.com/financine/barometre-des-budgets-previsionnels/ Pour la préparation, 35 jours de tournage en Belgique (dont 8 au studio Monev) et la post-production la rémunération de la réalisatrice est de 80 000 €, dont 25 500 € d’à valoir sur droits d’auteur et 54 500 € de salaire de technicien. C’est deux tiers de la rémunération médiane de notre dernier baromètre da la rémunération des réalisateurs. https://siritz.com/financine/remuneration-des-realisateurs-2025-comparee-a-2024/Elle a écrit le scénario avec Julien Lambroschnini pour 76 000 €, soit, là encore, deux tiers du budget médian des scénarios. https://siritz.com/financine/budget-des-scenarios-en-2025-et-2024/
La musique a été confié à Romain Trouillet pour 130 000 € ce qui est plus du double de la rémunération moyenne des compositeurs de musique de films de fiction. https://siritz.com/financine/les-barometres-2024-des-films-de-fiction/ Quant aux rôles principaux ils ont reçu 710 000 €, soit deux fois et demi la rémunération moyenne des rôles principaux. https://siritz.com/financine/la-remuneration-des-roles-principaux-en-2025/
Le producteur délégué estLes Films du 24 (Yves Marmion) et TF1 films production est coproducteur. Le film a été préacheté par Canal+, Ciné+, TF1 et TMC. UGC Images a donné un minimum garanti pour tous les mandats de distributeur.
Le coproducteur belge est Umédia qui a bénéficié du Tax shelter et du soutien de Wallimage.
Le précédent film produit par Les Films du 24 était » Doux Jésus « , réalisé par Dominique Quiring et sorti en avril dernier. Son budget définitif était de 7,3 millions et il était distribué par UGC Images. Il avait rassemblé 511 000 spectateurs https://siritz.com/cinescoop/road-moovie-pour-une-bonne-soeur/
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 15 ans d’archives.
UN FAUX MAKING OFF D’UN CHEF D’OEUVRE
CinéscoopLe 25ème film réalisé par Richard Linklater, le prolifique réalisateur, scénariste et producteur américain, est un faux making off d’un chef d’œuvre, « A bout de souffle », le film culte de Jean-Luc Godard.
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Richard Linklater
Son budget prévisionnel est 8 millions €. C’est 60% de plus que le budget prévisionnel moyen des films de fictions français selon notre dernier baromètre. https://siritz.com/financine/budgets-previsionnels-en-2025/Pour la préparation, 32 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 250 000 €, dont 208 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 42 000 € de salaire de technicien. C’est le double de la rémunération moyenne des réalisateurs. https://siritz.com/financine/remuneration-des-realisateurs-2025-comparee-a-2024/ Le scénario a été écrit par Vince Palmo, Michèle Halberstadt, Holly Gent et Laetitia Masson pour 264 000 €, soit 45% de plus que le budget moyen des scénarios. Les rôles principaux ont reçu 206 000 €. https://siritz.com/financine/budget-des-scenarios-en-2025-et-2024/ C’est 70% de la rémunération moyenne des rôles principaux.
Le producteur délégué est ARP (Michèle Halberstadt et Laurent Pétin). Le film a reçu 500 000 € d’avance sur recettes. Il a bénéficié de l’aide automatique et de l’aide sélective du CNC aux effets visuels et sonores. La Région Ile de France lui a apporté une aide remboursable. Le film a bénéficié d’un partenariat de la maison Chanel. ARP sélection lui a donné un minimum garanti pour les mandats en France et un autre pour les mandats de vente à l’étranger, sauf les États-Unis où le film a été vendu à Netflix.
Le précédent film de Richard Linklater était « Hit man », https://fr.wikipedia.org/wiki/Hit_Man_(film,_2023) qui n’est pas sorti en salle mais sur les plateformes. En France il est sorti sur Canal+ en 2023.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 15 ans d’archives.
