Le 6ème long métrage réalisé par David Moreau https://fr.wikipedia.org/wiki/David_Moreauc’est « MadS » https://www.horreur.com/mads-mads-2024-film un film d’horreur sanglant à la française. Son 3ème film, « 20 ans d’écart », sorti en 2013, avait rassemblé 1,4 millions de spectateurs.

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

David Moreau

Le budget définitif de MadS est 2,1 millions € alors que son budget prévisionnel était 1,5 millions €. C’est 60% du budget prévisionnel médian des films français de fiction sortis cette année. https://siritz.com/financine/budgets-previsionnels-en-2025/Pour  la préparation, 5 jours de tournage  prévus et la post-production la rémunération du réalisateur est de 25 500 €, dont  7 500 € d’à valoir sur droits d’auteur et 15 000 € de salaire de technicien, soit un tiers de la rémunération médiane des réalisateurs. https://siritz.com/financine/remuneration-des-realisateurs-2025-comparee-a-2024/Il a écrit le scénario pour 15 000 €, soit 15% du budget médian des scénarios. https://siritz.com/financine/budget-des-scenarios-en-2025-et-2024/

Les rôles principaux ont reçu 22 500 €, ce qui correspond à 20% de leur rémunération médiane. https://siritz.com/financine/la-remuneration-des-roles-principaux-en-2025/Les droits musicaux sont 50 000 €, soit 80% des droits musicaux  moyens. https://siritz.com/financine/remuneration-des-compositeurs-de-musique/

Le producteur délégué est Les enfants terribles (Yohan Baiada). Digital district est coproducteur. Le film a bénéficié de l’aide non remboursable de  l’Agence d’attractivité de Mulhouse Sud Alsace. OCS l’a préacheté. Pulsar content a donné un minimum garanti pour tous les mandats de distribution.

Le précédent film réalisé par David Moreau  est le film d’aventure « King », sorti en 2022. https://fr.wikipedia.org/wiki/King_(film,_2022)Son budget prévisionnel était 15,8 millions €. Sa rémunération en tant que réalisateur était 422 000 €. Il partait d’une idée de Jean-Baptiste Andrea. Il était produit par Full House et distribué par Pathé. Il avait rassemblé 470 000 spectateurs.

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 15 ans d’archives.

Le deuxième long métrage réalisé par Tony Datis, https://www.notrecinema.com/communaute/stars/stars.php3?staridx=304728 est  » Marius ou les gardiens de la cité phocéenne  » https://fr.wikipedia.org/wiki/Marius_et_les_gardiens_de_la_cité_phocéenne   : le rappeur Soprano est roi de Marseille.

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Tony Datis

Son budget prévisionnel est 4 millions €, soit 15% de plus que le budget prévisionnel médian des films français de fiction sortis cette année. https://siritz.com/financine/budgets-previsionnels-en-2025/ Pour la préparation, 27 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 151 000 €, dont 10 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 141 000 € de salaire de technicien. C’est 15% de plus que la rémunération moyenne des réalisateurs. https://siritz.com/financine/remuneration-des-realisateurs-2025-comparee-a-2024/

Il a écrit le scénario avec  Jim Biriant, Dominique Gauriaud pour 185 000 €, ce qui correspond au budget moyen des scénarios. Les rôles principaux ont reçu 222 000 €, soit 80% de ce que les rôles principaux reçoivent en moyenne. https://siritz.com/financine/la-remuneration-des-roles-principaux-en-2025/La musique a été composée par Antoine Duchêne pour 94 000 €, soit un tiers de plus que le budget moyen des compositeurs de musique de films. https://siritz.com/financine/remuneration-des-compositeurs-de-musique/

Le producteur délégué est Team Nowhere Films (Rafael Andrea Soatto). TF1 studio , Apollo Films, Hulk post production VHX et M6 sont coproducteurs. Le film a bénéficié de l’aide non remboursable de la région Sud. Canal+, M6, W9 et Amazon prime y ont investi. TF1 studio et Apollo Films ont donné un minimum garanti pour tous les mandats de distribution.

Le premier film réalisé par Tony Datis est « Le Manoir », sorti en 2017. https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Manoir_(film)Il était produit et distribué par Gaumont. Il avait rassemblé 218 000 spectateurs.

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 15 ans d’archives.

Le Sixième long métrage réalisé par Sophie Letourneur https://fr.wikipedia.org/wiki/Sophie_Letourneur« L’aventura »  https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Aventura raconte les chaotiques vacances sardes de bobos.

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Sophie Letourneur

Son budget prévisionnel est 700 000 €, soit 20% du budget prévisionnel médian des films français de fiction sortis depuis le début de cette année. https://siritz.com/financine/budgets-previsionnels-en-2025/ Pour la préparation, 12 jours de tournage, dont 7 en Sardaigne, et la post-production la rémunération de la réalisatrice est de 18 000 €, dont 5 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 13 000 € de salaire de technicien. C’est 22% de la rémunération médiane des réalisateurs. https://siritz.com/financine/remuneration-des-realisateurs-2025-comparee-a-2024/.Elle a écrit le scénario avec Laetitia Goffi pour 20 000 €, soit 18% du budget médian des scénarios. Les rôles principaux ont. C’est 7% de leur rémunération médiane. Les droits de la musique du film ont été acquis pour 30 000 €, soit les trois quarts de leur budget médian. https://siritz.com/financine/remuneration-des-compositeurs-de-musique/

Les producteurs délégués du film sont Tourne Film (Sophie Letourneur) et Atelier de production (Thomas et Mathieu Verhaeghe). Une sofica non garantie y a investi. La région Sud lui a accordé une aide non remboursable. TV5 monde l’a préacheté. Arizona distribution a donné un minimum garanti pour tous les mandats de distribution France et BBF pour les ventes à l’étranger.

Le précédent film réalisé par Sophie Letourneur était « Voyages en Italie », sorti en 2023. Il était, lui aussi produit par Tourne Films, et le distributeur était Météor films. Son budget prévisionnel était 1,3 millions € et il avait rassemblé 38 000 spectateurs.

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 15 ans d’archives.

Il est plus que probable que le développement et le succès ds séries a une incidence sur le cinéma. Mais laquelle ? Il se trouve que notre sponsor, l’ESRA, qui regroupe des écoles de formation aux métiers de l’image en France, en Belgique et aux Etats-Unis, s’est penché sur la question. Il est, avec 3IS, la seule école français privée a délivrer des diplômes visés par le ministère des enseignements supérieurs allant jusqu’au master. A ce titre elle est obligé de faire de la recherche pour son secteur.
C’est à ce titre que José Moure, directeur du département recherche au sein du groupe ESRA, a fait publié par cette dernière un livre intitulé « Le cinéma à l’heure des séries » * qui apporte des éclairages passionnants sur cet enjeu. Il repose sur de nombreux débats organisés entre producteurs, réalisateurs et scénaristes de films et de séries.
A titre d’exemple il rappelle que, dans la série, le scénario est essentiel. Et il répond à des règles de base. Ainsi les plate-formes imposent des règles que toutes les autres chaînes sont contraintes de suivre pour proposer des programmes de la même qualité. Elles exigent notamment que le spectateur soit accroché dès les 3  premières minutes, sinon il zappe. Et le spectateur ne doit pas avoir envie de zapper jusqu’à la fin de l’épisode. En outre, celui-ci doit se terminer par un cliffhanger pour que le spectateur soit obligé de passer à l’épisode suivant. Et le showrunner imposera des réécritures jusqu’à ce que le scénario soit considéré comme parfait.
Au contraire, les réalisateurs et les coscénaristes de films de cinéma reconnaissent qu’il est très rare que les producteurs aient la même exigence concernant le scénario. Même quand le réalisateur, y compris un « grand » réalisateur, estime que le scénario comporte des faiblesse, le plus souvent le producteur lui répond qu’il n’a pas le budget, ni même le temps pour accepter ce travail supplémentaire : le scénario est incontestablement le parent pauvre du cinéma français.
Parmi les multiples autres enseignements de cet ouvrage on retiendra la remarque d’Ariane Toscan du Plantier, directrice de la distribution chez Gaumont : aujourd’hui les gens ne vont plus au cinéma, is vont voir un film. Ce que Cédric Klapisch résume par : un film de cinéma est un prototype.

Le film de cinéma est un produit haut de gamme. Il doit être conçu pour l’être.

*« Le cinéma à l’heure des séries ».Publié par *Esra éditions, qui vient de racheter Dixit.

Le 2ème film réalisé par Peter Dourountzis https://fr.wikipedia.org/wiki/Peter_Dourountzis, « Rapaces » https://fr.wikipedia.org/wiki/Rapaces_(film) est un thriller avec angoisse et sueurs froides.