BAROMÈTRE DES BUDGETS PRÉVISIONNELS
FinanCinéNous avons publié un baromètre des budgets prévisionnels des films de fiction français sortis depuis le début de l’année lé 16 mais dernier https://siritz.com/financine/budgets-previsionnels-en-2025/et un baromètre des films documentaires le 5 juin dernier https://siritz.com/financine/le-barometre-financier-des-documentaires-en-2025/
Nous en publions deux nouveaux portant sur les films sortis jusqu’au 1er octobre 2025. Ils donnent des chiffres légèrement différents.
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Pour ce qui est des films de fiction, le budget prévisionnel le plus élevé est celui de « Dracula », produit et réalisé par Luc Besson. Il est de 45 millions €, c’est à dire beaucoup plus que les 19,4 millions € de « God save the Tuche » https://siritz.com/cinescoop/les-tuche-chez-la-reine-dangleterre/. À noter que le premier n’a atteint que 650 000 entrées alors que le second en a atteint 3 millions. Mais c’est à peu près le même budget que le plus élevé de l’année dernière, « Le comte de Monte-Christo », qui avait atteint 9,4 millions d’entrées. https://siritz.com/cinescoop/les-tuche-chez-la-reine-dangleterre/
Le budget moyen est de 5,556 millions €, donc 10% de plus que dans le précédent baromètre, mais légèrement au-dessus des 5,4 millions € de l’ensemble de l’année dernière. Quant au budget prévisionnel médian, il est de 3,771 millions €. C’est un peu plus que les 3,5 au mois de mai et un peu moins que les quelques 4 millions € de l’année dernière.
Notons qu’il y a 9 films de fiction dont les budgets prévisionnels sont inférieurs à 1 millions € et que « « Le bonheur est une bête sauvage », réalisé par Bernard Guerry, a un budget prévisionnel de 206 000€. https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=1000020057.html
En ce qui concerne les films documentaires français, le budget prévisionnel le plus élevé est celui de « Things we said today », réalisé par Andrej Ujica. https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=1000007939.html
C’est beaucoup plus que les 661 000 € de « Personne n’y comprends rien », https://fr.wikipedia.org/wiki/Personne_n%27y_comprend_rien réalisé par Yannick Kergoat de notre baromètre de juin. https://siritz.com/financine/le-barometre-financier-des-documentaires-en-2025/ Le budget moyen est 488 000€ et le budget médian presqu’au même niveau, avec 452 000€.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 15 ans d’archives.
LES FILMS QUI VALENT LE DÉPLACEMENT
ÉditorialLors du dernier Congrès de la FNCF, Gaël Bruel, le président du CNC, estimait qu’il y avait une évolution structurelle du public du cinéma et qu’il fallait envisager que la fréquentation ne retrouverait pas le plancher de 200 millions de spectateurs par an d’avant-Covid et devait viser les 180 millions de spectateurs par an, soit 10% de moins. Et que, dans ce cas, le cinéma cinéma devrait modifier son modèle économique.
Modifier le modèle économique du cinéma
Mais qu’elle pourrait être cette modification ? D’une manière générale celle-ci pourrait prendre deux formes : baisser de 10% ses coûts ou trouver de nouvelles recettes du même montant. A priori ce ne sont pas des objectifs hors de portée. Néanmoins, à ce jour la baisse de la fréquentation par rapport à l’année dernière est de plus de 13%, ce qui nous amènerait à moins de 160 millions de spectateurs en 2025. Et là, réduire les coûts de 20% ou trouver de nouvelles recettes du même montant semble un objectif peu réaliste. En fait, le cinéma est confronté au même défi qu’il a rencontré à chacune des crises qui ont jalonné sa longue histoire : il doit modifier son offre.