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Peter Dourountzis

Son budget prévisionnel est 5,3 millions €. C’est un peu moins que le budget moyen des films français de fiction sortis depuis le début de l’année.   https://siritz.com/financine/budgets-previsionnels-en-2025/ Pour la préparation, 30 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 120 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien, soit la rémunération moyenne des réalisateurs. https://siritz.com/financine/remuneration-des-realisateurs-2025-comparee-a-2024/.Il a écrit le scénario avec Christophe Cantoni, Christophe Cousin, Fabienne Deschamps pour 130 000 €, soit les trois quarts du budget moyen des scénarios. https://siritz.com/financine/budget-des-scenarios-en-2025-et-2024/

Les rôles principaux ont reçu 377 000 €. C’est 30% de plus que la rémunération moyenne des rôles principaux. https://siritz.com/financine/la-remuneration-des-roles-principaux-en-2025/ La musique a été confiée à Amine Bouhafa pour 60 000 €, ce qui correspond à la moyenne des droits musicaux. https://siritz.com/financine/remuneration-des-compositeurs-de-musique/

Les producteurs délégués sont 24 25 films (Thibault Gast Matthias Weber) et Oriflammes films (Christophe Delsaux). Zinc, Auvergne Rhône-Alpes et France 2 cinéma sont coproducteurs. Une sofica adossée et 2 sofica non garanties y ont investi. Netflix et France télévisions l’ont préacheté. https://fr.wikipedia.org/wiki/Vaurien_(film,_2020)

Zinc a donné un minimum garanti pour tous les mandats de distribution.

Le premier film réalisé par Peter Dourountzis est « Vaurien », sorti en 2020. Son budget prévisionnel était 650 000 €. 10 15 productions était le producteur délégué et Rezo Films le distributeur. Le film avait rassemblé 6 000 spectateurs.

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 15 ans d’archives.

« L’accident de piano » https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Accident_de_piano est le 14 ème long métrage réalisé par Quentin Dupieux qui est aussi scénariste et compositeur de musique électronique. https://fr.wikipedia.org/wiki/Quentin_Dupieux  C’est une comédie sur l’absurdité des réseaux sociaux.

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Quentin Dupieux

Son budget prévisionnel est 8,6 millions €, soit trois quarts de plus que le budget prévisionnel moyen des films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/budgets-previsionnels-en-2025/Pour la préparation, 29 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 266 000 €, dont 130 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 136 000 € de salaire de technicien. C’est 2,2 fois la rémunération moyenne des réalisateurs. https://siritz.com/financine/remuneration-des-realisateurs-2025-comparee-a-2024/

Il a écrit le scénario pour 500 000 €. C’est près de trois fois le budget moyen des scénarios. https://siritz.com/financine/budget-des-scenarios-en-2025-et-2024/ Les rôles principaux ont reçu 600 000 €, soit plus du double de ce qu’ils reçoivent en moyenne. https://siritz.com/financine/la-remuneration-des-roles-principaux-en-2025/

La musique a été composée par Quentin Dupieux  et Chilly Gonzales pour 150 000 €. C’est deux fois et demi ce que les compositeurs de musique de films reçoivent. https://siritz.com/financine/remuneration-des-compositeurs-de-musique/

Chi-Fou-Mi productions (Hugo Selignac) est producteur délégué. Rhône-Alpes Auvergne et Arte Cinéma sont coproducteurs. Canal+, Arte et Netflix l’ont préacheté. Diaphana a donné un million € de minimum garanti pour tous les mandats de distribution.

Le précédent film de Quentin Dupieux était « Le deuxième acte », sorti en 2024. Son budget prévisionnel était 6,6 millions €. Il avait le même producteur et le même distributeur et avait rassemblé 491 000 spectateurs. https://siritz.com/cinescoop/comedie-singuliere-de-quentin-dupieux/

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 15 ans d’archives.

Les studios d’animation TAT de Toulouse ont produit un nouveau film. « Falcon Express » https://fr.wikipedia.org/wiki/Falcon_Express est le premier long métrage d’animation réalisé par Benoit Daffis (animateur et graphiste) et Jean-Christophe Tassy (réalisateur, monteur). Il roule à une vitesse endiablée pour petits et grands.