L’offre de salles
La dernière crise a vu ses entrées chuter de 202 millions en 1982 à 116 millions en 1993. LE cinéma a mis 10 ans pour se rendre compte que c’ était un problème d’offre de salles : une part croissante du public préférait voir les films chez lui sur son écran de télévision que sur le petit écran et assis dans le fauteuil inconfortable d’un complexe multisalles. Quand les exploitants ont compris que leurs salles devaient offrir un grand écran, un très bon son et un fauteuil confortable, et, notamment, lancer les multiplexes, la fréquentation a retrouvé ses 200 millions de spectateurs. Cela avait été une profonde modification de son modèle économique. Peut-être les exploitants, dont les salles vivent avec des séances à 11 spectateurs, doivent-ils réfléchir à un nouveau modèle économique, à l’image de celui entrepris par le commerce de détail.
L’offre de films
Mais l’offre c’est aussi celle des films. Et là on voit que, comme le dit un exploitant, que « le public ne veut plus se déplacer que pour les films qui valent le déplacement ». Ce ne sont pas forcément des films qui font des millions d’entrées, mais aussi des films qui bénéficient d’un excellent bouche à oreille et qui, sans sortir dans un très grand nombre de salles, finissent par réaliser un excellent score.
Aujourd’hui nous en avons un exemple avec Sirat. Ce film franco-espagnol d’Olivier Laxe a un budget prévisionnel de 6,6 millions €, ce qui est 20% de plus que le budget moyen des films français de fiction. Il avait remporté le prix du jury au Festival de Cannes et bénéficiait de critiques dithyrambiques. Son distributeur français, Pyramide, a donné un minimum garanti de 60 000 € et l’a sorti que dans 311 salles.
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Ce qui ne l’a pas en empécher de rassembler 19 000 entrées le premier jour, 188 000 entrées la première semaine. Il n’a baissé que de 17% la deuxième semaine et de 21% la troisième, avec 122 000 entrées. Or ce film est fait pour être vu en salle de cinéma. Notamment, la bande son y joue un rôle fondamental. Et il est fait pour être vu au milieu d’un public dont chaque spectateur partage les émotions. Or, du fait de l’actuel modèle économique du cinéma français, une grande partie de ses films sont avant tout faits pour être vus à la télévision, parce que les télévisions sont, de loi, sa principale source de financement. Ce sont des téléfilms, mais avec un budget plus élevé.
Les films qui valent le déplacement
En même temps que « Sirat », sortait le film d’une franchise américaine, « Conjuring : l’heure du jugement » qui, la première semaine, a attiré. 1, 108 millions de spectateurs dans 439 salles. Puis comme tous les films d’épouvante à succès, il chuté de 55% la seconde semaine et de 45% la troisième et va largement dépasser les 2 millions d’entrées, très au-dessus des films de la franchise. Le public auquel il s’adresse ne veut pas attendre pour le voir. C’est pourquoi, en 5 eme semaine « Sirat » sera devant lui.
Cette même semaine est sorti, aussi un autre film de franchise « Downtowns Abbey III : Le Film », Il a rassemblé 273 000 spectateurs dans 297 salles. Puis il a chuté de 34%, puis de 40%. Donc, en 3 eme semaine « Sirat » était déjà devant lui. Mais on peut dire qu’une partie du public pensait que chacun de ces trois films valaient le déplacement.
Et ce qui est notable c’est que sur les 14 films qui sortaient cette semaine, les 11 autres, alors qu’ils étaient sortis dans autant de salles, n’ont réalisé que 20% des entrées. Certes, cette polarisation des entrées sur quelques films a toujours existé. Mais ce qui est nouveau ce sont les écarts entre ceux qui trouvent leur public et tous les autres.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
LES MYSTÈRES DU SACRÉ-COEUR DE JÉSUS
CinéscoopSteven Gunnel à la fin du boys band Alliage, en 2000, est tombé en dépression et dans l’alcoolisme. Plus tard, il a découvert la foi dans une église à Nice et a créé, avec sa femme Sabrina, une société de production réalisant des films documentaires sur les sujets religieux. https://www.voici.fr/news-people/steven-gunnell-l-ex-chanteur-d-alliage-metamorphose-25-ans-apres-la-fin-du-boys-band-805885.« Sacré cœur » est son premier documentaire pour le cinéma qui nous plonge dans les mystères du Sacré-Cœur de Jésus. https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=1000026320.html
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Le budget prévisionnel de ce docu-fiction est 690 000 €. Dans notre dernier baromètre sur les documentaires, portant sur l’année 2025, le budget moyen des documentaires était 369 000 € et le plus élevé était de 661 000 € https://siritz.com/financine/le-barometre-financier-des-documentaires-en-2025/Pour la préparation, 25 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 49 000 €, dont 8 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 41 000 € de salaire de technicien. Dans notre baromètre la rémunération moyenne des réalisateurs était 36 000 €. Il a écrit le scénario pour 2 000 € et il y a des comédiens dans le film dont la rémunération est de 6 500 €.