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Jean-Christophe Tassy et Benoit Daffis

Son budget prévisionnel est 10,3 millions €, soit 80% de plus que le budget prévisionnel moyen des films d’animation français sortis en 2024. https://siritz.com/financine/les-barometres-2024-des-films-de-fiction/

Le rémunération des deux réalisateurs est 138 000 €, soit les trois quart de la rémunération moyenne des réalisateurs de films d’animation. Le scénario a été écrit par David Alaux, Eric Totsi et Jean-François Totsi pour 157 000 €. C’est un peu moins que la moyenne du budget des scénarios de films d’animation. Les comédiens ont été rémunérés 93 000 €. Le Feste Antonaci a composé la musique pour 90 000 €, soit pour un tiers de plus que la rémunération moyenne des compositeurs de musique de films français sortis depuis le début de cette année.

Le producteur délégué est donc TAT production (Jean-François Totsy, Éric Totsy et David Alaux). Apollo Films,  Overdrive production et France 3 cinéma sont coproducteurs. 2 sofica non garanties y ont investi. Région Occitanie et Toulouse Métropole lui ont apporté leur soutien. Il a bénéficié de l’aide aux techniques d’animation du CNC ainsi que du soutien de la Sacem, de la Procirep et de l’Angoa. Canal+, Ciné+ et France télévisions l’ont préacheté. Apollo Distribution a donné un minimum garanti pour tous les mandats France et Kinology a donné un minimum garanti élevé pour le mandat de vente à l’étranger. Le  film sort à New-York le 17 octobre sous le titre « pets in a train ».

Le précédent film produit par TAT production était « Les As de la jungle 2- 0pération Tour du monde », sorti en 2022. Il était réalisé par Benoît Somville, Yannick Moulin et Laurent Bru. Son budget prévisionnel était 8 millions € et distribué par SND. Il avait rassemblé 841 000 spectateurs. https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_As_de_la_jungle

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 15 ans d’archives.

Dans son 21ème film dans le monde gitan, le réalisateur Tony Gatlif https://fr.wikipedia.org/wiki/Tony_Gatlif, « Ange » https://fr.wikipedia.org/wiki/Ange_(film,_2025) nous mène à la recherche musicale du passé.

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Tony Gatlif

Cette coproduction entre la France (95%) et la Suisse (5%) a un budget prévisionnel de 3 millions €, soit 85% du budget prévisionnel médian des films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/budgets-previsionnels-en-2025/ Pour la préparation, 35 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 130 000 ne€, dont 80 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 50 000 € de salaire de technicien. C’est un peu plus que la rémunération moyenne des réalisateurs de films. https://siritz.com/financine/remuneration-des-realisateurs-2025-comparee-a-2024/ Il a écrit le scénario pour 137 000 €, soit 20% de plus que le budget médian des scénarios. https://siritz.com/financine/budget-des-scenarios-en-2025-et-2024/

Les rôles principaux ont reçu 105 000 €. C’est 90% de leur rémunération médiane. La musique, qui est un élément important du film, a été composée par Carpotxa Mazulu pour 50 000 €, soit 80% de la rémunération moyenne des compositeurs de musique de films.

Princes production (Tony Gatlif) est le producteur délégué. Prince Films et Pastorale productions sont coproducteurs. Le film a bénéficié de l’avance sur recettes. Il a bénéficié de l’aide remboursable de la région Ile-de-France et de l’aide non remboursable de la région Occitanie. 2 sofica garanties y ont investi. Canal+ et Ciné+ l’ont préacheté. Diaphana a donné un minimum garanti pour tous les mandats de distribution. Le producteur Suisse est Luma Fondation.

Le précédent film réalisé par Tony Gatlif était « Tom Medina », sorti en 2021. Il avait le même producteur délégué, le même distributeur et le même budget prévisionnel. Il avait rassemblé 25 000 spectateurs.

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 15 ans d’archives.