Le producteur délégué est Kréa Film Makers (Steven et Sabrina Gunnell). Il a bénéficié d’un financement participatif de Credo Funding, des experts du financement pour les projets de la communauté chrétienne. Toutes les chaînes du groupe Canal+ l’ont préacheté ainsi que KTO.
La société de distribution Saje Distribution lui a donné un minimum garanti. Saje Distribution est spécialisé dans la diffusion de films chrétiens. Le dernier film que la société a distribué était « De mauvaise foi », sorti le 7 mai dernier et produit par Saje production. Il avait rassemblé 77 000 spectateurs.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 15 ans d’archives.
VENGEANCE CONTRE PARDON AVEC HUMOUR
CinéscoopLe 11ème film de cinéma réalisé par l’iranien, Jafar Panahi, en Iran, dans la clandestinité et, donc, avec courage, a obtenu la Palme d’or au dernier festival de Cannes. https://fr.wikipedia.org/wiki/Jafar_Panahi La tragi-comédie « Un simple accident” traite de la vengeance contre le pardon avec humour.
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Jafar Panahi
Ce film, tourné en Iran, dans la clandestinité, est une coproduction entre la France (82%), l’Iran (11%) et le Luxembourg (7%). Son budget prévisionnel est 1 millions € .A titre de comparaison c’est 20% du prix moyen des fictions françaises dans notre dernier baromètre https://siritz.com/financine/budgets-previsionnels-en-2025/. La rémunération du réalisateur est 43 000 €, ce qui correspond à la moitié de la rémunération médiane des réalisateurs https://siritz.com/financine/remuneration-des-realisateurs-2025-comparee-a-2024/. Il a écrit le scénario pour 70 000 €. C’est deux tiers du budget médian des scénarios. https://siritz.com/financine/la-remuneration-des-roles-principaux-en-2025/
Le producteur français est Les Films Pelléas (Philippe Martin). Pio & Cgie est coproducteur. Le film a bénéficié de l’aide aux cinémas du monde. Memento Films a donné un minimum garanti pour les mandats de distribution France hors télévision et MK2 un minimum garanti pour les ventes à l’étranger. Le coproducteur luxembourgeois est Bidibul productions qui a obtenu le soutien de Cineworld. Jafar Panahi est le producteur iranien.
Le dernier film iranien réalisé par Jafar Panahi est « Aucun ours », sorti en 2022 et distribué par ARP Sélection. Le film avait rassemblé 81 000 entrées. https://fr.wikipedia.org/wiki/Aucun_ours. Rappelons que « Taxi Téhéran », sorti en 2011 et déjà distribué par Memento Films avait rassemblé 634 000 entrées. https://fr.wikipedia.org/wiki/Taxi_Téhéran
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DANS L’INTIMITÉ D’UN COUPLE MYTHIQUE DU CINÉMA
CinéscoopLe 15 ème film réalisé par la comédienne, scénariste et productrice Diane Kurys sort cette semaine. https://fr.wikipedia.org/wiki/Diane_Kurys . « Moi qui t’aimais » nous fait pénétrer dans l’intimité d’un couple mythique du cinéma. https://fr.wikipedia.org/wiki/Moi_qui_t%27aimais
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Diane Kurys
Son budget prévisionnel est 6 millions €, soit 20% de plus que le budget prévisionnel moyen des fictions françaises de notre baromètre. https://siritz.com/financine/budgets-previsionnels-en-2025/ Pour la préparation, 30 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice est de 148 000 €, dont 100 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 48 000 € de salaire de technicien. Là encore c’est 20% de plus que la rémunération moyenne des réalisateurs. https://siritz.com/financine/remuneration-des-realisateurs-2025-comparee-a-2024/
Elle a écrit le scénario avec Martine Moricuri et Sacha Sperling pour 390 000 €, soit près de 2,2 fois le budget moyen des scénarios. https://siritz.com/financine/budget-des-scenarios-en-2025-et-2024/.La musique a été confiée au grand compositeur Philippe Sarde qui a composé la musique de tous les films dont parle le film et dans lesquels Signoret et Montand ont joué. https://siritz.com/financine/remuneration-des-compositeurs-de-musique/ Sa rémunération est 40 000 €, soit deux tiers de la rémunération moyenne des compositeurs de films. https://siritz.com/financine/remuneration-des-compositeurs-de-musique/ La rémunération des rôles principaux est 500 000 €, ce qui revient à 1,8 fois la rémunération moyenne des rôles principaux. https://siritz.com/financine/la-remuneration-des-roles-principaux-en-2025.
Le producteur délégué du film est New Light films (Alexandre Arcady et Diane Kurys). Alexandra films et France 2 cinéma sont coproducteur. Une sofica non garantie y a investi. Le film a bénéficié de l’aide au développement du CNC. Canal+, Ciné+ et France télévisions l’ont préacheté. Le distributeur est Pan-Européenne qui n’a pas donné de minimum garanti. Rappelons que c’est l’heureux distributeurs de « Un p’tit truc en plus » (11 millions entrées). https://siritz.com/cinescoop/le-premier-demmarrage-de-lannee/.Le producteur belge est coproducteur à un petit niveau.
Le précédent film de Diane Kurys était « Ma mère est folle », sorti en 2018. Son budget prévisionnel était 4,5 millions €. Il était produit par Alexandra Films et distribué par Rezo films qui avait donné un minimum garanti. Le film avait rassemblé 65 000 spectateurs.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 15 ans d’archives.
UN VOLEUR PEINE À RENDRE SON VOL
CinéscoopL’acteur et scénariste Grégoire Vigneron https://fr.wikipedia.org/wiki/Grégoire_Vigneron réalise son deuxième long métrage. Dans la comédie franco-belge, « Le million », un voleur peine à rendre son vol.
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Grégoire Vigneron
Le budget prévisionnel de cette coproduction entre la France (72%) et la Belgique (22%) est 7,5 millions €. C’est 50% de plus que le budget moyen des fictions françaises de notre baromètre. https://siritz.com/financine/budgets-previsionnels-en-2025/
Pour la préparation, 33 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 150 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien, soit un tiers de plus que la rémunération moyenne des réalisateurs. https://siritz.com/financine/remuneration-des-realisateurs-2025-comparee-a-2024/Il a écrit le scénario avec Isabelle Jaquet et Julie Ponsonnet pour 167 000 €. C’est 90% du budget moyen des scénarios. https://siritz.com/financine/budget-des-scenarios-en-2025-et-2024/ La musique a été confiée à Sylvain Goldberg pour 70 000 €. C’est 10% de plus que la rémunération moyenne des compositeurs de musique de films. https://siritz.com/financine/remuneration-des-compositeurs-de-musique/Les rôles principaux ont reçu 1 100 000 €, soit 3,8 fois la rémunération moyenne des rôles principaux. https://siritz.com/financine/la-remuneration-des-roles-principaux-en-2025/
Le producteur délégué est Curiosa Films (Olivier Delbosc). Grégoire Vigneron production et M6 films sont coproducteurs. 5 soficas non garanties y ont investi. Canal+, Ciné+ et M6 l’ont préacheté. Apollo films a donné un minimum garanti pour les mandats de distribution en France. Umédia est le coproducteur belge.