Le premier semestre 2025 se termine en berne : -11% part rapport au premier semestre de 2024, une année qui a terminé à 181 millions de spectateurs, c’est-à-dire à plus de 10% en-dessous du minimum des années pré-covid.  C’est très insuffisant pour notre parc de salles ainsi que les investissements de nos producteurs et de nos distributeurs. Rien que cette semaine, pour la fête du cinéma, sortent un film d’action français (13 jours, 13 nuits, https://siritz.com/cinescoop/suspense-et-tension-dans-lenfer-de-kaboul/, dont le budget prévisionnel est 27 millions € et une comédie française (Le grand déplacement, https://siritz.com/cinescoop/premiere-mission-spatiale-panafricaine/) dont le budget prévisionnel est 17 millions €, ainsi qu’une blockbuster américain, avec Brad Pitt, dont le budget est 200 millions $. Ce sont des films dont, en période « normale » on attend qu’ils s’approchent des 4 ou 5 millions d’entrées alors qu’il semble que, au mieux, ils vont se situer entre 1 et 2 millions d’entrées.

Comme à chaque « crise » du cinéma (la dernière a vu la fréquentation chuter de 202 à 116 millions d’entrées de 1982 à 1993) on incrimine la concurrence. A l’époque c’était la vidéo, le piratage et la multiplication de l’offre de chaînes. Aujourd’hui ce sont les plateformes ou, même, les i-phones. En fait, la réalité réside dans l’offre. En 1993 le cinéma a trouvé la solution avec les multiplex, des salles de cinéma qui valaient le déplacement, ce qui n’était pas le cas des complexes, aux écrans timbre-poste et aux fauteuils inconfortables. Aujourd’hui il est plus que probable que la solution viendra d’une offre de films qui valent le déplacement par rapport à l’offre de séries sur les plateformes.

Ce n’est certainement l’IA qui va nous la trouver, puisqu’elle ne fait que copier ce qui existe déjà, mais le talent de producteurs, réalisateurs et scénaristes qui vont inventer des films très différents de ceux des dernières années comme des séries. Des films qui s’enracinent dans notre époque, une époque qui a profondément changé par rapport aux année pré-covid et ce, dans tous les domaines. Aucune plate-forme n’aurait commandé une série comique sur les handicapés mentaux.Et « Un p’tit truc en plus », qui a rassemblé plus de 10 millions de spectateurs, avait un budget prévisionnel de 7,6 millions €. https://siritz.com/editorial/le-ptit-truc-en-plus-du-cinema/Preuve que ce  qui compte c’est l’innovation. Le cinéma doit partir à la recherche de ces p’tits trucs en plus.

Le second film coécrit, interprété et réalisé par le comédien Jean-Pascal Zadi https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Pascal_Zadi est de nouveau, « Le grand déplacement » https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Grand_Déplacement. Une comédie sur la première mission spatiale panafricaine.

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Jean-Pascal Zadi

Cette coproduction entre la France (97%) et la Belgique (3%) a un budget prévisionnel de 17,1 millions €. C’est le 3ème plus élevé de tous les films français sortis depuis le début de l’année. Pour la préparation, 39 jours de tournage (dont 5 aux studios de Bry-sur-Marne et 15 à l’étranger) et la post-production la rémunération du réalisateur est de 200 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien, soit 60% de plus que la rémunération moyenne des réalisateurs. https://siritz.com/financine/remuneration-des-realisateurs-2025-comparee-a-2024/

Il a écrit le scénario avec Hélène Bararazunka pour 155 000 €. C’est 85% du budget moyen des scénarios. https://siritz.com/financine/budget-des-scenarios-en-2025-et-2024/.Les rôles principaux ont reçu 880 000 €. Cela la situe au 8ème rang des rémunérations les plus élevées de l’année. https://siritz.com/financine/la-remuneration-des-roles-principaux-en-2025/ La musique a été composée par Guillaume Roussel pour 202 000 €. Cela situe cette rémunération au 6ème rang de l’année. https://siritz.com/financine/remuneration-des-compositeurs-de-musique/

Les producteurs délégués sont Gaumont et Douze doigts productions (Jean-Pascal Zadi). Le film a bénéficié de l’aide du CNC aux effets spéciaux. Il a également bénéficié d’une aide remboursable de la Région Ile de France et d’une aide non remboursable du département de la Charente. OCS, Netflix, France 2 et Ciné+ l’ont préacheté. Gaumont le distribue avec tous les mandats mais sans minimum garanti.

Jean-Pascal Zadi a réalisé sont premier film, « Tout simplement noir » avec John Wax. https://siritz.com/cinescoop/pour-tout-simplement-noir/ Il était produit et distribué par Gaumont. Sorti en 2020 sont budget prévisionnel était 3,4 millions € et il avait rassemblé 760 000 spectateurs.

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 15 ans d’archives.