Le premier film réalisé par Grégoire Vigneron était « Sans laisser de traces », sorti en 2010. Il était produit par Fidélité et distribué par Mars Films. Il avait rassemblé 82 000 spectateurs. https://fr.wikipedia.org/wiki/Sans_laisser_de_traces_(film,_2010)
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 15 ans d’archives.
LE PAYS DES CINÉMAS EST LE PAYS DU CINÉMA
ÉditorialLe 80 ème Congrès de la Fédération Nationale des Cinémas Français qui vient d’avoir lieu à Deauville a tenu toutes ses promesses. Bien évidemment la crise que traverse le cinéma a été au cœur des débats.
La crise du cinéma
Les Président du CNC, Gaëtan Bruel, a confirmé que si la fréquentation retrouvait les 180 millions de spectateurs de l’année dernière c’était tout de même insuffisant pour assurer l’équilibre économique du secteur qui reposait sur une fréquentation supérieure à 200 millions de spectateurs. Or, les 9 premiers mois de l’années sont en baisse de 15% par rapport à l’année dernière. Et ce n’est qu’un moyenne. Dans la petite et moyenne exploitation il y a de nombreuses salles à moins 25%, voire moins 35 %. Et les charges (loyers, énergies,etc…) ont explosé. Le CNC constate que 90% du soutien automatique de la petite exploitation n’est pas utilisé car, souvent, les exploitants ne savent même pas comment payer leurs factures courantes.
Une offre de bien meilleure qualité
Le CNC, qui ouvre donc dès ce lundi une cellule d’urgence pour les petits et moyens exploitants, pense pouvoir notamment utiliser sa trésorerie qui encore confortable pour résoudre une partie des problèmes. L’IFCIC est également là pour les aider. Mais, d’’une manière générale, Gaetan Bruel estime que le cinéma va devoir revoir son modèle économique s’il veut pouvoir vivre avec 180 millions d’entrées. Un niveau qui semble à tous pouvoir être atteint car les piètres résultats de cette année sont avant tout tout dûs à une offre très insuffisante. Or, de ce qui a été vu de la présentation du line-up des distributeurs il apparaît que, à partir des sorties de fin septembre, l’offre sera de bien meilleure qualité et que, d’ici la fin de l’année, il y aura au moins un, et parfois 2 ou 3 succès par semaine. Et, l’année 2026 semble prometteuse.
Des idées pour développer École au Cinéma
Le remarquable rapport d’Édouard Geffray sur l’École au cinéma et ses 19 propositions pour une « éducation au cinéma et à l’image de qualité » est évidement une voie vers la reconquête des spectateurs. D’ors et déjà il y a près de 2 millions d’élèves (15% de toutes les élèves) et plus de 20 000 enseignants concernés qui assurent près de 4 millions d’entrées par an. À Deauville Édouard Geffray a fait deux brillantes propositions pour élargir cette opération. Tout d’abord il a suggéré de faire suivre La Fête du cinéma, qui a lieu juste avant les vacances scolaires de l’été, par une Fête de l’École au cinéma qui augmenterait le nombre d’entrées générées. Certes, à l’heure actuelle on ne peut compter sur des financements publics supplémentaires. Mais pour une opérations qui concerne 2 millions de jeunes il doit être possible de trouver des sponsors privés.
Autre suggestion du rapporteur : bâtir la marque « École au cinéma », en la mettant en-avant dans les salles, par des bandes annonces et l’affichage. Les mairies pourraient également y participer. Et il a rappelé que l’objectif devait être de doubler, voir de tripler les nombre d’ėlèves concernés, ce qui pourrait mener jusqu’à 10 millions de spectateurs. C’est la moitié du chemin pour repasser de 180 millions de spectateurs aux 200 millions d’avant Covid. Et, là encore, il faut avoir de l’imagination pour trouver des sponsors, surtout si École au cinéma devient une marque qui mobilise 5 à 6 millions de jeunes.
Et là on revient au cœur de l’enjeu du cinéma. Car, comme l’a dit un exploitant, « la France est le pays du cinéma parce que c’est le pays des cinémas ». Ainsi, dans le bus qui nous menait à un dîner, je me suis trouvé assis à côté d’un exploitant qui se trouvait être le responsable du cinéma Jean Vigo (2 écrans) à Gennevilliers. Je lui ai demandé quel impact la crise avait eu sur ses entrées. Il m’a dit qu’il avait progressé. Devant ma surprise il m’a expliqué qu’il avait un taux de pénétration d’École au cinéma bien supérieur aux taux habituels et que, comme il avait été un des premiers à mener cette opération, il avait de nombreux élèves qui y avaient découverts le cinéma, qui étaient devenus des spectateurs réguliers et dont les enfants participaient à leur tour à cette formation. Et, surtout, lui et le personnel de la salle organisaient 180 présentations de films par an qui faisaient salle comble.
Face à tous les autres médias qui présentent des images, le cinéma en salle a donc des atouts structurels qu’il doit savoir utiliser. Le pays des cinémas est le pays du cinéma et doit bâtir sa force sur ce principe.
UN PRIX NOBEL EN ACTION
Cinéscoop« Muganga-Celui qui soigne », suit Denis Wikwedge, qui soigne des milliers de femmes violés pendant la guerre du Congo. Il deviendra prix Nobel de la Paix. C’est le premier film réalisé par Marie-Hélène Roux. Il est tiré du livre « Panzi » de Denis Mukwege et Guy-Bernard Cadiège. C’est donc un film sur un Prix Nobel en action.
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Marie-Hélène Roux
Cette coproduction entre la France (67%) et la Belgique (33%) a un budget prévisionnel de 5,3 millions €. C’est un peu plus que le budget moyen des fictions française de notre baromètre. https://siritz.com/financine/budgets-previsionnels-en-2025/ Pour la préparation, 35 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice est de 160 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien, soit une fois et demi la rémunération moyenne des réalisateurs de fiction.https://siritz.com/financine/remuneration-des-realisateurs-2025-comparee-a-2024/ Elle a écrit le scénario avec Jean-René Lemoine pour 175 000 €, tandis que les droits du livre ont été acquis pour 50 000 €. Le budget total du scénario est donc de 225 000 €. C’est un quart de plus que le budget moyen des scénarios. https://siritz.com/financine/budget-des-scenarios-en-2025-et-2024/
La musique a été confiée à Alexandre Dudermel pour 90 000 €, soit 50% de plus que les droits musicaux moyens. https://siritz.com/financine/remuneration-des-compositeurs-de-musique/ Les rôles principaux ont reçu 444 000 €. Là encore c’est 50% de plus que la rémunération moyenne des rôles principaux. https://siritz.com/financine/la-remuneration-des-roles-principaux-en-2025/
Le producteur délégué du film est Petite poupée production (Cynthia Pinet). Palermo films, Impact films et France 3 cinéma sont coproducteurs. Des privés, Becari et Gordé, ont également investi. Total a donné une subvention et Eurimages a apporté son soutien. Le film a bénéficié d’une avance sur recettes de 450 000 € du CNC. L’Atelier distribution a donné un minimum garanti.
Le producteur Belge est Scope Pictures. Il a bénéficié du tax shelter, d’aides nationales et du soutien d’Eurimages. La RTBF, Proximus et Telescope l’ont préacheté.
Le précédent film distribué par L’Atelier distribution était « Le monde est à eux », réalisé par Jérémie Fontamieux et sorti en mars de cette année. le budget prévisionnel de ce documentaire était 250 000 € et il avait rassemblé 1 600 spectateurs.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 15 ans d’archives.